Lun 4 Déc - 15:10
Ombres sur les dunes
avec Chaya
La lumière éthérée du matin filtrant à travers les vitraux du temple baignait la salle d'une lueur céleste. Atahara contemplait l'autel dédié à Tohorâ, la déesse baleine, ses yeux fixés sur la représentation majestueuse de l'océan profond, symbole de la puissance tranquille de sa divinité. Ses mains parcouraient les motifs ciselés sur le bois sacré, un murmure d'incantations s'échappant de ses lèvres dans une prière silencieuse.
Pourtant, l'écho des rumeurs persistantes se faufilait dans son esprit, rompant la quiétude habituelle du temple. Des murmures de malédiction, de morts mystérieuses et de disparitions planaient sur la ville fluviale d'Aramila. Ces nouvelles étaient comme des vagues troublant la sérénité de son culte paisible.
« Tohorâ, déesse des profondeurs, guide-moi dans cette quête de vérité », murmurait-elle, ses yeux clos dans une concentration fervente.
Les histoires les plus récentes la hantaient, en particulier celle du membre de la famille d'un fidèle disparu près de l'oasis dans les dunes de Sobek. Ces sables ardents semblaient dissimuler un mystère sinistre, et Atahara était déterminée à percer ce voile de mystère.
Elle ajusta sa cape aux teintes nacrées, se préparant à affronter les arcanes de l'inconnu. Le voile marin qui drapait les cheveux d'Atahara était tissé dans des nuances captivantes de bleu profond, turquoise et argent, évoquant l'éclat des eaux cristallines où régnait Tohorâ, la déesse baleine. Ses bottes s'enfonçaient dans les ruelles étroites, dévoilant les quartiers les moins dévots d'Aramila. Les visages inquiets et les murmures en coin confirmaient l'inquiétude grandissante qui enserrait la ville.
Alors qu'elle s'apprêtait à franchir les portes de la cité, une voix hésitante la héla depuis l'ombre d'une boutique délabrée.
« Prêtresse Atahara, prenez garde aux dunes. Le désert garde des secrets impénétrables »,, avertit un vieil homme, ses yeux empreints de crainte.
Atahara marqua un bref instant d'hésitation avant de répondre, sa voix résonnant avec assurance malgré l'incertitude qui se tissait dans son esprit.
« Le mystère n'est pas un obstacle, mais une épreuve à surmonter. Je partirai pour l'oasis des dunes de Sobek, là où l'ombre se mêle au sable. Tohorâ me guide, et sa lumière me protège. »,
Elle se détourna, l'expression déterminée, marchant d'un pas assuré vers l'horizon où se dressaient les dunes de Sobek. Chaque foulée était empreinte de conviction, mais aussi de respect pour l'inconnu qui l'attendait.
Le soleil atteignit son zénith alors qu'elle avançait à travers le paysage désertique, les dunes ondulant comme des vagues figées dans le temps. L'horizon ondulait de chaleur, déformant la réalité dans un ballet onirique.
« Tohorâ, guide mes pas vers la vérité cachée sous le sable brûlant »,, murmura-t-elle alors que le vent lui répondait par des murmures indistincts. Le sable pouvait souffler sa tempête, les branchies de la tritone filtraient l’air avec aisance, lui permettant de poursuivre son chemin.
Atahara pressa le pas, déterminée à percer le voile du mystère qui enserrait cette oasis perdue au cœur des dunes. À mesure qu'elle s'approchait, un étrange frémissement électrique parcourut l'air, un présage annonçant une rencontre inévitable avec l'énigme mortelle qui hantait les âmes des habitants d'Aramila.
Pourtant, l'écho des rumeurs persistantes se faufilait dans son esprit, rompant la quiétude habituelle du temple. Des murmures de malédiction, de morts mystérieuses et de disparitions planaient sur la ville fluviale d'Aramila. Ces nouvelles étaient comme des vagues troublant la sérénité de son culte paisible.
« Tohorâ, déesse des profondeurs, guide-moi dans cette quête de vérité », murmurait-elle, ses yeux clos dans une concentration fervente.
Les histoires les plus récentes la hantaient, en particulier celle du membre de la famille d'un fidèle disparu près de l'oasis dans les dunes de Sobek. Ces sables ardents semblaient dissimuler un mystère sinistre, et Atahara était déterminée à percer ce voile de mystère.
Elle ajusta sa cape aux teintes nacrées, se préparant à affronter les arcanes de l'inconnu. Le voile marin qui drapait les cheveux d'Atahara était tissé dans des nuances captivantes de bleu profond, turquoise et argent, évoquant l'éclat des eaux cristallines où régnait Tohorâ, la déesse baleine. Ses bottes s'enfonçaient dans les ruelles étroites, dévoilant les quartiers les moins dévots d'Aramila. Les visages inquiets et les murmures en coin confirmaient l'inquiétude grandissante qui enserrait la ville.
Alors qu'elle s'apprêtait à franchir les portes de la cité, une voix hésitante la héla depuis l'ombre d'une boutique délabrée.
« Prêtresse Atahara, prenez garde aux dunes. Le désert garde des secrets impénétrables »,, avertit un vieil homme, ses yeux empreints de crainte.
Atahara marqua un bref instant d'hésitation avant de répondre, sa voix résonnant avec assurance malgré l'incertitude qui se tissait dans son esprit.
« Le mystère n'est pas un obstacle, mais une épreuve à surmonter. Je partirai pour l'oasis des dunes de Sobek, là où l'ombre se mêle au sable. Tohorâ me guide, et sa lumière me protège. »,
Elle se détourna, l'expression déterminée, marchant d'un pas assuré vers l'horizon où se dressaient les dunes de Sobek. Chaque foulée était empreinte de conviction, mais aussi de respect pour l'inconnu qui l'attendait.
Le soleil atteignit son zénith alors qu'elle avançait à travers le paysage désertique, les dunes ondulant comme des vagues figées dans le temps. L'horizon ondulait de chaleur, déformant la réalité dans un ballet onirique.
« Tohorâ, guide mes pas vers la vérité cachée sous le sable brûlant »,, murmura-t-elle alors que le vent lui répondait par des murmures indistincts. Le sable pouvait souffler sa tempête, les branchies de la tritone filtraient l’air avec aisance, lui permettant de poursuivre son chemin.
Atahara pressa le pas, déterminée à percer le voile du mystère qui enserrait cette oasis perdue au cœur des dunes. À mesure qu'elle s'approchait, un étrange frémissement électrique parcourut l'air, un présage annonçant une rencontre inévitable avec l'énigme mortelle qui hantait les âmes des habitants d'Aramila.
Lun 18 Déc - 19:05
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Elles se soulèvent en volutes indistinctes, ces rumeurs mortifères. Un nuage éparse qui sème dans le vent, des grains de discordes. Les dunes crissent sous les pieds de la caravanière, indifférentes et paisibles, en surface. Car il se trame quelque chose dans les tréfonds du désert et dans le coeur de ses habitants. Une menace pèse sur les aramilans les moins fortunés, les moins croyants, les moins visibles.. Il y avait le choix parmi les victimes de ce que certains appelaient déjà malédiction, de ce que d'autres craignaient sans oser la nommer et de ce que la majorité préférait ignorer.
Les murmures avaient grossis, sans jamais atteindre les oreilles des autorités, du moins en apparence. Cette malédiction n'était que conjonctures malheureuses pour la plupart. Des gens mouraient, oui, comme à toute saison. Pourtant, de passage à Aramila pour une toute autre affaire, la caravanière comptait mener son enquête. Dans les rumeurs qui avaient trouver leur chemin jusqu'à ses oreilles, certaines évoquaient un culte en particulier. Une déesse aquatique au coeur du désert, évidemment, cela attirait les malheureux aux gorges desséchées, des êtres assoiffés de reconnaissance et de réconfort, des cibles faciles.
Chaya Lelwani disparaissait donc une fois de plus, se coulant dans les traits et les couleurs d'une parfaite anonyme. Une melhfa noire enveloppait la silhouette qui se fondait dans la foule, la bride de son dromadaire tenue dans une main savamment tatouée au henné. Elle quittait la ville d'un pas vif, d'après ses derniers informateurs, la prêtresse avait quitter son temple pour s'enfoncer dans le désert "en quête de réponse". Elle avait annoncé sa destination, l'oasis des dunes de Sobek.
Deux nuits s'étaient écoulées. Le soleil commençait sa course vers l'horizon du troisième jour, allongeant les ombres, transformant les dunes en monts d'ocre et d'or. Dans l'air lourd et suffocant, un parfum étranger se mêlait à celui du sable. L'oasis n'était plus qu'à quelques heures de marche mais le désert se refermait sur Atahara, seule, isolée, sa déesse entendrait-elle encore ses prières si loin de l'océan ?
Un frémissement, loin sous le sable.
Posés sur le dos de la prêtresse, des yeux aux reflets de crépuscule scrutaient le moindre de ses gestes.
Les murmures avaient grossis, sans jamais atteindre les oreilles des autorités, du moins en apparence. Cette malédiction n'était que conjonctures malheureuses pour la plupart. Des gens mouraient, oui, comme à toute saison. Pourtant, de passage à Aramila pour une toute autre affaire, la caravanière comptait mener son enquête. Dans les rumeurs qui avaient trouver leur chemin jusqu'à ses oreilles, certaines évoquaient un culte en particulier. Une déesse aquatique au coeur du désert, évidemment, cela attirait les malheureux aux gorges desséchées, des êtres assoiffés de reconnaissance et de réconfort, des cibles faciles.
Chaya Lelwani disparaissait donc une fois de plus, se coulant dans les traits et les couleurs d'une parfaite anonyme. Une melhfa noire enveloppait la silhouette qui se fondait dans la foule, la bride de son dromadaire tenue dans une main savamment tatouée au henné. Elle quittait la ville d'un pas vif, d'après ses derniers informateurs, la prêtresse avait quitter son temple pour s'enfoncer dans le désert "en quête de réponse". Elle avait annoncé sa destination, l'oasis des dunes de Sobek.
Deux nuits s'étaient écoulées. Le soleil commençait sa course vers l'horizon du troisième jour, allongeant les ombres, transformant les dunes en monts d'ocre et d'or. Dans l'air lourd et suffocant, un parfum étranger se mêlait à celui du sable. L'oasis n'était plus qu'à quelques heures de marche mais le désert se refermait sur Atahara, seule, isolée, sa déesse entendrait-elle encore ses prières si loin de l'océan ?
Un frémissement, loin sous le sable.
Posés sur le dos de la prêtresse, des yeux aux reflets de crépuscule scrutaient le moindre de ses gestes.
Sous ses pieds, le désert s'ouvrait.
Sam 30 Déc - 17:33
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Alors que les premières étoiles perçaient le voile crépusculaire du désert, Atahara atteignit le caravansérail d'Azurine, nommé ainsi pour la teinte éthérée de ses murs délavés par le temps. Les visages familiers d'Aramila accueillirent sa silhouette empreinte de détermination. La nuit avait drapé le désert de son manteau étoilé, le murmure du vent portant avec lui des histoires anciennes.
« Atahara, quelle agréable surprise de te voir ici au cœur du désert »,, s'exclama Yara, une vieille commerçante qui était jadis une des fidèles du temple de Tohorâ.
Atahara esquissa un sourire empreint de gratitude. « Yara, c'est un plaisir de te revoir. J'aurais besoin de ton savoir. Que se dit-il de l'oasis des dunes de Sobek ? »
Les yeux de Yara s'assombrirent, trahissant une inquiétude profonde. « Il y a eu une disparition la nuit dernière. Certains restent aux abords pour avertir les voyageurs égarés du danger. C'est devenu un lieu maudit, Atahara. »
Un frisson parcourut l'échine de la prêtresse. « Des âmes téméraires risquent leur vie pour prévenir les autres. Je ne peux rester indifférente à cela. »
Le regard déterminé, Atahara comprit qu'elle devait offrir son aide à ceux qui, malgré les risques, tentaient de protéger les innocents.
Le lendemain, le soleil levant éclairait à peine les dunes quand Atahara repartit, laissant derrière elle l'Azurine. Les heures s'écoulaient lentement, chaque pas était un défi face à la chaleur implacable du désert. Ses pas rythmés se mêlaient aux murmures du sable, l'écho d'une promesse faite à l'horizon lointain.
À quelques heures de l'oasis, une tension palpable imprégnait l'air. L'atmosphère était chargée d'une énergie électrique, comme si le désert lui-même retenait son souffle.
Soudain, le sol se déroba sous ses pieds. Atahara s'enfonça dans le sable mouvant, piégée par les bras invisibles de cette prison meurtrière. Panique et sérénité se disputaient en elle, tandis qu'elle s'enfonçait lentement, chaque mouvement agissant comme un aimant attirant davantage le sable meurtrier.
Ses prières résonnaient dans le vide implacable, une supplication à Tohorâ pour la sauver de cette impasse mortelle. Ses bras s'agitaient avec retenue, consciente que tout geste brusque précipiterait sa chute dans les abysses du désert.
"Force calme, résistance mesurée",, murmura-t-elle, essayant de contenir la panique qui menaçait de l'engloutir.
Les grains ardents s'insinuaient dans ses vêtements, une emprise suffocante qui semblait vouloir l'embrasser dans un sommeil éternel. Atahara se concentrait sur chaque inspiration, chaque expiration, luttant contre la tentation de bouger brusquement.
Des minutes s'étiraient comme des heures, la progression insidieuse du sable dévorant sa silhouette immobile. Une lueur d'espoir brillait dans le lointain, mais l'angoisse de l'imminence de sa fin approchante pesait lourdement sur son esprit.
Au milieu de cette guerre silencieuse contre l'élément meurtrier, Atahara gardait sa foi en Tohorâ, la déesse baleine, espérant que ses prières soient entendues alors qu'elle luttait pour sa survie au cœur de ces dunes impitoyables.
Dans un geste audacieux, Atahara leva la voix vers l'étendue désertique, son appel vibrant dans l'air chaud, espérant qu'il atteindrait des oreilles attentives malgré l'immensité infinie du désert.
« Atahara, quelle agréable surprise de te voir ici au cœur du désert »,, s'exclama Yara, une vieille commerçante qui était jadis une des fidèles du temple de Tohorâ.
