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[Requête] Mascaramilade

[Requête] Mascaramilade  Brandw10
Lun 27 Nov - 16:35

MASCARAMILADE

Au cœur des festivités...
La fête bat déjà son plein depuis de longues heures au cœur de la belle ville d'Aramila, et les choses ne font évidemment que commencer. Locaux, voyageurs, fervents défenseurs des divinités, tout le monde est à égalité face à cette célébration de la vie, de la paix et de la tolérance. Vêtue d'une longue robe noire, chignon orné d'une broche parsemée d'émeraudes, épaules nappées des plus scintillantes parures, une jeune femme déambule à travers la foule et s'adonne sans scrupule aux nombreuses festivités proposées. Elle ne se camoufle pas très bien dans le décor, nombreux sont les regards se portant sur elle. Elle ne connaît pas vraiment le programme et se contente de suivre le mouvement de la masse qui, d'après les rumeurs, semble se diriger vers un temple sacré aux abords de la capitale. Soit. La princesse de Jade ne souhaite qu'assouvir sa curiosité et sa soif de connaître de nouvelles coutumes. Elle tapote l'épaule d'un vieil homme visiblement groggy. Probablement l'alcool.

« Excusez-moi, monsieur, quel est notre destination ? » demande t-elle d'un ton mielleux.

L'homme tangue un instant, reluquant la princesse de haut en bas et positionne finalement son regard en direction de son cou. Il lève un sourcil ébouriffé et transpirant.

« T'es pas d'ici toi, ça s'voit. Sont bien jolies tes p'tites pierres. » réplique t-il. « Tout c'que je sais, c'est qu'on est là pour célébrer et festoyer. J'sais pas qui. J'sais pas quoi. J'sais même pas où. C'pas grave, sers-toi un verre et profite juste ma belle. »

Un sourire crispé en guise de réponse, elle s'enfonce ensuite un plus plus à travers la masse et se rapproche du centre de la rue, esquivant au passage de larges tenues et des costumes proéminents. Elle arrive au niveau d'une imposante construction rougeâtre représentant manifestement une créature mystique, sans distinguer laquelle malgré une observation prolongée. Les Aramilans ne font décidément pas les choses à moitié, ce défilé est grandiose. La route en vaut la peine. Toutes ces couleurs, toutes ces odeurs. La Princesse se sent bien étrangement... Libre.

Neela décide finalement se s'éloigner de la foule et de s'arrêter dans une petite boutique locale. Qu'est-ce qu'une fête sans un verre ou deux ? L'heureux élu est un breuvage verdâtre à l'allure douteuse, mais au goût étrangement surprenant. Elle n'arrive pas à distinguer les ingrédients principaux, mais nombreuses sont désormais les traces de rouge à lèvres laissées au bord du verre. Exquis. En deux trois mouvements, le breuvage est terminé. Elle s'arrête ensuite prendre quelque chose à grignoter, jetant son dévolu sur des brochettes. Encore une fois, exquis. Quelles saveurs. Prochain arrêt : une boutique de vêtements où elle achète une longue cape très simple qu'elle enfile immédiatement. Ce sera plus pratique pour évoluer dans cette foule en effervescence.

En sortant, elle tombe sur une troupe de musiciens galvanisés et déchainés. Elle en profite pour acheter un deuxième verre, puis s'assoit pour profiter et se reposer un peu les jambes. Le temple ne doit plus être très loin maintenant.


Lun 4 Déc - 11:46

MASCARAMILADE

Au cœur des festivités...

