Light
Dark
Bas/Haut

Brume ou vapeur ? [Lewën]

Brume ou vapeur ? [Lewën] Brandw10
Jeu 13 Avr - 15:13
Le soleil se trouvait bien haut dans le ciel en ce milieu de journée. Halie avait fini par prendre son courage à deux mains pour se rendre en ville. Après tout, elle connaissait mieux Xandrie qu'Opale, alors qu'elle vivait plus proche que cette dernière. Sérieusement, qu'est-ce qui n'allait pas chez elle ? Quitte à découvrir une ville, autant choisir la plus proche, non ?

Enfin. Toute erreur pouvait être réparée, selon elle. C'était d'ailleurs ce qu'elle espérait faire en s'aventurant sur les pavés de la Lumineuse, serrant les dents face à la profusion d'empreintes émotionnelles. Non. Elle s'était entraînée. Elle pouvait résister. Et puis, elle avait une promesse à tenir. Et pour cela, elle ne pouvait pas se permettre de se laisser submerger.

D'un autre côté... Comment le retrouver ? Elle ne savait pas où il vivait. Elle ne savait même pas s'il se trouvait en ville. Soudain, elle fut distraite par une pensée parasite. Avait-il gardé son bracelet ? Elle ne pourrait pas lui en vouloir s'il s'en était débarrassé, après tout, il n'en connaissait probablement pas la valeur et, même s'il lui avait été reconnaissant de son cadeau sur le moment, il restait qu'elle ne lui avait pas laissé le choix lorsqu'elle le lui avait passé au poignet. Peut-être s'était-il rendu compte que, finalement, un bijou féminin, ce n'était pas pour lui.
Restait néanmoins une troisième solution : il pouvait ne pas s'en être débarrassé, sans pour autant le porter... En le gardant simplement chez lui, dans un endroit précis ou même oublié au fond d'un tiroir... Tout était possible. Lui demanderait-elle des nouvelles ? Elle décida qu'elle aviserait, en fonction des émotions qu'elle détecterait en lui quand ils se rencontreraient... S'ils se rencontraient. Elle soupira. Elle n'arriverait à rien en marchant ainsi au hasard, attirant les regards de par son apparence atypique. Voilà pourquoi elle n'aimait pas les villes. Elle ne s'y sentait pas à l'aise ! Et pourtant, elle finissait toujours par y revenir. Pourquoi ? Etait-elle donc masochiste ?

Soudain, elle eut une idée. Mais pour cela, il lui faudrait se cacher, pour ne pas attirer l'attention plus que nécessaire. Et quelle meilleure cachette que les toits ? Aussitôt pensé, aussitôt fait ! Elle grimpa le long d'un mur, évitant les fenêtres, puis parcourut les toits jusqu'à avoir rejoint l'un de ceux qui entouraient la place principale. Une fois en place, elle prit un moment pour offrir son visage aux rayons du soleil, qui gagnaient en puissance en cette saison. Bientôt, elle ne pourrait plus faire cela, au risque de finir brûlée.

Brûlée... Elle leva le bras, qu'elle observa. Puis elle rassembla ses deux cristaux. Voilà qui lui permettrait d'attirer l'attention sans rien détruire. Concentrée, elle mua un bras en feu, l'autre en eau, et se prépara à sculpter la vapeur qui surgit lorsqu'elle mit se deux bras en contact. Quelque chose qu'ils avaient en commun... Soudain, elle eut une idée qui la fit sourire.

De longues minutes plus tard, des volutes envahirent la place, au centre desquelles se dessinait un nagora géant. Maintenant, il restait à attendre. Pas trop longtemps, du moins, elle l'espérait. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir.
Sam 6 Mai - 15:08

Brume ou vapeur ?

Avec Halie Lunia



Lewën était sur la place du marché, ne prenant pas garde au brouhaha habituel qui régnait sur la place. Il avait laissé tombé la veste face au soleil qui grimpait haut dans le zénith, sentir les rayons lui réchauffer le dos était un petit plaisir qu’il ne se refusait pas, bien au contraire.