Atahara esquissa un sourire empreint de gratitude. « Yara, c'est un plaisir de te revoir. J'aurais besoin de ton savoir. Que se dit-il de l'oasis des dunes de Sobek ? »
Les yeux de Yara s'assombrirent, trahissant une inquiétude profonde. « Il y a eu une disparition la nuit dernière. Certains restent aux abords pour avertir les voyageurs égarés du danger. C'est devenu un lieu maudit, Atahara. »
Un frisson parcourut l'échine de la prêtresse. « Des âmes téméraires risquent leur vie pour prévenir les autres. Je ne peux rester indifférente à cela. »
Le regard déterminé, Atahara comprit qu'elle devait offrir son aide à ceux qui, malgré les risques, tentaient de protéger les innocents.
Le lendemain, le soleil levant éclairait à peine les dunes quand Atahara repartit, laissant derrière elle l'Azurine. Les heures s'écoulaient lentement, chaque pas était un défi face à la chaleur implacable du désert. Ses pas rythmés se mêlaient aux murmures du sable, l'écho d'une promesse faite à l'horizon lointain.
À quelques heures de l'oasis, une tension palpable imprégnait l'air. L'atmosphère était chargée d'une énergie électrique, comme si le désert lui-même retenait son souffle.
Soudain, le sol se déroba sous ses pieds. Atahara s'enfonça dans le sable mouvant, piégée par les bras invisibles de cette prison meurtrière. Panique et sérénité se disputaient en elle, tandis qu'elle s'enfonçait lentement, chaque mouvement agissant comme un aimant attirant davantage le sable meurtrier.
Ses prières résonnaient dans le vide implacable, une supplication à Tohorâ pour la sauver de cette impasse mortelle. Ses bras s'agitaient avec retenue, consciente que tout geste brusque précipiterait sa chute dans les abysses du désert.
"Force calme, résistance mesurée",, murmura-t-elle, essayant de contenir la panique qui menaçait de l'engloutir.
Les grains ardents s'insinuaient dans ses vêtements, une emprise suffocante qui semblait vouloir l'embrasser dans un sommeil éternel. Atahara se concentrait sur chaque inspiration, chaque expiration, luttant contre la tentation de bouger brusquement.
Des minutes s'étiraient comme des heures, la progression insidieuse du sable dévorant sa silhouette immobile. Une lueur d'espoir brillait dans le lointain, mais l'angoisse de l'imminence de sa fin approchante pesait lourdement sur son esprit.
Au milieu de cette guerre silencieuse contre l'élément meurtrier, Atahara gardait sa foi en Tohorâ, la déesse baleine, espérant que ses prières soient entendues alors qu'elle luttait pour sa survie au cœur de ces dunes impitoyables.
Dans un geste audacieux, Atahara leva la voix vers l'étendue désertique, son appel vibrant dans l'air chaud, espérant qu'il atteindrait des oreilles attentives malgré l'immensité infinie du désert.
Mer 17 Jan - 15:16
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Elle sombrait. Étoile esseulée dans un désert impitoyable. Prêtresse des mers, disparaitrait, avalée par le sable chaud. Peut-être était-ce autrefois, le fonds d'un océan. Elle rejoindrait, tout en bas, les âmes de cétacés millénaires. Elle sombrait. Et les prunelles rougies par les rayons rasants du soleil, l'observaient sombrer. La spectatrice était sceptique. Il n'y avait pas de sables mouvants ici. Une tempête de sable aurait pu en former mais il n'y en avait pas eu assez récemment pour expliquer ce phénomène. Un verre des sables ? En creusant sous le sol, la créature pouvait créer des crevasses, des poches d'air qui s'effondraient brutalement sur elles-mêmes sous les pieds des voyageurs. Mais Atahara n'était pas tombée, elle s'enfonçait, lentement mais sûrement.
Cela pouvait être une ruse. Destinée à la faire sortir de l'ombre, disculpant la prêtresse des soupçons qui pouvaient encore peser sur elle. Les assoiffés qui se tournaient vers Tahora et sa prêtresse, tombaient-ils, eux-aussi, dans un piège ? Le sable avait finit d'emprisonner les épaules de la malheureuse, il encerclait désormais son cou, comprimait ses poumons. Encore quelques minutes et il n'y aurait plus de la prêtresse que la main qu'elle était parvenu à extraire du sable. Elle serait sans doute morte avant de disparaitre totalement. Si c'était une ruse, elle devrait bientôt prendre fin.
Et si cela n'en était pas une ?
Ce ne serait pas la première fois que la caravanière verrait quelqu'un mourir. Pas la première fois, qu'elle ne ferait rien pour l'empêcher. Le désert était un endroit dangereux. Ceux qui y vivaient, l'étaient tout autant.
Alors que le sable a englouti la moitié de son visage, le désert pulse, résonne à un rythme régulier, son coeur vibre de plus en plus fort jusqu'à s'arrêter totalement.. une corde tombe alors à côté d'Atahara, "Accrochez-vous" tonne une voix derrière elle. La main peine, l'épaule bloquée par le sable ne lui donne pas assez d'amplitude pour se saisir de la corde qui disparait soudain, tirée en arrière sans sauver la prêtresse. Un deuxième essai sera nécessaire, cette fois, la corde a été nouée en lasso et elle emprisonne d'elle-même le poignet de la prêtresse qui peut s'en saisir plus fermement. Une tension agite immédiatement la corde, tirant d'abord en arrière, risquant de blesser l'épaule d'Atahara mais parvenant ainsi plus rapidement à libérer le bas de son visage, lui permettant de continuer à respirer, même difficilement.
- Gardez votre calme, on va vous tirer de là ! Esh-esh !
Ils font le tour, prenant garde à ne pas se faire piéger, tâtant le terrain avant d'apparaitre aux yeux de la prêtresse. Une silhouette emmitouflée, humaine et le noble dromadaire qui semblait tout aussi prudent que sa maîtresse. Ensemble, ils tirèrent, lentement, petit à petit, le corps enseveli. La prêtresse fut enfin libre de ses mouvements lorsque la nuit fut installée. L'encapuchonnée se dévoilait tout en laissant à Atahara l'espace nécessaire pour reprendre son souffle elle la couvait d'un regard inquiet.
- Là, tout doux, respirez, calme. Elle parlait doucement, d'une voix grave et chaude, ponctuant ses mots par des gestes d'apaisement comme si elle était entrain de dompter un animal paniqué.
Elle tendait finalement sa gourde, partageant son eau avec l'inconnue sans sembler y penser à deux fois. Dans ses yeux noisettes, une foule de questions se pressaient, illuminant son regard d'une curiosité maintenue. Elle faisait signe à la prêtresse de boire, doucement, encore.
- Prenez votre temps. Quand vous pourrez, vous me direz si vous pouvez marcher. Qu'on s'éloigne de ces sables maudits. Si vous ne pouvez pas, Maneesh vous portera.
À l'appel de son nom, le dromadaire tournait vers les deux silhouettes ses grands yeux aux paupières tombantes, animal paisible s'il en était.
Cela pouvait être une ruse. Destinée à la faire sortir de l'ombre, disculpant la prêtresse des soupçons qui pouvaient encore peser sur elle. Les assoiffés qui se tournaient vers Tahora et sa prêtresse, tombaient-ils, eux-aussi, dans un piège ? Le sable avait finit d'emprisonner les épaules de la malheureuse, il encerclait désormais son cou, comprimait ses poumons. Encore quelques minutes et il n'y aurait plus de la prêtresse que la main qu'elle était parvenu à extraire du sable. Elle serait sans doute morte avant de disparaitre totalement. Si c'était une ruse, elle devrait bientôt prendre fin.
Et si cela n'en était pas une ?
Ce ne serait pas la première fois que la caravanière verrait quelqu'un mourir. Pas la première fois, qu'elle ne ferait rien pour l'empêcher. Le désert était un endroit dangereux. Ceux qui y vivaient, l'étaient tout autant.
Alors que le sable a englouti la moitié de son visage, le désert pulse, résonne à un rythme régulier, son coeur vibre de plus en plus fort jusqu'à s'arrêter totalement.. une corde tombe alors à côté d'Atahara, "Accrochez-vous" tonne une voix derrière elle. La main peine, l'épaule bloquée par le sable ne lui donne pas assez d'amplitude pour se saisir de la corde qui disparait soudain, tirée en arrière sans sauver la prêtresse. Un deuxième essai sera nécessaire, cette fois, la corde a été nouée en lasso et elle emprisonne d'elle-même le poignet de la prêtresse qui peut s'en saisir plus fermement. Une tension agite immédiatement la corde, tirant d'abord en arrière, risquant de blesser l'épaule d'Atahara mais parvenant ainsi plus rapidement à libérer le bas de son visage, lui permettant de continuer à respirer, même difficilement.
- Gardez votre calme, on va vous tirer de là ! Esh-esh !
Ils font le tour, prenant garde à ne pas se faire piéger, tâtant le terrain avant d'apparaitre aux yeux de la prêtresse. Une silhouette emmitouflée, humaine et le noble dromadaire qui semblait tout aussi prudent que sa maîtresse. Ensemble, ils tirèrent, lentement, petit à petit, le corps enseveli. La prêtresse fut enfin libre de ses mouvements lorsque la nuit fut installée. L'encapuchonnée se dévoilait tout en laissant à Atahara l'espace nécessaire pour reprendre son souffle elle la couvait d'un regard inquiet.
- Là, tout doux, respirez, calme. Elle parlait doucement, d'une voix grave et chaude, ponctuant ses mots par des gestes d'apaisement comme si elle était entrain de dompter un animal paniqué.
Elle tendait finalement sa gourde, partageant son eau avec l'inconnue sans sembler y penser à deux fois. Dans ses yeux noisettes, une foule de questions se pressaient, illuminant son regard d'une curiosité maintenue. Elle faisait signe à la prêtresse de boire, doucement, encore.
- Prenez votre temps. Quand vous pourrez, vous me direz si vous pouvez marcher. Qu'on s'éloigne de ces sables maudits. Si vous ne pouvez pas, Maneesh vous portera.
À l'appel de son nom, le dromadaire tournait vers les deux silhouettes ses grands yeux aux paupières tombantes, animal paisible s'il en était.
Sam 27 Jan - 22:04
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Alors qu'Atahara s'enfonçait inexorablement dans les sables mouvants, le désert semblait dévorer chaque parcelle de terre sous ses pieds. Le sable s'insinuait autour de ses jambes, engloutissant ses mollets dans une étreinte implacable. La prêtresse sentait le froid de la panique serpentant dans son être, alors que le sol se dérobait sous elle.
Aucun secours ne se profilait à l'horizon infini, et la solitude du désert résonnait dans le tumulte de ses pensées. Les grains de sable s'infiltraient entre ses doigts avides de stabilité, et elle se résigna à l'idée que bientôt, le désert deviendrait son tombeau.
Les épaules englouties, le cou presque submergé, la désespérance se lisait dans le regard d'Atahara. L'ombre de l'inéluctable la cernait lorsque, soudain, une corde fendit l'air à sa gauche. Un éclair d'espoir illumina son regard. Cependant, la première tentative de saisie fut vaine, la corde se déroba, échappant à son emprise.
Un instant suspendu dans le temps, le souffle court, Atahara attendait l'inévitable. Puis, comme un miracle, la corde réapparut, s'enroulant autour de son poignet comme un lasso providentiel. Une voix ferme et déterminée perça le silence du désert.
Le soulagement, bien que temporaire, inonda le cœur d'Atahara. La corde, un lien ténu entre la vie et la mort, fut tirée avec force, la hissant lentement hors des sables meurtriers.
Une fois à l'air libre, la prêtresse ressentit une profonde gratitude envers la mystérieuse sauveuse. La femme lui conseilla de respirer, de retrouver son calme, de calibrer son âme et son corps après cette danse macabre avec la mort.
Maneesh, le dromadaire au port altier, se tenait non loin, prêt à intervenir si nécessaire. Atahara, encore chancelante, répondit d'une voix empreinte de reconnaissance.
« Je ne peux pas perdre de temps, je dois repartir bientôt. » Elle prit une profonde inspiration. « L'oasis des dunes de Saleek est le lieu de mystères et de disparitions. Les voyageurs sont en danger, et je dois savoir pourquoi. »
La jeune femme écouta attentivement, absorbant les récits de l'énigmatique oasis, le froncement de ses sourcils témoignant de sa préoccupation. Atahara termina en se présentant à sa sauveuse.
« Je suis Atahara, prêtresse du culte de Tohorâ. Votre aide a été un don du ciel, et je suis reconnaissante de vous avoir rencontrée dans ce désert implacable. »
Atahara s'agenouilla dans le sable, secouant ses vêtements imprégnés de grains dorés. Avec minutie, elle débarrassa ses chaussures du sable tenace qui s'était infiltré, laissant échapper un soupir de soulagement. La jeune femme observa ce rituel, son regard pénétrant empreint d'une curiosité silencieuse.
« Des gens disparaissent près de l'oasis. Un membre de mon culte a été porté disparu après un voyage dans le désert », confia Atahara, ses yeux reflétant une inquiétude profonde. « Je ne peux ignorer ces signes. Je dois voir de mes propres yeux ce qui se passe dans les dunes de Saleek. »
Le désert étirait son immensité silencieuse autour d'elles, un témoin muet des mystères qui hantaient l'oasis maudite, et Atahara savait qu'elle devait affronter l'inconnu qui l'attendait là-bas.
Aucun secours ne se profilait à l'horizon infini, et la solitude du désert résonnait dans le tumulte de ses pensées. Les grains de sable s'infiltraient entre ses doigts avides de stabilité, et elle se résigna à l'idée que bientôt, le désert deviendrait son tombeau.
Les épaules englouties, le cou presque submergé, la désespérance se lisait dans le regard d'Atahara. L'ombre de l'inéluctable la cernait lorsque, soudain, une corde fendit l'air à sa gauche. Un éclair d'espoir illumina son regard. Cependant, la première tentative de saisie fut vaine, la corde se déroba, échappant à son emprise.
Un instant suspendu dans le temps, le souffle court, Atahara attendait l'inévitable. Puis, comme un miracle, la corde réapparut, s'enroulant autour de son poignet comme un lasso providentiel. Une voix ferme et déterminée perça le silence du désert.
Le soulagement, bien que temporaire, inonda le cœur d'Atahara. La corde, un lien ténu entre la vie et la mort, fut tirée avec force, la hissant lentement hors des sables meurtriers.
Une fois à l'air libre, la prêtresse ressentit une profonde gratitude envers la mystérieuse sauveuse. La femme lui conseilla de respirer, de retrouver son calme, de calibrer son âme et son corps après cette danse macabre avec la mort.
Maneesh, le dromadaire au port altier, se tenait non loin, prêt à intervenir si nécessaire. Atahara, encore chancelante, répondit d'une voix empreinte de reconnaissance.