Dans la douce brise parfumée qui caressait les rivages d'Aramila, Atahara s'était préparée avec une dévotion infinie. Les premières lueurs de l'aube peignaient les cieux d'une teinte dorée alors qu'elle revêtait la parure traditionnelle de son île natale, Améthyste, les étoffes chatoyantes rappelant les vagues embrassant les plages de corail. Sa tenue, d'une élégance intemporelle, était tissée de couleurs vives évoquant la richesse des fonds marins. Les éclats d'azur et de pourpre, savamment entrelacés, scintillaient sous la lumière tamisée du matin, soulignant la grâce naturelle de la prêtresse. Les plumes d'oiseaux rares, délicatement nouées dans sa chevelure sombre, ondulaient dans la brise légère, symbolisant l'envol des prières vers les cieux. Des coquillages rares et des perles étincelantes ornaient son costume, vibrant au rythme des mélodies ancestrales que son peuple chérissait depuis des siècles. Ses parures, symboles de respect envers les océans et les créatures qui les peuplaient, brillaient avec une aura sacrée, rappelant l'importance vitale de la mer dans la culture de Tohorâ.

Dans ses mains délicates, Atahara tenait les objets sacrés, trésors précieux de son culte. Des coquillages rares polis par les flots, des bougies aux couleurs océanes et des encens aux parfums envoûtants emplissaient l'air d'une aura mystique. Chaque élément avait été choisi avec un soin méticuleux, chargé de signification et d'intention pour cette célébration qui rassemblait les cultes d'Aramila. Accompagnée de quelques fidèles, vêtus eux aussi des habits traditionnels de l'île d'Améthyste, resplendissants de motifs rappelant la symbiose entre la terre et la mer, Atahara avançait avec une démarche empreinte de sérénité et de respect. Leur procession silencieuse évoquait un rituel ancestral, une offrande muette aux dieux et aux esprits de la nature, tout en annonçant la présence imminente des cultes réunis.

La célébration devait les conduire vers un grand temple annexe à la ville d'Aramila, une enceinte sacrée jugée suffisamment neutre pour accueillir les croyances les plus diverses. Ce sanctuaire, havre de paix et de spiritualité, se dressait tel un phare au milieu de l'effervescence de la cité, évoquant la transcendance et l'unité des différents chemins spirituels. À mesure qu'ils approchaient du temple, le bourdonnement des conversations se mêlait aux prières murmurées, créant une symphonie envoûtante d'harmonie et de dévotion. L'atmosphère, empreinte de mysticisme et de respect, imprégnait chaque instant de la célébration imminente. Pour Atahara, cette journée revêtait une signification particulière ; au nom de Tohorâ, elle s'était préparée à participer activement à cet événement, guidée par sa foi en la paix et la sagesse.

Le cœur vibrant d'une ferveur paisible, la prêtresse avançait, enveloppée de l'énergie collective des fidèles, prête à offrir ses prières et sa bénédiction à cette fête qui promettait l'union sacrée des âmes, au-delà des différences et des croyances. Atahara repéra un coin paisible aux abords du temple, un endroit où l'énergie spirituelle semblait se fondre harmonieusement avec la nature environnante. Avec un respect empreint de solennité, elle déposa les objets sacrés, alignant les coquillages rares avec délicatesse, disposant les bougies aux teintes océanes et plaçant les encens dans un réceptacle dédié.

Pendant que les célébrations se préparaient à l'intérieur du temple, Atahara et ses fidèles s'activèrent à installer leur stand dédié à Tohorâ. Chaque objet, façonné avec amour et dévotion, évoquait la présence bienveillante de la déesse baleine. Atahara insista pour que ses fidèles transmettent des messages de bienveillance, de paix et de sagesse, rappelant les préceptes sacrés de leur culte.
Mer 27 Déc - 20:00

MASCARAMILADE

Au cœur des festivités...


La Princesse ne peut s'empêcher de goûter aux plaisirs simples que lui offre cette singulière festivité qui, manifestement, risque de s'éterniser un moment. Vêtue de sa cape verdâtre de fortune, elle déambule comme elle peut à travers la foule en se frayant au passage un chemin. La masse dont elle fait partie s'éloigne peu à peu des infrastructures d'Aramila pour finalement se rapprocher d'un temple qui semble être la destination finale. Le bataillon se sépare ensuite en plusieurs groupes : le premier reste aux abords de la ville, le deuxième s'éloigne vers le désert et le troisième se dirige vers le temple en question. Neela, suivant la vague, se retrouve au niveau d'un stand arborant de nombreux objets et trésors uniques. Elle aperçoit dans ces derniers une étrange breloque jaunâtre en forme de soleil. À côté, une statue en forme de lion en piteux état.

