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[1900] Déicide - suite event [MJ]

[1900] Déicide - suite event [MJ] Brandw10
Sam 30 Déc - 16:17
Le retour s’était réalisé dans un calme … relatif. Lewën avait écopé du fardeau et la Nebula du Patrouilleur s’était faite étrangement calme depuis qu’elle avait dégusté son propre pouvoir vivifié. Ryker, lui, acceptait ce choix. Il avait déjà eu affaire au médecin et savait qu’il était calme et mesuré. Bien que le Régent fût épistote, il était avant tout un membre du Treizième Cercle s’il avait bien compris. Un religieux, encore. Raison de plus pour ne pas laisser Chaya se mêler à cela. Quant aux autres … il aurait préféré Artemis mais ce savoir aurait eu des chances d’être perdu tant l’aventurier aurait juste décidé de l’enfoncer dans une bourse et de partir dans la Brume. Il savait qu’il était dévoré par la même question et la même impatience que lui : Zénobie. Ne restait que Jeremiah qui avait prouvé à quel point il fallait écarter cela d’Opale, Keshâ qui était trop étrange pour qu’il ne lui fasse confiance et Jessamy qui était … bref il ne savait pas trop. Il se basait sur les deux qu’il connaissait : Lewën et Artemis. C’était peut-être subjectif mais pour lui cela suffisait. Mieux ne valait pas prendre de risques.

La lourde décision de confier ou d’accompagner le Cristal lui pesa lourd sur les épaules, ne sachant que faire. Il ne savait que décider : il était certain de ne pas être la bonne personne. Sa Nebula avait agit de façon étrange et il n’aurait su expliquer pourquoi elle avait eu à ce point envie de s’emparer de cette source de connaissance – antérieure à l’arrivée de la Brume qui plus est. Ses réponses ne se trouvaient pas dans le savoir absolu … alors où pouvait-elles bien se trouver ? Il avait compris ce qui avait causé la mort de ses parents, certes, mais le reste ? Nikolaï Svetlanov. Le détenteur d’un cristal divin qui avait causé l’arrivée de la Brume en manipulant les Limbes. Il se refusait de le nommer Arkanis ou Mandrebrume. Il n’était qu’un humain, pas un dieu. Tout comme Demephor avait été une créature mortelle. Factices croyances.

Tant de choses à reconcevoir, mais il en avait appris plus sur la Brume, ses origines et il avait une nouvelle proie. Tout comme il savait déjà où il devait se rendre. La mort assurée en Zénobie. Il ne pouvait croire au hasard : la Brume était avec lui il le sentait. Elle le caressait et le préparait petit à petit. Quelque chose murmurait aux oreilles d’Artemis, mais il avait la sensation qu’elle pavait le chemin de ses prochaines aventures. Une carte au fort Valeek ? La vérité sur le Treizième Cercle et le Mandrebrume à la Tour d’Yfe ? Ce n’était pas un hasard, ce n’était pas un hasard …

- Lewën, je me sens coupable de vous laisser ce fardeau. lui murmura-t-il, en fermant ses mains sur le cristal. Je ne possède pas de dons particuliers, mais si un jour vous avez besoin du moindre soutien : vous saurez où me trouver. Je ne peux officiellement vous attacher mon allégeance, car j’appartiens à l’Alliance, mais sachez que je ferai de mon mieux pour vous.

Ce fut en substance tout ce que lui adressa le Patrouilleur entre quelques échanges et questions inquisitrices de ses comparses. Il y avait fort à creuser, certes, mais il n’avait pas besoin d’en savoir plus de son côté. Le reste des échanges entre les différents membres du groupe se muèrent en méfiances et non-dits, seuls quelques-uns parvinrent à dépasser les affres de ce qu’ils avaient vécu pour échanger. Ce fut le cas avec Artemis. Le Patrouilleur eut aussi quelques mots à l’intention de Keshâ qu’il remercia une fois de plus mais il ne s’approcha que peu de Jeremiah ou de Chaya. Elle était l’incarnation de ce qu’il détestait au sein de l’Eglise et ne cessait de manipuler les gens pour les faire adhérer à ses idéaux. N’en déplaise à Aharon. Quant à Jessamy, il avait la nette impression de la déranger. Ou d’être une insulte sur patte à ce qu’elle était ? Après tout, il était surtout connu comme un chasseur de monstres … Il ne la percevait pas ainsi mais pas tout à fait comme une humaine non plus.

