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4. Politique

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Mer 12 Oct - 21:07

Politique

Petit organigramme des gouvernements

Au sein du continent, la politique est aussi bien source de débat que de différences fondamentales entre les factions. Tandis que l'Alliance, organisation non-gouvernementale et neutre, plaide le pacifisme et la collaboration, certaines nations semblent calquer leur modèle sur le militarisme ou le capitalisme. Toutefois, ce n'est pas parce qu'un gouvernement est despotique que tous ses organes suivent, ni que des mouvements de rébellion n'existent pas au sein du pays...

En plus de présenter la liste des dirigeants et servir à récapituler les personnages importants du forum, ce sujet a pour objectif de donner les grandes lignes des pluralités politiques régnant dans chaque faction.


Dernière édition par Uhr le Mer 12 Oct - 21:12, édité 1 fois
Mer 12 Oct - 21:07

Opale

Argyrocratie synarchique

Les Membres du Conseil des Cinq - Chefs d'état

Organisé autour de cinq personnalités, le Conseil est officieusement l'organe chargé de prendre toutes les décisions politiques d'Opale. Très puissant en apparence, le gouvernement s'articule autour de quatre pôles chacun représenté par un conseiller et par un président du conseil dont la voix compte double. Chaque semaine, les expertises de chacun se réunissent dans une grande salle oblongue, autour d'une table ovale où les sujets à l'ordre du jour sont discutés et débattus. Avec un budget pratiquement illimité, il est rare que les discussions traînent, toutefois certains débats peuvent rencontrer de l'animosité, notamment lorsqu'il est question de corruption.

Car derrière ce concours de faux-semblants, le Conseil n'est en réalité qu'une façade. Les politiciens à la table des négociations tiennent plus de pantins articulés dans l'ombre par les grandes entreprises ou le Magistère ; les Directeurs eux-mêmes pourraient prétendre avoir plus de pouvoir que les Conseillers et, malheureusement, s'avérer bien moins remplaçables. Il en va de même pour les Sept Familles qui n'hésitent pas à faire pression sur leurs « poulains » ; c'est bien grâce à elles qu'ils ont pu s'élever si haut. Oui, ce n'est pas donné de devenir conseiller et, le suffrage se faisant parmi les nantis, il faut bien graisser des pattes si l'on souhaite atteindre une telle responsabilité.

Des corrompus donc, même si certains essayent tant bien que mal de se libérer de leurs chaînes. Ceux-là croulent sous les menaces et il est notoire que les politiciens intègres finissent généralement suicidés de trois balles dans le dos à Opale. Alors quel autre choix que de laisser les marionnettistes penser qu'ils tirent les ficelles tandis que l'on œuvre dans l'ombre. Car le seul choix possible pour réussir dans la Cité des Lumières, c'est visiblement d'agir dans les ténèbres, que les intentions soient bonnes... ou mauvaises.
La Présidence
Edmund Higgs - PNJ
La Diplomatie
Poste vacant
La Trésorerie
Poste vacant
Le Magistère
Poste vacant

Les Sept Patriarches et Matriarches - Dirigeants

On les dit à l'origine de la fondation d'Opale, même si l'histoire a maintes fois été réécrite et que nombreux sont les noms à avoir été oubliés. En fin de compte, ne reste pour seul témoignage que leur sang bleu apparemment millénaire, mais est-ce seulement la vérité ? Mal avisé serait celui qui voudrait contester la légitimité d'une des Sept Familles publiquement. Plus proches de familles mafieuses que de nobles héritiers, il est de notoriété commune que les Sept se tirent dans les pattes pour avoir toujours plus de contrôle, toujours plus de pouvoir, régnant chacune sur un quartier spécifique de la ville qu'elles ne cessent constamment de vouloir étendre. Oui, Opale n'a pas besoin d'une armée, ni même d'une police pour veiller au grain, mais ce n'est pas parce que la criminalité n'existe pas... c'est plutôt parce que c'est elle la tête pensante, ici.