« Incroyable... » Chuchote t-elle.

À vrai dire, elle n'est pas très à l'aise dans ce genre de cérémonie. Chacun semble connaitre sa place avec justesse, sachant exactement ce qu'il cherche, où le trouver et comment procéder. Rares sont ceux qui se baladent aléatoirement en profitant simplement de l'ambiance comme le fait Neela. Le bourdonnement des discussions anecdotiques et futiles laisse d'ailleurs sa place aux murmures et aux prières,  ce qui n'arrange pas ses affaires. Peut-être n'est-elle pas dans le bon groupe ? Peut-être que toute cette foi devient étouffante pour la jeune femme ? Elle continue sa route et replace méticuleusement sa capuche pour qu'elle camoufle parfaitement sa longue chevelure. Elle arrive finalement devant un deuxième stand, présentant et arborant des objets diamétralement opposés à ceux qu'elle a vu quelques minutes auparavant. Un coquillage attire son attention et, l'espace d'un instant, elle a l'impression de retrouver l'une des pierres qu'elle pourrait façonner à Lapis. Outre sa couleur bleu turquoise, l'objet dégage quelque chose d'unique. Quelque chose de fort. Inconsciemment, Neela ne peut s'empêcher de sourire. En parallèle, quelque chose attire son attention. Deux hommes tournent autour des stand depuis quelques minutes d'une manière beaucoup trop calibrée et préparée. Ils sont, comme la princesse, vêtus d'une cape noire et d'une capuche ne dévoilant pas leur visage. De temps en temps, ils se regardent, se font un signe, puis disparaissent de nouveau dans la foule avant de se retrouver peu de temps après.

La jeune femme regarde autour d'elle, cherchant un contact visuel avec quelqu'un d'autre qui pourrait avoir remarqué la même chose qu'elle, en vain. Peut-être s'imagine t-elle de mauvais scénarios pour rien, exagérant en fait la réalité. Elle ne fixe pas les deux individus, histoire de ne pas non plus être grossière. Son attention jongle plutôt entre le stand devant lequel elle se tient et les deux étranges individus. Deux minutes passent ainsi sans que les choses changent. De temps en temps, l'un des deux compères s'éloignent discrètement pour revenir ensuite dans la masse. Décidément, elle semble être la seule à avoir repéré et à observer ce petit manège qui, maintenant, semble être récurrent. Des brigands ? Des voleurs ? Des criminels ? Les possibilités fusent dans sa tête. Qu'importe, elle ne veut pas être la seule dans cette boucle.

Elle se tourne vers la personne derrière le stand, puis se rapproche d'elle en passant sur le côté en veillant de ne pas faire tomber les objets posés sur la table.

« Excusez-moi. Désolée de vous déranger mais j'ai l'impression de devenir folle. Deux individus sont... Suspects. Ils tournent en rond dans la foule, s'éloignant de temps en temps pour finalement revenir. Ils n'arrêtent pas de regarder autour d'eux avant de se faire des petits signes de main et de tête. » Explique t-elle doucement à une femme portant de gracieuses plumes dans ses cheveux. « Je ne sais pas si je me monte la tête toute seule ou pas, mais je préfère prévenir quelqu'un. »

Elle montre ensuite discrètement les individus au loin à la femme.

Mar 23 Jan - 18:54

MASCARAMILADE

Au cœur des festivités...

