Light
Dark
Bas/Haut

Anastasia de Lavill, mademoiselle perchée dans les hauteurs de la ville.

Anastasia de  Lavill, mademoiselle perchée dans les hauteurs de la ville. Brandw10
Ven 1 Déc - 7:45

Anastasia de Lavill

Opale / (ex noble) Soldat.

33 / 1868 de Uhr.
Humaine / Féminin.
Lavill.
Bisexuelle / Elle.
Familier du Magistère ascendant Tartare.
Feat  VI de League of legend.

Description




Cheveux roses, mademoiselle est une bulle de bien être inhabituelle, une excentrique. La femme aux relents de marginale d'un mètre soixante quinze, et soixante six kilos, ne pèse pas ses mots non plus. Langage familier voir grossièretés, sa bouche vermeil et pleine ne dit que des insanités, comme tout bon soldat qui se respecte.  A force d'être svelte et sportive, elle a commencé à attirer l’œil, mais sa musculature en fait l'inverse d'une faible femme sans autres moyens pour se défendre, que de pousser de vains cris. Deux sourcils bien dessinés surplombent ses yeux bleus océans, qui vous matent comme si elle avait un problème, et elle en a surement un si elle vous reluque. Un problème de taille, son égo gonflé et boostée à bloc par l'adrénaline et les autres hormones qui sont omniprésentes dans son corps, un mélange que les toxiques qu'elle ingurgite, rend la petite dame explosive à tout point de vue. Lui dite pas que j'ai dis petite, elle déteste tout ce qui est plus grand qu'elle, et met un point d'honneur à réparer les petites injustices de la vie, comme de remballer les plus grande gueule qui caquètent à tout bout de champs dans les tavernes. Vraiment charmante de prime abords - quand elle ne parle pas, ses moues peuvent décontenancer, voir parfois même interloquer. Son sourire est pourtant charmeur, décontenançant par ses manières de brutes habituelles, et par son tempérament solaire qui réchauffe les cœurs, comme la bière réchauffe les poivrots qui trainent dans les bars, jusque tard dans la nuit.

Un vrai pétard, mèche courtes, cheveux en bordel, vie bordélique, appart comme un avis de tempête avant l'heure. Pas organisée, elle reste professionnelle et plutôt efficace dans son occupation principale. Elle considère la brume comme une chose qui existe, et dont ne pas se servir serait idiot. Il n'y a que les enfants et les contes de fées pour ne pas voir la réalité en face, et cela fait longtemps qu'elle n'est plus ni l'un, ni dans l'autre. Débrouillarde, elle a une intelligence manuelle, pas théorique mais autodidacte, Ana apprends de manière empirique, comme se doit de le faire quelqu'un de sa trempe. Grosse bottes cloutées aux pieds, allure d'ange malgré les tatouages qui couvrent son corps et son piercing au nez, elle est bien faite, et bien garnie si j'ose dire. Ses arguments pour séduire sont flagrants, si vous n'aviez pas compris la phrase précédente.

Elle considère la science comme un absolu aussi absurde que le temps, l'argent ou l'amour. On peut pas tout expliquer, car sinon, cela enlèverait toute la magie à ce monde, et ça, elle se refuse de l'accepter. Garder une partie d'inconnu, d'inexpliqué, d'inextricables et de surprises, semble être son carburant et son ultime espoir pour le monde. Toujours prouver que l'on peut aller plus loin, que l'on est pas encore arrivé à une vérité absolue, en est un autre. Et comme il faut toujours garder ses amis proche de soi, et ses ennemis encore plus, elle bosse pour le magistère, à son plus grand déplaisir, qui est réciproque, testant les inventions, vérifiant les documents et les indices, découvrant des mystères, en résolvant certains parfois, recoupant les informations et les données, enfin bon, faisant la petite main pour un grand ponte, elle teste également les derniers joujoux d'avant garde de cette organisation tentaculaire et obscurantiste.

Parce qu'au royaume des aveugles, les fous sont rois.
Et qu'elle se ferait reine, si jamais la couronne de martyr ne lui semble plus seyante.

Anastasia de Lavill, gamine des rues, enfant turbulent, ancienne nobliaute, et puis voilà, l'essentiel est dit.

