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[FB Requête] - Le début des emmerdes

[FB Requête] - Le début des emmerdes Brandw10
Ven 13 Oct - 8:06

TKT

Jane, Chaya



Xandrie, automne, milieu d’après midi, les bas-fonds de la capitale.

Lieu de honte mais lieu massif. Si Xandrie n’était pas une cité où se démontrait un flux de violence aveugle et continu envers le tout venant. En matière de pauvreté et de chaos urbain en revanche, la capitale du nord défendait avec merveille son titre.

Dès lors que l’on s’éloignait des quartiers et des routes de ceux qui avaient l’argent et le pouvoir, la qualité de la cité déclinait rapidement. Les rues devenaient des ruelles, les demeures de simple maison de pierre construite de plus en plus anarchiquement sans un plan. Puis au bout d’un certain temps… les bidonvilles…

Ici il n’y avait pas de véritables maisons en matière, il y avait des maisons composées de tous les types de matériaux que l’on pouvait récupérer. Pierre, bois, tôle,... Il fallait avoir de l’imagination pour construire avec des choses si hétérogènes au point que cela en devenait presque impressionnant.

Les ruelles d’autant était aussi bien luxueuses, il n’y avait plus que des chemins de tueur souvent boueux à cause des pluies et de l’humidité marécageuse de sol qui n’étaient que partiellement asséchés. Des planches constituaient des chemins pour que les bottes ne foulent pas cette terre humide qui n'était pas constituée que d’eau. Il n’y avait pas d’égout, il fallait bien jeter certaines choses quelque part.

Ici plus que nulle part ailleurs, c’était le monde de la pauvreté, de la véritable pauvreté. Celle dont il n’y avait aucun espoir de sortie. Celle que le pouvoir tentait de cacher en la déconnectant le plus possible de toutes les routes commerciales.

Un monde dans un monde, celui du Cartel. Celui-ci, contrairement à bien d’autres organisations de sa nature sur ce continent, n’était pas un groupe contrôlé dans l’ombre par des élites aristocratiques vivant dans des châteaux paradisiaques. C’était un ordre né de la pauvreté par la main des pauvres. Ce qui n’avait aucun avenir pour nourrir les leurs autrement que par la violence et le vice. Les quartiers comme on pouvait dire.

Quand bien même, les puissants du cartel avaient les fonds pour s’en aller, chacun décidait de rester ici avec les autres. L’endroit avait beau être infecté être les odeurs qui rongeaient les narines, la violence des conflits avec le Guet ou encore les parasites et bestioles en tout genre qui ne rôdait pas ici. Ça restait le quartier, la racine. Et on ne quittait pas ses racines comme ça même avec les moyens d’avoir une vie bien plus confortable.

La guilde des espions n’avait alors pas à s’étonner lorsque cette dernière reçu de la part de la fosse, une invitation dont le lieu était une maison perdue au milieu des bidonvilles. Il était en effet extrêmement rare de voir le Cartel sortir officiellement de son “territoire”. Encore plus quand l’invitation était faite par des personnes de haut niveau dans la hiérarchie, en l'occurrence un maître d’une des quatre branches de l’organisation. Rang obligatoire pour respecter un maître de la guilde.

Habitude de la maison, le communiqué était très lacunaire, le message étant enrobé d’une forme minimaliste. Il ne fallait pas y voir une provocation, le Cartel Xandrien n’était tout simplement connu par son amour des formes, de la politesse et du langage de complaisance. Venant d’un monde violent, le discours était souvent direct, ne s'intéressant que peu à ce que pouvait ressentir autrui en écoutant des mots parfois violents et insultants.

Le message sur le fond était également incomplet. Il était fait demande du support de la guilde sur une opération risquée mais très rémunératrice sans entrer dans les détails. Le Cartel ne voulait pas de preuve écrite de son implication dans cette affaire de toute évidence.

Rendez-vous était donc donné pour parler à vive voix de cette affaire où le cartel expliquerait à la guilde que cette dernière avait récupérée des renseignements sur la présence dans le nord d’une cargaison intéressante de nascents. Celle-ci ayant besoin du support de la guilde pour organiser un petit vol massif…

Naturellement, la guilde des espions, bien plus prudente que son interlocutrice émettait quelques doutes vis à vis de la sécurité des sources du Cartel et des répercussions d'une telle aventure. Malheureusement pour eux, le Cartel n'avait de toute évidence aucune envie d'écouter leurs avertissements. Le monde appartenait à ceux qui prenaient des risques pour saisir leurs chances après tout. Ainsi, les criminels restaient intransigeants sur leur volonté de commettre le larcin.

Voyant bien que le cartel ne changerait pas d'avis, la guilde des espions décida d'accepter d'apporter son aide dans l'opération. Négociant son prix sur les nascents en demandant une petit part de ceux ci. Ce que le Cartel accepta pour une infime partie d'entre eux, offrant en échange un prix sur le reste de la cargaison si besoin de la part des espions.

Accord fut conclus et le vol, malgré la réserve des espions, pouvait désormais commencé...

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Quelques jours plus tard, début de soirée, Oman.

Le soleil se couchait sur cette ville commerciale de l'ouest de Xandrie. Ville commerciale dont le réseau fluvial par le lac proche et restait impressionnant. Toutes les marchandises qui venaient d'Opale passait par ici. Et c'était le cas pour les nascents, entreposés dans la cité jusqu'à leurs envoies dans les mines de Xandrie.

Dans les ruelles non loin des grands entrepôts de la ville, Violette accompagnée d'autres agents du Cartel là pour l'occasion attendaient l'arrivée de leurs partenaires de circonstance. Bien évidemment dès qu'il y avait une mission compliquée, c'était toujours sur elle que ça retombait. Depuis l'affaire du Magistère c'était inévitable il fallait dire. Et quand bien même cela là faisait chier au plus haut point. Elle ne pouvait pas contester des ordres qui venaient de si haut.

Clope au bac, posé par terre et adossée contre un mur. La portebrume observait silencieusement la lune naissante en attendant que les informateurs arrivent. Elle avait elle même ses propres informations mais rien qui ne pouvait valoir ce qu'avait à offrir la guilde des espions.


Mar 17 Oct - 8:42

Start of the trouble

starring Jane Kaldwin, Chāyā Lelwani & Violette Helmael

La reprise en main de la guilde se poursuivait. La circulation de l'information au sein du Haut Cercle était permise car indispensable pour la bonne prise de décision et j'avais soigneusement sélectionné les personnes qui siègeraient à la table du Haut Cercle en tâchant de concilier le plus possible compétence et loyauté envers moi et la guilde. Que quelques Rois ou des As aient du mal à s'entendre ne me regarde pas, j'attendais avant tout du professionnalisme. En revanche, lorsqu'il s'agissait de sortir des informations de la guilde, la circulation était verrouillée. La quasi-mise à mort de la guilde par la mort de ma prédécesseure et de ses acolytes avait servi de leçon. La sécurité avait été renforcé, les profils des membres du Haut Cercle avaient été protégés autant que possible, de même que pour les agents. Depuis ma prise de fonctions, la discrétion, le secret et l'ombre avaient repris la main. Plus d'apparition en public, les canaux de communication public ouverts par la précédente cheffe avaient été fermés sans justification. La guilde des espions de Xandrie redevenait ce qu'elle aurait dû rester : une guilde d'espions. Une ombre planant au dessus des affaires du monde et que les puissants devaient tenir compte chez eux sans pour autant avoir pour ambition de bousculer l'ordre mondial.