Le commerçant en face de lui était d’une bonhomie exagérée pour attirer la clientèle, et surtout, la faire revenir. Il apostropha le médecin, le tutoyant pour créer un lien de complicité qui agaça notre homme plus qu’autre chose. Résultat, Lewën déclina toutes propositions faites par le vendeur et trouva un autre stand de fruits et légumes plus calme. Il marcha tranquillement, claudiquant d’une étale à l’autre sans vraiment de but précis, observant les produits proposés ci et là, s’arrêtant quelques secondes ou encore quelques minutes pour effectuer un achat. Comme cette potion vendue à l’ombre d’un parasol au coin de la place. Elle rendrait invisible. Le dépigmenté ne se serait pas risqué à débourser le moindre Astra s’il n’y avait pas eu cette démonstration prouvant la véracité du liquide.

Le tumulte ambiant se mua soudainement en vacarme. L’agitation prit un air de drame et des cris fusèrent suivis d’une fuite massive de la populace. La tension parcourut tout le corps de l’ancien militaire qui s’arrêta net pour analyser la situation.

- La Brume envahit Opale ! pouvait-on entendre.
- Fuyez !

Les gens se bousculèrent, certains n’hésitant pas à piétiner ceux tombés à terre déséquilibrés par la bousculade. Des enfants pleurèrent, des femmes les attrapèrent à la volée pour courir loin de la menace.
La Brume … Le cœur de Lewën loupa un battement. Il s’était arrêté à Opale pour économiser assez d’Astras afin d’organiser une expédition dans l’être qui envahissait Urh. Et voilà qu’elle venait à lui. En longeant les murs il put remonter à contre courant pour observer l’envahisseuse … La Nebula qui l’habitait ne s’agita outre mesure contrairement à ce qu’il avait pu ressentir dans ses explorations passées. Quelque chose clochait. Il en eut la certitude lorsque, arrivé sur le lieu d’intrusion, il aperçut la “Brume” qui prenait une forme étrange … S’élevant dans les airs au lieu de raser le sol des rues, celle-ci se mouvait avec légèreté pour former … Une Nagora ? L’homme resta quelques instants perplexes, perdu dans ses pensées, jusqu’à ce qu’on le percute à l’épaule. Il se rattrapa de justesse au mur voisin avant d’y voir un début d’hypothèse. Et si la Brume n’en était pas, commandée par un être de la nature ? Qu’il se doute de la personne qui fabriquait cette vapeur ne ferait pas avancer les choses en cet instant. Le brouillard qui envahissait la place de la ville devait cesser, la peur commune l’avait emportée sur la raison et risquait bien de créer des blessés inutiles.

Observant la mouvance du nuage, Lewën comprit que sa création provenait du toit d’une boutique de cachemire. Le toit, les hauteurs … Un indice supplémentaire sur la fauteuse de trouble. Inconsciemment il toucha le bracelet qu’il portait toujours au poignet avant de s’élancer à l’assaut du bâtiment. Il ne pouvait escalader les murs comme une certaine hespéride grimpait aux arbres, il opta pour passer par l’intérieur du magasin qui avait fermé ses portes sous la menace. Il réussit à s’y introduire et à prendre les escaliers après avoir débattu de longues minutes pour qu’on le laissa faire. Il était suivit de près par le gérant qui s’assurait que notre homme ne profitait pas de la situation chaotique pour voler dans ses réserves situées aux étages. Arrivé sous les combles, Laouën passa la tête par une petite fenêtre pour essayer d’apercevoir la personne sur le toit, en vain. Il tenta d’appeler, coûte que coûte :

- Halie, c’est vous ?

Aucune réponse, il lui semblait pourtant que le nuage commençait à se dissiper.

- Halie ? C’est Lewën ! Je suis en dessous !