« Je ne peux pas perdre de temps, je dois repartir bientôt. » Elle prit une profonde inspiration. « L'oasis des dunes de Saleek est le lieu de mystères et de disparitions. Les voyageurs sont en danger, et je dois savoir pourquoi. »
La jeune femme écouta attentivement, absorbant les récits de l'énigmatique oasis, le froncement de ses sourcils témoignant de sa préoccupation. Atahara termina en se présentant à sa sauveuse.
« Je suis Atahara, prêtresse du culte de Tohorâ. Votre aide a été un don du ciel, et je suis reconnaissante de vous avoir rencontrée dans ce désert implacable. »
Atahara s'agenouilla dans le sable, secouant ses vêtements imprégnés de grains dorés. Avec minutie, elle débarrassa ses chaussures du sable tenace qui s'était infiltré, laissant échapper un soupir de soulagement. La jeune femme observa ce rituel, son regard pénétrant empreint d'une curiosité silencieuse.
« Des gens disparaissent près de l'oasis. Un membre de mon culte a été porté disparu après un voyage dans le désert », confia Atahara, ses yeux reflétant une inquiétude profonde. « Je ne peux ignorer ces signes. Je dois voir de mes propres yeux ce qui se passe dans les dunes de Saleek. »
Le désert étirait son immensité silencieuse autour d'elles, un témoin muet des mystères qui hantaient l'oasis maudite, et Atahara savait qu'elle devait affronter l'inconnu qui l'attendait là-bas.
Mar 13 Fév - 16:36
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
La prêtresse était telle qu'on la lui avait décrite. Forte. Bienveillante. Elle échappait aux bras de la mort après les avoir vu s'enrouler, lentement, fatidiquement, autour d'elle. Elle avait fait ses prières à ce monde et là voilà, un instant plus tard, sauvée et déjà pressée de repartir. Pour la seule raison que l'une de ses oies avait disparue. Ne s'était-elle pas figurée que l'homme qu'elle recherchait, pouvait être au fond de ces sables mouvants ?
Si. Sans doute. Mais cela ne l'arrêtait pas. Elle voulait comprendre, certainement. Suivre les signes pour dévoiler la vérité. Les deux femmes se déplacent de quelques mètres tout en conversant.
- Je suis Neith, se présentait l'aramilanne, portant une main à son coeur, et les dieux ont guidé ma route, n'en allait-il pas ainsi pour tous ?, nous allons dans la même direction, Atahara prêtresse de Tohorâ.
Elle sourit aimablement mais lorsque la prêtresse retire ses chaussures pour les vider du sable qui s'y était introduit, Neith tend soudain la main pour le récupérer. Les grains s'entassent dans sa paume avant qu'elle ne referme les doigts sur cette poignée de désert. Elle le relâchait finalement sur la dune. Quelques grains pailletaient encore sa peau.
- Hm..
L'aramilanne n'ajoutait rien. Peut-être parce qu'il n'y avait rien à ajouter. Pour le moment. Elle se redressait et appelait son animal d'un claquement de langue.
- Grimpez, reposez-vous. Nous avons la même destination.
Accrochant sa gourde à l'animal pour que la prêtresse puisse s'en saisir si elle décidait de voyager sur son dos, Neith se saisissait de la bride pour mener la marche.
- Mon petit frère s'est rendu à l'oasis, il y a quatre jours de cela, nous n'avons plus eu de ses nouvelles depuis. Il est du genre à partir à l'aventure, je ne me suis pas inquiétée, jusqu'à ce que les rumeurs me parviennent.
Ses doigts se resserrent autour de la bride. La famille. C'est un mot important pour ceux qui vivent au milieu des éléments les plus redoutables.
- Si des bandits on prit l'oasis..
C'était après tout une des hypothèses les plus probables. Contrôler une oasis c'était contrôler une portion du désert et tous ceux qui y vivaient.
- .. êtes-vous prête à vous battre ?
Si. Sans doute. Mais cela ne l'arrêtait pas. Elle voulait comprendre, certainement. Suivre les signes pour dévoiler la vérité. Les deux femmes se déplacent de quelques mètres tout en conversant.
- Je suis Neith, se présentait l'aramilanne, portant une main à son coeur, et les dieux ont guidé ma route, n'en allait-il pas ainsi pour tous ?, nous allons dans la même direction, Atahara prêtresse de Tohorâ.
Elle sourit aimablement mais lorsque la prêtresse retire ses chaussures pour les vider du sable qui s'y était introduit, Neith tend soudain la main pour le récupérer. Les grains s'entassent dans sa paume avant qu'elle ne referme les doigts sur cette poignée de désert. Elle le relâchait finalement sur la dune. Quelques grains pailletaient encore sa peau.
- Hm..
L'aramilanne n'ajoutait rien. Peut-être parce qu'il n'y avait rien à ajouter. Pour le moment. Elle se redressait et appelait son animal d'un claquement de langue.
- Grimpez, reposez-vous. Nous avons la même destination.
Accrochant sa gourde à l'animal pour que la prêtresse puisse s'en saisir si elle décidait de voyager sur son dos, Neith se saisissait de la bride pour mener la marche.
- Mon petit frère s'est rendu à l'oasis, il y a quatre jours de cela, nous n'avons plus eu de ses nouvelles depuis. Il est du genre à partir à l'aventure, je ne me suis pas inquiétée, jusqu'à ce que les rumeurs me parviennent.
Ses doigts se resserrent autour de la bride. La famille. C'est un mot important pour ceux qui vivent au milieu des éléments les plus redoutables.
- Si des bandits on prit l'oasis..
C'était après tout une des hypothèses les plus probables. Contrôler une oasis c'était contrôler une portion du désert et tous ceux qui y vivaient.
- .. êtes-vous prête à vous battre ?
Jeu 22 Fév - 15:44
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Le regard d'Atahara s'illumina d'un éclat chaleureux en rencontrant Neith, cette bienfaitrice providentielle. « Je suis ravie de faire votre connaissance, Neith. C'est véritablement un signe divin que nos chemins se croisent ainsi. »
Alors qu'elle se relevait du sable, Neith lui tendit les rênes de son dromadaire. Atahara accepta avec gratitude, exprimant ses remerciements à Neith avant de se hisser habilement sur le dos du dromadaire. Elle proposa même d'échanger les rôles dans une heure, assurant à sa comparse de voyage qu'elle n'avait pas peur de marcher.
Le voyage reprenait son cours, les silhouettes se dessinant dans le désert sans fin. Les mots de Neith résonnaient dans l'esprit d'Atahara, évoquant l'absence inquiétante de son petit frère parti à l'aventure.
Atahara lui offrit un signe de tête compatissant. « Il y a de quoi être préoccupée pour votre frère et votre famille. Mais nous ne devons écarter aucune possibilité. Peut-être sont-ils retenus à l'oasis par des circonstances inattendues. »
Alors que le dromadaire se mettait en marche, laissant derrière eux les soucis et les incertitudes, Neith souleva une question cruciale sur la possibilité d'une confrontation avec des bandits.
Atahara esquissa un sourire confiant. « Je ne m'engage pas directement dans le combat, mais mes dons et mes connaissances peuvent être d'une grande utilité. Je suis douée en spiritisme et je vais pouvoir vérifier la sécurité de l'oasis à distance. Tant que vous veillez sur mon corps physique, je peux agir sans crainte. »
Elle tourna la question vers Neith, curieuse de savoir si cette dernière était prête à affronter l'adversité qui pourrait se dresser sur leur chemin.
Alors qu'elles avançaient sous le soleil implacable du désert, Atahara méditait sur les défis à venir, prête à faire face à l'obscurité qui pouvait se tapir dans les dunes de Sobek. Pendant que les pas du dromadaire résonnaient dans le sable, sa méditation portait également sur la responsabilité qui pesait sur ses épaules. Elle savait que son lien avec les divinités lui conférait une force particulière, mais aussi une mission sacrée : protéger les innocents et révéler la vérité.
La chaleur écrasante du désert enveloppait le petit groupe, mais Atahara restait concentrée sur sa tâche. Elle réfléchissait aux moyens d'utiliser ses pouvoirs pour explorer l'oasis sans mettre en danger sa propre vie ni celle de Neith. La prêtresse se rappela les enseignements de cette divinité poulpe inconnue et mystérieuse, une rencontre qui lui offrait une puissance, des pouvoirs dont elle ne connaissait pas encore la contre partie.
Cependant, malgré sa confiance en ses capacités, une certaine appréhension demeurait. Les mystères des dunes de Sobek étaient profonds, et elle savait que chaque pas les rapprochait davantage du cœur de l'énigme. Mais Atahara était prête à affronter l'inconnu, guidée par sa foi en Tohorâ et sa détermination à défendre les innocents.
Elle jeta un regard reconnaissant à Neith, analysant la force et la détermination qui émanaient de cette jeune femme. Ensemble, elles avanceraient, unies dans leur quête de vérité et de justice. Et quelles que soient les épreuves qui les attendaient, Atahara savait qu'elle pouvait compter sur la présence rassurante de Neith à ses côtés.
Alors qu'elle se relevait du sable, Neith lui tendit les rênes de son dromadaire. Atahara accepta avec gratitude, exprimant ses remerciements à Neith avant de se hisser habilement sur le dos du dromadaire. Elle proposa même d'échanger les rôles dans une heure, assurant à sa comparse de voyage qu'elle n'avait pas peur de marcher.
Le voyage reprenait son cours, les silhouettes se dessinant dans le désert sans fin. Les mots de Neith résonnaient dans l'esprit d'Atahara, évoquant l'absence inquiétante de son petit frère parti à l'aventure.
Atahara lui offrit un signe de tête compatissant. « Il y a de quoi être préoccupée pour votre frère et votre famille. Mais nous ne devons écarter aucune possibilité. Peut-être sont-ils retenus à l'oasis par des circonstances inattendues. »
Alors que le dromadaire se mettait en marche, laissant derrière eux les soucis et les incertitudes, Neith souleva une question cruciale sur la possibilité d'une confrontation avec des bandits.
Atahara esquissa un sourire confiant. « Je ne m'engage pas directement dans le combat, mais mes dons et mes connaissances peuvent être d'une grande utilité. Je suis douée en spiritisme et je vais pouvoir vérifier la sécurité de l'oasis à distance. Tant que vous veillez sur mon corps physique, je peux agir sans crainte. »
Elle tourna la question vers Neith, curieuse de savoir si cette dernière était prête à affronter l'adversité qui pourrait se dresser sur leur chemin.
Alors qu'elles avançaient sous le soleil implacable du désert, Atahara méditait sur les défis à venir, prête à faire face à l'obscurité qui pouvait se tapir dans les dunes de Sobek. Pendant que les pas du dromadaire résonnaient dans le sable, sa méditation portait également sur la responsabilité qui pesait sur ses épaules. Elle savait que son lien avec les divinités lui conférait une force particulière, mais aussi une mission sacrée : protéger les innocents et révéler la vérité.
La chaleur écrasante du désert enveloppait le petit groupe, mais Atahara restait concentrée sur sa tâche. Elle réfléchissait aux moyens d'utiliser ses pouvoirs pour explorer l'oasis sans mettre en danger sa propre vie ni celle de Neith. La prêtresse se rappela les enseignements de cette divinité poulpe inconnue et mystérieuse, une rencontre qui lui offrait une puissance, des pouvoirs dont elle ne connaissait pas encore la contre partie.
Cependant, malgré sa confiance en ses capacités, une certaine appréhension demeurait. Les mystères des dunes de Sobek étaient profonds, et elle savait que chaque pas les rapprochait davantage du cœur de l'énigme. Mais Atahara était prête à affronter l'inconnu, guidée par sa foi en Tohorâ et sa détermination à défendre les innocents.
Elle jeta un regard reconnaissant à Neith, analysant la force et la détermination qui émanaient de cette jeune femme. Ensemble, elles avanceraient, unies dans leur quête de vérité et de justice. Et quelles que soient les épreuves qui les attendaient, Atahara savait qu'elle pouvait compter sur la présence rassurante de Neith à ses côtés.
Mar 27 Fév - 19:24
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Elles avancent lentement, entre les dunes. Silhouettes étrangères. Pourtant déjà familières. Le désert les accueil à bras ouvert. Il les dévorera aussi bien qu'il les porterait. N'y voyez rien de malveillant. La caravanière aime cette simplicité. Mortelle, certes. Mais honnête. Et belle. Si belle.
Elle ne restera pas longtemps en Aramila. Elle ne le peut pas. Mais ses pas reviendront toujours ici. L'orage qu'elle ne voit pas encore s'amonceler au-dessus d'elle, la poussera peut-être plus tôt que prévu, à chercher la solitude, du coeur des dunes. Pour l'heure, elle jauge la suspecte qui s'installe sur son dromadaire.
Difficile de douter de sa sincérité. Plus le temps passe et plus elle tendrait à lui faire confiance. Mais certains ont ce don, inné ou volé, de convaincre par la seule présence. La prêtresse fait partie de ces gens, sans qu'elle ne sache la nature profonde de son don, elle possède cette aura rassurante, amicale. Qui pousserait à la croire innocente de toute infamie.
Lorsqu'elle lui retourne sa question, Neith soulève un voile de son vêtement, laissant apparaitre à sa ceinture, deux fourreaux. Le premier, long d'une soixantaine de centimètres, devait contenir une épée légèrement courbe, le second avait la forme caractéristique du janbiya. L'aramilanne était prête.
- Ce ne sera pas mon premier combat contre des bandits.
Il fallait savoir se défendre lorsque l'on s'engageait à l'intérieur du désert. Il n'y avait, le plus souvent, pas de sauvetage divin.
- Nous arriverons à la tombée de la nuit, je vous laisserai opérer votre magie, compter sur moi pour vous protéger.
Elle est assurée, sa voix, autant que l'est son pas. Alors qu'elles approcheront d'un nouveau danger seulement quelques heures après avoir échappées au précédent. Cela ne semble pas perturber la voyageuse.
- Parlez-moi de votre déesse. Quelle place prend-t-elle au côté des douze ? À moins que vous ne soyez de ceux qui renient le panthéisme ?
Pas d'inflexion particulière dans la voix de la croyante, elle semble seulement curieuse.
Elle ne restera pas longtemps en Aramila. Elle ne le peut pas. Mais ses pas reviendront toujours ici. L'orage qu'elle ne voit pas encore s'amonceler au-dessus d'elle, la poussera peut-être plus tôt que prévu, à chercher la solitude, du coeur des dunes. Pour l'heure, elle jauge la suspecte qui s'installe sur son dromadaire.