Pour faire partie de l'une des Sept Familles, il suffit de l'intégrer par naissance ou par mariage. Leurs noms sont réputés au sein d'Opale, et même au-delà, souvent liés à des compagnies marchandes, de mercenaires ou bien de grandes entreprises... comme celles puisant le Myste et le raffinant à Xandrie. Ces noms-là sont ceux des Del Astra, des Brightwidge, des Von Arendt, des Excelior, des Cassandre, des Ozwinfeld ou encore des Reddington.
Les Sept Familles
Del Astra

Les Del Astra ont originairement fait fortune grâce à l’exploitation minière de l’Île aux Dragons. Artisans de renom, ils ont bien longtemps concurrencé les Reddington et une rivalité demeure entre les deux familles malgré une diversification de leurs domaines d’expertises respectifs. Ayant perdu de nombreuses plumes lors de la reconversion de sa grande concurrente vers le myste, la famille a su opter pour un virage technologique dès le début de la conjoncture favorable, investissant massivement pour le développement technologique de la cité.

Pourvoyeuse de prothèses et d’implants à l’esthétique recherchée, propriétaire des bijouteries les plus réputées et maître du travail du métal, les Del Astra avaient tout pour prospérer. Malheureusement victime d’un coup monté, la famille a récemment perdu presque toute sa fortune et peine aujourd’hui à redorer son blason.
Brightwidge

La famille Brightwidge est à l’origine de la force navale d’Opale. Armateur principal et propriétaire de la grande majorité des docks et des quais, sa marine marchande a pour ainsi dire la mainmise sur tous les imports et les exports maritimes du pays. Très impliqués dans le domaine du transport de marchandises, les Brightwidge ont aussi investi massivement dans celui des personnes. En plus de posséder la plus grande force maritime du continent, ils sont également propriétaires d’une grande flotte de ballons dirigeables et investissent massivement dans la construction du chemin de fer en construction entre Opale et Xandrie.

Pendant longtemps, la sensibilité religieuse opaline a permis à la famille d’entretenir des liens commerciaux étroits avec Aramila. Toutefois, l’effritement de la foi et la découverte des technologies du myste ont malheureusement brouillé les deux cités, menant leur relation au point mort malgré l’achat de quelques ressources prisées par les nobles d’Opale. Aujourd’hui, la tendance de la famille à commanditer les expéditions fait d'elle des pionniers dans l’exploration maritime de la Mer de Brume.
Von Arendt

Les Von Arendt ont toujours été à l’avant-garde dans le développement de la cité d’Opale. Si, aujourd’hui, leur nom est fortement associé au Magistère, c’est plutôt grâce à leur habileté dans le domaine de la construction et de l’architecture que la famille s’est imposée parmi les plus importantes de la cité. Les bâtiments les plus anciens portent encore le sceau de la famille et l’apparence actuelle de la cité doit beaucoup aux Von Arendt.

S’ils ne sont pas à l’origine des premières découvertes du myste, c’est toutefois un Von Arendt qui a été le premier à faire des recherches sur les propriétés de la Brume. Afin de mener leurs expériences, la famille a réaménagé un ancien temple, créant ainsi le Magistère aujourd’hui réputé à travers Uhr. Encore à présent, les Von Arendt occupent une place prédominante dans les hautes sphères de l’institution et sont craints pour les nombreux secrets que cache la famille à propos des recherches qui y sont menées.
Excelior

La famille Excelior était à l’origine le socle culturel de la ville — tous des Strigois, leur longévité et la masse de leur savoir firent d’eux les historiens d’Opale dès sa fondation. Moult auteurs de renom naquirent en son sein, permettant à la famille Excelior d’amasser une fortune considérable sur les droits d’auteur très rapidement.

L’inaction des derniers patriarches a malheureusement mené la famille vers la décrépitude. Ce n’est que depuis une dizaine d'années et l’arrivée d’une nouvelle matriarche à la tête de la famille que les Excelior se relèvent enfin. Une nouvelle entreprise, fabriquant des véhicules tournant au Myste, connut un succès retentissant qui redora le blason de la famille, permettant aux Excelior de retrouver leur puissance d’antan.
Cassandre

Le nom des Cassandre n’est pas le plus flamboyant, pourtant leur importance dans la fondation de la cité est indiscutable. Œuvrant dans l’ombre pour la prospérité d’Opale, elle a de tout temps contribué à la préservation d’un équilibre entre les familles fondatrices, travaillant pour l’une ou pour l’autre pour éviter l’extinction des plus faibles et contrôler l’expansion des plus puissantes. Sans jamais s’élever au-dessus des autres, leur nom se retrouve toutefois intrinsèquement lié à la stabilité de la cité.  