Le vacarme des rues l’empêchant d’entendre une quelconque réponse, il commença à vouloir se hisser par le velux avant de voir apparaître des bois de cerf dans son champ de vision.
Dim 7 Mai - 17:05
Pourquoi la panique se répandait-elle, à l'instar de sa création ? Enfin, au moins, si celui qu'elle cherchait se trouvait dans les parages, il ne pourrait pas rater son signal. S'il ratait la vapeur, il entendrait les cris, croiserait la population... Auprès de laquelle il faudrait qu'elle s'excuse, à un moment. Ou pas. S'ils ne savaient pas qu'elle en était à l'origine, elle devrait pouvoir s'en sortir.

Néanmoins, il mettait du temps. Halie commençait à penser qu'elle avait fait tout cela pour rien, que son mentor n'était pas là. Et qui aurait pu lui en vouloir ? Après tout, elle ne lui avait pas demandé son emploi du temps. Mais il lui avait fait part de son intention de s'établir dans cette ville... Serait-il parti en vacances ? Ce ne serait vraiment pas de chance, mais c'était possible. Quoi qu'il en soit, il était inutile de continuer à effrayer les habitants. Elle coupa donc le flux de magie. La vapeur ne tarderait pas à se dissiper d'elle-même. Et, quitte à se trouver là, autant en profiter un peu. Elle n'avait pas trouvé celui qu'elle cherchait, soit. Mais ici, aucune branche, aucune feuille ne la séparait des rayons de l'astre solaire. Ce qui lui permettrait plus facilement de prendre des coups de soleil... Mais pour l'instant, elle voulait seulement profiter. Elle s'allongea sur le toit, dont les tuiles lui réchauffaient le dos alors que l'astre lui-même se chargeait de son ventre. Elle ferma les yeux. Il serait si facile de s'endormir, ici...

Attendez, était-ce une voix qu'elle avait entendue ? D'un autre côté, en ville, il y avait des centaines de voix, tous les jours, partout.

Cependant, elle bondit sur ses pieds lorsqu'elle entendit autre chose. Un nom. Lewën. C'était lui qu'elle cherchait ! Donc, il était là. Mais où ? Elle ne le voyait pas. En dessous ? Elle se pencha sur le bord du toit. Personne dans la rue. Où pouvait-il donc se trouver ?

C'est à ce moment qu'elle se souvint. Ces constructions dont elle ne pouvait déterminer la matière contenaient souvent des humains. C'étaient leurs logements, si elle se souvenait bien. Mais comment y entrer ? Prudemment, elle se glissa donc le long du mur, jusqu'à ce que, à l'angle d'une fenêtre, elle se trouve nez-à-nez avec lui. Eh bien voilà ! Finalement, ses efforts avaient payé !

- Attention.

L'ayant invité par ces mots à s'écarter, elle se hissa jusqu'à la fenêtre pour le rejoindre à l'intérieur du bâtiment. Elle remarqua immédiatement l'autre humain, qu'elle salua d'un signe de tête. Puis elle sonda les environs. Il ne lui semblait pas percevoir d'autre empreinte émotionnelle. Ils n'étaient donc que trois. Bien. Elle observa alors les deux hommes, s'adressant d'abord à l'inconnu.

- Je suis désolée, je crois que c'est de ma faute, ce mouvement de panique.

Puis elle se concentra sur l'autre homme. Celui qu'elle cherchait. Avant de lui parler, elle l'observa avec attention. Il semblait bien portant, il n'avait donc visiblement pas gardé de séquelles de son passage par chez elle. Elle remarqua au passage qu'il avait gardé le bracelet, ce qui fit naître un sourire sur ses lèvres, mais elle ne fit pas de commentaires. Au lieu de quoi, elle déclara simplement :

- Donc voilà, j'ai tenu ma promesse. Je suis venue vous voir.
Lun 15 Mai - 12:08

Brume ou vapeur ?

