Astrebrume

Trônant au delà des vastes dunes de sables, telle une oasis pour les plus égarés des voyageurs, la cité de Lapis s'élève. Partout, on raconte que ses plus hautes tours tiennent tête au ciel et que la brillance de ses joyaux fait de l'ombre au soleil. Quand bien même ces légendes sont exagérées, en vérité, l'architecture de Lapis n'a pas à en pâlir. L'ocre et l'ivoire de ses pierres se mélangent dans des mosaïques régulières, des motifs d'un bleu céruléen...Voir la fiche de lieu.

Nul n'est sans connaître ces terres septentrionales, réputées pour leur rude climat et leurs paysages dévastés. Les Terres Brûlées, parfois simplement appelées « Terres Mortes », sont vraisemblablement un lambeau de terre qu'aucune nation ne se dispute et pour cause : plus rien ne pousse dans cette région, si ce n'est quelques mauvaises herbes ainsi qu'une végétation aussi toxique qu'envahissante dans les Marais. Voir la fiche de lieu.

Difficile à croire, pour quiconque s'y aventure, que prospérait autrefois ici un immense Royaume. Il faut aux esprits les plus aguerris voir au-delà de la brume pour se le figurer. Car il n'en reste aujourd'hui rien, ou presque. Coincé entre les monts volcaniques des Chaînes de Fer et les pics escarpés des Aiguières, le piémont du pays des Nains n'est plus qu'une gigantesque succession de plaines arides. Voir la fiche de lieu.

S’ouvre devant les braves le pays de la neige et du silence. Dans ce lieu vidé de toute âme, une herbe rase et rêche recouvre tout. Le ciel d’un pastel inégalé se confond dans le lointain, prolongation de la fantomatique ligne d’horizon. Parsemées dans la toundra, les charnières de chariots abandonnés témoignent du temps qui a passé : depuis plus de trente ans, la Brume est maîtresse de ce territoire. Voir la fiche de lieu.

Les Archives de Dainsbourg mentionnent une tour isolée, vieille de plusieurs millénaires, peut-être plus. Peu s'y sont rendus au cours des derniers siècles et encore moins en sont revenus, mais le bâtiment abandonné servit jadis d'observatoire, dédié à la contemplation de la voute céleste. On l'appelait alors l'Astrolabe et il était la principale raison pour laquelle des yféens se rendaient dans ce qui est aujourd'hui appelé Uhr. Voir la fiche de lieu.