Light
Dark
Bas/Haut

Up side down [Melusine N. Godwin]

Up side down [Melusine N. Godwin] Brandw10
Lun 27 Fév 2023 - 0:53

Mélusine Némésis Godwin

Aramila / Noble

31 ans / 10 Uhr
Portebrume / Féminin .
Dans le domaine familiale, Aramila..
Demi-sexuelle / Elle.
Capitaine de la garde.
OC by zephyrzion

Description



https://youtu.be/o_l4Ab5FRwM?list=RDMM

Cheveux blond, couleur des anges et des jeunes filles croquantes et juteuses comme des fruits gorgés d’eau et de soleil, surtout en cette saison d’été. Il faisait chaud aujourd’hui, aussi avait-elle décidé de laisser ses fenêtres ouvertes, consciente qu’elle serait réveillée dès que le grand astre du ciel, allait caresser son teint de pêche ; Femme depuis trente et un ans, elle avait développé ce charme que seul l’expérience et le travail pouvaient fournir. La vie commençait à reprendre des couleurs, quand elle sursauta, se réveillant d’un bond, attrapant une dague disposée sous on oreillers, les mains tremblantes, la sueur perlant son front bien proportionné. Putain de cauchemars ! Lança-t-elle à la volée, tout de même consciente que personne n’allait répondre, puisqu’elle vivait seule depuis approximativement quinze ans ; La date de son engagement dans la garde sacrée. Melusine était ce genre de femme têtue, opiniâtre, qui semblait auréolé d’une telle odeur de sainteté, que personne n’osait l’aborder, ni vouloir tenter l’expérience. Quand à elle ? Ce n’était pas sa priorité… Elle avait la « boutique » à faire tourner, et garder droit dans leur bottes tout les hommes sous son commandement.

On dit souvent que l’intérieur des appartements de quelqu’un, est comme un reflet de lui même, ainsi nous attarderons nous sur celui de Mélusine. Un appartement sobre, à l’instar de la cellule d’un moine, mais en deux ou trois fois plus grand. On entrait directement dans le salon, ou une table et quatre chaise d’un bois solide mais au variations de teintes lui donnant un aspect unique, trônait en son centre, une carte dépliée dessus, et des fèves représentaient les schémas et les tactiques à venir pour faire régner l’ordre et la tolérance dans la ville. Oui, la tolérance, le mot d’ordre qu’on lui avait glissé comme on aurait sorti un lapin de son chapeau, lors de sa nomination au grade de Capitaine, par les deux autres entité de ce triumvirat, qu’était les décideurs de cette instance. Une vaste supercherie, elle le savait, politiquement autant que sur le terrain, elle ne valait rien, tout juste tenait elle le rôle de la femme de paille, le clou qui dépasse, l’éternelle fautive. Mais ça, elle le savait depuis qu’elle était rentrée dans les ordres, elle, fille d’un archevêque, n’était pas forcément bienvenue.

Et elle ne devait son évolution dans l’ordre qu’à son nom, ses états de services impeccables, et beaucoup, mais alors beaucoup de patience. Elle ne supportait plus l’indigence et le je m’en foutisme qui régnaient sur le pas de la porte de la Garde. Elle allait devoir balayer d’un seul coup tout ceux qui mettaient des bâtons dans les roues à la ville, sa ville, la seule raison qui faisait d’elle un être humain, plutôt qu’un monstre.

Quelle est la différence entre un monstre et un bon petit soldat ? Entre le cauchemars et le rêve ? Entre une douce jeune fille et une vraie femme ?

Le but.