Souvent présents dans les milices, s’insinuant dans les rangs de la garde ou des miliciens engagés par les familles, les membres de la famille ont la mainmise sur les médias et ont un contrôle sur une vaste part des commerces illégaux d’Opale. Maître de l’information, ils recueillent à travers les maisons closes, tournois illégaux et autres activités illicites des munitions qu’ils peuvent ensuite utiliser à leur avantage dans le jeu d’échecs que constitue la politique opaline.
Ozwinfeld

À l’origine, les Ozwinfield n’étaient que de simples fermiers, mais leurs techniques et leur sens des affaires les ont rapidement fait s’élever parmi les habitants d’Opale. Au fil du développement de la cité, ils sont devenus les principaux responsables du ravitaillement des habitants et aujourd’hui, ils possèdent la plupart des exploitations agricoles d’Opale ainsi que la mainmise sur le marché de l’alimentation. Cela fait en sorte que bien peu osent leur mettre des bâtons dans les roues, par peur de causer une famine sur les territoires d’Opale.

Cette puissance n’est toutefois pas sans cacher une corruption bien ancrée. Propriétaires des élevages, mais surtout des champs, ils sont à l’origine de la propagation de l’yhsem. Cette drogue, qu’ils font impunément pousser parmi leurs multiples plantations, participe à étendre leur domination sur la cité et au-delà, accentuant la dépendance de la population envers leur entreprise.
Reddington

C’est par leur puissance minière que les Reddington ont autrefois inscrit leur nom parmi celles des fondatrices d’Opale. Propriétaires de nombreuses mines de métaux précieux, ils ont de tout temps contribué au développement économique de la cité. Conservatrice, la famille Reddington est sans doute la plus élitiste d’entre toutes.

Les Reddington n’ont pas tardé à trouver leur intérêt lors de la découverte du myste. À l’avant-garde, la famille a reconverti ses mines traditionnelles pour y préférer l’extraction de myste. Une décision qui a permis une modernisation rapide de la cité des lumières et qui a fait des Reddington l’une des familles les plus puissantes d’Opale. Propriétaire de la plupart des mines xandriennes, la famille profite en toute impunité de la situation et s’enrichit sans remord sur le dos de la cité voisine.

Le Capitaine de la Garde - Dirigeant

À la tête des forces armées du pays constituant à la fois la Douane, la Garde du palais et celle du Magistère, le Capitaine de la Garde est chargé de superviser et condamner toute infraction à la loi. Une loi bien loin d'être juste lorsque l'on sait que le juge est aussi le bourreau et que le Capitaine peut donc arbitrer qui doit dire et qui doit mourir en fonction de son casier judiciaire. Un casier qui est facilement falsifiable, pour peu que l'on se soit mis à dos les mauvaises personnes... S'il y a bien un homme que les Sept Familles veulent avoir dans la poche, c'est bien le Capitaine.

La hiérarchie militaire d'Opale a été simplifiée au maximum il y a plusieurs siècles et le Capitaine n'a que très peu de Lieutenants sous ses ordres : un pour chaque instance (Douanes, Palais, Magistère). Chacun des Lieutenants commande jusqu'à une dizaine d'escadrons (menés par des Sergents).
Le Capitaine de la Garde
Poste vacant

Les Directeurs du Magistère - Dirigeants

Certains les révèrent, d'autres les détestent, toujours est-il que les Directeurs du Magistère ne passent pas inaperçus. Parmi les personnalités les plus importantes d'Opale, il s'agit vraisemblablement de scientifiques de génie s'étant hissés même au-dessus des aristocrates qui doivent durement accepter de devoir dépendre d'eux pour faire affaire... ou pour d'autres sombres besognes.

Bien que le Myste soit désormais omniprésent dans tous les secteurs technologiques et scientifiques, son étude, son développement et son utilisation font partie d'un domaine à part entière, le Mystique, auquel un des trois Directeurs est affecté. Les deux autres chapeautent les pôles Biologiques et Mécaniques, œuvrant respectivement sur des sujets attenant à la génétique, les maladies, les mutations... ou l'armement, l'ingénierie navale, l'industrie, etc.
La Direction Mystique
Maximilien Emmanuel Forth - Scénario (disponible)
La Direction Biologique
Poste vacant
La Direction Mécanique
Poste vacant


Dernière édition par Uhr le Dim 15 Jan - 18:09, édité 7 fois
Mer 12 Oct - 21:08

Xandrie

Monarchie dévolutive

Le Roi Dynaste - Chef d'état

Siégeant à la tête d'un royaume millénaire, le Roi Dynaste est la figure la plus importante de Xandrie et aussi la plus contestée. En fonction des règnes, certains monarques se sont évidemment plus illustrés que d'autres, mais depuis plusieurs générations les souverains doivent faire face à un vent de contestation venu du peuple, grondant toujours plus. À l'origine reconnue pour sa proximité avec ses sujets et sa grande bienveillance, la figure du roi renvoie désormais à une petite élite déconnectée de la réalité et profitant de son pouvoir, de sa fortune pour nager dans son petit confort. Et les accords signés avec Opale pour l'extraction et la revente du Myste n'ont fait qu'empirer cette situation, augmentant l'écart des richesses entre les plus fortunés et les plus pauvres, creusant par ailleurs la dette du pays.