Au fur et à mesure qu'Atahara achevait de parer le stand dédié à Tohorâ avec ses fidèles, une ambiance d'effervescence emplissait l'air. La brise marine, porteuse des parfums floraux de la végétation environnante, apportait avec elle une sensation de sérénité. Les coquillages scintillants, les bougies aux couleurs océanes et les encens odorants donnaient au lieu une aura sacrée, annonçant la préparation d'une cérémonie en l'honneur de Tohorâ.

À côté des objets sacrés, Atahara disposa avec précaution des offrandes destinées au rituel de bénédiction, des artefacts imprégnés de la sagesse et de l'énergie des temps anciens. Chaque pièce racontait une histoire, un lien mystique entre le passé et le présent, reliant les croyants à une tradition intemporelle.

Alors que la prêtresse achevait ces préparatifs, un prêtre d'un stand voisin s'approcha, ses vêtements ornés de symboles inconnus évoquant une divinité différente de Tohorâ. L'homme, empreint d'une aura spirituelle, s'inclina respectueusement devant Atahara, un sourire chaleureux illuminant son visage.

"Paix et sérénité, noble prêtresse. Je suis Kaelon, dévoué au culte de Rhydian, l'esprit des forêts et gardien des cycles de la nature. Je me réjouis de partager cet espace sacré avec vous lors de ces célébrations."

Atahara, accueillante et pleine de compassion, répondit d'une voix douce : "Que la paix et la bienveillance de Tohorâ illuminent votre chemin, cher Kaelon. C'est un honneur de partager ce lieu de célébration avec un représentant de votre culte. Puissent nos divinités guider nos pas vers l'harmonie et la compréhension mutuelle."

Kaelon inclina de nouveau la tête, reconnaissant la sincérité dans les paroles d'Atahara. "Que nos divinités respectives sourient sur cette journée de communion entre les croyances. Si jamais vous avez besoin d'aide ou de compagnie, n'hésitez pas à venir vers moi."

Les deux prêtres échangèrent quelques mots empreints de respect, partageant des sourires bienveillants. Atahara sentit une connexion spirituelle naître, une compréhension tacite que, malgré leurs croyances différentes, leurs aspirations communes à la paix et à la sagesse les unissaient.

Après la visite de Kaelon, Atahara se tourna de nouveau vers les objets sacrés, méditant brièvement pour se centrer sur l'énergie positive qui émanait de la célébration imminente. Elle ressentit la présence apaisante de Tohorâ, la déesse baleine, guider ses pensées et ses intentions. La journée s'annonçait comme un hymne à l'unité, où les différences seraient célébrées et les liens spirituels renforcés. Avec cette pensée réconfortante, Atahara se prépara à accueillir les croyants et les curieux, prête à partager les enseignements de Tohorâ avec le même amour qui guidait son cœur généreux.

Atahara, imprégnée de la quiétude de la célébration, fut brusquement tirée de sa méditation par une jeune femme vêtue d'une simple cape verdâtre. Ses yeux exprimaient une préoccupation sincère alors qu'elle partageait ses inquiétudes sur deux individus agissant de manière suspecte.

Les paroles de la jeune femme firent naître une inquiétude dans le cœur d'Atahara. Elle se tourna instinctivement vers les offrandes déposées à Tohorâ, et une lueur de panique éclaira ses yeux spirituels. Certains objets, chargés d'histoire et de spiritualité, avaient disparu.

Se tournant vers un fidèle à côté du stand, Atahara interrogea, mais la réponse fut désolante. Le fidèle n'avait rien vu. L'inquiétude grandissait alors qu'Atahara réalisait que les objets sacrés, transmis de génération en génération, étaient désormais entre des mains inconnues.

Face à la jeune femme, Atahara ressentit une urgence pressante. "Je vous en prie, dites-moi vers où sont partis ces individus. Des objets d'une valeur inestimable, transmis de prêtre en prêtre, ont disparu. Nous devons les retrouver avant qu'il ne soit trop tard." La prêtresse sentait son cœur battre avec une intensité accrue, appelant la clarté et la sagesse de Tohorâ pour guider ses pas dans cette quête soudaine.