Habiletés et pouvoirs


Anastasia est une pugiliste de talent. Elle sait boxer, frapper, concasser, fracasser, esquiver, et tutti quanti. Se battre est un sens inné, qu'elle possède depuis toute jeune. Sa vocation. Sa seule religion. Son unique talent travaillé à l'extrême, jusqu'à devenir aussi redoutable pour frapper, que pour contraindre, aussi à l'aise dans le combat debout, que dans le combat au sol, elle connaît les prises qui permettent de s'adapter à toutes les situations, à tous les combats. Si on ajoute à ça, qu'elle possède de solides connaissances techniques dans tout ce qui est ingénierie biomécanique, on comprendra qu'Ana est un cobaye de choix pour les scientifiques, capable d'apporter des solutions, que de relever certains problèmes récurrents dans une machine du magistère technique que pour un médicament quelconque.

Elle possède un sens de la stratégie plutôt affuté, aiguisé par des années au service de différents docteurs de l'institution la plus crainte d'Opale -ou presque, mais aussi la plus controversée, et la plus honnie par ses ennemis. Elle sait surtout s'illustrer en terme de stratège urbain, la guérilla étant comme une extension direct de sa pensée la plus profondes ; Les batailles rangées, c'est pour ceux qui ont quelque chose à prouver.

Elle sait très bien analyser les situations difficiles et dangereuses, identifier les cibles prioritaires, et sait se tenir à sa mission première, protéger et servir le magistère. Elle possède un nascent de Force Surdéveloppée, inutilisé pour le moment, comme si elle pouvait se le permettre, dans ce monde dangereux.

Biographie




Anastasia vit le jour trois ans avant l’incident à Dainsbourg. Ses parents, des nobles à qui l’on avait confié la charge de bourgmestre en ville, lui donnèrent leur nom. De Villa. Refuge pour portebrume à l’heure ou nous parlons, la ville est devenu un repaire de fous  furieux brumeux qui  échangent  leurs secrets entre eux. Cette histoire, c’est l’histoire de la ruine de la famille noble issue des terres septentrionales d’Opale, cette histoire, c’est celle d’Anastasia et les siens.

Elle ne se souvient pas de la vie à la campagne. Elle ne se souvient de rien avant ses six ans. Sa famille était pauvre, fauchée, et elle devait faire les poubelles pour manger à sa faim. Ils habitaient un petit taudis, et sa chambre –et elle pouvait s’estimer heureuse d’en avoir une, était une petite salle aveugle qui donnait sur une rue adjacente à un quartier populaire d’Opale, dans les basses strates d’Opale la grasse et l’obséquieuse, la délicieuse et l’outrageante, l’impunie et l’injuste. Les inégalités s’entassaient comme les ordures sur les trottoirs de la ville la plus riche, et déversée dans le caniveau, l’alcool coulait à flot dans les égouts.

Les égouts devinrent rapidement le repaire secret d’Ana et sa bande. Il faut dire qu’avec une mère dépressive, et un père ayant sombré dans l’alcoolisme suite à la destruction et la dissection de leur bien le plus précieux et source de revenu, il y’avait de quoi déchanter. Tout ce qu’elle apprit ou presque, venait  de la rue. Les trois ans de sa vie ou elle vivait dans le luxe, portait de la soie et mangeait avec des cuillères en argent, avait laissait place au bois, aux fripes et à l’étain. L’éducation qu’on lui réservait à l’origine faisait peur à voir, et elle déserta vite les bancs de l’école publique et idiote qu’elle trouvait inutile pour se concentrer sur sa bande, et leur activité plus lucrative qu’apprendre l’imparfait et les mathématiques. Compter sur ses doigts, et savoir partager un butin en six, elle savait faire avant qu’on essaye de lui inculquer les bases.

La politesse élémentaire n’était donc que le cadet de ses soucis, surtout quand il faut savoir survivre dans ce monde brutal et sans concessions, que le continent d’Uhr impose à ceux qui vivent sur ses terres.

Sa bande fut démantelée un jour, alors qu’adolescents, ils passèrent de six à vingt et de petit vols à l’étalage à bien plus gros poissons, et comme on dit, qui a les yeux plus gros que le ventre finit par manger des pavés.

La cheffe fut épargnée d’une peine dans une prison pour adulte car personne dans la bande n’avait lâché le morceau sur son identité. Ils firent tous un détour par un centre de redressement pour adolescent, et Ana n’entendit plus parler de ses parents après ça. Certaines rumeurs parlent de suicide, d’autre de disparition pure et simple de la surface de la terre, d’autre d’un déménagement en grande hâte. A dire vrai, la future tartare n’en avait rien à faire. Cela faisait longtemps qu’ils étaient un souvenir du passé, un fantôme sans grande consistance.