En parallèle, et dans l'espoir de gérer les conflits et corriger les problèmes, le Roi s'est entouré de davantage de ministres qu'il n'y en a jamais eu dans les règnes précédents. Déléguant au maximum ses responsabilités, il est progressivement devenu prisonnier de sa propre fainéantise et ne possède plus les pleins pouvoirs ; c'est à peine s'il peut contredire ses conseillers ou les forcer à obéir. Probablement désabusé, mais aussi guidé par son ego disproportionné, le Roi Dynaste refuse de perdre la face et préfère abonder dans le sens de ses subalternes en donnant l'illusion d'être derrière les décisions, ce qui fait de lui la cible à abattre. Depuis quelques années, les attentats et les agressions sur le Roi se multiplient, l'obligeant à s'entourer d'hommes du Guet, bien que le Commissaire lui-même semble ne plus vouloir faire quoi que ce soit pour protéger ce roitelet ingrat.

Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui espèrent une destitution du roi ou pire son exécution dans l'optique de laisser sa fille unique, fruit d'une union illégitime avec une diplomate opaline, monter sur le trône. Un véritable revers pour la noblesse xandrienne profondément machiste et paternaliste qui a tout fait pour rendre la bâtarde persona non grata. D'autres, plus proches du pouvoir, verraient bien la mise en place d'une régence et nul doute que si un jour le Roi Dynaste venait à chuter, ce serait toute sa cour et ses ministres qui s'entredévoreraient pour obtenir sa succession. En attendant, tous les flagorneurs continuent à profiter de lui comme d'une marionnette, espérant bien que ce jour arrivera le plus tard possible, mais qu'il viendra un jour.
Le Roi Dynaste
Huan Qin Long - PNJ

Les Ministres - Chefs d'état

Si les rois d'antan ont toujours su s'entourer de conseillers, l'apparition des ministres trouve son origine, il y a seulement trois générations de cela, à l'époque où la révolution de Sancta et le basculement de la diplomatie internationale obligèrent le Roi Dynaste à se « dédoubler ». Ainsi, le Premier ministre occupait essentiellement la fonction d'ambassadeur royal, représentant le royaume partout où il se rendait, facilitant les démarches dans les affaires extérieures. Au cours du règne précédant celui du Roi Dynaste actuel, un nouveau poste de ministre en charge de la justice fut créé pour faire le lien entre le souverain et le Commissaire qui s'entendaient comme chien et chat. Et c'est ainsi que la fuite en avant a commencé.

Aujourd'hui, le nombre de ministres s'élève à quatre, une limite qui aurait pu être largement dépassée si ceux-ci ne se considéraient pas déjà comme autant de prétendants au pouvoir, dissuadant le Roi Dynaste de déléguer davantage de ses fonctions. Ces responsables politiques sont réputés pour se servir eux-mêmes plus qu'ils ne servent le Royaume, bien que certains puissent se montrer plus intègres que d'autres. Chacun à la tête d'une administration, un peu à la manière du conseil d'Opale, les ministres prennent les décisions nécessaires pour faire avancer le Royaume, à la différence qu'ils n'ont pas besoin de se concerter pour prendre des décisions, mais seulement de tenir le roi au courant et d'attendre de lui une réponse favorable. Des décisions qui sont généralement positives dès lors que l'on sait flatter le monarque et le persuader qu'en la prenant, cela lui ferait gagner en popularité.