Elle avait un objectif, et plein d’idées en tête, mais depuis elle avait abandonné ses rêves d’enfant, pour devenir le monstre que l’on craint et que l’on déteste, une vraie femme endiablée . Mais personne n’osait aller questionner sa foi, car elle était irréprochable, allait à toutes les messes, suivaient les enseignement de la voie, ne déviait jamais de sa droiture exceptionnelle… Elle caressa d’une main forte le plan sur la table, regardant le seul tableau qui y trônait, représentant un tournesol. Sa colère était immense, si palpable qu’on aurait pu la trancher au couteau ; D’un autre côté, elle était si fervente qu’elle ne pouvait en vouloir aux hommes pour leur crimes, et elle ne pouvait pas non plus se blâmer pour sa nature profonde. Elle restait humaine, elle avait le droit. Le pardon est divin, et elle ne s’est jamais considéré comme une déesse. Elle n’était pas aussi mégalo que ça.

Mélusine, ou mél comme l’appelait tous le monde, bien qu’elle préférait son deuxième prénom venant d'une lointaine grand-mère, Némésis. Elle était consciente de ses atouts -et l’on ne parle pas de son bonnet C, et de ses faiblesses. Elle avait suffisamment arpenté son cœur durant des méditation, ou des interrogations porté en direction du divin, et quand  le divin, par divers petit signe, lui répondait, cella lui allait bien. Le corps et l’âme sont deux entités réunis en une seule unité chez elle.

Elle réfléchissait à voix haute -ou plutôt basse selon l’heure et son interlocuteur, son caractère était mobile, comme son corps quand elle menait des troupes au combat, ou faisait régner la loi dans sa cité. Oui, elle était un brin mégalo quand même . Mais quand on est au sommet de la pyramide, même grâce à des passes droits, et son influence sur l’échiquier géopolitique interne, il y’avait de quoi être fier d’elle non ? Tout ce chemin parcourut. Toute cette sueur et ce sang versé, ses larmes de colère, et de frustration, c’était ça, sa fierté ; C’était ça, son but.

Qu’elles n’aient pas servis à rien. Que son sang répandu dans la brume, lors de certaines expéditions qui l’avait mené en dehors des remparts sécurisés d’Aramila. Que ce soit pour débusquer un traître, ou bien simplement sécuriser un de sites qui appartenait à la lumière de son pays, elle avait combattue dans la brume plus d’une fois ; Avait même faillit mourir. Et regrettait amèrement d’avoir survécut.

Sa colère gronda, et elle envoya voler ses cartes et ses pions ; Qu’est-ce qui serait le pire ? Être morte ou bien folle ? Car elle savait bien que cette petite voix dans sa tête, tout au fond, comme une araignée collée au plafond, ce n’était pas un dieu, et elle n’était pas un prophète, juste folle à lier ; Mais personne ne savait rien, pas même son père, contrôlant ses pulsions et ses crises qui se rapprochaient de plus en plus ; Elle avait du mal à comprendre, pourquoi dieu lui demandait il de vivre ainsi ? De ne plus jamais vouloir tomber amoureuse, quand elle avait perdu son amante, non, son aimante, au détour d’une crise surprenante par sa violence et sa folie ? L’affaire avait été étouffée, mais depuis, rien ne fut plus du tout pareil . Le soleil se levait enfin, et elle essuya ses yeux marrons clairs, sans se rendre compte que la douleur de sa psyché qui partait en vrille, lui faisait mal presque physiquement, et qu’elle criait depuis dix minutes, pleurant comme une madeleine.

Elle avait perdu son goût, sa joie de vivre, son amour et exister n’était plus qu’une douleur. Trois coups à la porte, lui donna la volonté de se remettre de ses émotions. Elle inspira de son petit nez aquilin, et ferma ses lèvres vermeils. Plus aucun bruit, tandis que rentrait son fidèle bras droit, Pietro, qui la porta jusqu’à son lit, et la borda … Encore quelques heures, Mél, et il faudra que tu sois sur pied … Il lui caressa le visage, pas de réaction.

Elle se tourna, dévoilant les trois piercings qu’elle portait à l’oreille droite.

- J’ai compris, je te laisse cap’tain … Fit la voix un peu triste de Pietro. Il était le seul au courant de cette démence chez sa cheffe, mais il avait trop de respect pour elle, trop d’amour aussi, pour en parler à quiconque. Tant que cela ne portait pas préjudice à sa supérieure, ni à la garde, il ne pouvait pas la trahir. Trop l’avait fait, l’avait abandonné a cause de son caractère de cochon, et ses moues expressives, parfois un peu trop.  Trop fidèle, trop honnête, trop droite.