Prendre de la hauteur était en revanche, une ambition. Mais ayant transformé l'information en affaires, il me fallait traiter comme une personne d'affaires malgré le secret entourant notre guilde. Cela incluait de traiter avec des criminels. Cela était franchement gênant quand j'y repensais. Nous traitions avec un monde large, venu de tous les domaines de la société pour peu qu'ils peuvent s'offrir nos services mais s'il y avait bien une catégorie de gens avec qui je détestai traiter était la pègre. Ils payaient bien voire très bien, on ne recevait pas que de l'argent mais aussi du matériel et parfois même, très performant. Je faisais parfois venir du matériel d'Epistopoli quand je pouvais mais c'était une voie peu fréquente et risquée, je ne pouvais que faire venir de petites quantités car il ne fallait pas éveiller des soupçons. La pègre était un moyen un peu plus simple de se fournir. Néanmoins, même n'étant plus une militaire, cela m'emmerdait beaucoup pour le dire aussi crûment. Une part de moi voulait se servir du Guet et leur servir de support de renseignement pour purger cette pègre que j'exécrais juste par son existence mais une autre aussi voulait continuer de traiter avec eux, ne serait-ce que parce qu'ils étaient bons clients. Mais des clients plus qu'encombrants que véritablement profitables.

Un de nos contacts au sein du Magistère d'Opale s'était manifesté en dehors de la date de son rapport habituel. Son information était intéressante et était remontée rapidement jusqu'à moi. Le Magistère expédiait une cargaison de plusieurs centaines de nascents en Xandrie. Il n'était pas rare que cela se fasse car le Magistère adorait ce genre de joujou mais ce qui avait attiré l'attention de notre source c'était que le transfert se fasse aussi rapidement. Il fallait normalement un peu de temps pour monter l'opération, or ici le montage avait été plus rapide que d'ordinaire. Dans notre jargon, lorsqu'une affaire requérait plus d'attention que d'ordinaire, il était d'usage de parler de "monitorer l'information". Le renseignement fut donc monitoré et peu de temps après, une source dans les rangs du plus grand cartel de Xandrie, la Fosse, nous fit remonter que son groupe venait d'être informé d'une cargaison de nascents qui allait bientôt arriver. Pile dans la zone d'action de la Fosse... Mieux encore, on avait informé la Fosse de quoi était constitué l'escorte et même, comment, voler la cargaison sans se fouler. Mon échange avec l'As de Trèfle avait été rapide mais clair : cette affaire puait sévère et la Fosse allait foncer dans un piège tête baissée. Est ce qu'on devait prévenir les criminels ? Non avait finalement décidé le Haut Cercle et notamment avec insistance l'As de Cœur.

Une paire de jours plus tard, sans que cela ne surprenne personne, la Fosse se manifesta auprès de nous. Un de nos indics des bidonvilles avait un message dans une de nos boites aux lettres mortes indiquant que la pègre voulait une rencontre. Comme à son habitude lorsque la Fosse voulait faire affaire, le message était très succinct et paraphé d'un signe. Le message avait été donc validé par un gros bonnet de la pègre... Tout indiquait qu'il allait être question de cette cargaison, l'indic au Magistère nous ayant dit qu'elle était partie. L'organisation de cette rencontre fut méticuleuse et deux équipes d'opérateurs étaient mobilisées. On prenait toujours des précautions avec la Fosse... En ce qui me concernait, je n'apparaissais jamais à visage découvert et je faisais attention à ma voix lorsque je m'exprimai. Les lieux étaient de toute façon propice à des rencontres discrètes, les interlocuteurs pouvaient échanger sans être perturbés. Nos doutes, ainsi que nos mises en garde furent prononcées, il n'était pas normal qu'autant d'informations sortent pour qu'une opération réussisse, presque comme si quelqu'un voulait à tout prix que la cargaison soit volée. Dans notre milieu, une information trop évidente ou trop facile était très suspicieuse et rarement authentique. La Fosse ne voulait pas entendre parler de notre prudence et requérait notre aide technique pour soutenir le vol cristallin.

Avec toute la vigilance que cela impliquait, affaire fut conclue pour un soutien de notre part contre une certaine somme et une partie de la cargaison avec une option sur le reste. Vu le niveau de dangerosité, de suspicion de piège et d'enjeu, je jugeai que nous ne pouvions obtenir mieux et encore plus, sans nous mouiller autant que la Fosse qui allait prendre tous les risques. De retour au Siège, j'ordonnai au Roi de Pique de ne mettre que le strict minimum sur l'affaire, je refusai d'impliquer d'importants moyens comme l'UOS. Toutefois, il fallait bien dire, j'étais curieuse de voir comment cette affaire allait se dérouler...

__________

Tout était en place. Des agents nous suivaient, d'autres étaient prêts pour une extraction si jamais par un hasard énorme, les choses tournaient mal. Je n'en démordais pas, l'enjeu était certes grand mais si les choses tournaient mal -et pour moi elles tourneront mal- nous étions prêts. Cette affaire était une affaire d'abord de la Fosse et elle concernait avant tout la Fosse. Alors que je me rendais, escortée par deux de mes meilleurs opérateurs, auprès du groupe de tête, je voyais bien la meneuse sous son chapeau et avec un filet de fumée. Quelle négligence me dis-je... Bref, c'était son opération et je savais bien aussi que ma curiosité m'avait amené ici. Peut-être bien qu'elle me perdrait... Bob n'était pas avec moi mais avec les agents de l'extraction. Pas de drone à nous.

Je restai silencieuse pendant que l'un de mes agents termina d'informer le groupe sur la cargaison. Nombre de gardes, disposition des lieux, tout ou presque y passait en quelques minutes. C'était beaucoup trop facile à mon goût... J'échangeai un regard entendu avec mon autre garde tandis que la chapeautée fit mettre en route le groupe. J'eus un regard neutre pour la femme tatouée avant que nous ne suivions la Fosse. Toute l'opération si elle se déroulait comme prévue ne nécessiterait pas plus d'un quart d'heure pour le casse. Mais j'attendais avec assez d'impatience le moment où les choses basculeraient de manière imprévue... Je restai songeuse pendant le trajet que nous effectuions en silence, évitant les rares patrouilles du Guet avec facilité et en nous déplaçant de coin d'ombre en coin d'ombre pour attirer l'attention le moins possible. Ce fut sans incident que nous parvînmes à l'entrepôt indiqué, le plus à l'écart du débarcadère et le plus petit. Je gardai encore le silence en ne donnant pas le signal aux gens de la Fosse de s'élancer vers le bâtiment. Quelque chose de viscéral en moi m'alerta. C'est là, je le sens, c'est maintenant que ça peut le plus mal tourner... Alors que les lieux étaient le plus désert, pas un navire sur le fleuve n'était même accosté sur la berge ou en train de naviguer. À contrecœur je fis signe à nos partenaires du moment qu'ils pouvaient y aller.
Sam 21 Oct - 5:48



Le début des emmerdes

Too good to be true



Les bas fonds de Xandrie fourmillent d’excitation, une effervescence qui échoue à se taire, comme un enfant incapable de tenir sa langue. Personne n’en parle. Pourtant les oreilles attentives entendent. Les infiltrés parviennent tous bien aisément à se procurer la même information. Un si précieux renseignement qui tend les bras, si généreusement, à tous ceux qui veulent bien s’approcher et le convoiter. Il attire les rats xandriens, eux qui ont pourtant toujours été assez prudents pour ne pas sortir de leurs terriers, pointent le bout de leurs museaux, alléchés par l'opportunité.