Entre les quatre ministres, la guerre est pratiquement ouverte et tous les coups sont bons pour se tirer dans les pattes. Il est même devenu très commun qu'ils s'accusent entre eux de vouloir renverser le Roi Dynaste ou bien de collaborer avec la Révolution, au point où le souverain n'y prête même plus attention ; devenu dépendant de ses conseillers pour gérer la nation à sa place, il préfère encore ne pas agir pour ne pas s'afficher comme le monarque incompétent qu'il est. Et ce même si beaucoup s'en doutent, même ceux non touchés par la propagande révolutionnaire...
Le Ministre des Affaires Étrangères
Poste vacant
Le Ministre de la Justice
Aegias d'Oman - Scénario (disponible)
Le Ministre du Commerce
Poste vacant
Le Ministre des Sciences
Poste vacant

Le Commissaire - Dirigeant

Figure respectée à travers tout Xandrie et notoire pour son intégrité, le Commissaire est le haut commandant des forces de police mieux connues sous le nom du « Guet ». Reconnu pour sa sévérité, mais bien loin d'être un militariste, c'est avant tout une personne qui doit se soucier du bien commun et de la sécurité du peuple, ce qui le pousse bien souvent à être idéologiquement contre le pouvoir en place, bien qu'il n'ait pas son mot à dire. Il supervise ainsi donc tout ce qui est services de gardes, douanes et patrouilles aux frontières, n'hésitant pas à aller sur le terrain. Jusqu'ici, tous les Commissaires qui se sont succédé ont été des hommes de parole et le Guet est particulièrement notoire pour sa lutte anti-corruption, ce qui fait de Xandrie l'une des cités les plus sûres d'Uhr. Du moins, jusque dans le palais royal où s'ourdissent des complots et où les pots-de-vin sont monnaie courante, entre nobles et mercenaires. Mais ces affaires-là, le Commissaire estime que ça ne le regarde pas et que moins il y a d'aristocrates à la cour et mieux le royaume se porte. Cela vaut d'autant plus pour les ministres qu'il exècre.

Un Commissaire est élu pour cinq ans par l'ensemble des soldats du Guet et est généralement reconduit jusqu'à ce qu'il décide de partir en retraite. Rares sont les exemples qui viennent contester cette règle et le peuple xandrien s'accroche à cette tradition avec espoir.

Les Chefs de Guildes - Dirigeants

Si l'on essayait d'estimer à la louche le nombre de Guildes que l'on peut trouver au sein de la Haute Cité, on atteindrait bien vite la centaine. Certaines plus petites, d'autres occupant un quartier entier, ces organisations offrent leurs services aux citoyens, et même aux voyageurs ou aux marchands de passage. Poumon économique de Xandrie, elles jouent aussi un rôle important dans tous les aspects de la nation : artisanal, politique, industriel, scientifique, militaire... Chaque guilde a généralement sa propre spécificité, bien qu'il soit possible d'en trouver deux similaires, ce qui peut parfois conduire à des confrontations ou des magouilles pour que l'un prenne le pas sur l'autre. À leur tête figure pour chacune un Chef de Guilde qui se veut l'expert dans son domaine ; ce sont généralement des individus respectés et appréciés, mais aussi pour ceux des plus gros organismes, influents. Ils sont fréquemment consultés par le gouvernement mais aussi encadrés par le Guet qui s'assure qu'il n'y ait pas d'embrouilles, notamment aux jonctions de quartiers sous la protection de certaines guildes et de leur démographie.
Le Chef des Messagers
Cybèle - Scénario (disponible)
Le Chef des Monétaristes
Chaya Lelwani
Le Chef des Espions
Jane Kaldwin 
Le Chef des Assassins
Wanath - Scénario (disponible)


Dernière édition par Uhr le Dim 4 Juin - 15:22, édité 2 fois
Mer 12 Oct - 21:08

Epistopoli

Dictature technocrate

Le Régent - Chef d'état

Objet d’un culte de la personnalité d’une ampleur inédite, le Régent est le Héraut qui porte haut les valeurs d’Epistopoli, qui les sublime, et qui les exporte par-delà les murs de la ville, de gré ou de force. Il a une double mission : galvaniser, d’une part, puisqu’il doit faire brûler la fierté patriotique de son peuple, civiliser, d’autre part, puisqu’il est derrière les opérations d’annexions et de conquêtes qui visent à faire croître la splendeur de la culture epistote.

Présenté comme un héros de guerre, vertueux, puissant et savant, les epistotes apprennent dès leur plus jeune âge à le vénérer. Il est un idéal auquel le bon epistote doit aspirer par le travail, par le savoir, et par l’amour de sa patrie. Une division entière d’experts propagandistes travaille jour et nuit à la conception d'œuvres d’art, de films et de publicité visant à dorer toujours plus le blason déjà excessivement brillant du Régent.

Élus par le Comité d’Instruction, les Régents ont souvent été des généraux fanatiques, patriotes à l’extrême, ainsi que des orateurs formidables capables de galvaniser les foules. Le Régent idéal sait à la fois vendre du rêve au Peuple, écraser les ennemis d’Epistopoli, et offrir du résultat à son Comité.