Dans sa « cellule » pour jeune pousse de criminel, elle eut tout le temps de penser son avenir, son passé, tout en écartant son présent. Elle apprit à se battre à la dur, contre des types et des femmes plus grands qu’elle, à l’aune de ses quatorze ans. Des coups, elle en reçut, elle en donna. Elle savait ou taper pour faire mal, et comment esquiver la plupart de ceux qui, trop dangereux, pleuvaient sur elle. On la respecta bientôt, et elle n’eut plus trop à subir la sorte de bizutage dont on peut être victime dans les prisons et autre établissements pénitentiaires, et qui n’en finit plus pour certains, parfois.
Un jour, un homme débarqua dans le centre, et ils furent tous mit en rang. Cela faisait déjà deux ans qu’elle était là, et le port sévère, la rigidité froide de son ton, et sa façon de se déplacer, lui donnèrent l’impression qu’il était militaire, la suite des évènements lui donna raison.

- Ce sont les pires ? Les plus dangereux ? C’est sûr … ? Fit l’homme brun aux cheveux courst, la moustache et la barbichette entretenue au millimètres près, et ses bottes noirs ainsi que son costume impeccable le rangeant dans la catégorie des alphas.

Le « loup », comme elle l’appelait dans sa tête, scruta son interlocuteur, qui hocha gravement de la tête.

- C’est sûr, les pires crapules, les plus forts. Fit le directeur du centre, un vieil homme grisonnant. Il se frotta les mains avec avidité, tandis que l’homme inconnu, qui ne se présenta pas, désigna quelques âmes rassemblés là, dont la jeune fille, pour leur dire :

- Avancez d’un pas je vous prie.

Et sa vie prie une autre tournure.

...


Le loup était capitaine des tartares, un genre de groupe paramilitaire unique, qui suivait les ordres d’un grand maître, lui aussi dans un conseil, enfin, bisbille de truc compliqués qui faisaient que la jeune femme de dix sept ans maintenant, devint une apprentie du magistère. Une apprentie bien particulière, le genre qui casse des bouches dès le petit déjeuner. Elle concassait des dents comme on mangeait des cornflakes, elle devint douée dans l’art de mettre des roustes et de gagner sa croute légalement. Âgée de dix huit ans, on lui colla la garde d’un type, puis d’un autre, et elle vagabondait comme ça entre les sieurs untel, et les docteurs machins. Il ne fallut pas longtemps à la gamine des rues pour s’éveiller aux arts, obscurs, de la science. Tantôt on lui faisait essayer des médicaments, parfois, on lui donnait des seringues et des éprouvettes. Elle se faisait a sa vie d’artiste, a sa vie de guerrière, à sa vie tout court.

On fait des concepts / Il / Lui

Un retour/changement de concept (encore), déso.  



Dernière édition par Marius Teabot le Lun 4 Déc - 4:01, édité 10 fois
Ven 1 Déc - 20:02
Hey ! Rebienvenue !

Tu connais le topo mais je te le rappelle quand même Anastasia de  Lavill, mademoiselle perchée dans les hauteurs de la ville. 1f609
Si tu as besoin d'aide ou des questions n'hésites pas à nous solliciter, et lorsque ta fiche sera terminée tu pourras le signaler dans ce sujet
Tu as deux semaines pour rédiger ta fiche.

Bonne rédaction ^^
Lun 4 Déc - 12:03

Ana ou la Rocky Balboa des bas fonds

sauras-tu t’élever ?

Quand on est une laissée pour compte, les poings se serrent. T'as connu ça toi, l'envie d't'en sortir, distribuer les patates, des gauches droites avec un air patibulaire. Ta violence elle a été remarquée oui, l'organisme le plus mystérieux et pressent d'Opale t'as engagé oui, sais-tu seulement ce qu'ils vont te faire subir ? Tartare un jour, cobaye un autre. Machine de guerre ou soldat pantin ? A toi de tirer les ficelles pour reprendre ta vie en main, à moins que tu trouves ton compte dans cette situation.

Une lecture fluide et agréable, on sent la hargne d’Ana et on a hâte de voir quelles mâchoires vont y passer ! Re-bienvenue et amuses toi bien avec ce DC ^^

Rang : Soldat
Pouvoir / Arme : Nascent de force surdéveloppée
Affinité : 5 PA
Astra : +200 Astras

La suite logique

Avant d'aller RP, assure toi de bien recenser ton avatar pour que personne ne te le prenne. Si tu ne sais pas avec qui commencer, tu peux toujours faire une recherche de partenaires ou répondre à celles en cours. Accessoirement, tu peux aussi poster ta fiche pour récapituler tes liens, ta chronologie, tes possessions... Enfin, si ton personnage fait partie d'une organisation, n'oublie pas de demander à la rejoindre ou à l'ajouter, si elle n'existe pas encore.