Mer 24 Mai - 23:26
Jérémiah Mortyr
Opale / Soldat
- 35 ans
- Zoan Mutant mâle
- Opale
- Asexuel
- Enquêteur du Magistère
- Trapper (Dead by Daylight) par FanaticArtisan
Description
Comme tu es vaste, Jerry. Tu domines tout le monde d'une tête voire de deux. C'est ridicule d'être aussi grand et aussi carré. Tu pèses autant qu'une vache mais je suis sûr qu'un steak de Jerry serait immangeable alors je préfère les vaches.Tu es un ridicule gros sac. Tu planques ta face de monstre derrière un masque grossier en ferraille la plupart du temps afin qu'ils ne se moquent pas de toi, les gens. Tu marches, lent et pataud, en faisant le canard. Te voir ainsi, raté et mal fichu que tu es, me donne envie de te donner la fessée.
Tu parles beaucoup pour ne rien dire. Tu dis que tu aimes bien ceci, tu aimes bien cela. Tu dis qu'il fait frisquet un peu quand même en cette saison, tu dis ah j'ai envie d'aller pisser. Tu dis des banalités et tu dis tout ce qui te passe par la tête mais pourtant personne n'en a rien à foutre de ce qui te passe par la tête, Jerry. Tu ferais mieux de la fermer.
Ils ont estimé ton intelligence dans la fourchette "haute", voire "très haute" de la population. Quelle plaisanterie ! Tu ne sais même pas faire tes lacets. Tu es un monstre de foire, à qui le Magistère donne des énigmes à croquer. Tu fais marcher ta tête et tes muscles et tu résous leurs petites enquêtes. Au passage, tu casses quelques os (souvent sans faire exprès). Des enquêtes qui auraient pris deux mois aux neurones d'autres détectives ne prennent que deux semaines lorsqu'elles te sont confiées. Et alors ? Tu ne sais même pas faire tes lacets.
En tant qu'explorateur de l'anormal, en tant que touriste du monde invisible, tu es un occultiste confirmé comme on en trouve à la pelle au Magistère. Là où la plupart des grosses têtes du Magistère se réfugient dans le calme rassurant d'un laboratoire et dans les doux chants des cobayes, toi, tu pars appliquer tes connaissances sur le terrain, que ça soit à Opale ou n'importe où on a besoin d'un vilain monstre au cerveau bien garni et aux biceps avides de bagarres.
Habiletés et pouvoirs
Traité à la panacée pour régler ton problème de transformation, le travail a échoué lamentablement ; et tu as alors développé des effets secondaires intéressants. Premièrement, tu es coincé dans cette forme hideuse de lézard zombie qui fait vomir les enfants et les mamies.Deuxièmement, tu peux déchirer la chair comme si c'était du papier. Quelle force dans ces muscles. Quelle puissance animale. Vas-y, contracte moi ça. Oh ben oui les gros muscles bien veineux. Tu pourrais soulever une bagnole et à peine suer sous l'effort. Tu pourrais m'arracher la tête d'une pichenette.
Tu pourrais broyer à mains nues des dizaines de gens puis les mélanger puis les servir en smoothies de viande ! Malheureusement, être un mixeur ambulant semble t'apporter essentiellement des problèmes car -oh le gros bêta ! Il ne contrôle pas sa force !
Plus personne ne veut te serrer la main depuis que tu as arraché le bras de cet ambassadeur xandrien !
Tu as beau dire que tu n'en avais pas fait exprès, le résultat est le même !
OH LE GROS BÊTA !
Biographie
J'aime les tapotements de la pluie sur les vitres du bar. J'aime ce petit groupe d'électro-jazz qui est venu nous régaler de ses riffs succulents ce soir. J'aime la nuit et les murmures de la nuit, la lumière de la ville qui se dissout dans celle de la Lune. J'aime quand le rythme d'Opale se synchronise avec celui de mon coeur.J'ai commandé un whisky-vodka avec trois gouttes de javel. Tu sais, c'est que comme ça que j'arrive encore à piquer mes papilles, faut que je les violente. C'est pas grave, c'est pas triste ; juste un peu chiant, parce que ça coûte cher, quand j'ai envie d'aller picoler.
« Voilà ton cocktail, le Jerry. Y a ton burger qui va bientôt sortir de la cuisine.
- Merci Momo ! »
Il me rappelle mon enfance, ce bar, il avait la même gueule. Papa m'y amenait souvent, après les journées de laboratoire. Notes que c'était probablement pas mon papa, mais bon, c'est ce qui se rapproche le plus d'un papa, on fera pas le difficile.
« Alors, la journée, Jerry ?