Se moquer ou caricaturer publiquement le Régent peut vous valoir de très sérieux problèmes avec les autorités. On entend régulièrement parler d’histoires d’étrangers, visitant Epistopoli, prenant à la rigolade le culte autour du Régent, dégradant des objets de propagande et affichant publiquement leur irrespect de la figure. Quelques semaines, ou quelques mois, dans les geôles d’Epistopoli suffisent à les remettre dans le droit chemin - parfois dans un état végétatif.

Le Grand Sapiarque - Chef d'état

Directeur du budget, il est l’égal du Régent d’un point de vue exécutif, mais ses décisions sont beaucoup moins connues et médiatisées (pourtant, elles sont souvent plus importantes pour le futur de la citée). C’est le technocrate ultime d’Epistopoli, un érudit pragmatique à qui on sert des milliers de données et de rapports quotidiennement, et qui en déduit des plans millimétrés pour le bien-être de sa patrie.

Il prend ainsi en compte la conjecture pour choisir quels secteurs scientifiques et industriels il faut favoriser, leur accorde financement et médiatisation selon les besoins, et donne les instructions aux écoles concernant les politiques d’éducation à appliquer afin de former la prochaine élite d’ingénieurs et de savants.

Le Grand Sapiarque est généralement quelqu’un qui sait se faire discret, barricadé dans son bureau, travaillant sans cesse, percevant le monde extérieur à travers un faisceau de données. Il œuvre dans l’ombre du Régent, armé d’une forte vision à long terme et d’une connaissance encyclopédique de l’insatiable machine qu’est Epistopoli.
Le Grand Sapiarque
Elias van Beck - PNJ

Les Membres du Comité - Dirigeants

Souvent surnommés les hiboux de par la forte symbolique de l’animal dans l’imaginaire d’Epistopoli, ils sont connus pour leurs rituels excentriques et mystiques qui nourrissent bien des fantasmes… Le comité est constitué d’une vingtaine de décisionnaires dont découle la trajectoire de la cité du Savoir. Un panel de scientifiques, d’industriels ou encore de généraux dont la compétence et la loyauté ont été reconnues par leurs prédécesseurs.

Ils élisent le Régent parmi les leurs, et débattent entre eux d’une grande variété de sujets, autour de verres de vin hors de prix et de gros cigares. Le fruit de ces débats conduit à des rapports et à des suggestions pris en compte par le Régent et le Grand Sapiarque dans leurs décisions.
Le Comité d'Instruction
Esmée
Seraphah Von Arendt

L'Amiral - Dirigeant

À la tête des armées d’Epistopoli, il est un membre du Comité d’Instruction, mais surtout le conseiller stratégique principal du Régent. Un homme à forte poigne, extrêmement influent, il a en réalité un pouvoir équivalent à celui du Régent lorsqu’il s’agit de décider de lancer ou non une opération militaire. Diplômé des plus hautes écoles militaires d’Epistopoli, on n'attend pas de l’Amiral qu’il soit un bon soldat, mais plutôt un grand-maître des échecs. En vérité, la majorité des Amiraux n’ont jamais tué un autre homme de leur vie - pas de leurs propres mains, en tout cas. Disposant de contacts privilégiés avec les services secrets déployés dans les contrées rivales, il dispose d’informations de première main sur les capacités ennemies et peut à loisir commander le matériel de pointe qu’il estime nécessaire auprès des fournisseurs industriels officiels, validés par le Grand Sapiarque. Il peut alors, au chaud depuis son bureau stratégiquement situé à Renon, déployer ses troupes et déchaîner le feu epistote selon son bon vouloir.

La position d'Amiral peut s'avérer ingrate : à tout moment, le Régent peut décider de contredire ses décisions ou bien le contraindre à se désister d'une opération sans avoir à fournir de motif ; après tout, nul ne peut questionner les intentions du Régent, systématiquement bonnes pour Epistopoli. Bien souvent lorsque les tactiques du général des armées portent leurs fruits, c'est ainsi le dirigeant suprême qui récolte les lauriers de la victoire. Plus d'une fois, cette relation ambiguë a manqué de donner lieu à des mutineries, rapidement résolues par l'exécution de l'élément perturbateur, aussi vite remplacé par un nouvel officier émérite. Évidemment, lorsqu’une défaite décisive survient pour Epistopoli, l’Histoire doit être réécrite et c’est encore une fois l’Amiral qui sert de fusible.
L'Amiral
Poste vacant