Avec Halie Lunia



S’il s’attendait à cela … A leur séparation, une promesse. Puis une nouvelle ville à appréhender, de nouveaux défis, un quotidien qui s’installe et sa routine. Lewën détestait la routine. Le bracelet lui rappelait son aventure, et pourquoi il était là encore aujourd’hui. Son but. La Brume … Pourtant au fil de ses rencontres son obsession avait diminué, laissant place aux liens, amicaux, professionnels, telle une toile qui se tissent autour de sa Nebula, l’invitant à laisser son hôte vivre encore de son plein gré. La voix gutturale de l’homme qui l’avait suivi jusqu’ici le sortir de sa pensée.

- Comment ça votre faute ? s’adressa-t-il à Halie de son accent roulant les “R”.

Le médecin décida de couper court, ne laissant pas le temps à l’intéressée de répondre de peur que les choses ne s’aggravent.

- Nous devons y aller, merci Monsieur pour votre hospitalité. ne peut-il s’empêcher d’ironiser. Un feu sur votre toit peut être à l’origine de la fumée qui a provoqué le mouvement de foule. Halie en a arrêté la propagation, il n’y a plus rien à craindre.

Il n’avait pas menti, pas vraiment. Il avait émis une suggestion, une hypothèse qu’il laissa s’insinuer comme être la vérité dans l’esprit du marchand. Il avait affirmé la seule chose qui était vraie, Halie, avait arrêté la propagation de la vapeur. Lui-même ne savait pas comment l’hespéride avait réussi ce tour de passe-passe, il le lui demanderait, plus tard. L’heure était à la fuite.

Dehors le chaos s’évanouissait à petit feu - sans mauvais jeu de mot - et quelques blessés légers se traînaient dans les coins de rue. Avant de s’approcher d’eux pour vérifier leur état, Laouën prépara sa partenaire.

- Vous n’y êtes pour rien si les hommes agissent avant de réfléchir, ne vous accusez pas, ne vous excusez pas. Je voudrais m’assurer que personne ne nécessite de soin si cela ne vous dérange pas. Avec votre aide si possible, nous irons plus vite. Si la charge émotionnelle est trop marquée, dites le moi et je vous mènerai au calme.

Il s’avança près d’une mère tenant son enfant pleurant dans les bras, se présentant elle finit par le laisser regarder le visage rougit du bambin. Plus de peur que de mal. Il n’eut pas de parole de réconfort pour le petit, sa mère s’en chargerait bien mieux que lui. Elle même rassurée de la certitude du médecin. Tout allait bien. Il alla ainsi de corps recroquevillés à visages tuméfiés. La pire de ses auscultations rapides, un poignet vraisemblablement cassé d’un vieillard étant tombé dans la cohue. Lewën l’enjoignit de le suivre pour lui préparer une attelle au cabinet. Le grincheux refusa “J’en ai vu d’autres Monsieur le Médecin ! Ce n'est pas une petite fracture qui va m’empêcher d’avancer !
Il s’appuya sur sa canne, un cri tremblotant de douleur s’échappa. Sa fille le sermonna mais le vieux n’en démordait pas. Notre homme laissa ses coordonnées à la femme, il ne pouvait aller contre la volonté des patients.
S’approchant d’Halie, il l’invita à quitter les lieux pour retrouver, quelques kilomètres plus loin, la quiétude de son quartier et de son cabinet médical.

- Venez, entrez. dit-il en lui ouvrant la porte.

Tout était parfaitement en ordre, le bureau dans l’angle gauche où ne s’échappait aucune feuille ou crayon, tous les dossiers étaient consciencieusement rangés dans les meubles d'archives juste derrière. Sur la droite, un rideau séparait l’office de l’auscultation où des instruments étaient parfaitement rangés sur le plan de travail. Une petite fenêtre permettait d’apprécier la lumière naturelle. Lewën pouvait ainsi aérer régulièrement la pièce. Sur une patère au mur, gisait son costume sombre de corbeau médical, le masque pendant sans vie, bec vers le bas.

- Suivez-moi.