- Excellente. Tu sais, la descente sur le port, ce matin ? Le hangar qui a explosé ? Ben, c'était moi et les collègues.
- Oh, bien ça. Y avait quoi là-dedans ? Vas-y, raconte !
- Ils distillaient du Myste de contrebande, de la saloperie frelaté que les révolutionnaires de Xandrie bourrent dans leurs grenades et utilisent pour bricoler des piles pas chères. Ça faisait un mois que je les traçais. Un mois à crapahuter dans toute la région et à accrocher des centaines de punaises sur mon tableau. Un mois à gratter la moindre info, le moindre indic, la moindre petite bourde commise par ces bâtards. Finalement, je découvre qu'ils sont dans le hangar 408, et qu'ils planquent les flacons de leur merde dans le cul des peluches qu'ils étaient censés envoyer aux gamins défavorisés de Xandrie.
Alors là, je laisse les indics que je tiens par les couilles bosser pour moi quelques jours. Ils me filent le planning, et là, j'apprends que cette après-midi ils organisent un gros mouvement de marchandise et qu'il y aura quelques bergers dans le troupeau. Ceux-là, faut qu'on les choppe vivants pour qu'ils nous causent de leur réseau. Ok, alors je réunis une dizaine de gars, on prépare l'assaut. Faut agir rapido. On fait pas de quartier. Une boucherie.
On a attrapé les bergers, et on a fait exploser les moutons avec leur marchandise ! Badaboum. Tout est bien qui finit bien ! Mais les mômes de Xandrie n'auront pas leurs peluches. »
Momo hoche la tête d'approbation. Il a aimé le récit. Momo, je passe chez lui tous les soirs, quand je suis sur Opale. Il adore quand je lui parle de mes jobs. Surtout quand y a de l'aventure et de la bagarre. Les détails l'intéressent pas : il veut surtout savoir ce qui est arrivé aux méchants.
« Bah on est bien protégés grâce à toi, Jerry. Heureusement qu'il y a encore des gars comme toi sur Opale. A mon époque les gens avaient des valeurs, mais aujourd'hui ils suceraient des piles à Myste pour quelques pépètes.
Moi, quand mon petiot fait des conneries, comme par exemple consommer de la drogue avec ses copains ou répondre mal à la maîtresse, je lui dis : la prochaine fois, j't'envoie le Jerry. Et bah tu sais quoi ? Il bronche pas et il recommence pas. T'as cet effet là sur les jeunes. Quand on leur dit que le Jerry il arrive, ils ferment leurs gueules et rentrent dans le rang »
Y a quelques habitués du bar qui sont d'accords. Ils me sourient. Tu sais ce que ça fait ? Être le monstre de service ? Ben, plus grand chose, en fait, après trente-cinq ans à l'avoir été. Ils ont bien essayé de me corriger avec un lourd traitement de panacée, mais ça a empiré les choses. J'ai du apprendre à m'accepter entièrement. Accepter d'être le Jerry, sans concessions.
« Eh Jerry ! Tu me signeras un autographe après ? Ma femme t'adore depuis qu'elle t'a vu dans le journal »
C'est encore pire depuis que la panacée a rendu ma gueule de lézard permanente, bien sûr ; mais pas "vraiment beaucoup pire", tu vois ? Même à l'époque où j'étais capable d'avoir des traits humains et la peau toute rosée et douce, j'étais déjà trop gros, trop grand. Je faisais peur ou je faisais rire, souvent les deux.
Vois moi comme un énorme dinosaure-clown. Certes, je peux te démembrer avec la même aisance que j'effeuille une pâquerette. Mais si le Magistère ne t'a pas désigné comme cible, tu peux te foutre de moi en forfait illimité, sans jamais que je ne te dise stop.
Pourquoi dire stop ?
Pourquoi dire stop.
J'utilise ce que je suis : j'utilise le Jerry. Le Magistère se sert du Jerry comme d'un message aux ennemis d'Opale : aux trafiquants, aux espions, aux voleurs d'artefacts ; ils m'utilisent pour hurler : regardez, nous sommes capables de modeler de terrifiantes créatures que nous tenons en laisse. Menacez la grandeur d'Opale et nous les lâcherons sur vous.
Gloire à toi, Opale. J'aime ta musique, j'aime tes lumières.
« Voilà ton burger, le Jerry. »
Je soulève le pain, pour vérifier. Tout va bien, car je découvre une pile de verdures et d'herbes douces, baignant dans une rivière de sauces colorées.
Tu vois, j'ai jamais aimé la viande.
Zvintoch
j'ai mangé un truc pas clair ce matin et là j'ai mal au bide /
Dernière édition par Jerry le Sam 27 Mai - 23:01, édité 8 fois