Difficile de douter de sa sincérité. Plus le temps passe et plus elle tendrait à lui faire confiance. Mais certains ont ce don, inné ou volé, de convaincre par la seule présence. La prêtresse fait partie de ces gens, sans qu'elle ne sache la nature profonde de son don, elle possède cette aura rassurante, amicale. Qui pousserait à la croire innocente de toute infamie.
Lorsqu'elle lui retourne sa question, Neith soulève un voile de son vêtement, laissant apparaitre à sa ceinture, deux fourreaux. Le premier, long d'une soixantaine de centimètres, devait contenir une épée légèrement courbe, le second avait la forme caractéristique du janbiya. L'aramilanne était prête.
- Ce ne sera pas mon premier combat contre des bandits.
Il fallait savoir se défendre lorsque l'on s'engageait à l'intérieur du désert. Il n'y avait, le plus souvent, pas de sauvetage divin.
- Nous arriverons à la tombée de la nuit, je vous laisserai opérer votre magie, compter sur moi pour vous protéger.
Elle est assurée, sa voix, autant que l'est son pas. Alors qu'elles approcheront d'un nouveau danger seulement quelques heures après avoir échappées au précédent. Cela ne semble pas perturber la voyageuse.
- Parlez-moi de votre déesse. Quelle place prend-t-elle au côté des douze ? À moins que vous ne soyez de ceux qui renient le panthéisme ?
Pas d'inflexion particulière dans la voix de la croyante, elle semble seulement curieuse.
Sam 9 Mar - 17:39
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Alors que le désert défilait sous les pas du dromadaire, Atahara observait Neith avec une admiration mêlée de gratitude. La jeune femme était une alliée précieuse, prête à affronter les périls du désert avec une détermination sans faille. Lorsque Neith révéla ses armes dissimulées sous son vêtement, un sentiment de sécurité enveloppa la disciple de Tohorâ. Les bandits n'auraient pas le dessus avec une combattante aussi aguerrie à ses côtés. La prêtresse en était certaine.
« C'est une bénédiction de vous avoir avec moi, Neith », murmura Atahara, ses yeux se posant brièvement sur les fourreaux des armes. « Votre expérience sera précieuse dans les heures à venir. »
La promesse de Neith de la laisser opérer sa magie et de la protéger à la tombée de la nuit réchauffa le cœur de la prêtresse. Elle se sentait soutenue, prête à affronter les mystères qui attendaient dans les dunes de Sobek.
« Merci, ma chère. Je ne tarderai pas », répondit-elle avec sincérité.
Lorsque Neith exprima sa curiosité au sujet de Tohorâ et de la religion d'Atahara, la prêtresse se sentit ravie de partager sa foi avec cette nouvelle amie. Elle expliqua avec passion les croyances de son peuple, les divinités aquatiques vénérées sur son île natale d'Améthyste, et le rôle primordial de Tohorâ en tant que symbole de sagesse et de paix.
« Nous croyons en la diversité des divinités et respectons toutes les croyances », continua-t-elle, laissant échapper un sourire empreint de nostalgie. « C'est cette diversité qui enrichit notre monde, à Aramila comme sur Améthyste. »
La tritone se perdit dans ses explications, partageant avec Neith les rituels de méditation, les croyances dans les divinités psychopompes et ses aspirations à renouer avec sa famille sur son île natale. La conversation s'étira jusqu'à ce que le soleil décline à l'horizon, enveloppant le désert d'une lumière dorée.
Alors que la nuit tombait sur les dunes de Sobek, Atahara se sentait bien plus proche de Neith, reconnaissante pour cette rencontre inattendue dans le désert implacable.
Pendant que le crépuscule enveloppait les environs ensablés d'un voile d'obscurité naissante, la prêtresse et Neith convenaient de la prudence nécessaire en restant à distance de l'oasis, lieu de tous les dangers.
« Je te propose de coucher le dromadaire ici sur le sable. Je pourrais méditer à ses côtés pour opérer la séance de spiritisme, et ainsi cacher mon corps physique », proposa Atahara à Neith.
Une fois le plan établi, la tritonne se tourna vers Neith avec sérieux. « Es-tu prête à me défendre, Neith, si le besoin s'en fait sentir ? »
Après avoir reçu l'assurance de sa compagne de voyage, Atahara se coucha sur le sable, laissant son esprit s'élever au-dessus de son corps. Dans un état de méditation profonde, elle sentit son essence se détacher lentement de sa chair et se diriger vers l'oasis, un frisson d'anticipation et d'appréhension parcourant son être.
Elle plaça sa confiance en Neith pour la protéger pendant cette exploration astrale, espérant que son corps resterait en sécurité pendant son voyage spirituel vers les mystères cachés de l'oasis des dunes de Sobek.
« C'est une bénédiction de vous avoir avec moi, Neith », murmura Atahara, ses yeux se posant brièvement sur les fourreaux des armes. « Votre expérience sera précieuse dans les heures à venir. »
La promesse de Neith de la laisser opérer sa magie et de la protéger à la tombée de la nuit réchauffa le cœur de la prêtresse. Elle se sentait soutenue, prête à affronter les mystères qui attendaient dans les dunes de Sobek.
« Merci, ma chère. Je ne tarderai pas », répondit-elle avec sincérité.
Lorsque Neith exprima sa curiosité au sujet de Tohorâ et de la religion d'Atahara, la prêtresse se sentit ravie de partager sa foi avec cette nouvelle amie. Elle expliqua avec passion les croyances de son peuple, les divinités aquatiques vénérées sur son île natale d'Améthyste, et le rôle primordial de Tohorâ en tant que symbole de sagesse et de paix.
« Nous croyons en la diversité des divinités et respectons toutes les croyances », continua-t-elle, laissant échapper un sourire empreint de nostalgie. « C'est cette diversité qui enrichit notre monde, à Aramila comme sur Améthyste. »
La tritone se perdit dans ses explications, partageant avec Neith les rituels de méditation, les croyances dans les divinités psychopompes et ses aspirations à renouer avec sa famille sur son île natale. La conversation s'étira jusqu'à ce que le soleil décline à l'horizon, enveloppant le désert d'une lumière dorée.
Alors que la nuit tombait sur les dunes de Sobek, Atahara se sentait bien plus proche de Neith, reconnaissante pour cette rencontre inattendue dans le désert implacable.
Pendant que le crépuscule enveloppait les environs ensablés d'un voile d'obscurité naissante, la prêtresse et Neith convenaient de la prudence nécessaire en restant à distance de l'oasis, lieu de tous les dangers.
« Je te propose de coucher le dromadaire ici sur le sable. Je pourrais méditer à ses côtés pour opérer la séance de spiritisme, et ainsi cacher mon corps physique », proposa Atahara à Neith.
Une fois le plan établi, la tritonne se tourna vers Neith avec sérieux. « Es-tu prête à me défendre, Neith, si le besoin s'en fait sentir ? »
Après avoir reçu l'assurance de sa compagne de voyage, Atahara se coucha sur le sable, laissant son esprit s'élever au-dessus de son corps. Dans un état de méditation profonde, elle sentit son essence se détacher lentement de sa chair et se diriger vers l'oasis, un frisson d'anticipation et d'appréhension parcourant son être.
Elle plaça sa confiance en Neith pour la protéger pendant cette exploration astrale, espérant que son corps resterait en sécurité pendant son voyage spirituel vers les mystères cachés de l'oasis des dunes de Sobek.
Mer 27 Mar - 14:20
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Une bénédiction. Voilà bien longtemps, qu'on ne l'avait pas perçue de cette manière là. Ses habitudes, la plaçaient généralement à l'exacte opposé. La prêtresse grimpait sur le dos de l'animal, reposant ses membres endoloris tout en répondant à la question de la croyante. Sa religion était tolérante. Elle n'aurait pas sa place à Aramila, sans cela. Comme toutes les autres religions. Si le monde était parfait.
La diversité était enrichissante. La caravanière glisse son regard sur l'horizon. Combien étaient-ils encore, à le penser. À y croire. Combien étaient-ils, moins encore surement, à lutter contre l’appauvrissement de l'esprit qui voudrait trouver clivage dans cette richesse. Grains de sable dans le désert. Arriveraient-ils encore à faire entendre leurs voix, le jour où la tempête viendra. Car elle viendrait.
Souffler sur les convictions. Hurlant à l’archaïsme. Trouvant dans les faiblesses des uns, les défauts des autres. Que restera-t-il, de la tolérance. De la diversité. De leurs valeurs. Lorsque l'ouragan frappera, avec la force de l'exemple, pour proclamer des généralités. Vous êtes les fautifs. Puisque vous croyez aux mêmes dieux.
Oseraient-ils panser leurs blessures, s'ils en réchappaient ?
Neith écoute avec attention et curiosité, le récit de la prêtresse venue d'Améthyste. Peut-être irait-elle un jour. Voir ce pays. Peut-être, se retrouveraient-elles, un jour. Après la tempête. Mais pour l'heure, elles arrivaient proche de l'oasis et il leur fallait se concentrer sur la tâche à venir. Un claquement de langue faisait se coucher l'aimable Maneesh afin que la prêtresse puisse se cacher dans son ombre alors qu'elle allait commencer ce qu'elle appelait une séance de spiritisme. La caravanière était curieuse, elle n'avait jamais encore vu à l'oeuvre un cristal de spiritisme et si elle en connaissait l'existence, elle ignorait comment il fonctionnait et l'étendu de ses capacités. Mais Atahara parlait de ce pouvoir bien différemment des utilisateurs de cristaux. D'ailleurs, elle s'installait sans que Chaya n'ai vu d'éclat brillant dans ses mains.
Elle se garda de la fixer davantage, inutile de lui faire penser qu'elle pourrait la dérober pendant sa .. méditation ? C'était en tout cas ainsi que l'imaginait Neith.
- Tu peux compter sur moi.
La rassurait-elle lorsque la prêtresse lui demandait si elle était prête, le tutoiement s'étant naturellement imposé lors de leur conversation. Accroupit non loin, l'aramilanne surveillait les environs d'un oeil avertis. Jetant de fréquents regards au corps inerte de la prêtresse. Sa respiration était devenue si ténue depuis le début de sa transe, que Neith se demandait si ce n'était pas d'elle-même qu'il fallait protéger la prêtresse. Quelques minutes s'écoulèrent, sans que rien, pas même un insecte, ne vienne perturber la dune contre laquelle elles s'étaient réfugiées. Lorsque la respiration de la prêtresse se fit plus marquée, Neith se rapprocha d'elle, prête à lui tendre sa gourde. Car il lui semblait bien que la disciple de Tohorâ avait perdu quelques couleurs dans son aventure spirituelle.
- Qu'as tu vu ?
La diversité était enrichissante. La caravanière glisse son regard sur l'horizon. Combien étaient-ils encore, à le penser. À y croire. Combien étaient-ils, moins encore surement, à lutter contre l’appauvrissement de l'esprit qui voudrait trouver clivage dans cette richesse. Grains de sable dans le désert. Arriveraient-ils encore à faire entendre leurs voix, le jour où la tempête viendra. Car elle viendrait.
Souffler sur les convictions. Hurlant à l’archaïsme. Trouvant dans les faiblesses des uns, les défauts des autres. Que restera-t-il, de la tolérance. De la diversité. De leurs valeurs. Lorsque l'ouragan frappera, avec la force de l'exemple, pour proclamer des généralités. Vous êtes les fautifs. Puisque vous croyez aux mêmes dieux.
Oseraient-ils panser leurs blessures, s'ils en réchappaient ?
Neith écoute avec attention et curiosité, le récit de la prêtresse venue d'Améthyste. Peut-être irait-elle un jour. Voir ce pays. Peut-être, se retrouveraient-elles, un jour. Après la tempête. Mais pour l'heure, elles arrivaient proche de l'oasis et il leur fallait se concentrer sur la tâche à venir. Un claquement de langue faisait se coucher l'aimable Maneesh afin que la prêtresse puisse se cacher dans son ombre alors qu'elle allait commencer ce qu'elle appelait une séance de spiritisme. La caravanière était curieuse, elle n'avait jamais encore vu à l'oeuvre un cristal de spiritisme et si elle en connaissait l'existence, elle ignorait comment il fonctionnait et l'étendu de ses capacités. Mais Atahara parlait de ce pouvoir bien différemment des utilisateurs de cristaux. D'ailleurs, elle s'installait sans que Chaya n'ai vu d'éclat brillant dans ses mains.
Elle se garda de la fixer davantage, inutile de lui faire penser qu'elle pourrait la dérober pendant sa .. méditation ? C'était en tout cas ainsi que l'imaginait Neith.
- Tu peux compter sur moi.
La rassurait-elle lorsque la prêtresse lui demandait si elle était prête, le tutoiement s'étant naturellement imposé lors de leur conversation. Accroupit non loin, l'aramilanne surveillait les environs d'un oeil avertis. Jetant de fréquents regards au corps inerte de la prêtresse. Sa respiration était devenue si ténue depuis le début de sa transe, que Neith se demandait si ce n'était pas d'elle-même qu'il fallait protéger la prêtresse. Quelques minutes s'écoulèrent, sans que rien, pas même un insecte, ne vienne perturber la dune contre laquelle elles s'étaient réfugiées. Lorsque la respiration de la prêtresse se fit plus marquée, Neith se rapprocha d'elle, prête à lui tendre sa gourde. Car il lui semblait bien que la disciple de Tohorâ avait perdu quelques couleurs dans son aventure spirituelle.
- Qu'as tu vu ?
Mar 18 Juin - 21:30
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Alors que le crépuscule s'étend sur le désert, Atahara s'assied sur le sable, son cœur battant au rythme des prières qu'elle murmure à Tohorâ, la déesse baleine. Autour d'elle, les dunes de Sobek se dressent comme des géants endormis, et la silhouette apaisante du dromadaire se couche près d'elle, créant un abri modeste contre l'obscurité grandissante.
Atahara joint ses mains et ferme les yeux, plongeant dans une méditation profonde. Elle invoque la sagesse et la protection de Tohorâ, cherchant l'équilibre et la paix avant de s'engager dans l'exploration spirituelle.