Quand c’est trop, c’est trop.

Habiletés et pouvoirs

Déjà, elle est une sacrée combattante, polyvalente et terrifiante par sa rapidité, sa « vision » et ses réflexes presque surhumains. C’est surtout qu’elle s’est entraînée toute sa vie. Son père l’a élevé comme le  fils qu’il  n’a jamais eu. Sacrée Mel, toujours entrain de réfléchir à des stratégies, à penser à son taff, comme si c’était la seule chose qui lui restait. C’est sûrement vrais, depuis qu’elle avait faillit mourir dans la brume, elle se sent glisser dans la folie, depuis que la femme qu’elle aimait était morte, sans que personne ne sache qui, quand, comment, elle arrêtée d’avoir confiance, en elle, en le système, en son père, en tout. Détachée comme un prisonnier longtemps gardé emprisonné, elle a du mal à réaliser cette promotion, aux allures de réconfort, d’une tentative de l’amadouer par son père. Intuitive, son instinct aiguisé comme sa lame. Elle porte son armure comme une seconde peau, ou une carapaces, monte comme les hommes, et n’a pas à rougir de ses compétences.

Aussi elle possède un démon intérieur -c’est comme ça qu’elle l’appelle, qui lui parle et qui la protège des agressions extérieures, même si elle ne se rend pas encore compte de tout le potentiel de sa nébula, car elle est trop engoncée dan sa douleur, et qu’elle reste une fervente croyante, un brin désinformée, qui essaye de nager dans le grand bain, là ou on l’a placé bien malgré elle.

En résumée : Bretteuse de talent, elle sait monter à cheval et combattre avec, connaît la stratégie, qu’elle soit guerrière ou qu’elle soit de l’ordre de la guérilla. Elle est agile, rapide et instinctive. De plus la nébula dont elle la porteuse, lui donne le don de Protection.

Biographie


https://youtu.be/JZRNhm4b13E?list=RDMM

Ce monde est injuste. La ou certains naissent avec une cuillère en argent dans le bouche, d’autre mangent la fange du début à la fin de leur vie. Elle aurait aimé vivre dans une famille de paysan, travailler la terre, en récolter les fruits, les légumes et autres fibres alimentaires, qui serviraient à nourrir le peuple. Au lieu de ça, elle s’apellerait « Godwin », dont le patriarche est l’un de ses archevêques du conseil ultra puissant, bien trop sûr de son bon droit de donner la bonne parole, et a qui personne n’arriverait à la cheville dans cette famille de faibles d’esprits … C’est ce qu’il dit à sa fille le jour ou il dut couvrir ses traces. Ca, et un « Je ne veux plus entendre de protestation, tu vas suivre mes ordres »… Et elle avait acquiescé de la tête, acceptant la promotion au poste de Capitaine de la garde comme on va au bagne, avec toute la misère du monde sur les épaules. D’un autre côté s’était plus simple comme ça, elle n’avait plus besoin de réfléchir, de penser, de contredire, cela lui coûtait moins d’énergie.

Comme ça, elle gardait un maximum de force pour garder le diable enfermé dans sa boîte. Bien qu’il lui susurrait des mots doux, plein de miel, elle savait tout le fiel dont il était capable. Et plus jamais elle ne le laisserait ressortir du coin de son esprit qu’elle lui avait dédié ; Un endroit noir, sombre et sans espoir ; Comme chronos dans son tartare, l’esprit n’attendait qu’une chose :Un moment d’inattention et il était prêt à chèrement protéger ses acquis, et la vie de Mélusine.

Mais ça, ce n’était pas le début, bien qu’un commencement, ça, c’était très récent, et Mélusine Némésis Godwin en avait, des bons souvenirs.