Les lumières de la cité d’Opale mirent du temps à percer la distance pour s’imposer à eux. Et à raison. La ville semblait avoir souffert durant leur absence. Un frisson courut le long de l’échine du Patrouilleur. Que s’était-il donc passé ici ? La ville avait payé un lourd tribut. La réunion de tous les leaders du monde connu n’était-elle pas censée se tenir ici ? Bon sang … qui avait bien pu oser ? Une terrible voix lui chuchota à l’oreille une vérité si logique qu’elle était absurde. Le Régent n’était pas arrivé là, même s’il avait dû. Le leader du Treizième Cercle avait-il tout manigancé à ce point ? Arkanis, Nikolaï … Non pas que ces affaires eussent pu le concerner mais cela aurait des répercussions pour les années à venir, à n’en pas douter. Il partagea des regards d’horreur avec ses camarades, questionna le pilote qui n’en savait pas plus. Puis ils amorcèrent la descente. Lente et sinistre. Le squelette des bâtiments décharnés par les assauts terroristes s’imposa à eux. De plus en plus précise, de plus en plus violente. Tous étaient penchés sur les hublots, contemplaient les dégâts. Puis le sol les accueillit et la passerelle se déploya. Un corps armé pour les accueillir, ainsi que le Chancelier en personne. Les tripes du Patrouilleur se nouèrent. Un moment auquel il n’avait pas pensé, celui de rendre des comptes. Ce fut alors qu’il se rendit pour la première fois compte de son absence : le Liéchi. Il se retourna, laissa les autres passer devant lui. Il observa les recoins d’ombre. Le monstre … était resté à la Tour. Il allait … vivre ?

- Bienvenue à Opale ! leur adressa le Chancelier, avant de se rendre compte de l’absence du cœur de leur mission. Je vois... Malheureusement c'était prévisible, avec ce qui s'est passé ici. Difficile de ne pas faire le lien. Patrouilleur, je vous prie, veuillez me suivre.

Ryker se fit un chemin entre les épaules de ses confères : il n’avait plus réellement de paquetage à transporter à présent. Juste une épée brisée et son armure. Il obtempéra sans broncher et adressa un salut d’un signe de tête à ceux qui avaient frôlé la mort avec lui. Il en recroiserait certains, il en était convaincu … de telles expériences forgeaient des liens difficiles à sectionner. Pour le meilleur et le pire. Il fut encadré par quatre hommes en armure qui l’escortèrent avec le Chancelier jusqu’à un bâtiment en retrait qu’il reconnut être l’ambassade de l’Alliance. Il passa sans la moindre question les différents postes de contrôle et ils furent emmenés jusqu’à une pièce confortable où les attendait une collation ministérielle face à laquelle le Patrouilleur se sentit mal à l’aise. Il laissa tout de même ses armes aux mains des serviteurs qui prétextèrent s’en occuper pour lui, et ne put que desserrer son armure pour faire face au Chancelier. Il défit ses gantelets et ses brassards, encore maculés de son propre sang. Le Duddo, emblème de la Guilde, n’avait même pas été égratigné et trônait fièrement sur la poitrine du Patrouilleur.

- Si vous me pardonnez, Monsieur, qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ? fit Ryker après s’être emparé d’un petit four. Il lui fallut l’avaler pour se rendre compte qu’il avait terriblement faim.

Le Patrouilleur se racla la gorge, conscient qu’il valait mieux ne pas trop faire attendre Panoptès.