« Tohorâ, grande déesse des océans et des secrets profonds, guide-moi dans cette quête. Je m'en remets à ta sagesse pour protéger mon âme durant ce voyage. La force que je m'apprête à affronter est née de la malice d'une divinité dangereuse, mais je sais que ta lumière peut illuminer les ténèbres. »
Son souffle ralentit, devenant presque imperceptible alors que son esprit commence à se détacher de son corps. La sensation familière d'une légèreté surnaturelle l'envahit, comme si son âme flottait doucement au-dessus d'elle. Chaque fois, c'est une nouvelle aventure, un voyage à la fois fascinant et effrayant.
Dans cet état éthéré, le temps semble se suspendre. Le monde physique se déplace à une vitesse vertigineuse tandis qu'elle évolue avec une lenteur calculée. Son esprit s'élance à travers les dunes, laissant derrière elle son corps qui repose en sécurité sous la protection vigilante de Neith.
Alors qu'elle s'approche de l'oasis, une scène désolante se révèle. Des corps sont éparpillés parmi les broussailles, des coquilles vides, dépourvues d'âme. L'angoisse monte en elle à la vue de ces vestiges humains, mais elle continue à avancer, déterminée à comprendre l'origine de ce mal.
Soudain, une onde d'énergie mauve, tourbillonnante et imprévisible, attire son attention. Elle se déplace erratiquement à travers l'oasis, une présence menaçante. Atahara la suit du regard, tentant de déchiffrer sa nature. Mais avant qu'elle ne puisse réagir, une lumière aveuglante éclate comme une éclipse, envahissant sa vision spirituelle. L'obscurité s'abat alors, effaçant toute trace de l'onde d'énergie.
Atahara comprend qu'elle a été repérée. La peur s'empare de son âme, et elle sait qu'elle doit retourner à son corps immédiatement. Elle se précipite à travers le vide spirituel, sentant l'urgence de la situation.
Enfin, son esprit réintègre son corps avec un choc. Elle ouvre les yeux, haletante, ses mains tremblant légèrement. Neith est à ses côtés, fidèle à sa promesse de protection.
« Qu'as-tu vu ? » demande Neith, son regard scrutateur et inquiet.
Atahara prend un moment pour retrouver son souffle, puis répond, sa voix tremblant légèrement sous l'effet de l'épuisement.
« L'oasis… c'est pire que ce que je craignais. Il y a des corps, vides, sans âme. Une énergie mauve rôde, une force chaotique et malveillante. Elle se déplaçait de manière erratique, puis… il y a eu une lumière aveuglante, comme une éclipse. C'est comme si cette force avait tenté de me repousser, de me cacher quelque chose. Mais je sais qu'elle m'a vue. Je dois retourner là-bas pour comprendre ce qui se passe réellement. »
Elle essaie de se relever, mais ses jambes vacillent sous elle.
« Je suis reconnaissante de ta protection, Neith. Je dois essayer de me tenir debout seule. Cette expérience… elle m'a épuisée, mais elle m'a aussi renforcée dans ma détermination. Nous devons percer ce mystère pour sauver ceux qui sont encore en vie et comprendre ce qui se passe à l'oasis. »
Tremblante, mais résolue, Atahara se hisse enfin sur ses pieds, prête à affronter les révélations et les dangers que la nuit à venir pourrait apporter.
Atahara joint ses mains et ferme les yeux, plongeant dans une méditation profonde. Elle invoque la sagesse et la protection de Tohorâ, cherchant l'équilibre et la paix avant de s'engager dans l'exploration spirituelle.
« Tohorâ, grande déesse des océans et des secrets profonds, guide-moi dans cette quête. Je m'en remets à ta sagesse pour protéger mon âme durant ce voyage. La force que je m'apprête à affronter est née de la malice d'une divinité dangereuse, mais je sais que ta lumière peut illuminer les ténèbres. »
Son souffle ralentit, devenant presque imperceptible alors que son esprit commence à se détacher de son corps. La sensation familière d'une légèreté surnaturelle l'envahit, comme si son âme flottait doucement au-dessus d'elle. Chaque fois, c'est une nouvelle aventure, un voyage à la fois fascinant et effrayant.
Dans cet état éthéré, le temps semble se suspendre. Le monde physique se déplace à une vitesse vertigineuse tandis qu'elle évolue avec une lenteur calculée. Son esprit s'élance à travers les dunes, laissant derrière elle son corps qui repose en sécurité sous la protection vigilante de Neith.
Alors qu'elle s'approche de l'oasis, une scène désolante se révèle. Des corps sont éparpillés parmi les broussailles, des coquilles vides, dépourvues d'âme. L'angoisse monte en elle à la vue de ces vestiges humains, mais elle continue à avancer, déterminée à comprendre l'origine de ce mal.
Soudain, une onde d'énergie mauve, tourbillonnante et imprévisible, attire son attention. Elle se déplace erratiquement à travers l'oasis, une présence menaçante. Atahara la suit du regard, tentant de déchiffrer sa nature. Mais avant qu'elle ne puisse réagir, une lumière aveuglante éclate comme une éclipse, envahissant sa vision spirituelle. L'obscurité s'abat alors, effaçant toute trace de l'onde d'énergie.
Atahara comprend qu'elle a été repérée. La peur s'empare de son âme, et elle sait qu'elle doit retourner à son corps immédiatement. Elle se précipite à travers le vide spirituel, sentant l'urgence de la situation.
Enfin, son esprit réintègre son corps avec un choc. Elle ouvre les yeux, haletante, ses mains tremblant légèrement. Neith est à ses côtés, fidèle à sa promesse de protection.
« Qu'as-tu vu ? » demande Neith, son regard scrutateur et inquiet.
Atahara prend un moment pour retrouver son souffle, puis répond, sa voix tremblant légèrement sous l'effet de l'épuisement.
« L'oasis… c'est pire que ce que je craignais. Il y a des corps, vides, sans âme. Une énergie mauve rôde, une force chaotique et malveillante. Elle se déplaçait de manière erratique, puis… il y a eu une lumière aveuglante, comme une éclipse. C'est comme si cette force avait tenté de me repousser, de me cacher quelque chose. Mais je sais qu'elle m'a vue. Je dois retourner là-bas pour comprendre ce qui se passe réellement. »
Elle essaie de se relever, mais ses jambes vacillent sous elle.
« Je suis reconnaissante de ta protection, Neith. Je dois essayer de me tenir debout seule. Cette expérience… elle m'a épuisée, mais elle m'a aussi renforcée dans ma détermination. Nous devons percer ce mystère pour sauver ceux qui sont encore en vie et comprendre ce qui se passe à l'oasis. »
Tremblante, mais résolue, Atahara se hisse enfin sur ses pieds, prête à affronter les révélations et les dangers que la nuit à venir pourrait apporter.
Lun 22 Juil - 15:42
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Âme pieuse, la prêtresse adresse une humble prière à sa déesse avant de s'aventurer au-delà des limites de son corps. La caravanière ne connait le culte de la baleine que de loin, elle en connait seulement les principaux préceptes. Une religion parmi d'autres, accueillie sur la terre des Douze. Non. Sur la terre des croyants. Le panthéisme n'est pas exclusif. Vraiment ? Est-ce ce que diront les victimes brûlées vives par l'inquisition lors de l'âge noir ? La religion appartient aux Hommes. C'est à eux, de la forger. L’Église panthéiste ouverte aux cultes de tous les horizons, rachetait-elle les fautes de sa branche extrémiste ? Si Atahara pouvait librement arpenter les sables aramilans, répandre la parole de sa déesse sans crainte, est-ce que cela signifiait que parfois.. les Hommes pouvaient apprendre de leurs erreurs ? Que même une organisation humaine aussi grande que l'était l’Église, pouvait.. s'améliorer ?
La prêtresse revient soudain à elle avec de bien sombres révélations sur l'état de l'oasis. Une énergie mauve ? La caravanière reste dubitative, elle ignore comment se présente les choses lorsqu'on utilise le pouvoir manié par la prêtresse. Est-ce que cette énergie pourrait être celle d'un animal ? D'un homme ? D'une engeance de la brume ? Atahara se redresse, sans doute un peu trop rapidement, elle est encore fébrile, chancelante. Neith lui tend un bras secourable au moment où son dromadaire couché sur le sable tente soudain de se relever. L'animal se met à pousser d'inquiets blatèrements alors que Neith remarque que ses deux pattes arrières se sont profondément enfoncées dans le sable. Sable dans lequel ses propres pieds s'enfoncent brutalement. L'adrénaline fuse. Elle ne l'avait pas senti. Cette menace souterraine. "C'est comme si cette force avait tenté de me repousser" avait pourtant dit Atahara. Signe que cette chose, à l'énergie mauve, l'avait repérée. Et suivi.
Un rapide regard aux pieds d'Atahara, pas encore pris par le sable. Neith se redresse et la pousse sans ménagement sur le côté.
- Courre ! Et parce qu'elle se doute que la noble âme en face d'elle se refuserait à l'abandonner, Neith reprend plus sévèrement. Tu es certainement la cible, courre pour éloigner cette chose de nous !
Le dromadaire s'enfonce, blatère de plus belle alors que le sable se fait de plus en plus froid autour des pieds de la caravanière. Il est rapidement devenu si lourd qu'elle ne parvient plus à extirper ses chevilles, comme prises dans une glaise compacte. La caravanière garde son calme mais, il n'y a plus de doute désormais, ce ne sont pas des sables mouvants. Quelque chose est activement à l'oeuvre sous eux, quelque chose qui a refermer ses mains sur ses chevilles et l'attire vers le bas. Le sable prend une couleur plus foncée autour de Neith et du dromadaire. Leur poids, joue en leur défaveur. Enfournant prestement une main sous les voiles de ses vêtements, l'aramilanne enserre une petite pierre orangée.
Quelques secondes plus tard, une silhouette fluette rattrape la prêtresse. Pieds nus. Elle court à en perdre haleine, cette enfant qui flotte dans les vêtements de Neith. Ce corps est plus léger, moins endurant aussi. Et elle n'a pas le temps de se concentrer sur l'utilisation de son pouvoir pour revenir à un corps adulte. Elle se débarrasse en courant des couches supérieures de ses vêtements, elle n'en aurait pas besoin cette nuit.. demain serait une autre histoire. Continue de courir ! Elle fait deux têtes de moins qu'Atahara désormais et si le timbre de sa voix est devenu légèrement plus aiguë, sa sévérité n'a pas changé. Elle ordonne de courir, sans un regard en arrière pour le pauvre dromadaire toujours prit au piège. Elle ne pouvait rien pour lui, avec ce corps chétif, elle n'arriverait pas à le sortir du sable avant d'être elle-même prise au piège. Son seul espoir était que la chose qui créait ces sables traitres les suive, elle et Atahara plutôt que de s'acharner sur l'animal..
La petite Neith ne se retourne pas au cri de son fidèle destrier. Son poing, ridiculement petit, se serre pourtant.
- On va à l'oasis. Maintenant qu'elle nous a repérée, il y a peu de chance que cette chose nous lâche. Il va falloir improviser. Elle manque se mordre la langue, l'enfant qui oublie que son souffle n'est pas tout à fait le même que celui de sa forme adulte. La caravanière se force à la mesure avant de reprendre. Comment étaient.. Neith se tait en remarquant que la prêtresse ralentit, elle souffre de cette course, ses jambes étaient encore flageolantes une minute plus tôt et on la forçait maintenant à courir.. Atteindraient-elles l'oasis avant d'être rattrapées par la créature qui les poursuivait ?
La prêtresse revient soudain à elle avec de bien sombres révélations sur l'état de l'oasis. Une énergie mauve ? La caravanière reste dubitative, elle ignore comment se présente les choses lorsqu'on utilise le pouvoir manié par la prêtresse. Est-ce que cette énergie pourrait être celle d'un animal ? D'un homme ? D'une engeance de la brume ? Atahara se redresse, sans doute un peu trop rapidement, elle est encore fébrile, chancelante. Neith lui tend un bras secourable au moment où son dromadaire couché sur le sable tente soudain de se relever. L'animal se met à pousser d'inquiets blatèrements alors que Neith remarque que ses deux pattes arrières se sont profondément enfoncées dans le sable. Sable dans lequel ses propres pieds s'enfoncent brutalement. L'adrénaline fuse. Elle ne l'avait pas senti. Cette menace souterraine. "C'est comme si cette force avait tenté de me repousser" avait pourtant dit Atahara. Signe que cette chose, à l'énergie mauve, l'avait repérée. Et suivi.
Un rapide regard aux pieds d'Atahara, pas encore pris par le sable. Neith se redresse et la pousse sans ménagement sur le côté.
- Courre ! Et parce qu'elle se doute que la noble âme en face d'elle se refuserait à l'abandonner, Neith reprend plus sévèrement. Tu es certainement la cible, courre pour éloigner cette chose de nous !
Le dromadaire s'enfonce, blatère de plus belle alors que le sable se fait de plus en plus froid autour des pieds de la caravanière. Il est rapidement devenu si lourd qu'elle ne parvient plus à extirper ses chevilles, comme prises dans une glaise compacte. La caravanière garde son calme mais, il n'y a plus de doute désormais, ce ne sont pas des sables mouvants. Quelque chose est activement à l'oeuvre sous eux, quelque chose qui a refermer ses mains sur ses chevilles et l'attire vers le bas. Le sable prend une couleur plus foncée autour de Neith et du dromadaire. Leur poids, joue en leur défaveur. Enfournant prestement une main sous les voiles de ses vêtements, l'aramilanne enserre une petite pierre orangée.
Quelques secondes plus tard, une silhouette fluette rattrape la prêtresse. Pieds nus. Elle court à en perdre haleine, cette enfant qui flotte dans les vêtements de Neith. Ce corps est plus léger, moins endurant aussi. Et elle n'a pas le temps de se concentrer sur l'utilisation de son pouvoir pour revenir à un corps adulte. Elle se débarrasse en courant des couches supérieures de ses vêtements, elle n'en aurait pas besoin cette nuit.. demain serait une autre histoire. Continue de courir ! Elle fait deux têtes de moins qu'Atahara désormais et si le timbre de sa voix est devenu légèrement plus aiguë, sa sévérité n'a pas changé. Elle ordonne de courir, sans un regard en arrière pour le pauvre dromadaire toujours prit au piège. Elle ne pouvait rien pour lui, avec ce corps chétif, elle n'arriverait pas à le sortir du sable avant d'être elle-même prise au piège. Son seul espoir était que la chose qui créait ces sables traitres les suive, elle et Atahara plutôt que de s'acharner sur l'animal..
La petite Neith ne se retourne pas au cri de son fidèle destrier. Son poing, ridiculement petit, se serre pourtant.