  • - Mélusine a cinq ans, son père viens d’être nommé archevêque, pour son anniversaire on lui offre un animal de compagnie, qu’elle nomme satanas. Elle aurait des moments de bonheurs avec ce petit animal, pas plus haut que son avant bras, ressemblant à un croisement de ouistiti avec un lémurien. Elle montre à toute la famille son cadeau, fièrement. Son grand père met sa main dans ses cheveux, ébouriffe la touffe blonde qu’elle porte sur la tête. Déjà un peu garçonne, coup courte et pantalon sur des bottes de qualité, son père voulait en faire un soldat, car s’il contrôlait une partie du conseil, lui manquait il une prise sur l’armée, la milice et les affaires militaires en règle générale. Lui avait déjà tout en tête, tandis qu’il laissait la petite s’amuser encore un peu.


  • - Elle avait dix ans, et sa mère lui apprit comment coudre, repriser, et cuisiner. Elle rêvait d’un prince charmant venant la chercher sur son fidèle destrier, un homme beau et drôle, de goût et qui aurait la peau comme sucrée, succulente et attractive, même plus, avec un goût de reviens y ; En plus, son père qui ne disait jamais rien vint la félicité pour son ouvrage, puis la prit à partie.

    De cet entretiens en ressortis deux choses, sa vie était un cadeaux, un bienfait des créateurs lui avait offert -sa mère ayant eu quatre fausses couches avant, et qu’elle ne devait pas la gâcher. La deuxième chose, c’est qu’à partir de ce jour, elle commençait son entraînement. Elle sauta de joie, à l’idée de passer plus de temps à l’extérieur du domaine des Godwin, avec d’autres enfants, et dans la capitale rien que ça! Des étoiles pleins les yeux, elle promit de ne pas décevoir son père, ni de trahir sa lignée.


Si elle avait sût, peut être ce serait-elle abstenue...

...Car elle en avait, de mauvais souvenirs, aussi.

  • - A quinze ans, elle était un vraie garçon manqué, pourtant elle plaisait beaucoup au recrue à peine sortis de leur langes, et qui la regardaient s’entraîner dur, comme on regarde un plat sur un menu. Néanmoins, elle avait un partenaire d’entraînement qui valait le coup, et qui l’encourageait à pousser ses capacités à leur maximum, de profiter de la vie et de la croquer, à coup d’épée s’il le fallait. Ce garçon de deux ans sont aîné, était clairement le genre de type auquel Melusine rêvait étant gosse. Le bourrin en moins, mais elle avait rabaissé son niveau d’exigence, voyant son corps plus musclé que voluptueux, et sa dureté, faisant fuir les plus timides et candide.  Il allait partir sur le campement officiel de la garde, devenir une recrue, et « lui préparer le terrain » disait-il souvent. Elle voulait se donner à lui, corps et âme. Elle aurait été capable de tout pour lui.

    Sauf que son père, qui la surveillait depuis sa tour d’ivoire, ne l’entendait pas de cette oreille.

    Sans qu’elle ne sache pourquoi, il disparut et prit ses distances du jour au lendemain. Sans explications, sans au revoir … Elle pleura de chaudes larmes, que son père éteignit à coup de sermon … Ce qui n’était pas vraiment ce dont elle avait besoin à ce moment là… Mais peut être qu’il avait raison et que les hommes étaient des imbéciles, enfin, certains, un bon nombre, une majorité même.

    Les hommes comme Jasper Godwin ne courraient pas les rues, après tout.


  • - Deux ans plus tard, elle rejoindra les rangs de la garde sacrée, et son vieil amour, était déjà lieutenant, son supérieur hiérarchique direct en plus. Cruel destin, fatal hasard qui la démolit complètement. Elle apprends que l'on avait payé une grosse somme d'argent le jeune homme pour qu'il arrêta de tourner autours de la Godwin. Et si aujourd'hui, ils étaient lien direct, c'était sûrement pour la tester, tester ses réactions et ses sentiments. Mais elle n'appartenait plus à Jasper, elle était presque une adulte, maintenant. Du moins, n'habitait elle plus sous son toit. D'un autre côté, si leur amourette comptait si peu au jeune homme, c'était sans doute mieux ainsi.