- Ahem. J’ai beaucoup d’éléments troublants dont je dois vous faire part, Chancelier. Mais il vaut mieux s’assurer que personne ne puisse nous écouter. Certains faits pourraient infléchir la course des événements à venir. commença-t-il, un silence pour seule ponctuation. Nous avons rencontré Déméphor, puis nous l’avons tué.
Jeu 25 Jan - 21:08
La mine grave de Ryker s’assombrit davantage maintenant qu’il percevait toutes les implications d’une telle attaque sur Opale, maintenant qu’il comprenait que tout ceci avait été cousu de fils blancs. Il nota tout de même qu’ils avaient ciblé une responsable, sans qu’il ne sache de qui il parlait réellement mais il le saurait à termes. Tous le sauraient. Face à la stupeur du Chancelier, le Patrouilleur ne savait sur quel pied danser. Ils avaient vécu de terribles choses là-bas, et appris tout autant de vérités impensables. Des choses qui pourraient changer la face du monde. Mais il n’était qu’un Patrouilleur et savait … qu’il ne savait pas tout. C’était une cruelle réalité mais qui lui imposait de faire preuve d’un peu de recul. Il possédait des informations qui risquaient de peser lourd dans le contexte géopolitique. Tout comme Epistopoli avec Keshâ, l’Eglise avec Chaya, le Magistère avec Jerry. Restaient Lewën et Artémis.

Ainsi raconta-t-il ce qu’il avait découvert, leur ascension et il n’omit en rien les détails du Liéchi ou de cette salle étrange où un regard issu du néant les avait contemplés. Il narra la chute d’Amir et comment par leurs choix ils étaient parvenus à rendre l’Astronome à nouveau maîtresse d’elle-même. Comment ils s’étaient nourris de son savoir et lui avait rendu sa fonction originelle. Il n’omit pas les détails concernant ces hommes que le Régent avait laissé derrière lui. Quant à la suite …

- Déméphor était un Hulule ouvert et transformé en … une sorte de portail. Une créature qui portait en elle la connaissance et fière de ses siècles d’existence, elle a répondu à bon nombre de nos questions. A tous. Cette créature était là depuis des siècles, à souffrir pour … l’Eglise. cracha-t-il, comme s’il était gêné d’avoir assiste à cela, comme s’il avait participé à cette horreur.

Il déglutit, se gratta la barbe et chassa les quelques miettes qui parsemaient sa tunique abîmée. Il leva les yeux vers le Chancelier, timide. Il inspira et son regard se figea dans celui qui avait le cœur de l’Alliance entre ses mains.

- Je sais ce qui a causé l’apparition de la Brume. Je sais qui est le Mandrebrume. Il s’appelait Nikolaïs Svetlanov et oeuvrait à des expériences sur les Limbes en Zénobie. C’est de là que tout est parti et qu’il a convoqué sur notre monde une entité issue d’une autre … réalité ? Le Régent a pris la tête du Treizième Cercle, puis l’a libéré, lorsqu’il était enchaîné sous Dainsbourg.

Il continua, lui expliqua les révélations qu’il s’était échiné à mettre en ordre dans sa tête pour lui livrer les choses telles quelles, pour être certain de n’occulter aucun détail que le Chancelier aurait pu comprendre mais pas lui. Il n’omit, à vrai dire, qu’une seule information : la science de Demephor ne venait pas de lui, mais du cristal divin. Il trancha sur la mort du Dieu, mais n’alla pas plus loin : ce savoir était … nocif. Il ne pourrait en parler qu’à une seule personne. Celle à qui il confierait sa vie : Réno. Mais alors qu’il terminait son récit, le Chancelier entama le sien.