- On va à l'oasis. Maintenant qu'elle nous a repérée, il y a peu de chance que cette chose nous lâche. Il va falloir improviser. Elle manque se mordre la langue, l'enfant qui oublie que son souffle n'est pas tout à fait le même que celui de sa forme adulte. La caravanière se force à la mesure avant de reprendre. Comment étaient.. Neith se tait en remarquant que la prêtresse ralentit, elle souffre de cette course, ses jambes étaient encore flageolantes une minute plus tôt et on la forçait maintenant à courir.. Atteindraient-elles l'oasis avant d'être rattrapées par la créature qui les poursuivait ?
Sam 3 Aoû - 8:58
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Atahara se redresse difficilement, ses jambes vacillantes sous l’effort immense de l’exploration astrale. Elle voit alors le dromadaire s’enfoncer lentement dans le sable, comme pris au piège dans des sables mouvants. Le cœur serré, elle remarque que Neith a aussi les pieds enfoncés, emprisonnée par le sable insidieux. Neith crie de courir, vite.
La prêtresse hoche la tête, consciente du danger imminent. Rassemblant ses forces épuisées, elle se met à courir, ses pieds frappant le sable avec une détermination fébrile. Chaque pas est un combat, sa fatigue pesant lourdement sur son corps affaibli par l'expérience spirituelle.
Le dromadaire, hélas, est condamné, et Atahara sait qu’il ne pourra pas s’en sortir vivant. Cette pensée ajoute à son désespoir, mais elle doit continuer, pour sauver Neith et elle-même.
Soudain, une silhouette juvénile apparaît à ses côtés. C’est Neith, ayant utilisé un pouvoir de jouvence pour rajeunir son corps. Sa voix est maintenant fluette, mais son urgence est palpable.
La tritonne se force à continuer de courir, mais ses forces la trahissent. Elle a du mal à maintenir le rythme, chaque respiration étant un effort laborieux.
Neith parle à nouveau, indiquant qu’elles doivent se diriger vers l’oasis. Atahara acquiesce, malgré la peur grandissante d’être rattrapée par la force magique qui les poursuit.
« Oui, allons à l’oasis, » dit la prêtresse, sa voix haletante. « Mais je crains que nous ne soyons bientôt rattrapées. Cette chose… elle est puissante, et je sens qu’elle tire son énergie de l’eau de l’oasis, mais je n’en suis pas certaine. »
Elle essaie de réfléchir rapidement à une solution, sa connaissance des forces spirituelles et magiques tourbillonnantes dans son esprit fatigué.
« Neith, écoute-moi, » continue-t-elle, essoufflée. « Si cette force provient de l’eau de l’oasis, nous devons trouver un moyen de la neutraliser. Peut-être pouvons-nous utiliser les éléments naturels contre elle. L’eau est son pouvoir, mais peut-être que le feu ou la terre pourraient l’affaiblir. Nous devons détourner une partie de l’eau de l’oasis pour qu’elle perde de sa force. »
Atahara peine à maintenir sa cadence, ses jambes devenant de plus en plus lourdes, ses pas moins assurés.
« Si nous pouvons détourner un flux d’eau, cela pourrait perturber l’entité assez longtemps pour que nous puissions trouver une solution plus permanente. Peut-être qu’en utilisant un sort de protection, nous pourrions créer une barrière temporaire. »
La vision de corps sans vie dans l’oasis hante encore son esprit, ajoutant à sa détermination.
« Neith, si tu as d’autres pouvoirs ou ressources, nous devons les utiliser maintenant. Nous ne pouvons pas affronter cette chose directement, mais en la privant de sa source de pouvoir, nous avons une chance. »
La distance à parcourir semble infinie, et chaque pas est une épreuve. Atahara sent son corps lutter contre la fatigue, son esprit cherchant désespérément des solutions.
« Nous devons atteindre l’oasis rapidement, » insiste-t-elle, sa voix montrant la tension de l’effort. « Si nous pouvons détourner l’eau et créer une barrière, nous pourrons gagner du temps. Tohorâ nous protégera, j’en suis certaine. »
La prêtresse continue de courir, son souffle court et irrégulier, déterminée à ne pas laisser la force magique les rattraper. La silhouette de l’oasis se rapproche lentement, chaque pas les rapprochant d’un potentiel salut ou d’un danger accru. Ses pensées sont fixées sur leur survie et sur la manière de neutraliser la menace qui pèse sur elles.
La prêtresse hoche la tête, consciente du danger imminent. Rassemblant ses forces épuisées, elle se met à courir, ses pieds frappant le sable avec une détermination fébrile. Chaque pas est un combat, sa fatigue pesant lourdement sur son corps affaibli par l'expérience spirituelle.
Le dromadaire, hélas, est condamné, et Atahara sait qu’il ne pourra pas s’en sortir vivant. Cette pensée ajoute à son désespoir, mais elle doit continuer, pour sauver Neith et elle-même.
Soudain, une silhouette juvénile apparaît à ses côtés. C’est Neith, ayant utilisé un pouvoir de jouvence pour rajeunir son corps. Sa voix est maintenant fluette, mais son urgence est palpable.
La tritonne se force à continuer de courir, mais ses forces la trahissent. Elle a du mal à maintenir le rythme, chaque respiration étant un effort laborieux.
Neith parle à nouveau, indiquant qu’elles doivent se diriger vers l’oasis. Atahara acquiesce, malgré la peur grandissante d’être rattrapée par la force magique qui les poursuit.
« Oui, allons à l’oasis, » dit la prêtresse, sa voix haletante. « Mais je crains que nous ne soyons bientôt rattrapées. Cette chose… elle est puissante, et je sens qu’elle tire son énergie de l’eau de l’oasis, mais je n’en suis pas certaine. »
Elle essaie de réfléchir rapidement à une solution, sa connaissance des forces spirituelles et magiques tourbillonnantes dans son esprit fatigué.
« Neith, écoute-moi, » continue-t-elle, essoufflée. « Si cette force provient de l’eau de l’oasis, nous devons trouver un moyen de la neutraliser. Peut-être pouvons-nous utiliser les éléments naturels contre elle. L’eau est son pouvoir, mais peut-être que le feu ou la terre pourraient l’affaiblir. Nous devons détourner une partie de l’eau de l’oasis pour qu’elle perde de sa force. »
Atahara peine à maintenir sa cadence, ses jambes devenant de plus en plus lourdes, ses pas moins assurés.
« Si nous pouvons détourner un flux d’eau, cela pourrait perturber l’entité assez longtemps pour que nous puissions trouver une solution plus permanente. Peut-être qu’en utilisant un sort de protection, nous pourrions créer une barrière temporaire. »
La vision de corps sans vie dans l’oasis hante encore son esprit, ajoutant à sa détermination.
« Neith, si tu as d’autres pouvoirs ou ressources, nous devons les utiliser maintenant. Nous ne pouvons pas affronter cette chose directement, mais en la privant de sa source de pouvoir, nous avons une chance. »
La distance à parcourir semble infinie, et chaque pas est une épreuve. Atahara sent son corps lutter contre la fatigue, son esprit cherchant désespérément des solutions.
« Nous devons atteindre l’oasis rapidement, » insiste-t-elle, sa voix montrant la tension de l’effort. « Si nous pouvons détourner l’eau et créer une barrière, nous pourrons gagner du temps. Tohorâ nous protégera, j’en suis certaine. »
La prêtresse continue de courir, son souffle court et irrégulier, déterminée à ne pas laisser la force magique les rattraper. La silhouette de l’oasis se rapproche lentement, chaque pas les rapprochant d’un potentiel salut ou d’un danger accru. Ses pensées sont fixées sur leur survie et sur la manière de neutraliser la menace qui pèse sur elles.
Mar 20 Aoû - 18:45
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Course effrénée ponctuée de mots haletants. La prêtresse se débrouille mieux que ce qu'espérait la caravanière, pourtant, il manque peut-être un peu d’oxygène là-haut. Détourner l'eau de l'oasis ? Créer une barrière ? Un sort de protection ? Avec quels moyens ? Et avant que la créature ne les rattrape. Neith ouvrait de grands yeux, sourcils hauts et mains en l'air. Est-ce que l'utilisation du cristal de Jouvence avait laissé croire à la prêtresse qu'elle possédait quelques pouvoirs divins ?
- J'ai peut-être une carte dans ma manche mais je ne suis pas faiseuse de miracles ! s'exclame l'adolescente comme si sa mère venait de lui demander l'impossible.
Pourtant la prêtresse avait le mérite de dessiner des options et ses réflexions à voix hautes étaient loin d'être vaines. Elles donnaient de précieuses informations à la caravanière. Elle n'était toujours pas certaine de saisir la nature exacte de ce qui les poursuivait mais, si l'aramilane douée de spiritisme indiquait un lien étroit avec l'oasis, cela réduisait la liste des suspects. Cela dit, la caravanière était trop certaine d'ignorer l'existence d'au moins la moitié des créatures engendrées par la brume pour avoir quelque assurance que ce soit.
Eau turquoise et sable rouge.
L'oasis était en vue.
Les cadavres s'étendaient là, quand ils étaient encore entiers. Et des râles, faibles. Des survivants ou des condamnés. La plupart portaient des tenues similaires, certaines marquées d'un emblème à tête de lavaconda que Neith reconnaissait. Bandits. Elle ne s’intéressa pas davantage à qui ils étaient mais plutôt à ce qu'ils pouvaient lui apporter. Du matériel éparpillé, des armes abandonnées, des corps morts.
- Je peux contaminer l'eau, penses-tu que cela va affaiblir la créature ou.. l'enrager ? Cela allait surtout tuer l'oasis. L'aramilane n'aimait pas cela mais, l'oasis était condamnée si la créature restait et elles étaient condamnées, elle et Atahara, si elles ne trouvaient pas une solution.
- Si tu as de quoi détourner l'eau ou créer une barrière, je peux attirer l'attention de la créature et te gagner du temps mais si on a pas d'autres choix, on peut tirer les corps dans l'eau.. mais il faudra que l'une de nous fasse diversion. Tu préfères t'occuper des corps ou de la diversion ?
L'oasis n'était plus qu'à quelques mètres maintenant. Un regard en arrière. Plus rien que du sable. Du sable sec. La créature avait-elle cessée sa poursuite ? Ou préparait-elle autre chose ?
- J'ai peut-être une carte dans ma manche mais je ne suis pas faiseuse de miracles ! s'exclame l'adolescente comme si sa mère venait de lui demander l'impossible.
Pourtant la prêtresse avait le mérite de dessiner des options et ses réflexions à voix hautes étaient loin d'être vaines. Elles donnaient de précieuses informations à la caravanière. Elle n'était toujours pas certaine de saisir la nature exacte de ce qui les poursuivait mais, si l'aramilane douée de spiritisme indiquait un lien étroit avec l'oasis, cela réduisait la liste des suspects. Cela dit, la caravanière était trop certaine d'ignorer l'existence d'au moins la moitié des créatures engendrées par la brume pour avoir quelque assurance que ce soit.
Eau turquoise et sable rouge.
L'oasis était en vue.
Les cadavres s'étendaient là, quand ils étaient encore entiers. Et des râles, faibles. Des survivants ou des condamnés. La plupart portaient des tenues similaires, certaines marquées d'un emblème à tête de lavaconda que Neith reconnaissait. Bandits. Elle ne s’intéressa pas davantage à qui ils étaient mais plutôt à ce qu'ils pouvaient lui apporter. Du matériel éparpillé, des armes abandonnées, des corps morts.
- Je peux contaminer l'eau, penses-tu que cela va affaiblir la créature ou.. l'enrager ? Cela allait surtout tuer l'oasis. L'aramilane n'aimait pas cela mais, l'oasis était condamnée si la créature restait et elles étaient condamnées, elle et Atahara, si elles ne trouvaient pas une solution.
- Si tu as de quoi détourner l'eau ou créer une barrière, je peux attirer l'attention de la créature et te gagner du temps mais si on a pas d'autres choix, on peut tirer les corps dans l'eau.. mais il faudra que l'une de nous fasse diversion. Tu préfères t'occuper des corps ou de la diversion ?
L'oasis n'était plus qu'à quelques mètres maintenant. Un regard en arrière. Plus rien que du sable. Du sable sec. La créature avait-elle cessée sa poursuite ? Ou préparait-elle autre chose ?
Sam 31 Aoû - 15:40
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Atahara écoute les paroles de Neith, ses pensées tourbillonnantes alors qu’elle essaye de trouver une solution à ce dilemme mortel. La jeune femme, désormais sous une apparence adolescente, semble posséder un pouvoir que même la prêtresse ne comprend pas entièrement. Pourtant, ses mots révèlent l’incertitude et l’urgence de la situation.
« Neith, même si tu n’es pas faiseuse de miracles, ce que tu as déjà fait est incroyable, » répond Atahara, sa voix tremblante d’épuisement, mais pleine de sincérité. « Je ne sais pas ce que tu peux faire, mais chaque geste compte. Ensemble, nous pouvons peut-être retourner la situation à notre avantage. »
Alors qu'elles arrivent enfin à l’oasis, la tritonne est confrontée à la scène troublante des corps inconscients, étendus sur le sable, inertes et vulnérables. La vue de ces personnes, autrefois pleines de vie, la remplit d’un sentiment de responsabilité écrasant. Elle sait qu’elle doit faire quelque chose pour empêcher la créature d’ajouter d’autres victimes à sa sinistre collection.
Lorsque Neith évoque l’idée de contaminer l’eau, Atahara réfléchit rapidement, mais ses pensées sont embrouillées par l’épuisement.
« Contaminer l’eau… cela pourrait affaiblir la créature, oui, mais… mais si cela l’enrage ? » La prêtresse secoue la tête, essayant de chasser les doutes. « Nous devons être prêtes à faire face à toutes les conséquences. Neith, fais ce que tu peux. Si c’est notre meilleure chance, alors nous devons la saisir. »
Mais la tâche est ardue, et Atahara se sent presque incapable de penser clairement. L’épuisement pèse lourdement sur son esprit, rendant chaque décision douloureuse. Neith propose alors une autre option : détourner l’eau, créer une barrière, ou tirer les corps dans l’eau pour forcer la créature à se montrer. La tritonne admet avec amertume qu’elle n’a pas de pouvoir sur l’eau, ni la capacité de créer une barrière.
« Je n’ai pas le pouvoir de détourner l’eau ou de créer une barrière, Neith, » dit Atahara, son ton révélant sa frustration et son inquiétude. « Mais nous ne devons pas abandonner. Il doit y avoir une autre solution… quelque chose de simple, de… non magique. »
La prêtresse ferme les yeux un instant, cherchant désespérément dans son esprit une idée, une lueur d’inspiration. La clé n’est peut-être pas dans la magie, mais dans l’ingéniosité et la détermination. Alors, une idée lui vient, simple, mais potentiellement efficace.