    - 20 mille astra ! Qu'il lui avait précisé. Vingt mille astra ? Son ego fut froissé, et ce fut la première fois qu'elle haïssait deux personnes aussi fort dans son cœur, blessé, meurtri, foulé du pied. Par le pouvoir, par l'argent, ou par les armes, voila les trois moyens que son père utilisait pour régner depuis l'ombre. Et bien elle allait faire lumière sur ses agissements, et pourrir sa vie de chateau. Voilà la nouvelle résolution de l'adolescente piquée au vif.  

  • Bien moins bien préparés qu’elle n’aurait dût, elle n’écoutait si peu ce que lui disait son père, qu’il la chassa de la maison. Il sentait bien que son allégeance, il l’avait perdu. Madame roulait pour elle même, ne pensez que par elle même ? Eh bien, qu’elle aille trouver un toit dans Aramila avec son salaire de cadette, qui n’eut pas des trous par laquelle s’engouffrait le vent froid d’hiver, la fraîcheur de la nuit, et la rosée du matin.

    Il fallait dire qu’elle avait fait capoté tout ses plans de carrière en fracassant les genoux du précédent capitaine, juste comme ça, avant une expédition. En plein entraînement, on entendit un bruit plus semblable au cri du cochon qui sent la mort arriver, que d’un fameux combattant aguerris ayant pris un coup bien placé. Malgré sa petite taille, elle était forte. Sa force, et surtout, son agilité et ses réflexes aiguisés depuis son enfance, lui avait permit d’en faire une formalité.

    Trois jours de cachots, et une blâme plus loin, l’expédition ne fut pas faite au bon moment, et son père était passé à côté d’artefacts importants, faute d’un capitaine compétent et habitué de ce genre d’exercice, et d’autre chose qui envenima définitivement la situation entre parent et enfant. Après une dispute houleuse, elle était sortie en trombe de son bureau, de chez lui, de sa vie.

    Pour autant, n’abandonnant pas les missions extra-muros, elle fut envoyé quelque semaines plus tard avec ses camarades, et le capitaine remis sur pied. Elle n’aimait pas la façon dont il la regardait, en chien de fusil, du coup elle lui rendait son regard outré et plein d’une morgue difficile à évacuer, restant la fille de Jasper Godwin.


Rapport de mission du Soldat Godwin : a écrit:
Nous avancions en unité serrée, une vingtaine de soldats triés sur le volet, tous armés de pied en cape, équipés et parés. Du moins le pensions nous. Dans la brume, il se passait des choses étranges, les vapeurs et l’odeur de souffre furent pour moi les premiers signes que cela allait tourner au vinaigre. 

On entendit un cri effroyable, et un autre, tout aussi terrorisant, quoi que plus terrorisé… Le même genre de bruit que quand on casse un homme de la tête au pied, sans passer par une autre route que du point A au point B. Alertés, nous nous sommes regardés, et j’ai vu la peur, la vraie, dans les yeux des soldats.

Le capitaine nous ordonna de nous mettre en position de la tortue, ce qui était la seule chose à faire ce jours là. Je loue sa sagacité, son sang froid, et son commandement irréprochable. Sans lui je ne serai pas là, a vous raconter tout ça.
Les boucliers se collèrent les un aux autres naturellement, dans un mouvement mainte et mainte fois répété, comme si c’était la qu’était leur place à l’origine. Une ligne en avant, baissée, et une autre debout, pour éviter qu’un projectile ne cible la première ligne.

Nous n’avions plus contact de l’arrière de l’unité, le capitaine demanda depuis combien de temps, mais dans cette brume affreuse, le temps semblait distordu, comme biaisé, ou bien occulté. Je ne saurais bien dire.