Cette affaire ne sent pas bon mais les rats n’en ont que faire et cela leur à déjà réussi, ils ne seraient pas aussi influents s’ils faisaient les fines bouches. Ils ne fonceraient pourtant pas totalement têtes baissées dans cette souricière, prenant avec eux l’appui d’un allié de circonstance. Perchée sur son toit, l’ombre n’aurait pas parié que la guilde des espions se joigne belle et bien à ce traquenard mais les faits étaient implacables, bien que drapés d’obscurité et de prudence les espions étaient là.

Chāyā glisse dans une autre ombre avant que ne s’approchent d’elle des regards scrutateurs. Les espions veillent, observent, sécurisent autant qu’ils le peuvent, ce lieu qui pourrait bien se refermer sur eux et les ambitieux alliés qu’ils accompagnent. La caravanière ne fera pas l’erreur de les sous-estimer bien qu’elle questionne leur présence ici. Elle sait que la guilde a changé d’allégeance récemment, une nouvelle reine à la direction avait déjà coupé quelques têtes, évinçant par la même occasion quelques-uns des infiltrés caravaniers. Il leur faudrait observer attentivement ce que cette nouvelle cheffe ferait de la guilde et pour l’heure, il semblerait que cette dernière succombe à l'appât du gain.

Mais quelle guilde noire ne succomberait pas à cette trop belle friandise ? Une cargaison entière de nascents, quasiment offerte, cela ne se refusait pas. C’était très certainement la réflexion que c’était aussi fait le Cartel. Une volute de fumée s’élevait au-dessus de la chevelure lunaire de celle qui menait apparemment les opérations. Un simple pion sur l’échiquier de la Fosse. Chāyā esquisse un sourire, un pion qui se trouve trop souvent au centre d’affaires juteuses ou dangereuses, souvent les deux d’ailleurs. Quelle était véritablement la position de cette femme dans l’organisation criminelle, la change-peau l’ignorait encore mais cette information finirait par tomber entre les mains des caravaniers. Sa présence ce soir était un nouvel élément à ajouter à son dossier.

Pour l’heure, si elle n’était vraisemblablement pas un pion, pour l’Ordre elle était une fenêtre, ouverte à certaines propositions, capable de laisser entrer et sortir des renseignements. Elle pourrait devenir un élément assez intéressant et peut-être même revêtir une forme d’importance aux yeux de l’Ordre, si elle survivait à l’avidité de son organisation, celle-là même qui l’avait fait venir dans les rues d’Oman.

La caravanière change à nouveau de position, vérifiant son équipement une énième fois et l’absence de drône autour de la zone. Elle avait de quoi tromper ce genre de surveillance mais, mieux valait être prudente. Elle gagne une planque plus sûre lorsqu’un signe est lancé en direction des hommes du Cartel. Ils se mettent en mouvement, ignorant les ombres meurtrières qui s’approchent dangereusement de leur position.
Mar 24 Oct - 15:34

Bon...

Jane, Chaya



Posée dans un coin avec un groupe de camarades, la portebrume attendait patiemment leurs invités de la guilde des espions. Elle-même n’avait pas vraiment d’avis sur leurs comptes, bien qu’elle savait pertinemment qu’il fallait s’en méfier. On pouvait rétorquer la même chose mais vis-à-vis du Cartel, mais pour elle c’était différent. Les membres du cartel avaient beau être ce qu’ils étaient, comme la plupart des Xandriens, ils étaient liés à des terres, des racines, des clans de quartiers et surtout de bidonville unis par la misère et la souffrance inhérentes à leurs conditions.

De son point vue, elle percevait les espions de la guilde à la manière des epistotes, des gens déracinés attachés à pas-grand-chose, si ce n’était le pouvoir ou l’argent. Point de vue sans doute factice, encore plus quand il est sans nuance. Mais les avis et les opinions étaient rarement affaire de recherche de la vérité.

Restait que malgré toute la méfiance naturelle que l’on pouvait avoir d’eux. Et eux du cartel, il fallait travailler ensemble. Lorsque les agents de la guilde des espions arrivèrent, ce fut donc avec une relative amicalité que ces derniers furent accueillis. Il ne fallait pas voir dans les actions des membres du cartel ou de Violette des grands sourires et des bras ouverts. Mais au moins, il n’y avait pas de regard noir et effrayant ou bien de posture agressive et menaçante.

Chef de la petite équipe bon gré mal gré, Violette écoutait les informations des espions avec sa nonchalance habituelle, regardant parfois ailleurs mais gardant toujours une oreille sur les choses les plus importantes. Au fil du temps, à mesure que l’espion lui expliquait le topo, le regard de Violette devenait de plus en plus sérieux. Les informations étaient bonnes, trop bonnes même. Au point que cela en devenait même suspect.

C’était douteux, très douteux même. Mais bon, c’était un ordre d’en haut, elle ne pouvait pas vraiment prendre le risque de les vexer en refusant des choses aussi importantes. Il y avait une limite à tout, même à l’importance d’un portebrume. Elle savait disposer de privilèges mais aussi d’obligations indépassables…

C’était peut être un piège… Mais quel en serait l'intérêt ? Admettons que celà soit ç un guettapen. Qu’est ce que le Guet ou Opale en gagnerait vis-à-vis du Cartel ? Des informations qu’ils avaient déjà ? Autant de moyens pour attraper si peu d'hommes ? Autant faire directement une intervention dans un quartier hostile, ce serait plus rentable et efficace sur ce plan-là.

Il restait bien qu’il y avait quelque chose d’étrange, mais quoi, elle ne le savait. De toute façon, il était peu probable que cela la concerne. Elle n’y réfléchirait donc pas.

Une fois les petits préparatifs terminés,fixant son groupe puis les trois espions, elle conclua.

D’accord. Je vois, il est temps d’y aller.

Elle termina par un petit soupir de dépit et de fatigue. Encore une mission douteuse qui risquait de finir bien difficilement.

Le groupe se mit alors en route évitant les patrouilles des gardes pour atteindre l'entrepôt où était la précieuse cargaison. Rien de bien difficile jusque-là, mais toutefois jusqu’ici tout était prévu et prévisible. Le problème était… que le reste fut facile également. Les tours de garde étant connus, les patrouilleurs fort peu sérieux et nombre acceptable bien qu’inférieur à ce que faisait généralement Opale, la facilité du groupe à pénétrer dans la bâtisse en était presque inquiétante. Une inquiétude partagée par tous ici-bas.