« Nous n’avons pas besoin de magie pour détourner l’eau, » dit-elle, ouvrant les yeux avec une nouvelle détermination. « Nous avons des mains, des outils rudimentaires peut-être, et de la volonté. Si nous pouvons creuser une tranchée ou créer un barrage avec les pierres, les branches, et tout ce que nous pouvons trouver, nous pourrions forcer l’eau à changer de cours. »
Atahara continue, sa voix devenant plus forte à mesure qu’elle parle, comme si l’idée même lui redonnait de l’énergie.
« Si nous détournons même une petite partie de l’eau, cela pourrait déstabiliser la créature, la forçant à se concentrer sur le nouvel apport ou à révéler sa position. Pendant ce temps, nous pourrions tirer les corps hors de l’eau ou préparer un piège pour l’attraper. Nous n’avons pas besoin de la combattre directement. »
Elle tourne son regard vers Neith, espérant que cette idée simple mais réalisable pourra les sauver.
« Neith, utilisons ce que nous avons, et faisons ce que nous pouvons. Ensemble, avec les ressources que nous trouvons ici, nous pouvons détourner l’eau et affaiblir la créature. Ensuite, nous pourrons la confronter avec plus de chances de succès. »
La prêtresse sait que ce plan est risqué, et qu’il repose sur leur capacité à travailler rapidement sous une pression intense. Mais c’est une chance, et pour elle, c’est mieux que d’attendre l’inévitable.
« Commençons maintenant, » conclut-elle, prête à se mettre à l’œuvre. « Chaque instant compte. »
« Neith, même si tu n’es pas faiseuse de miracles, ce que tu as déjà fait est incroyable, » répond Atahara, sa voix tremblante d’épuisement, mais pleine de sincérité. « Je ne sais pas ce que tu peux faire, mais chaque geste compte. Ensemble, nous pouvons peut-être retourner la situation à notre avantage. »
Alors qu'elles arrivent enfin à l’oasis, la tritonne est confrontée à la scène troublante des corps inconscients, étendus sur le sable, inertes et vulnérables. La vue de ces personnes, autrefois pleines de vie, la remplit d’un sentiment de responsabilité écrasant. Elle sait qu’elle doit faire quelque chose pour empêcher la créature d’ajouter d’autres victimes à sa sinistre collection.
Lorsque Neith évoque l’idée de contaminer l’eau, Atahara réfléchit rapidement, mais ses pensées sont embrouillées par l’épuisement.
« Contaminer l’eau… cela pourrait affaiblir la créature, oui, mais… mais si cela l’enrage ? » La prêtresse secoue la tête, essayant de chasser les doutes. « Nous devons être prêtes à faire face à toutes les conséquences. Neith, fais ce que tu peux. Si c’est notre meilleure chance, alors nous devons la saisir. »
Mais la tâche est ardue, et Atahara se sent presque incapable de penser clairement. L’épuisement pèse lourdement sur son esprit, rendant chaque décision douloureuse. Neith propose alors une autre option : détourner l’eau, créer une barrière, ou tirer les corps dans l’eau pour forcer la créature à se montrer. La tritonne admet avec amertume qu’elle n’a pas de pouvoir sur l’eau, ni la capacité de créer une barrière.
« Je n’ai pas le pouvoir de détourner l’eau ou de créer une barrière, Neith, » dit Atahara, son ton révélant sa frustration et son inquiétude. « Mais nous ne devons pas abandonner. Il doit y avoir une autre solution… quelque chose de simple, de… non magique. »
La prêtresse ferme les yeux un instant, cherchant désespérément dans son esprit une idée, une lueur d’inspiration. La clé n’est peut-être pas dans la magie, mais dans l’ingéniosité et la détermination. Alors, une idée lui vient, simple, mais potentiellement efficace.
« Nous n’avons pas besoin de magie pour détourner l’eau, » dit-elle, ouvrant les yeux avec une nouvelle détermination. « Nous avons des mains, des outils rudimentaires peut-être, et de la volonté. Si nous pouvons creuser une tranchée ou créer un barrage avec les pierres, les branches, et tout ce que nous pouvons trouver, nous pourrions forcer l’eau à changer de cours. »
Atahara continue, sa voix devenant plus forte à mesure qu’elle parle, comme si l’idée même lui redonnait de l’énergie.
« Si nous détournons même une petite partie de l’eau, cela pourrait déstabiliser la créature, la forçant à se concentrer sur le nouvel apport ou à révéler sa position. Pendant ce temps, nous pourrions tirer les corps hors de l’eau ou préparer un piège pour l’attraper. Nous n’avons pas besoin de la combattre directement. »
Elle tourne son regard vers Neith, espérant que cette idée simple mais réalisable pourra les sauver.
« Neith, utilisons ce que nous avons, et faisons ce que nous pouvons. Ensemble, avec les ressources que nous trouvons ici, nous pouvons détourner l’eau et affaiblir la créature. Ensuite, nous pourrons la confronter avec plus de chances de succès. »
La prêtresse sait que ce plan est risqué, et qu’il repose sur leur capacité à travailler rapidement sous une pression intense. Mais c’est une chance, et pour elle, c’est mieux que d’attendre l’inévitable.
« Commençons maintenant, » conclut-elle, prête à se mettre à l’œuvre. « Chaque instant compte. »
Dim 22 Sep - 10:29
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Elle est de bonne volonté, la prêtresse. Et Neith l'écoute sagement pendant que son corps reprend sa taille et son âge d'origine. Détourner l'eau sans magie, à la force de leurs bras et de leur volonté. Atahara semblait si convaincue, si pleine d'entrain, que la caravanière comprit soudain pourquoi tous les aramilans qui lui avaient parlé de la prêtresse lui en avait dit du bien, qu'ils soient sensibles ou non à sa religion. Il émanait de la triton un charisme indéniable, une force de conviction que d'autres prêtres pourraient lui envier..
Mais creuser un canal à la main, dans le sable ?
Avec des outils, peut-être avait dit Atahara. Le regard de la caravanière embrasse les corps couchés dans le sable, plus loin, près des tentes saccagées, elle voit bien le manche de ce qui pourrait être une pelle et non loin de l'eau, un bras tenant encore une pelle à main. Avaient-ils eu la même idée ? Cela ne s'était visiblement pas très bien fini pour eux. Les prunelles de Neith se tourne vers l'eau avec plus d'attention. Si le sable, aux alentours de l'oasis était rougit de sang, l'eau était limpide, aucun corps immergé. Si ces hommes avaient essayé de creuser, ils avaient été brutalement arrêté avant. Pourquoi ces hommes avaient des pelles en plein désert ?
"C'est comme si cette force avait tenté de me repousser, de me cacher quelque chose." c'était une des premières phrases qui avait franchi les lèvres de la prêtresse après son excursion spirituelle. Étaient-ils venu déterrer quelque chose ? Ils ne ressemblaient pas vraiment ni à des archéologues ni à des chasseurs de trésor, l'équipement s'il était en parti présent restait rudimentaire. Puis, qu'est-ce qu'on allait chercher avec une pelle à main ?
Quelque chose enterrer peu profondément.. ou dans un environnement rendant impossible ou handicapante l'utilisation d'une pelle normale.
La caravanière se tourne à nouveau vers l'eau. Un trésor au fond de l'eau, un élémentaire qui protège son précieux ou simplement son environnement. Les pièces du puzzle commençaient à faire sens. Un élémentaire d'eau expliquerait sa manière d'attaquer, les sables mouvants humides, il devait se déplacer sous le sol grâce à une nappe souterraine ? Qu'importe les détails, si elle savait ce qu'elle affrontait, elle pouvait élaborer une stratégie. Neith s'emparait d'une pelle et la lançait à la prêtresse déjà prête à creuser.
- Commences à creuser, j'ai une idée. Mieux valait sans doute ne pas informer la prêtresse de tous les détails de ce plan..
Disparaissant plus loin derrière des tentes, Neith s'assoit en tailleur. Elle devait se concentrer, sur sa respiration, sur les vibrations du sol, sur l'énergie qui pulsait entre ses doigts. Deux cristaux qu'elle manipulait depuis assez longtemps pour les avoir purifiés mais qui requéraient toujours concentration et minutie. Elle devrait les utiliser d'un après l'autre dans un temps limité, cette phase de synchronisation était donc capitale.
Au premier cri de la prêtresse, utilisée bien malgré elle comme appât, Neith bondit de sa cachette et le cristal de terre dans sa main droite se mit immédiatement à luire. L'élémentaire se servait de l'eau de l'oasis pour se renforcer et prendre une forme capable d'attaquer son agresseuse armée d'une pelle, la caravanière était curieuse de savoir comment la créature avait réussi à déchiqueter les corps avec ses mains aqueuses mais.. elle n'avait pas l'intention de mettre davantage en danger sa compagne d'infortune.
Le sable autour de la prêtresse se mit à léviter avant de former de longs serpents venant s'enrouler autour de l'élémentaire comme des boa. L'élémentaire n'était pas dupe, il se tournait rapidement vers l'utilisatrice du pouvoir et s'élançait dans sa direction. La caravanière n'aurait que le temps de se déplacement pour finaliser sa prison de sable autour de l'élémentaire, de longs doigts translucides tentèrent de l'atteindre à travers les chaines qui s'épaississaient. Ils effleurèrent son nez sans l'entailler et Neith compris que l'élémentaire devait certainement s'attaquer en premier lieu aux voies respiratoires de ses cibles. Il était intelligent ce petit, peut-être plus si loin de prendre forme humaine ?
Les chaines de sable s'épaississent et se rejoignent tant et si bien qu'elles finissent par former une prison sphérique dans laquelle l'élémentaire se débat. Le sable était poreux et l'eau cherchait une faille, même avec le cristal, la caravanière finirait par s'épuiser avant lui. Il était temps d'utiliser son deuxième cristal. Un éclat violacé précéda la transformation du sable en une matière bien moins poreuse, du verre. La sphère retombait entre les mains de Neith qui, surprise par son poids, manqua bien de la laisser tomber au sol. Heureusement, l'aramilane retrouva son équilibre et posa délicatement la bulle de verre dans le sable. C'était une drôle de boule de cristal avec cette eau furieuse qui tournait en rond en son sein. Si l'alchimiste avait voulu son verre incassable, elle n'était pas certaine qu'il le soit réellement.. Mieux valait sans doute ne pas trop tester ses limites.
Épuisée de ces dépenses répétées, la caravanière se laissait elle aussi retomber dans le sable, et tant pis s'il était souillé de sang.
- Il doit y avoir quelque chose dans l'eau...
Mais creuser un canal à la main, dans le sable ?
Avec des outils, peut-être avait dit Atahara. Le regard de la caravanière embrasse les corps couchés dans le sable, plus loin, près des tentes saccagées, elle voit bien le manche de ce qui pourrait être une pelle et non loin de l'eau, un bras tenant encore une pelle à main. Avaient-ils eu la même idée ? Cela ne s'était visiblement pas très bien fini pour eux. Les prunelles de Neith se tourne vers l'eau avec plus d'attention. Si le sable, aux alentours de l'oasis était rougit de sang, l'eau était limpide, aucun corps immergé. Si ces hommes avaient essayé de creuser, ils avaient été brutalement arrêté avant. Pourquoi ces hommes avaient des pelles en plein désert ?
"C'est comme si cette force avait tenté de me repousser, de me cacher quelque chose." c'était une des premières phrases qui avait franchi les lèvres de la prêtresse après son excursion spirituelle. Étaient-ils venu déterrer quelque chose ? Ils ne ressemblaient pas vraiment ni à des archéologues ni à des chasseurs de trésor, l'équipement s'il était en parti présent restait rudimentaire. Puis, qu'est-ce qu'on allait chercher avec une pelle à main ?
Quelque chose enterrer peu profondément.. ou dans un environnement rendant impossible ou handicapante l'utilisation d'une pelle normale.
La caravanière se tourne à nouveau vers l'eau. Un trésor au fond de l'eau, un élémentaire qui protège son précieux ou simplement son environnement. Les pièces du puzzle commençaient à faire sens. Un élémentaire d'eau expliquerait sa manière d'attaquer, les sables mouvants humides, il devait se déplacer sous le sol grâce à une nappe souterraine ? Qu'importe les détails, si elle savait ce qu'elle affrontait, elle pouvait élaborer une stratégie. Neith s'emparait d'une pelle et la lançait à la prêtresse déjà prête à creuser.
- Commences à creuser, j'ai une idée. Mieux valait sans doute ne pas informer la prêtresse de tous les détails de ce plan..
Disparaissant plus loin derrière des tentes, Neith s'assoit en tailleur. Elle devait se concentrer, sur sa respiration, sur les vibrations du sol, sur l'énergie qui pulsait entre ses doigts. Deux cristaux qu'elle manipulait depuis assez longtemps pour les avoir purifiés mais qui requéraient toujours concentration et minutie. Elle devrait les utiliser d'un après l'autre dans un temps limité, cette phase de synchronisation était donc capitale.
Au premier cri de la prêtresse, utilisée bien malgré elle comme appât, Neith bondit de sa cachette et le cristal de terre dans sa main droite se mit immédiatement à luire. L'élémentaire se servait de l'eau de l'oasis pour se renforcer et prendre une forme capable d'attaquer son agresseuse armée d'une pelle, la caravanière était curieuse de savoir comment la créature avait réussi à déchiqueter les corps avec ses mains aqueuses mais.. elle n'avait pas l'intention de mettre davantage en danger sa compagne d'infortune.
Le sable autour de la prêtresse se mit à léviter avant de former de longs serpents venant s'enrouler autour de l'élémentaire comme des boa. L'élémentaire n'était pas dupe, il se tournait rapidement vers l'utilisatrice du pouvoir et s'élançait dans sa direction. La caravanière n'aurait que le temps de se déplacement pour finaliser sa prison de sable autour de l'élémentaire, de longs doigts translucides tentèrent de l'atteindre à travers les chaines qui s'épaississaient. Ils effleurèrent son nez sans l'entailler et Neith compris que l'élémentaire devait certainement s'attaquer en premier lieu aux voies respiratoires de ses cibles. Il était intelligent ce petit, peut-être plus si loin de prendre forme humaine ?