Dernière édition par Uhr le Lun 11 Sep - 0:00, édité 7 fois
Mer 12 Oct - 21:10

Aramila

Oligarchie ecclésiastique

Les Archevêques du Concile - Chefs d'état

Certains le voient comme une relique d'une époque révolue où la religion panthéiste dominait le monde et où le pouvoir était réuni entre les mains des ecclésiastiques, d'autres comme le symbole de la stabilité et de la fidélité aramilanne. À la tête du pays, détenteur du pouvoir exécutif et judiciaire, le Concile est largement perçu comme un conseil de sages par ses citoyens. C'est autour d'une table ronde, au sein de la capitale des sables, que se réunissent chaque semaine les huit archevêques représentant les derniers diocèses panthéistes, pour la plupart au sein du pays. Après la chute de Dainsbourg, un nouveau siège a été créé pour accueillir temporairement un des pontifes rescapés du drame et lui donner voix au chapitre dans les décisions concernant le pays. Aujourd'hui, cette chaise est devenue permanente et son diocèse s'étend à travers le reste d'Uhr, permettant au Concile Œcuménique d'être perçu comme le nouveau Saint Siège. Ce qu'il n'est pas réellement, en raison de sa politique visiblement centrée sur les affaires internes et de l'existence d'une forme de pouvoir contestataire représentant le peuple religieux : la Tribune.

Similaire à un élastique que l'on aurait trop tendu, le conseil religieux donne parfois plus l'impression d'être un salon de thé qu'une véritable force décisionnelle. On lui reproche trop souvent de ne pas agir, de rester apathique face aux menaces extérieures, comme celle d'Epistopoli. Et en dépit de tout cela, les archevêques préfèrent conserver une image flegmatique et donner une fausse impression de vulnérabilité. Le reste du monde se moque fréquemment d'eux, les tournant en ridicule sur la scène internationale, considérant qu'il n'est qu'une question de temps avant que la nation s'effondre sur elle-même. Une image que les responsables religieux semblent concéder avec plaisir, dans le plus pur style aramilan, en se montrant humbles et pacifiques.

Des apparences qui se révèlent pourtant trompeuses, pour qui connaît la véritable nature de l'Ordre des Caravaniers. Agissant sous couvert, ceux-ci réunissent des informations depuis plus de trente ans sur les causes de la Catastrophe ainsi que les ennemis potentiels au régime. Espionnant et assassinant sans vergogne, ils disséminent la peur parmi les autres souverains qui n'ont aucune idée de l'agenda secret du Concile. Cette illusion de fragilité donnée par les archevêques, qui ne sont pas tous des vieillards gâteux, tend à s'effriter dans la tête des hauts dignitaires étrangers, préférant masquer leurs véritables pensées pour ne pas être tournés en ridicule à leur tour. Alors oui, tout le monde rit de ce dernier conseil religieux qui semble être plus une relique d'un autre temps qu'un véritable gouvernement, mais lorsque celui-ci passe à l'action dans l'ombre, les sourires prennent rapidement une teinte macabre.
L'Archevêque de Renon
Poste vacant
L'Archevêque de Doulek
Poste vacant
L'Archevêque de Saleek
Poste vacant
L'Archevêque de Rheel
Poste vacant
L'Archevêque d'Adriane
Poste vacant
L'Archevêque d'Orimar
Poste vacant
L'Archevêque de Dainsbourg
Poste vacant

La Tribune - Noble

Grande assemblée d'élus religieux, la Tribune se veut la voix du peuple et l'organe législatif d'Aramila. Une à deux fois par mois, de « Grands Débats » sont tenus pour permettre aux Tribuns de discuter entre eux des sujets importants pour le pays. Ici, des référendums sont organisés sous les yeux du public, libre d'être spectateur de la vie de la cité. Lorsqu'une décision est prise, celle-ci est alors reportée au Concile Œcuménique qui choisit de les appliquer ou de les renvoyer en Tribune en précisant leurs contraintes ; les archevêques ne peuvent renvoyer une décision que trois fois avant de devoir l'appliquer. Le pouvoir est donc bel et bien du côté du peuple, même si l'Église peut laisser traîner les directives en décidant de prendre des années pour y répondre, par exemple. Certains supposent d'ailleurs que, comme dans tout organisme politique, il est possible que des Tribuns ne crachent pas sur un ou deux pots-de-vin pour faire peser leur voix du côté le plus arrangeant pour les prêtres. D'autant plus que lorsqu'un sujet est réfuté en Tribune, il est interdit de le proposer à nouveau à moins d'un amendement.