Tandis qu’une partie des malfrats restaient devant la porte par laquelle devait sortir la marchandise une fois récupérée le reste s’engouffra dans les lieux en compagnie des espions.

Après un trajet encore une fois assez simple grâce à l’aide des informations fournies par la guilde des espions, le groupe arrivait dans une grande salle d'entrepôt aux multiples fenêtres à une dizaine de mètres de haut. Rien d’étonnant jusqu’ici, l'entrepôt était normal. Il y avait des piliers et des caisses ici et là, bien des choses étaient entreposées ici, le lieu servait de point logistique à beaucoup d'échanges entre Opale et Xandrie autant sur le plan occulte que tout simplement matériel. Beaucoup de biens de valeur qui pouvaient susciter l’envie, mais le groupe n’était pas là pour cela aujourd’hui. Mais le groupe n’était pas là pour cela aujourd’hui. Sans vraiment hésiter, Violette se dirigea de suite vers une série de deux caisses bien particulières. Une fois devant, elle les ouvrit avant d’en récupérer dans chacune d’entre elles des pierres ressemblaient à des jades violets.

Les examinant, elle se retourna vers le groupe avant de hocher la tête un léger sourire au coin des lèvres.

Nascents, c’est bien ça.

D’un geste de la tête, elle indiqua à deux des malfrats, de colosses de s’approcher pour prendre les deux caisses. Les nascents n’étaient pas lourds à l’unité, mais 200 par caisses, cela finissait par faire un certain poids.

On à ce qu’on est venu chercher. On décale.

Gling.

Du verre qui se brise.

Pum.

Un impact sur le mur inverse au son du verre.

Sans qu’un mot ne soit prononcé, il ne fallut qu’une seconde pour que tout ceux dotée d’un minimum de sens du danger et d’instinct de survie se jettent au sol, se cachant pour ceux qui le pouvaient derrière des piliers afin de se mettre à couvert.

De son coté, Violette cachée derrière une grande caisse, serrait les dents. Qu’est ce que c’était que ça encore ? Un tireur ?

Putain…

D’où venait-il ? Et surtout pourquoi ? Un type du Guet ? D’Opale ? D’ailleurs ? Tant de questions qu’il n’était pas le moment de poser.

Tournant le regard vers d’un autre des brigands également à couvert.

Y a du grabuge. On est censé en foutre quoi maintenant ?

Ca va être dur de rejoindre le plus prévu. Va falloir la sécurité à un endroit plus proche. On a trouvé une ancienne cache de la révo’. On voulait pas l’utiliser pour de la merde, mais là… pas le choix. On va pas traverser la ville…

Ouais…

Son regard se tourna vers les espions.

Z’avez étudié la zone. Vous connaissez la porte de sortie la plus proche ou discrète de cet endroit . Faut éviter de sortir par là où ils doivent savoir qu’on est entrés.

Bon, c’était déjà un plan sur la comète. L’étape numéro 1 était déjà de sortir de là sans se faire balayé par le sniper et suffisamment rapidement pour éviter de se faire encercler par ses probables potes. D’autant plus que vu le nombre de fenêtres, il avait un angle de tir quasiment total sur les lieux s’il bougeait.

Heureusement, il n’avait touché personne sur son premier tir. Cela en était même étonnant pour un tireur d’élite de rater la première balle alors que personne ne s’y attendait.

À ce moment-là, Violette ne savait pas encore à quel point l’escouade était puissante. Elle avait après tout la charge de les “tuer” bien que la réalité soit de les rediriger vers la planque les arrangeait pour éviter la dispersion rapide des nascents. Il fallait donc y mettre les moyens quand la cible était une organisation ainsi qu’un ou plusieurs membres de races avec des pouvoirs ou de porteurs de cristaux/nascents.

L’escouade disposait d’une bonne quinzaine de membres, bien que trois se distinguaient du lot, le reste des sbires n’avait pas pour autant des compétences médiocres. Le commanditaire avait des moyens et les avait posés sur la table.

Les malfrats restés à l’entrée avaient eu la mauvaise chance de la constater. À peine avaient-ils eu le temps de voir un individu venir devant eux que celui-ci était arrivé à leur distance avant de les trancher comme du beurre.

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Race : Portebrume (Hypervélocité)
Pouvoirs : Hypervélocité vivifié, force surhumaine

Rappel Pouvoirs:

Le second, bien que personne ne l’avait encore détecté, était déjà le bâtiment proche du groupe dans les ombres et les angles morts de chacun.

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Race : Strigoi
Pouvoirs : Poids plume, Ténèbres vivifié

Rappel pouvoirs:

Enfin, le dernier, le tireur était sur le toit à préparer son arme pour la seconde salve. Contrairement à tous ses camarades, il semblait avoir remarqué les différents groupes de support cachés ici et là peu importe leur appartenance.

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Race : Portebrume (Vision augmentée)
Pouvoirs : Vision augmenté purifié + Spatiokinésie Vivifié

Rappel pouvoirs:

Et bien maintenant, il faut survivre.

Lun 30 Oct - 13:03

Start of the trouble

starring Jane Kaldwin, Chāyā Lelwani & Violette Helmael


Je jetai un œil aux mafieux qui restaient à l'entrée de l'entrepôt où se trouvait la marchandise convoitée par la Fosse. Pas très discret... D'après les informations récoltées, les caisses étaient aisément reconnaissables et qu'on n'avait même pas fait l'effort d'essayer de les cacher un peu. Allez à peine une bâche trop petite pour tout recouvrir. Le symbole du Magistère bien en évidence... La chapeautée y est déjà. À peine je m'en rendis compte que j'ordonnai silencieusement à mes deux gardes de s'arrêter. Sur un second geste, de se préparer à partir. Plus vite on décollait mieux ça valait. Cette affaire puait de plus en plus et ce n'était absolument pas le sourire de Cheveux Blancs qui allait me rassurer. Au moins elle avait trouvé ce qu'elle était venue chercher. Elle fit signe à deux de ses sbires de venir s'occuper des caisses pendant que nous autres de la guilde d'espions prenions le chemin inverse pour aller vers la sortie.

Un bruit sourd lointain nous fit tourner la tête à tous les trois en même temps. Une micro-seconde plus tard, je sursautai au bruit de verre brisé qui assourdit le silence en retenant à grand-peine un cri de surprise. L'un de mes gardes cria de se mettre à terre pendant que l'autre se colla à moi pour me protéger. Immédiatement, je plongeai vers l'abri le plus proche en la présence d'un engin permettant de tirer et entreposer des charges lourdes. Planquée derrière l'acier de la bête, je pus voir que nous avions tous sorti notre arme de poing. Putain, d'où ça vient ? demandai-je assez bas en grognant tout près à l'un de mes gardes. Le tireur n'en avait visiblement pas assez car d'autres balles fusèrent et brisèrent encore du verre. Mon garde que j'avais interrogé me montra les fenêtres brisées sans plus de précision. Je baissai la tête juste à temps car une balle siffla à quelques centimètres de là où je me tenais. C'était pas passé loin...