Les chaines de sable s'épaississent et se rejoignent tant et si bien qu'elles finissent par former une prison sphérique dans laquelle l'élémentaire se débat. Le sable était poreux et l'eau cherchait une faille, même avec le cristal, la caravanière finirait par s'épuiser avant lui. Il était temps d'utiliser son deuxième cristal. Un éclat violacé précéda la transformation du sable en une matière bien moins poreuse, du verre. La sphère retombait entre les mains de Neith qui, surprise par son poids, manqua bien de la laisser tomber au sol. Heureusement, l'aramilane retrouva son équilibre et posa délicatement la bulle de verre dans le sable. C'était une drôle de boule de cristal avec cette eau furieuse qui tournait en rond en son sein. Si l'alchimiste avait voulu son verre incassable, elle n'était pas certaine qu'il le soit réellement.. Mieux valait sans doute ne pas trop tester ses limites.
Épuisée de ces dépenses répétées, la caravanière se laissait elle aussi retomber dans le sable, et tant pis s'il était souillé de sang.
- Il doit y avoir quelque chose dans l'eau...
Dernière édition par Chāyā Lelwani le Dim 29 Sep - 16:31, édité 1 fois
Sam 28 Sep - 9:45
Ombres sur les dunes
avec Chaya
Atahara attrape la pelle que Neith lui lance sans hésiter, ses mains fermes autour du manche de bois rugueux. Elle ne sait pas exactement ce que Neith a en tête, mais la prêtresse a foi en leur collaboration. Les mouvements de ses bras sont mécaniques, la fatigue pesant sur son corps, mais elle continue à creuser, déplaçant le sable avec une détermination farouche. Chaque pelletée la rapproche d’un espoir de victoire, d’une solution qui pourrait finalement neutraliser cette menace qui les hante depuis qu’elles ont atteint l’oasis.
Mais soudainement, une onde glaciale la parcourt, comme si l’eau elle-même s’était soulevée contre elle. Avant qu’elle ne puisse réagir, une masse liquide surgit, s’enroulant autour de son corps, essayant de l’étouffer, de l’emporter dans un tourbillon violent. L’élémentaire d’eau, furieux, a manifestement ressenti sa tentative de creuser dans son territoire sacré. La pression autour d’elle est immense, l’air manque à ses poumons. La prêtresse se débat, mais ses forces semblent inutiles face à la puissance de cette entité.
« Tohorâ, protège-moi ! » murmure-t-elle avec urgence, cherchant dans son esprit la sagesse de sa déesse, cette connexion qui lui donne force et foi dans les moments les plus sombres. Mais avant qu’elle ne puisse invoquer davantage d’aide divine, le sable autour d’elle commence à léviter, à se soulever comme s’il répondait à une volonté invisible.
Atahara sent l’étreinte de l’élémentaire se desserrer légèrement, juste assez pour qu’elle puisse aspirer une bouffée d’air. Les grains de sable tourbillonnent autour d’elle, se transformant peu à peu en de longs serpents, se glissant autour de l’élémentaire d’eau, enroulant leur corps granuleux autour de la créature. L'élémentaire se débat, mais les serpents de sable, aussi flexibles que des boas, resserrent leur emprise. La tritonne n’a pas besoin de se retourner pour savoir que cela vient de Neith.
« Par les divinités... » souffle-t-elle, reprenant son souffle tandis qu’elle observe la scène. Neith, usant de cristaux magiques qu’elle avait cachés jusque-là, réussit à emprisonner l’élémentaire. La créature bouillonne, cherchant à se libérer, mais les serpents de sable ne cèdent pas.
Atahara pose un instant sa pelle, observant l’élémentaire, son esprit tourné vers une autre prière, une autre connexion divine. Les esprits de l’eau sont capricieux, parfois bénéfiques, mais souvent colériques quand leur domaine est menacé. Elle sent leur courroux dans l’air, dans chaque goutte d’eau qui compose l’élémentaire. Ce dernier commence à déformer le sable qui l’entoure, cherchant à échapper à sa prison.
Mais c’est alors que le sable commence à se solidifier, à se transformer sous l’effet d’une chaleur soudaine. Les grains se fusionnent, devenant transparents, lisses. Le sable est devenu verre. L’élémentaire se retrouve pris au piège dans cette prison cristalline, ses mouvements furieux ralenti par les parois incassables.
La prêtresse sent le soulagement l'envahir en voyant la créature immobilisée. « C’est fini, » murmure-t-elle, comme pour elle-même. Elle porte son regard fatigué sur Neith, qui semble au bord de l’épuisement après tant d'efforts magiques.
Lorsque Neith évoque la possibilité qu'il y ait quelque chose dans l’eau, Atahara hoche la tête, réalisant que la question reste entière malgré leur victoire temporaire. « Oui, quelque chose… » répète-t-elle, réfléchissant rapidement. Elle fixe la surface sombre de l’eau, se demandant si elle oserait plonger pour enquêter plus avant.
« Je pourrais plonger, » déclare-t-elle, malgré l’appréhension dans sa voix. « Mais si l’élémentaire est en colère, peut-être que l’eau elle-même est empoisonnée par sa rage… » Elle observe la prison de verre, toujours inquiète par la puissance que renferme cette créature. « Il y a des risques que je ne peux ignorer. »
Elle inspire profondément, l’esprit tourmenté par cette idée de se confronter directement à une force qu’elle comprend à peine. Pourtant, elle sait que, en tant que prêtresse, elle doit prendre des décisions pour protéger les autres.
« Je dois réfléchir… Peut-être qu'il y a une autre voie, une autre manière d'approcher cette situation sans se précipiter dans l’eau. »
Atahara se redresse, son corps encore tremblant de la confrontation, mais elle est profondément soulagée de voir l’élémentaire emprisonné, au moins pour l’instant.
Mais soudainement, une onde glaciale la parcourt, comme si l’eau elle-même s’était soulevée contre elle. Avant qu’elle ne puisse réagir, une masse liquide surgit, s’enroulant autour de son corps, essayant de l’étouffer, de l’emporter dans un tourbillon violent. L’élémentaire d’eau, furieux, a manifestement ressenti sa tentative de creuser dans son territoire sacré. La pression autour d’elle est immense, l’air manque à ses poumons. La prêtresse se débat, mais ses forces semblent inutiles face à la puissance de cette entité.
« Tohorâ, protège-moi ! » murmure-t-elle avec urgence, cherchant dans son esprit la sagesse de sa déesse, cette connexion qui lui donne force et foi dans les moments les plus sombres. Mais avant qu’elle ne puisse invoquer davantage d’aide divine, le sable autour d’elle commence à léviter, à se soulever comme s’il répondait à une volonté invisible.
Atahara sent l’étreinte de l’élémentaire se desserrer légèrement, juste assez pour qu’elle puisse aspirer une bouffée d’air. Les grains de sable tourbillonnent autour d’elle, se transformant peu à peu en de longs serpents, se glissant autour de l’élémentaire d’eau, enroulant leur corps granuleux autour de la créature. L'élémentaire se débat, mais les serpents de sable, aussi flexibles que des boas, resserrent leur emprise. La tritonne n’a pas besoin de se retourner pour savoir que cela vient de Neith.
« Par les divinités... » souffle-t-elle, reprenant son souffle tandis qu’elle observe la scène. Neith, usant de cristaux magiques qu’elle avait cachés jusque-là, réussit à emprisonner l’élémentaire. La créature bouillonne, cherchant à se libérer, mais les serpents de sable ne cèdent pas.
Atahara pose un instant sa pelle, observant l’élémentaire, son esprit tourné vers une autre prière, une autre connexion divine. Les esprits de l’eau sont capricieux, parfois bénéfiques, mais souvent colériques quand leur domaine est menacé. Elle sent leur courroux dans l’air, dans chaque goutte d’eau qui compose l’élémentaire. Ce dernier commence à déformer le sable qui l’entoure, cherchant à échapper à sa prison.
Mais c’est alors que le sable commence à se solidifier, à se transformer sous l’effet d’une chaleur soudaine. Les grains se fusionnent, devenant transparents, lisses. Le sable est devenu verre. L’élémentaire se retrouve pris au piège dans cette prison cristalline, ses mouvements furieux ralenti par les parois incassables.
La prêtresse sent le soulagement l'envahir en voyant la créature immobilisée. « C’est fini, » murmure-t-elle, comme pour elle-même. Elle porte son regard fatigué sur Neith, qui semble au bord de l’épuisement après tant d'efforts magiques.
Lorsque Neith évoque la possibilité qu'il y ait quelque chose dans l’eau, Atahara hoche la tête, réalisant que la question reste entière malgré leur victoire temporaire. « Oui, quelque chose… » répète-t-elle, réfléchissant rapidement. Elle fixe la surface sombre de l’eau, se demandant si elle oserait plonger pour enquêter plus avant.
« Je pourrais plonger, » déclare-t-elle, malgré l’appréhension dans sa voix. « Mais si l’élémentaire est en colère, peut-être que l’eau elle-même est empoisonnée par sa rage… » Elle observe la prison de verre, toujours inquiète par la puissance que renferme cette créature. « Il y a des risques que je ne peux ignorer. »
Elle inspire profondément, l’esprit tourmenté par cette idée de se confronter directement à une force qu’elle comprend à peine. Pourtant, elle sait que, en tant que prêtresse, elle doit prendre des décisions pour protéger les autres.
« Je dois réfléchir… Peut-être qu'il y a une autre voie, une autre manière d'approcher cette situation sans se précipiter dans l’eau. »
Atahara se redresse, son corps encore tremblant de la confrontation, mais elle est profondément soulagée de voir l’élémentaire emprisonné, au moins pour l’instant.
Dim 29 Sep - 16:31
Ombres sur les dunes
en compagnie d’Atahara
Étonnante boule de cristal que cette prison pour élémentaire. Chose rare que ces créatures, plus encore ainsi contenues.. Cela se vendrait certainement une petite fortune ou ferait une trophée surprenant, dans la tour des Monétaristes. Hm. Pas certain que cela soit de bons goûts. La caravanière laisse son esprit fatigué divaguer au même rythme que ses yeux suivant les méandres aqueux. L'élémentaire semble se calmer, il doit bien finir par se fatiguer, lui aussi. Elle ne le ramènerait pas à Xandrie. Cet emprisonnement, était temporaire. Elle n'était pas venu ici pour priver une créature de sa liberté. Elle avait cependant tué et mutilé des humains. Un regard sur la scène de crime. Ceux là étaient venu piller un trésor, l'élémentaire n'avait fait que se défendre.. en quelque sorte ? Quid de ceux qui étaient venu à l'oasis pour s'approvisionner en eau ? Les disparitions des bas quartiers d'Aramila ?
Neith tourne son visage vers le ciel. Elle mènerait son enquête dès qu'elle aurait récupéré un peu d'énergie. Les aramilans ne sont certes pas tous habitués à tomber sur un élémentaire d'eau mais, dans cette situation, la plupart, s'ils n'auraient pas compris ce qu'ils avaient en face d'eux, auraient, pieusement, fait demi-tour. Ou seraient parti chercher une autre source d'approvisionnement. Dans tous les cas, l'élémentaire à lui seul n'expliquait pas les disparitions ayant eu lieu au sein des quartiers. Portant un avant bras devant ses yeux pour se plonger dans l'obscurité, la caravanière écoutait d'une oreille distraite la réponse de la prêtresse.
Elle pouvait plonger mais ne le ferait pas sans s'être assurée que c'était sûr. Prudent, en effet. Bien que Neith ignorait quelle sorte de rage pouvait contaminer de l'eau. Atahara cherchait une autre solution et Neith agitait lascivement la main, qu'elle ne compte pas trop sur son aide pour le moment. Après quelques secondes de silence, la caravanière se redressait lentement.
- Tu n'as pas quelques rituels de purification dans ta besace ? Après tout, elle était prêtresse d'une déesse aquatique, non ? La question était innocente, plus curieuse que véritablement porteuse d'espoir. La caravanière ne voyait pas d'autre solution que de plonger ou de faire plonger quelqu'un d'autre.. mais elle ne remettrait pas le fruit de leurs efforts entre les mains d'un autre.. et les candidats manquaient. S'ils avaient pu simplement pêcher ce qu'ils étaient venu chercher, les mercenaires l'auraient sans doute déjà fait, enfin, ils en auraient sans doute été empêché par l'élémentaire ? La caravanière n'imaginait pas que cela puisse être aussi simple, elle laissait donc cette affaire à la prêtresse, plus en forme et plus prolifique en stratégies alternatives.
- Je vais regarder si on a des survivants et si mon frère est par là.. annonçait l'aramilane en se remettant sur ses deux pieds.
Neith tourne son visage vers le ciel. Elle mènerait son enquête dès qu'elle aurait récupéré un peu d'énergie. Les aramilans ne sont certes pas tous habitués à tomber sur un élémentaire d'eau mais, dans cette situation, la plupart, s'ils n'auraient pas compris ce qu'ils avaient en face d'eux, auraient, pieusement, fait demi-tour. Ou seraient parti chercher une autre source d'approvisionnement. Dans tous les cas, l'élémentaire à lui seul n'expliquait pas les disparitions ayant eu lieu au sein des quartiers. Portant un avant bras devant ses yeux pour se plonger dans l'obscurité, la caravanière écoutait d'une oreille distraite la réponse de la prêtresse.
Elle pouvait plonger mais ne le ferait pas sans s'être assurée que c'était sûr. Prudent, en effet. Bien que Neith ignorait quelle sorte de rage pouvait contaminer de l'eau. Atahara cherchait une autre solution et Neith agitait lascivement la main, qu'elle ne compte pas trop sur son aide pour le moment. Après quelques secondes de silence, la caravanière se redressait lentement.
- Tu n'as pas quelques rituels de purification dans ta besace ? Après tout, elle était prêtresse d'une déesse aquatique, non ? La question était innocente, plus curieuse que véritablement porteuse d'espoir. La caravanière ne voyait pas d'autre solution que de plonger ou de faire plonger quelqu'un d'autre.. mais elle ne remettrait pas le fruit de leurs efforts entre les mains d'un autre.. et les candidats manquaient. S'ils avaient pu simplement pêcher ce qu'ils étaient venu chercher, les mercenaires l'auraient sans doute déjà fait, enfin, ils en auraient sans doute été empêché par l'élémentaire ? La caravanière n'imaginait pas que cela puisse être aussi simple, elle laissait donc cette affaire à la prêtresse, plus en forme et plus prolifique en stratégies alternatives.
- Je vais regarder si on a des survivants et si mon frère est par là.. annonçait l'aramilane en se remettant sur ses deux pieds.
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