Heureusement et pour lutter contre les risques de corruption, les Tribuns ont un mandat très court, à savoir cinq ans uniquement. Il existe aussi des motifs permettant à la Tribune de renvoyer des membres, bien que cela soit rare. Plus rare encore, le Concile peut décider de réformer la Tribune s'il possède l'approbation des trois Capitaines de la Garde Sacrée ; cette mesure n'a encore jamais été appliquée, mais pourrait l'être si un jour les élus menacent l'intégrité de l'Église, par extension du pays.

Les Capitaines de la Garde Sacrée - Dirigeants

Armée mal connue et souvent considérée comme peu dangereuse du fait de son arsenal relativement primitif, la Garde Sacrée est pourtant une force assez conséquente, constamment enrichie par la mobilisation de citoyens volontaires depuis l'annexion de Renon. S'il y a bien une réputation qui suit les hommes de la Garde, c'est leur détermination et leur courage qui peut les rendre bien plus dangereux que l'ennemi ne le supposerait, au vu de leur équipement pratiquement médiéval. Pourtant, nombre de vétérans epistotes restent traumatisés de la Première Guerre d'Annexion, après avoir vu les effets du feu grégeois sur le champ de bataille. Armée à la hiérarchie traditionnelle et bien compartimentée, elle compte aisément plusieurs dizaines de milliers de têtes réparties entre trois grands corps : la Compagnie comprenant à la fois l'infanterie et la cavalerie, l'Escadrille où l'on trouve les forces navales et aériennes et la Batterie qui intègre tout ce qui concerne de près ou de loin l'artillerie et les lance-flammes.

Entre autre grâce à cette discipline et à son nombre, la Garde Sacrée a longtemps pu défendre le territoire en faisant coûter à l'ennemi bien plus d'hommes que ses généraux ne le supposaient, le dissuadant de poursuivre sa progression. Ce sont aussi bien souvent les tactiques employées par les Capitaines qui conditionnent ces demi-victoires : avec le temps, ceux-là sont passés maîtres dans les stratégies défensives et savent protéger leur territoire de différentes façons. Respectés, adulés, ces généraux possèdent un faible pouvoir politique, mais un fort pouvoir décisionnel pour tout ce qui concerne leur corps d'armée ; ils ne prennent des ordres de personne, pas même du Concile. C'est probablement parce qu'ils sont aussi influents, et parce que l'Église pourrait avoir peur qu'ils se retournent contre elle, que leurs approbations sont sollicitées pour des décisions importantes de l'exécutif.
Le Capitaine d'Escadrille
Poste vacant
Le Capitaine de Batterie
Poste vacant
Le Capitaine de Compagnie
Poste vacant

Le Grand Camérier - Dirigeant

Lorsqu'une recrue passe le test de connaissances pour rentrer à l'armée, il y a une faible chance que son profil soit retenu par un tout autre service, formant cette fois-ci non pas des soldats, mais des espions et des assassins. À priori tout sauf ce qu'il semble être, l'Ordre des Caravaniers est donc un service de renseignement sous les ordres de l'Église, et ce, depuis plus d'un millénaire. Les hommes qui en font partie sont soigneusement entraînés et conditionnés pour leur métier. Vivant pratiquement à travers cela, ils sont pour la plupart infiltrés dans les autres nations où ils mènent des vies normales, parfois même devenus des célébrités pour certains, lorsqu'il s'agit de s'approcher de leur cible. Transmettant des informations en permanence au Concile, les Caravaniers sont si nombreux et si bien dissimulés que tous les gouvernements en ont secrètement peur. On dit même que seule la Guilde des Assassins de Xandrie pourrait rivaliser avec les services d'espionnage aramilans, ce qui est un compliment terrifiant quand on sait les horreurs que celle-ci a commises dans le passé.

À la tête de l'Ordre, se trouve un personnage mystérieux, qui dit-on, coordonnerait tous les agents sur le terrain. Activement recherché par Opale et Epistopoli, bien désireux de se débarrasser de leurs espions en mettant la main sur un individu aussi précieux, le Grand Camérier est réputé pour ne jamais apparaître au grand jour et personne ne connaît son visage. La rumeur raconte qu'il pourrait véritablement être n'importe qui, peut-être même un des monarques ou oligarques des pays voisins.