Qu'est ce qu'elle foutait l'unité 2 ? Elle était censé nous donner un coup de main en cas de coup dur comme ça. C'était peut être eux, les autres coups de feu qu'on entendait... On s'échangeait un regard entre nous avant de regarder Cheveux Blancs en train de nous parler. Une extraction ? Je regardai pas là où nous étions entrés. De mon point de vue, je pouvais voir un pied allongé dépasser de l'entrée. Sans doute que notre sentinelle dehors était morte... Je regardai mon garde le plus proche qui me rendit son regard inquiet sous son foulard et je lui indiquai d'un geste qu'il fallait opter pour une autre sortie. Il me répondit par deux doigts et je fis un geste par dessus mon épaule. Je lui fis un autre geste de direction en face de moi pour ordonner qu'on parte. Mon garde comprit et me montrait deux autres doigts, me faisant opiner. Quelqu'un de non initié avec les opérateurs aurait trouvé la communication incompréhensible mais en clair, je venais de prioriser notre extraction de cet endroit au détriment de l'unité 2. Nous avions deux itinéraires secondaires de sortie de l'entrepôt, l'un nous conduisant par une entrée de service secondaire, l'autre allant sous l'entrepôt jusqu'à déboucher... dans le lac. Mon garde donna les instructions pour fuir par l'entrée de service. Il fallait poursuivre d'abri en abri jusqu'à une porte menant à un couloir avec des bureaux. L'un des embranchements conduisait ensuite à l'extrême opposé du hangar dans le coin le plus reculé du bâtiment. La porte de service en question, selon nous, ne résisterait pas à un enfoncement ou à un crochetage, matériel dont était pourvu un des gardes.

L'autre garde fit feu avec son arme vers l'entrée tandis que je tirai à l'aveugle vers le sniper pour que notre collègue s'élance pour rejoindre les malfrats et les guider vers la sortie secondaire. Le tireur embusqué refit feu. Merde il était doué l'enfoiré... Je tirai encore avant de partir à mon tour, collé aux basques par mon garde. Au premier espion, devant je lui indiquai la direction pour qu'il parte et entraîne à la suite notre troupe. Fait chier si jamais j'avais eu Bob avec moi, j'aurai pu avoir une meilleure vue d'ensemble de la situation... En chemin, je regardai combien de balles il me restait avant de me trouver juste derrière la chapeautée. On était poursuivis ! J'espérai ne pas devoir aller dans le lac...
Dim 5 Nov - 13:28



Le début des emmerdes

Too good to be true


Ils disparaissent à l'intérieur du bâtiment, se soustrayant à la surveillance de la caravanière qui ne prendra pas le risque de s'approcher davantage. Il y avait trop de mouvements autour du bâtiment, notamment ceux des espions, sur le qui-vive, les oreilles dressées comme des lièvres aux aguets qui scrutent la nuit à la recherche du prédateur caché dans les fourrés. La zoanthrope n'était pourtant pas là pour chasser et la vigilance à vif des espions l'obligeait à se replier à plusieurs reprises. La caravanière observait plus attentivement leurs déplacements, elle n'était pas là pour eux mais plus elle les voyait à l'oeuvre, plus ils attiraient son regard. Ce n'était pas la première qu'elle devait faire avec la présence d'autres agents sur une mission, le plus souvent ils n'étaient pas si difficile à éviter mais, ils étaient rarement aussi nombreux et de toutes les fois où elle avait du composer avec leur présence, ils n'avaient jamais développé une stratégie complète de couverture du terrain.

Forcée de quitter son dernier point d'observation, la Renarde s'éloigne du centre des attentions. Du coin de l'oeil, elle a perçu un changement, comme si les ombres se dédoublaient dans l'obscurité. La caravanière ne connait que trop bien ces signes pour se laisser tromper, elle disparait au moment où le tonnerre s'abat sur l’entrepôt et ses occupants.

Les hypothèses qui fusent sont rapidement balayées lorsque la Renarde pose ses prunelles sur ceux qui devaient surveiller la porte d'entrée de l’entrepôt, hachés menus en une seconde. La guilde des Assassins avait non seulement envoyée du monde mais elle avait en plus choisi de mettre sur le plateau des pions précieux, puissants. Pour quelle raison ? La Renarde prend de la hauteur, elle n'est pas sensé intervenir, elle se contente d'observer les lièvres tomber sous les coups des chasseurs. Elle regarde la Mort qui ramasse les âmes délestées de leurs pauvres enveloppes. Elle fait consciencieusement son travail, malgré l'heure tardive et le peu de poésie de cette nuit xandrienne. Les chasseurs sont bien mieux équipés que leurs proies, c'est souvent ainsi mais, cela semble ridiculement disproportionné.

Y avait-il dans cet entrepôt, des cibles si importantes, si dangereuses, qu'elles méritent un tel déploiement de moyens ? Puisqu'il était évident que la cargaison était un appât, l'objectif était-il de tuer ceux qui avaient mordu à l'hameçon ? La théorie s'installait tranquillement dans l'esprit de la caravanière. La guilde des espions avait déjà la cible d'une attaque, est-ce que la nouvelle tête de l'organisation s'était déjà fait de si puissants ennemis ? Qui était-elle pour avoir aussi rapidement attirée de si mortels courtisans ? À moins que la cible ne soit le Cartel ? L'organisation avait tendance à étendre ses tentacules à travers le pays, ne se contentant plus des bas quartiers où il était né. La Fausse était une Hydre, se pourrait-il qu'une de ses têtes se soit risquée à pointer le bout de son nez ici ce soir ?

Il y avait cependant un problème dans ces deux hypothèses, si un contrat avait été émis sur les têtes de personnalités aussi importantes, l'Ordre ne l'aurait-il pas su ? Une série de balles fusaient dans les airs, des éclats de verre se brisaient, le chaos s'installait mais Chaya restait parfaitement calme, spectatrice sceptique du film qui se déroulait sous ses yeux. Détachée et rigoureuse, elle analysait chaque mouvement, à la recherche de cet indice que tout réalisateur finissait immanquablement par laisser trainer dans son sillage pour guider les réflexions du spectateur avertis. La Renarde se déplaçait, tournait les caméras, s'octroyait le droit à d'autres points de vue sur l'action qui se jouait plus bas. Mais, se jouait-elle vraiment en bas ? La scène principale, certes, oui, mais en coulisse, se jouait un autre pan de l'histoire.

Les balles percutent les vitres, encore, c'est très cinématographique, le verre qui vole, mais, pour un tireur d'élite, c'est un peu m'as-tu-vu. Drôle de comportement pour un assassin.

Dans le dos d'un assassin anonyme qui a prit en chasse un espion, la Renarde se décide. Le film est trop mauvais pour ne pas piquer sa curiosité. Son éternelle Amie se glisse dans son ombre, enlace ses doigts dans les siens alors qu'ils se referment sur sa dague, un instant avant de faire couler le sang. L'assassin disparait dans les ombres pour la dernière fois et son tissu noir absorbe tranquillement le reste de sa vie. Au-dessus de son cadavre, la Mort se penche, ses prunelles rubis le dévisage avec compassion, avant de le dévêtir. La maligne Renarde cherche des objets de communication ou d'identification avant de prendre l'apparence fort impersonnelle de celui qu'elle vient d'occire. Ainsi, elle pourra tenter une nouvelle approche.