Là, une petite porte menait à un sellier sans lumière où étaient entreposés sur les étagères onguents, décoctions, pansements, et autres nécessaires à soins. Une nouvelle porte au fond menait à des escaliers qu’ils empruntèrent pour atterrir dans un petit appartement. Rien de très cosy, ni spacieux. Un espace fonctionnel pour dormir et manger. Lewën n’y avait pas mis de touche personnelle, l’endroit était austère, froid, mais pratique. Par habitude posa sa gabardine sur le porte manteau avant de déposer ses achats sur la petite table ronde de la cuisine. Il invita Halie à s'asseoir sur la chaise en bois avant d’user des technologies d’Opale pour faire chauffer de l’eau, proposant à sa convive un thé.

- Je suis désolée, je ne m’attendais pas à avoir une invitée, avez-vous faim ? Je peux préparer  une soupe aux légumes bouillis. Il fronça les sourcils, une soudaine question existentielle en tête. Mangez-vous de la viande ou du poisson ?

L’homme n’était pas des plus affables, il souhaitait malgré tout que l’hespéride se sente à son aise.
Mer 17 Mai - 21:22
Elle n'eut pas le temps de répondre à l'inconnu que son ami (pouvait-elle l'appeler ainsi ?) l'invitait à le suivre vers l'extérieur. Ses émotions véhiculaient une notion d'urgence qui la convainquit de ne pas protester et de simplement le suivre sans un mot. Quelles que soient ses motivations, elles ne lui permettraient certainement pas de le déranger.

Une fois à l'extérieur, il lui adressa de nouveau la parole. Elle hocha la tête :

- Prenez cette partie de la place, je m'occupe de l'autre.

Puis elle se concentra sur les personnes qu'elle venait de se désigner. Elle n'eut pas à faire face à des cas trop graves, dans les pires cas, quelques paroles réconfortantes suffirent.

Alors qu'elle terminait avec un enfant qui avait réclamé de pouvoir toucher ses cornes et jouait à présent avec, elle fut rejointe par son aînée. Avec douceur, elle se libéra de l'étreinte de l'enfant, laissant le soin à sa mère de lui expliquer pourquoi il devait la laisser partir. Puis elle suivit son professeur (car il était en train d'accepter de le devenir, n'est-ce pas ?) jusqu'à ce qui semblait être son lieu de travail. Elle observa les lieux avec intérêt, n'osant cependant pas aller explorer s'il ne l'y invitait pas. Après tout, ce lieu lui appartenait, il décidait donc de qui pouvait y entrer et ce que ces personnes pouvaient y faire.

Lorsqu'il l'entraîna plus loin, elle ne put résister et enflamma son bras pour éclairer l'espace sombre qu'ils traversèrent. Dès que la lumière naturelle fut de retour, elle s'éteignit elle-même. Cette fois, elle pourrait parier qu'ils se trouvaient chez lui... Si elle savait ce que c'était, le pari. Il fit immédiatement chauffer de l'eau, lui proposant... Du "thé" ? Elle avait déjà entendu parler de ces plantes. Mais, puisqu'elles ne poussaient pas dans sa forêt, elle n'avait jamais eu l'occasion d'y goûter.

- Pourquoi pas. Mais vous ne gardez pas les plantes, si je ne me trompe pas ? Je pourrais les garder ? Voyez-vous, il n'y en a pas chez moi, j'aimerais les étudier...

Puis il lui proposa de la nourriture. Immédiatement, elle se sentit gênée.

- Ne vous inquiétez pas pour ça, je ne vais pas piocher dans vos réserves alors que je suis venue sans prévenir... Mais pour répondre à vos questions... C'est très récent, mais un voisin m'y a initiée, oui. Même si j'avoue que c'est loin d'être ce que je préfère...

Elle se demandait d'ailleurs si l'explication n'était pas aussi simple que cela : il n'était tout simplement pas dans sa nature de manger les animaux qui lui servaient de voisins. Et si, un jour, elle décidait de tester de la viande ou du poisson qui ne venait pas d'une forêt ? Cela y changerait-il quelque chose ? D'un autre côté, elle ne risquerait rien à essayer...

Néanmoins, elle se sentit obligée de faire la conversation.

- Sinon... Comment allez-vous, depuis la dernière fois ?