Il resta muet, circonspect par cette histoire de racines et d’arbre. Etait-ce donc ce qui avait causé la perte de ses parents ? De tout ce qui l’avait mené ici en cet instant ? Cette nebula en lui, ces souffrances au quotidien. Sa vie de morts et de cadavres. Il serra les dents, tant ses souffrances paraissaient n’être qu’un grain de sable dans l’océan des dégâts causés par ce Nikolaï. Le Manbrume s’appelait Nikolaï. Nommer les choses était la première étape pour cesser d’en avoir peur. Tout comme ce pouvoir qui s’était éveillé en lui, sa Nebula qui s’était transcendée …

- Le pouvoir divin … ? murmura-t-il, avant que le Chancelier ne s’effondre, accablé.

Il tiqua face à ce coup du sort mais soupira d’aise, se rendant compte que lui aussi était fatigué. Ses nerfs tenaient son corps, mais à présent que son estomac s’était rempli il ressentait une certaine langueur.

- Ahem. Merci monsieur … je … heu … merci. J’espère que …

Il ne savait pas trop où il allait avec cela, peu habitué à frayer à ce niveau-là.

- … mon service vous aura donné satisfaction ?

Crétin de Patrouilleur. Perdu sans l’assurance de Lestat, cette sournoise qui s’était tue et rongeait son frein depuis qu’il l’avait faite taire avec son propre pouvoir. Le Chancelier disparut de son champ de vision pour aller … vaquer à ce qu’un politicien de son rang se devait de faire. Ryker resta là, coi. Sa mission, elle, n’était pas terminée. Il devait trouver quelqu’un d’autre avant que chacun de ses mots ne soit à nouveau passé au crible de la politique. Il se leva, grommela face à ses douleurs et les multiples tensions qui garnissaient son dos. Le Patrouilleur s’approcha de la porte qui s’ouvrit avant même qu’il ne s’en approche pour révéler le serviteur du Chancelier.

- Excusez-moi, mais j’aimerai … Hum. Je dois faire mon rapport à Réno. Où est-il ? Puis-je aller le voir ?
Ven 12 Avr - 18:44
Le mythique chef des Aventuriers était affalé dans un fauteuil en cuir, ruminant les derniers événements dans une chope de bière qui avait cessé de mousser depuis quelques heures. Beaucoup venaient en quête de conseil, quérir ses lumières pour la suite de l’histoire … mais ils étaient rares à aller plus loin que les derniers maîtres. Il tenait le fond de la pièce, la menace de l’ursidé était pesante. Le Patrouilleur arriva dans cette demi-clarté projetée par un feu de bois mourant. L’endroit était encore habité par de nombreux membres de la Guilde qui avaient fait partie du voyage et étaient venu renforcer les rangs en vue de … on ne savait trop quoi. Ainsi, quand le Patrouilleur entra dans ce qui ressemblait à leur quartier général temporaire – à savoir une taverne fort bien garnie en fournitures – les paroles se turent.

Ryker était habitué à tirer des regards agacés, voir gênés. Mais là, là c’était différent. Des yeux écarquillés, des murmures. Quelques coudes dans les cotes pour attirer l’attention sur lui. Les Aventuriers chuchotaient son nom. Le Patrouilleur qui était revenu vivant de la Tour d’Yfe. Pas seul, certes, mais nombreux étaient ceux qui guettaient son retour en espérant une bribe d’espoir dans tous ces sinistres événements. Les attentats, la destruction des racines … et la Brume. Un frisson glissa le long de l’échine du Patrouilleur qui resserra son barda sur ses épaules. Les regards se tournèrent vers Réno qui s’était redressait. Ryker s’avança d’un pas lourd vers le Maître de la Guilde. Il paraissait épuisé.

Le Patrouilleur s’avança jusqu’à lui, les activités reprenant peu après son passage. Il s’assit aux côtés de Réno, dans un fauteuil tout aussi moelleux. Il posa ses effets à côté et fronça les sourcils en constatant les blessures d’un des plus formidables guerriers qu’il lui ait été donné de voir. Coupures, contusions et fractures. Il paraissait avoir affronté le monde entier et avoir tenu bon. A la différence d’Amir qui s’était sacrifié pour eux. Il ne connaissait pas ce chef des caravaniers, mais son sacrifice lui avait valu de conserver sa vie … quand bien même il avait cru perdre sa santé mentale à cause du Liéchi.