Résumé:
Jeu 9 Nov - 12:28

Bon...

Jane, Chaya



Et voilà que les emmerdes recommençaient à nouveau. Pour un portebrume de la fortune, Violette avait le don de se retrouver sans cesse dans des histoires pas possibles. Enfin, à moins que sa fortune ne fasse qu’édulcorer une situation qui aurait été encore plus critique sans elle. Mais ça, la xandrienne ne voulaient même pas y penser.

Enfin… Le temps de se plaindre et d’ironiser viendrait plus tard, il y avait déjà d’autres priorités. A savoir survivre et sortir d’ici sans finir en prison ou dans les mains d’on ne savait qui. Si son expérience de maraudeuse et d’exploratrice de la brume lui avait bien appris quelque chose. C’était que l’attentisme et les larmes ne savaient à rien d’autre qu’à se foutre encore plus dans la merde que l’on ne l’était déja.

C’est pourquoi, elle s’était rapidement tournée vers les espions afin de trouver une sortie à cette galère. Leurs connaissances géographiques des territoires et des bâtiments restaient bien supérieur à tout ce que pouvait obtenir le Cartel. Elle ne savait pas s’ils savaient se battre, mais à défaut il devait au moins payer leur billet de sortie par leurs cerveaux.

Et les espions avaient un plan, tant mieux. La portebrume ne leur faisait pas totalement confiance mais elle n’avait désormais pas d’autres choix que de les suivre. Ainsi les criminels, imitant les actions de leurs camarades, passaient d’abris en abris tout en faisait glisser les deux caisses de nascents d’une planque à une autre pour se couvrir d’un tireur d’élite de toute évidence bien généreux.

A mesure qu’elle avançait dans le hangar, Violette se posait de plus en plus question. Ses tirs montraient qu’il était loin d’être incompétent. Néanmoins jusqu’ici, il n’avait pas vraiment pris la peine d’être particulièrement efficace. Il semblait même vouloir que le groupe quitte les lieux. Étrange, particulièrement étrange. L’objectif n’avait pas l’air d’être de l'abattre… tout du moins pas tout de suite.

Les questionnements restaient des questionnements et le groupe de criminel et d’espion parvint enfin à quitter les lieux exposés aux tirs. D’ici, à travers la roche, malgré ses armes il ne pourrait les atteindre.

Jetant un dernier regard vers le hanger, la maraudeuse se tournait ensuite vers Jane tandis que les retardataires arrivaient à leur tour.

J’passe devant. Donnez moi juste le chemin. C’est pas trop votre taff de risquer votre cul dans des embuscades j’imagine.

Stéréotype peut être, mais elle n’avait jamais considéré qu’un espion pouvait être un bon combattant. On peut y voir là les habituelles moqueries des maraudeurs envers toutes les autres guildes de Xandrie. Après tout, à l’exception des assassins, toutes les guildes étaient composées de lâches et de fragiles selon eux.

Ainsi, prenant la tête du petit groupe, elle commença à avancer d’un pas rapide. Elle ne pouvait pas vraiment courir car jamais les deux malfrats qui portaient les caisses ne pourraient la suivre. Quand bien même c’était la merde, la mission restait la mission, elle ne serait pas abandonnée. Les malfrats compliquaient certes leur survie, mais du point de vue des membres du Cartel, ce genre de situation dangereuse et mortelle était aussi tristement parfaitement banal. Telles étaient les Lois du crime et de la misère.

Alors qu’elle avançait, soudainement un cri et une chute. Violette se retourna subitement pour voir un inconnu enrobé d’une aura de ténèbres aux deux dagues maculées de sang. Un homme était au sol, ne laissant au Cartel en plus de Violette que les deux malfrats qui portaient les caisses.

Sans même prendre le temps de réfléchir, Violette tira une balle celle-ci traversant l’assassin comme on traverse un nuage de fumée. Celui-ci finissant par disparaître comme s’il n’était jamais apparu.

Serrant le poing qui tenait son arme, le regard noir de Violette se portait sur le désormais cadavre.

Pouvoir de lâche…

Après le tireur, voilà un utilisateur de capacité élémentaire. En plus du camouflage, il n’y avait plus ou moins que cela pour pouvoir se rendre intangible aux attaques physiques. Un utilisateur du pouvoir de ténèbres… en pleine nuit… Mais qu’est-ce qu’on pouvait bien faire face à ça ? Déjà qu’affronter un utilisateur de pouvoir élémentaire était une plaie à cause de cette notion d’intangibilité relative, se taper les ténèbres en période nocturne était désastreux que de se taper un manieur d’eau au milieu de l’océan. Dans son environnement, ce genre de capacité était pratiquement invincible.

Réfléchissant un instant sur ses possibilités, Violette se rapprocha du cadavre avant de prendre une gourde à sa ceinture et de verser le contenue alcoolisée sur le mort. Prenant une allumette, elle l’alluma.

Adieu camarade.

Les deux autres malfrats tournaient le regard tandis qu’elle jetait l’allumette sur le corps qui prenait feu. Restant un instant silencieuse face à cette incinération artisanale, elle soupira avant de se retourner une nouvelle fois vers Jade.

Quelqu’un d’autre doit passer devant, je ne vois qu’une solution pour que ce fils de pute ne nous embusque pas à chaque couloir.

Elle devint invisible un instant avant de réapparaître, révélant gracieusement un de ses pouvoirs.

C’était la seule solution rationnelle à ses yeux. Il était impossible de pouvoir l’anticiper ou le toucher de face sans l’aide de pouvoirs très spécifiques comme celui du temps ou de la lumière. En revanche, à moins qu’il ne soit un élémentaire de ténèbres, ce pouvoir n’était pas passif. Il devait l’activer consciemment tout en pensant à sauvegarder son énergie. En étant invisible, il ne pouvait pas savoir où elle était, et donc il ne pouvait plus se matérialiser pour attaquer en toute sécurité.

Mer 10 Jan - 4:53



Le début des emmerdes

Too good to be true


Le cadavre en slip ne révèlera rien de plus que sa pudeur et la Renarde qui se glisse dans ses habits comme d'autre revêtent leurs costumes, ne découvrira pas le secret ni de son identité, ni de son moyen de communication avec le reste de ses camarades. Il n'y en avait peut-être aucune réponse à trouver. Car certains naissent et demeurent sans identité. Une enveloppe de chaire aux ordres d'une autre entité, une personnalité malléable, un fantôme sans nom. Oh oui, la Renarde pouvait aisément emprunter ses habits. Quant aux communications, elles n'étaient nécessaires que si le plan pouvait changer. Il était envisageable qu'un assassin n'est qu'un seul et unique objectif, un plan simple, inaltérable qui ne nécessitait aucune coordination. Chacun aurait donc une tâche bien précise à mener.