Un monstre semblait nous toiser du monticule de terre que nous venions de passer. Il n’y avait que sa silhouette bien trop grande, qui se détachait dans la brume grisâtre. Difforme, anormale, flippante. Tout le monde se regarda, histoire de se donner le courage de ne pas fuir dans tous les sens. Cela ne servait à rien, maintenant que nous étions tomber sur eux, c’était un combat sans échappatoires. Soit eux, soit nous.

La victoire ou la mort.

Le monstre envoya deux cadavres des nôtres, qui vinrent s’écraser sur nos boucliers sans trop enfoncer nos défenses. Il n’y avait que la peur et le dégoût à ce moment là. Le piège était déjà tendu, car il n’y avait pas qu’un monstre, mais bien deux ! Nous tenant en tenaille, c’est là que je compris que c’était des superprédateurs, et qu’ils prenaient du plaisir à faire durer la chasse. Derrière moi, bardés de lame et de piques, un monstre affreux me toisait, entrain de bouloter un bout du capitaine.

- DISPERSION, FUYEZ PAUVRES FOUS ! Criais-je à ce moment là, assez lucide pour savoir que c’était la notre seule chance. Les monstres ne pouvaient pas nous suivre tous en même temps, et comme un seul homme, comme des camarades qui avaient vécu ensemble, dormi ensemble, manger ensemble, et soudés comme une seul entité … Nous avons fuis, chacun dans une direction. Les deux monstres ne furent pas dupes ni troublés par cette nouvelle stratégie et j’espérais qu’ils ne me choisiraient pas moi, celle qui avait crié.

A peine un regard en arrière, je continue ma route à toute berzingue, et me prend un branche que je n’avais pas vu. Rideau noire. Rien de ce qui se passa après ne me remonte à la mémoire. Je sais juste que c’est l’unité suivante, dont la tâche était de nous retrouver et de continuer la mission en fonction de la situation qui m’a trouvé par terre, mes habits lacérés par les roncier et ma chute dans une clairière en contre bas.

A ce moment là, j’avais compris.
La brume cachait des monstres, et ils étaient pire que tous les hommes malfaisants que je n’avais jamais rencontré.
https://youtu.be/KrYrvycI4mo?list=RDxcc2muKNaH8
C’est un retour ...Il

Si vous trouvez mon pseudo, je paye ma bière la prochaine fois, niark niark...



Dernière édition par Melusine N. Godwin le Mar 28 Fév 2023 - 7:46, édité 11 fois
Lun 27 Fév 2023 - 10:34
Re-bienvenue, du coup ? À moins que je ne t'aie pas connu, ce qui est possible aussi.

En tous cas, j'aime beaucoup ce perso ! ^^
Mer 1 Mar 2023 - 23:32

Salut Peeter !

Ah non c'est pas toi...

Re-bienvenu ! Sympathique cette petite Mélusine qui pète les genoux de ses supérieurs. Surtout le contraste entre ses jeunes années et la déprime ambiante du reste de la présentation, son côté abattue. La dynamique avec son père et le moyen de pression qu'il a sur elle risque d'être intéressante à jouer inRP, avec les jeux politiques qui vont avec. Et puis la gestion de la garde, c'est quand même un bon moyen de se retrouver dans tout un tas de jolies situations.
Plein de petits détails glissés tout au long de la présentation, assez agréable à suivre en se faisant petit à petit le portrait de Mélusine. Rien à redire ! Amuse-toi bien.

Rang : Noble
Pouvoir / Arme :  Portebrume - Protection
Affinité : 6 PA
Astra : +200 Astra

La suite logique

Avant d'aller RP, assure toi de bien recenser ton avatar pour que personne ne te le prenne. Si tu ne sais pas avec qui commencer, tu peux toujours faire une recherche de partenaires ou répondre à celles en cours. Accessoirement, tu peux aussi poster ta fiche pour récapituler tes liens, ta chronologie, tes possessions... Enfin, si ton personnage fait partie d'une organisation, n'oublie pas de demander à la rejoindre ou à l'ajouter, si elle n'existe pas encore.