- Je vois que tu t’en es mieux tiré que moi … constata Réno avec un sourire las.

Si on occultait le fait qu’il ait failli perdre sa main pour sauver Lewën, ait manqué la décapitation … et soit lui aussi perclus de coups et blessures superficielles. Oui, il avait mieux supporté le voyage. Enfin, surtout le retour.

- On peut voir les choses ainsi … on a quand même tué un Dieu. fit-il sur un ton qui n’amenait pas à l’humour.

Le Maître acquiesça, traduisant qu’il connaissait déjà l’information. En quelques phrases, il confirma à Ryker qu’il avait déjà eu quelques retours de ce qui était arrivé bien que dans les grandes lignes. Il lui confirma aussi ce qui était arrivé dans la cité.

- Il est vrai que ton pouvoir nous aurait bien servi ici … mais je suis content que tu aies pu obtenir tes réponses. Je ne doutais pas que ta quête trouverait un but dans cette Tour. répondit Réno, bien que sa satisfaction ne soit que façade.

En effet, l’abrogation aurait pu être utile. Son pouvoir ne servait pas à grand-chose dans la Brume. Raison pour laquelle il préférait l’arpenter et y demeurer. En dépit du danger. On apporta une bière fraîche au Patrouilleur qui dégrafa sa tunique pour révéler l’épaisse armure encore abîmée du combat. Il défit les premières attaches pour se mettre à l’aise. Il exhalait de lui une odeur de sueur âcre, et de sang. L’odeur d’un Mort Gris. Il s’empara de la chope et s’en offrit plusieurs lampées salvatrices.

- Mais je suppose que je ne sais pas encore tout ? questionna Réno, ses yeux se plantant dans ceux de Ryker.

Ce dernier opina du chef. En effet. Il y avait des choses qu’il ne livrerait qu’à sa Guilde et à son but le plus précieux : protéger Uhr. Il n’avait pas confiance dans les politiques, quels qu’ils soient. Ou dans les ecclésiastiques.

- En effet. Opale a tenté de s’en emparer … mais nous avons identifié le pouvoir à l’origine de Demephor. commença-t-il, avant de se pencher vers Réno.

Il soupira et laissa lentement sa nebula glisser dans ses membres. Il serra les dents. Et un sentiment de puissance le prit. Calmée, Lestat était devenue plus docile depuis leur dernière altercation : elle avait tenté de prendre l’ascendant lorsqu’il lui avait permis d’amplifier ses dons. Mais le Patrouilleur avait retourné ce pouvoir contre lui-même et cela semblait avoir calmé toute velléité chez ce parasite qui l’habitait. Du moins si on pouvait l’appeler ainsi. Il avait de plus en plus l’impression que ce n’était pas une réelle chose à part entière. Comme si une partie de lui s’était scindée ce jour là et qu’il commençait enfin à la comprendre. Quoi qu’il en fût, le fait de déployer ce pouvoir eut, comme toujours, l’effet de transformer son attitude. Plus confiant, plus fougueux. Il haussa le menton et une déferlante d’abrogation exsuda de lui. Un voile immatériel qui emporta tous les dons de ceux qui se trouvaient dans la taverne.

- Pour plus de discrétion … concéda-t-il tandis que Réno accusait le coup de la perte de ses dons.

Plusieurs chancelèrent sans comprendre ce qui arrivait, et Ryker se rendit compte qu’il avait sous-estimé la puissance de son pouvoir. Un terrible pouvoir, qui impliquait …

- Un cristal d’omniscience. Nous avons dû lutter contre l’envoyé d’Opale, empêcher la religieuse de s’en emparer pour l’Eglise… mais la Tour recelait bien des choses. Et beaucoup de connaissances … commença-t-il, avant de conter l’histoire dans son intégralité à Réno.

Un long moment s’écoula. Il y avait beaucoup de choses à dire … et quelques décisions à prendre.