C'était envisageable, pour un assassin seul. Ils étaient au moins une dizaine. Cela restait possible mais cela semblait moins probable. Un plan n'est jamais parfait et être ainsi sourd et muet au milieu d'une opération d'envergure c'était prendre le risque de pertes importantes, voire d'un revirement complet de la situation sans pouvoir s'adapter, faute d'information. La caravanière s'interrogeait sur l'appartenance de ces hommes à la guilde des assassins xandrienne, elle avait vérifier les marques éventuelles sur le corps de sa victime avant de le dissimuler mais n'avait rien trouver de probant. Elle pourrait peut-être trouver cette information plus tard, pour l'heure, elle se plongeait dans les ombres, passant d'un bâtiment à un autre.

Elle devait vérifier l'une de ses théories et résoudre un problème. Ses pas de velours empruntaient les hauteurs, foulant les toits comme un félin en chasse. Elle voulait le voir. Lui dont elle avait senti le regard. Lui qui préparait sa deuxième salve, un oeil rivé dans le viseur de son fusil de précision. Il avait un point de vue imprenable depuis ce toit, sur les nombreuses fenêtres qui donnaient autant d'ouvertures sur l'intérieur de l’entrepôt dévalisé. Il balayait peu les environs, son canon restait fixé sur un point, il surveillait surement l'avancée de ses cibles. Des cibles qu'il avait raté, jusque là, donc. La caravanière voulait le voir tirer. Elle saurait alors de manière certaine qu'elles étaient ses intentions. Il rouvrait son second oeil alors que sa main se tendait vers les balles à sa gauche. Ses doigts frémirent.

Le canon se tourne.
La balle part.
Touche.

Comment avait-il su ? Le vent était nul. Elle était sûre de ne pas avoir été repérée avant. Elle se tenait derrière lui, impossible qu'il l'ait vu arriver et si cela avait été le cas, il aurait fait feu avant, non ? Pourquoi avoir attendu ? Pourquoi ne l'avoir repérée que maintenant ? Elle n'a pas le temps de répondre à ces questions. La balle a traversé sa poitrine. Elle serait morte. S'il n'avait pas été ombre. Le cristal ténébreux réchauffe le creux de sa paume alors qu'elle s'élance. Tant pis pour son observation. Tant pis pour son confortable siège de spectatrice. Elle quittait les ombres, se matérialisant pour fondre sur sa cible. Sous le cuir de son gant, la chaleur des ténèbres cède sa place. Elle serait sur le tireur en quelques secondes mais celui-ci avait encore l'occasion de tirer avant qu'elle ne l'atteigne. Il pouvait aussi jeter son sniper et s'emparer d'une arme qui se prêtait davantage au corps à corps. Il n'en ferait rien.

Il appuie sur la gâchette.
Le canon explose.

Le métal s'était ouvert sur toute la longueur, quelque chose avait du resté bloqué après son précédent tire. Défaillance dramatique. L'Ombre est sur lui. Sa lame transperce la nuit et tranche les étoiles. À défaut du tireur. Disparu en un clignement de paupière. La caravanière le repère rapidement, sur le toit voisin. Voilà un ennuyant corbeau.

Résumé:
Sam 20 Jan - 6:21

Start of the trouble

starring Jane Kaldwin, Chāyā Lelwani & Violette Helmael

Le commentaire de Violette ne m'échauda même pas et je la laissai volontiers prendre la tête de la troupe. Nous étions sortis de l'entrepôt ! Ma mission était terminée à mes yeux, je ne restai que pour la cargaison de nascents et avec l'absence de communication de l'unité Deux... Saleté d'oreillette, peut être qu'il y avait des brouilleurs dans le coin... J'échangeai un regard avec mes deux gardes et en une fraction de seconde, je compris dans leur yeux. Personne ne voulait rester là plus longtemps avec les bandits de la Fosse. Je commençai à réfléchir à un moyen de pouvoir nous barrer d'ici lorsque nous fûmes interceptés par un des assassins ou plutôt, nous fûmes témoin d'une mise à mort pas banale. Un cadavre chuta d'un bâtiment, tué par une forme que je ne saurai pas décrire de façon détaillée. Cela ressemblait à une forme venteuse, presque invisible et tenant deux dagues ensanglantées. Ma main se referma sur mon pistolet mais très vite, il n'y eut plus que le cadavre encore chaud du gus.

La mafieuse de la Fosse choisit d'incinérer le corps du malheureux d'une manière fort peu amène à mes yeux, lui attirant un regard franchement irrité alors qu'elle y mit le feu. J'en avais personnellement assez. Mes coéquipiers n'attendaient qu'une chose c'était de pouvoir disparaître, au diable les nascents. J'ai risqué la vie de bons agents, sans doute morts pour ce qui était surtout une chimère qui allait nous attirer des ennuis et puis nous trouverions le moyen de savoir ce qu'il en est de cette cargaison, la Fosse n'était qu'une victime collatérale dans l'affaire. Violette me demanda de passer devant et je dois admettre que pour une fois, je n'en demandais pas tant. Une voix dans mon oreille grésilla un instant avant de me parvenir plus distinctement. C'était un agent de l'équipe d'extraction. OP-01, ici l'évac. Si vous m'entendez, l'unité deux s'est repliée avec pertes. Attendons votre ordre, à vous. Je fis signe à mes deux agents de me rejoindre alors qu'on se remit en route. Ici OP-01, par itinéraire secondaire. En attente. Terminé. Les instructions étaient brèves et concises, nous devions être rapides. Je fis un signe à mes agents, signifiant qu'il fallait se disperser pour disparaître. Sur mon ordre.

Nous étions en route depuis quelques minutes lorsque nous empruntâmes des ruelles plus sombres que les précédentes. Je savais où nous étions, l'équipe d'extraction était proche. Nous avions quitté depuis longtemps les installations portuaires. Je nous fis délibérément tourner en rond, pour donner l'impression que nous nous étions perdus dans ce dédale des bas fonds de ce côté de Xandrie. Puis soudainement, l'un de mes gardes disparut après un angle de rue. Parfait, il se trouvait à présent dans le bâtiment attenant et était évacué. Mais ? ... Où est-il ? demandai-je en feignant l'ahurissement à mon autre garde. Ce dernier feignit également l'étonnement en haussant les épaules et tenant fermement son arme. Il joua tellement bien que sa main en trembla. Je fis comme si je prenais sur moi et regarda la chapeautée. Restez là, nous... nous allons chercher notre collègue, nous revenons... ordonnai-je aux mafieux... tout en sachant que même eux n'avaient rien à craindre ici bas. Nous disparûmes dans l'obscurité du bâtiment en entrant par la fenêtre cassée la plus proche. Très vite, nous fûmes rejoints par notre collègue de tout à l'heure... qui renversa des objets qui se brisèrent sur le plancher. Pendant ce temps mon autre collègue simula des cris étouffés pour faire croire qu'on s'en prenait à lui. Quant à moi, je fis feu à quelques reprises pour parfaire l'illusion d'une attaque.

Les mafieux étaient à présents livrés à eux mêmes alors que nous avions fait croire à notre disparition, comme si les assassins nous avaient poursuivis. Sans doute qu'ils pourraient planquer leur came non loin de là. Par les quelques indics que nous avions chez eux, la révolution se servaient de quelques bicoques pour des caches d'armes ou de matériel dans le coin. Peut être qu'ils ne le faisaient plus mais quelque chose me disait qu'ils ne mettraient pas longtemps pour trouver un endroit où poser la cargaison. Mais à ce moment là, nous serions déjà loin et aurions disparu corps et biens. Nous avions rejoins très vite l'équipe d'extraction et quittions ce coin en renonçant à ces nascents trop coûteux.

HRP:
Sam 20 Jan - 17:52

Bon...

Jane, Chaya



Pas net, c’était le terme. Il y avait quelque chose de pas net, de douteux dans toute cette affaire. A mesure que la xandrienne déboulait dans les couloirs de l'entrepôt en compagnie de ses camarades de fortune qu’étaient les espions et ceux qui transportaient les caisses de nascent. Après tout, ses ennemis étaient clairement puissants et équipés. Ainsi, si ces derniers avaient l’intention de liquider le groupe, ils auraient déjà pu le faire depuis longtemps. Tout le monde n’était pas équipé pour faire face à des pouvoirs et même dans cette hypothèse, l’ennemi avait l’avantage du terrain et de la surprise. Chose encore plus étonnante, à aucun moment ils n’avaient tenté de récupérer les nascents, ni même ciblé ceux qui les portaient.

Violette n’avait pas vraiment le temps d’y réfléchir dans sa situation, à vrai dire elle était contrainte de suivre sciemment le jeu que l’adversaire avait construit pour elle et ses camarades. Il n’y avait rien à faire à ce sujet, si ce n’était de tenter à un moment précis lorsque l’opportunité se présentera, un coup de poker sur lequel tout pourrait se jouer.

Et voilà d’ailleurs que l’acte II se préparait à commencer. Enfin après cette petite course, le groupe apercevait la sortie qui menait vers les ruelles et les allées des quartiers commerciaux alors vide de monde en pleine nuit. Violette passant devant, elle fut la première personne à sortir, son œil était alors subitement attiré à sa droite où elle venait de détecter dans la pénombre un mouvement. Une lame qui venait droit sur elle. D’instinct, elle se jeta alors sur le côté pour l’esquiver tout en dégainant son arme à feu qui fit préventivement reculer de cinq pas l’assaillant.

Ce type… c’était une autre personne que celui qui se cachait dans les ombres. Putain, il allait falloir gérer aussi cette saloperie. Rien que d’y passer, Violette maugréait. Passant légèrement son regard sur le groupe, elle vit alors les espions en train de filer à l'opaline. Presque blasée, elle n'eut pas vraiment de réaction. Tout comme les maraudeurs, les espions n'étaient pas connu pour leur sens du courage ou de loyauté. Malheureusement contrairement à eux, elle avait une lame au dessus du cou qui lui empêchait d'en faire autant.

Tirez vous… je vais essayer de le ralentir. Quelqu’un d’autre passe devant.

Son regard passait rapidement vers la direction de la fuite, le nouvel assaillant coupant de sa présence l’autre direction pour quitter les lieux.

Et restez sous les lumières, vous ne savez pas quand l’autre caché dans l’ombre se décidera de réapparaitre.

Les autres criminels s’exécutaient sans demander leur reste. Personne ici n'avait envie de mourir, mais tout le monde savait également qu’une fuite était assimilée à de la trahison. Et dieu seul savait à quel point les méthodes du cartel en matière de traitement des traîtres et de leurs familles étaient similaires à ce que feraient certaines organisations mexicaines dans un autre monde.

Violette se plaçaient alors derrière la file tandis que l’assassin se décida enfin à attaquer de nouveau, lançant une lame d’air que Violette parvint à éviter avant de venir au corps-à-corps. Ce type lui était physiquement supérieur, que ce soit sur le plan biologique ou celui de ses pouvoirs, sa manière de bouger et d’attaquer laissait clairement comprendre cela. Violette se devait alors d’user le seul atout qu’elle avait alors dans sa poche, sa fortune.

Le combattant désormais proche laissa une nouvelle lame d’air cette fois ci dévia par un appui malencontreux sur un sol instable, celle ci s’écrasa sur une caisse qui se trouvait dans le dos de Violette et qui malheureusement pour lui était remplie de farine, soulevée en nuage de fumée par la puissance combinée de la dextérité et de la force augmenté de l’assassin.

Violette qui par le hasard des choses se trouvaient dos au nuage eut le temps de se protéger les yeux avant d’être atteinte. Ce qui lui permettait de courir sans avoir à être irrité pour rejoindre le groupe.

ON DÉTALE !

Hors de question de le combattre si elle avait le choix. Elle tenait à sa vie et elle avait bien compris qu’elle risquait de l’écourter rapidement face à ce type.

Mar 6 Fév - 12:28



Le début des emmerdes

Comptine sanglante


Le corbeau, sur son toit perché, toise le couard renard. Il ne faisait pas partie du plan. Ils n’avaient aucune raison de se voler dans les plumes. Pourtant. Il sait. Comme elle sait.

Ses doigts se referment sur son arme de poing, il soulève le cran de sécurité, vise. Il ne loupe jamais sa cible. Ses veines se gonflent du délicieux pouvoir qui émane de sa nébula. Elle l’abreuve, abondamment, autant qu’il le désire et plus encore. Elle l’abreuve, prête à le noyer. Puisqu’elle aussi, sait. Le Renard est vorace.

Claquement dans l’obscurité.
Parfum du sang.
Silence.

Crocs vermillons s’extirpent du corps inerte, six, pour un décisif, au degré maudit où le destin vacille. Entre ses doigts gantés, ils virevoltent, éclaboussent le béton d’écarlate, et disparaissent. Le cristal, chaud dans sa paume, luit faiblement avant de ternir. Elle s’avance sur le bord du toit, jette un regard là où un nuage de farine bloque sa vision. Des silhouettes s’en extirpent et fuient. Derrière elles, une ombre se rétracte.

Ils avaient encore les caisses. Mais où étaient passés les espions ? Pourquoi cette débauche de moyens pour finalement les laisser s’échapper avec un butin qu’ils auraient pu récupérer ? Qu’ils auraient aisément défendu.

La Renarde renonce à les suivre. Une main plaquée sur son ventre, elle rejoint les ombres et se glisse dans la nuit. C’est qu’il ne l’avait effectivement pas ratée. Elle avait dû l’éliminer puisqu’il avait repéré sa présence mais cette mission ne nécessitait pas qu’elle mette davantage sa vie en jeu. Et il serait difficile d’expliquer ses blessures aux monétaristes, si elles devaient être visibles. Une balle, cela suffisait. D’autant plus qu’elle le sentait, elle s’était logée entre deux parties métalliques de son squelette trafiqué, cela allait être une plaie à retirer sans aide. Elle ne devrait sans doute pas se plaindre, sans elles, la balle aurait certainement fait des dégâts mortels.

Avec un dernier regard aux fugitifs, la caravanière tourne les talons et quitte cette scène à laquelle elle n’aura, officiellement, jamais pris part. Elle ne doutait pas que d’autres prendraient la relève pour dénicher le fin mot de cette suspecte supercherie. En attendant.. les rats et serpents de Xandrie étaient dragons, gardiens d’un magot envié. Un précieux trésor, capable de faire pencher la fébrile balance des pouvoirs.

Dans la fosse.
Une couronne.
Rouge.

Résumé: