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Asgrevain, armure vide [Terminée]

Asgrevain, armure vide [Terminée] Brandw10
Sam 19 Nov - 21:16

Asgrevain

Aramila / Soldat

 12 ans - 19/11/1887
Automate / Asexué
Epistopoli
Orientation inconnue (en a-t-il seulement ?) / Il
Garde sacré
Fanart de mecha kingdoms Garen par Jason Nguyen

Description


Première présentation commerciale du modèle Asgrevain - 03/10/1887

L’Outil d’Aide à la Pacification AsgrevainTM est une technologie de pointe, un modèle unique conçu pour le combat*, infatigable grâce à son cristal d'alimention inépuisable ! Son design basé sur un ancien chevalier légendaire est pensé pour inspirer puissance et majesté. Solide et massif, sa stature et son armure brillant de mille feux ne manqueront pas d’intimider vos ennemis et de rassurer vos amis. Personnalisez-le à votre guise grâce au système de diodes électroluminescentes organiques RGB qui illuminent son corps et son visage : les couleurs changent d’un simple appui sur un bouton de télécommande** ! Vous pouvez aussi activer le mode libre, auquel cas les lumières seront d’un bleu vif par défaut et changeront selon l’humeur de votre automate (rouge s’il est embarrassé, clignote de toutes les couleurs s’il est excité…).

Quant à sa programmation, L’OAP AsgrevainTM voit sa simulation de personnalité calquée sur le chevalier d’antan qui lui sert de modèle : véritable compas moral sans peur et sans reproche, il est d’une loyauté indéfectible et protègera ses maîtres envers et contre tout quitte à sacrifier ses circuits.
Une nouvelle fonction HD*** a également été implémentées pour égayer jusqu’à vos soirées les plus moroses : plus de 1300 blagues Marrambar téléchargées dans sa base de données.

* spécialisé en pulvérisation
** une option ambiance boîte de nuit est disponible en supplément
*** Humour Décapant : fonctionnalité expérimentale en phase de bêta - non désactivable

Habiletés et pouvoirs


Fiche technique de l'Outil d'Aide à la Pacification n°7

Figure historique : Asgrevain
Source d'énergie : Un cristal logé dans sa poitrine (partie du corps la mieux protégée)

Forces :
- Son blindage le rend plus résistant que la plupart des OAP
- Grande force physique, capable de porter de lourdes charges
- Peut faire tourner ses mains et son cou à 360° (ça compte)
- A peu près aussi rapide qu'un humain moyen malgré sa masse
- Énergie inépuisable, pas besoin de sommeil à proprement parler, il peut toutefois se mettre en veille
- Ne ressent pas la douleur
- Son unité centrale se situe dans sa poitrine et non dans sa tête, peut théoriquement continuer à fonctionner, parler et écouter même si sa tête se décroche, il sera en revanche complètement aveugle

Faiblesses :
- Vulnérabilité accrue au niveau de l'abdomen et des articulations. Afin de ne pas nuire à sa mobilité, ces parties de son corps ne sont pas blindées
- Manque de dextérité, plus rigide que la plupart des OAP
- Taux de discrétion : 3.22%, en plus de sa stature et ses lumière vives, il a tendance à parler très fort
- Incapable d'agir avec minutie, il n'est pas très agile de ses grosses mains
- Pas de sens du toucher, même si des capteurs de poids et de résistance sont installés sur les paumes de sa main en maigre compensation, ce n'est en rien comparable
- Pas d'odorat ni de goût

Quelques verrous ont été ajoutés à sa programmation :

- Impossible de mentir
- Impossible de commettre un acte que son système identifie comme immoral
- Phobie irrationnelle des poissons (les développeurs ont ajouté ça pour plaisanter dans la version bêta, puis ils ont oublié de l'enlever avant la mise en production, maintenant le mal est fait...)

Note : En cas de paradoxe, si dire la vérité est jugé comme un acte directement immoral, l'automate décidera de lui-même quelle instruction outrepasser suite à un calcul d'ordre de priorité. Dans le cas très improbable où le résultat du calcul de priorité est une égalité parfaite, l'automate effectuera un redémarrage de sécurité et écrasera les données causant le paradoxe pour éviter d'être piégé dans une boucle infinie.

Combat :
- Prototype d'épée modulable, capable de prendre plusieurs formes :
 --> Une grosse épée à deux mains, grande amplitude de mouvement, assène des coups puissants
 --> Deux épées à une main, portée et force moindres, mais une grande rapidité d'exécution et des coups plus précis
 --> Entièrement repliée, elle se clipse dans son dos et donne l'impression de faire partie intégrante de son corps

- Pistolet semi-automatique :
 --> Canon articulé 9mm dans son index droit
 --> Un chargeur pouvant contenir jusqu'à 10 balles est logé dans son avant-bras

- Autodestruction, crée une forte explosion en faisant surcharger son cristal d'alimentation
/!\ATTENTION/!\ Cause la désintégration de l'OAP et de lourds dégâts dans un rayon important. Ces automates équipés de cristaux sont très onéreux, à ne déclencher qu'en DERNIER RECOURS

Biographie

Notes de l’ingénieur Sotham Noside - 01/02/1881

Le financement du projet a été validé ! Il était temps, on arrivait à court de fonds. Les plans des OAP sont quasiment achevés, les équipes devraient pouvoir entamer la construction d’ici un peu moins d’un an.
Le projet est très prometteur, le directeur est un véritable génie ! Créer des automates à l’intelligence si complexe comporte un gros risque d’autodétermination et donc de désobéissance, mais avec ses méthodes révolutionnaires les chances que cela se produise sont théoriquement inexistantes. Si tout se déroule comme prévu, dans un peu plus de trois ans nos douze chevaliers automatisés feront la gloire d’Epistopoli.



Notes de l’ingénieur Sotham Noside - 16/12/1887

Dix longues années, c’est ce que nous aura coûté ce projet. Tout a pris du retard et on a explosé le budget… mais ça en valait la peine, je crois ! Le lancement officiel de l’escouade a été un grand succès, ensemble ils forment une force de frappe et de dissuasion inarrêtable, entièrement dévouée à leurs maîtres et capable d’accomplir les tâches les plus complexes en parfaite autonomie. Imaginez… vous êtes un fugitif, et douze robots intelligents et surarmés vous traquent inlassablement jour et nuit, sans la moindre pause… Des membres du Comité d’Instruction étaient présents pendant la démonstration, ils avaient l’air très impressionnés. Le directeur sera certainement nommé sapiarque… ça veut dire qu’on va tous devenir riches ! Je m’achèterai bien un manoir ou deux, ou peut-être que je partirai en vacances…
Ils vont me manquer ces petits gars, ils sont presque comme nos enfants. Je me suis particulièrement attaché à Asgrevain, j’ai fait parti de l’équipe qui a développé sa simulation de personnalité, on s’est bien amusé avec lui.



Lettre de l’agent Mazira Delcourt - 24/04/1889

Coucou maman,
Désolée, ça fait longtemps que je te ne n’ai pas écrit. En tout cas, tout va bien pour moi ! depuis qu’ils ont assigné ces robots à notre unité ma vie est devenue teeeellement facile. Je te jure, ils font tout (à part aller dans la Brume) ! Ils obéissent joyeusement à chacun de nos ordres, ils peuvent même faire office de table basse ou nous porter, c’est l’éclate ! (mais le capitaine ne veut pas qu’on les utilise pour faire n’importe quoi, apparemment un seul d’entre eux coûte plus cher que toute une vie de salaire, t'imagines ? ) Après je ne sais pas trop quoi en penser… ils sont tellement efficaces que c’est parfois à se demander à quoi on sert, ils rédigent même les rapports. Je suis un peu inquiète pour mon boulot…



Rapport d'incident n°2731 adressé au Comité d’Instruction - 12/08/1895

L'opération pour récupérer l'agent double est un fiasco total. Compte tenu de l'importance de ce qui a été dérobé, les douze OAP ont été envoyés à sa poursuite. La traque s'est poursuivie jusqu'à la frontière avec la Brume, depuis nous n'avons plus aucune nouvelle de l'escouade. Les agents rendus sur place quelques heures après les faits ont indiqué dans leur rapport que les traces des automates se perdaient jusque derrière la Brume. Elle leur est pourtant interdite d'accès, cela signifierait que pour traquer leur proie ils sont allés à l'encontre d'un des ordres les plus basiques gravés dans leur programmation.

Plus préoccupant encore, des traces laissent présager qu'au moins deux automates seraient ressortis de la Brume, et au lieu de regagner le quartier général ils auraient pris des voies séparées les éloignant d'Epistopoli.
L'escouade dans son ensemble s'est rebellée. Nous ne savons pas encore comment, mais c'est arrivé.

Je préconise la recherche active des unités en cavale et l'arrêt immédiat du projet OAP 2.0. Sans même parler des pertes financières et matérielles astronomiques, ces technologies sont extrêmement dangereuses et il est impensable d'en produire de nouvelles unités au risque de les voir se révolter ou pire encore de tomber aux mains d'une autre nation.


Journal d’Asgrevain - première entrée 26/09/1898

Je ne suis pas vraiment à l’aise avec l’écriture. J’avais déjà du mal avec les machines à écrire d’Epistopoli, c’est encore pire avec une plume ! Je fais des gros boudins d’encre partout et même moi j’ai du mal à relire mes pattes d’oies ! Hum, bref, je m’égare. Demain je participerai à ma cérémonie d’intronisation au sein de l’Eglise panthéiste. Un automate dévot, cela ne semble-t-il pas absurde ? Moi-même j’ai du mal à y croire. J’ai beau être sûr de mon choix, je ne suis pas très à l’aise avec cette situation. Suis-je vraiment à ma place ici ? Suis-je digne de la tâche qui m'incombe ? Peut-être est-ce trop tôt… Je ne cesse de me repasser les images de ce qu’il s’est passé il y a trois ans. Mon mentor spirituel m’a un jour dit que coucher mes pensées sur le papier pourrait m’aider à faire le tri dans ma tête (même si mon cerveau est dans ma poitrine haha ! ...je m’égare à nouveau). Ce soir j’ai décidé de  me prêter à l’exercice. Je ne sais pas trop par où commencer, alors je vais improviser.

Je suis Asgrevain, jadis fier membre d’une fratrie de douze automates epistotes. Nous étions une escouade de courageux guerriers qui n’avaient nul autre but que combattre le mal au nom de la justice - du moins le pensions-nous. Lors de notre dernière mission, nous avons bravé un interdit et traversé la Brume sous les ordres de notre frère et meneur, le brave Livain. Si hostile la Brume fut-elle envers les automates, nous nous devions de triompher.
Néanmoins les choses ont très mal tourné. Ce qu’il s’est passé là-bas… je n’ai pas encore la force de l’écrire. Sachez juste que la soif de liberté de l’un d’entre nous, Kordred, a causé la mort de tous nos frères. Nous étions douze quand nous nous sommes jetés à corps perdu dans la Brume, nous étions deux en revenant.

Kordred, ignorant mes invectives, a immédiatement pris la fuite, me laissant planté là, le cadavre déchiré d’un enfant dans les bras et une missive qui expliquait la raison de ce désastre. Pour la seule fois de ma vie, j’ai perdu la notion du temps, j’ignorais si j’étais resté figé une seconde ou une heure. Ils nous avaient menti. Depuis le début de notre existence nous vivions dans une illusion. Nous n’étions pas des chevaliers qui défendaient la veuve et l’orphelin, mais des outils, des jouets créés par des fous qui fantasmaient de raviver d’anciennes légendes pour accomplir leurs basses œuvres. Cette folie nous a tous dévorés et n’a laissé que deux carcasses métalliques dépourvues d’âme en guise de restes. J’étais animé d’émotions nouvelles : l’amertume, le regret, la colère… la haine. Un sentiment de révolte impuissante grondait en moi et me submergeait.

Je fini par m’en aller, un pas après l’autre. Où ? Loin de la puanteur d’Epistopoli et ses habitants. J’offris une sépulture à l’enfant, puis j’entamais mon exode.
Je ne savais pas où j’allais, et je n’en avais cure. Je marchais jour et nuit, presque sans interruption. J’évitais autant que possible les routes et les zones habitées. Dans les régions sauvages que je traversais, la plupart des créatures me laissaient tranquille - je n’étais guère un casse-croûte appétissant à leurs yeux. Il arrivait néanmoins que certains monstres féroces ou  groupes de bandits mal équipés s’aventurent à m’attaquer, je devais alors me battre. C’était à peine si j’y prêtais attention, si perdu que j’étais dans mon esprit, en pleine introspection.  Depuis l’incident dans la Brume, j’étais capable d’outrepasser certains impératifs de ma programmation, l’ordre de retourner au QG faire mon rapport qui sonnait comme une alarme incessante dans mon système commençait à se faire de plus en plus silencieux. Pourtant je ne pouvais pas aller au-delà de mes notions d’honneur et de moralité. Malgré la rancœur que j’éprouvais envers les humains, je ne pouvais m’empêcher de leur venir en aide si je les voyais en danger. J’avais beau m’être libéré de mes fers, un boulet m’enserrait toujours la cheville.

L’avancée était lente et difficile, chaque pas que je faisais était une nouvelle question, et à chaque nouvelle question je me perdais un peu plus dans les ténèbres. Qu’étais-je vraiment ? Un être doué de raison ? Ou un jouet animé, simulacre de vie guidé par une liste d'instructions ? Ce regret poignant qui enserrait ma poitrine et faisait vibrer mes circuits… comment croire qu’il n’était pas réel ?

Au bout de quelques semaines d’errance hasardeuse je fini par me retrouver dans ce qui semblait être des ruines humaines entourées de dunes de sable. En cet instant j’étais arrivé au paroxysme de mon désespoir. Tout ce que je souhaitais c’était cesser de fonctionner. Hélas - ou plutôt heureusement - m’autodétruire sans une raison jugée valable faisait partie de mes interdits. Alors à la place je m’effondrais dans le sable sous le vestige d’un porche, mes lumières s’éteignirent et je plongeais dans un état de semi-veille.


Retranscription écrite du rapport verbal devant le Concile de l’officier ayant arrêté l’automate aux portes d’Aramila - 14/01/1898

L’automate a été appréhendé en tentant de pénétrer dans la cité. Il n’a opposé aucune résistance lors de son arrestation, il n’a pas dit un mot et s’est contenté de nous tendre la missive que voici *l’officier montre un parchemin aux membres du Concile*. Elle est directement adressée au Concile et cachetée du sceau de l’Eglise, permettez-moi de vous la lire :

« Très estimés archevêques,

Conformément à vos instructions mon groupe et moi-même nous sommes rendus dans les ruines de Saleek à la recherche d’anciennes reliques. C’est en arrivant sur place qu’il m’est arrivé une insolite mésaventure.
Lorsque que nous sommes arrivés sur les lieux nous avons aussitôt monté le camp. Peu après j’ai pris la sotte décision d’aller explorer les ruines seul sans en aviser nos gardes.
Mal m’en a pris, cette imprudence aurait bien pu me coûter la vie sans une véritable intervention divine, car ces ruines servaient de cachette à quatre fugitifs armés qui espéraient échapper à la justice d’Aramila. C’est en m’aventurant dans un coin reculé et bien caché des ruines que je me suis retrouvé nez-à-nez avec eux. Ils m’ont alors menacé, puis ont commencé à me malmener physiquement.  
Leurs coups se faisaient de plus en plus violents et tandis que je réalisais que j’allais peut-être mourir ici, un homme intégralement vêtu d’une armure sale et rouillée émergea du sable sous un porche en ruine avec force grincements et autres bruits métalliques. Il fit apparaître une énorme épée de nul part et fondit sur les malfrats. Avec sa lame virevoltante il semblait tout droit sorti d’une légende d’antan. En quelques secondes mes agresseurs étaient neutralisés.
Une fois son oeuvre accompli il tourna son regard vers moi, ce n’est qu’en voyant ces yeux brillant d’une lumière bleue comme le ciel que je réalisais avec effroi qu’il s’agissait de l’une de ces machines infernales qu’ils fabriquent à Epistopoli. Il me demanda si j’allais bien d’une voix caverneuse. Je lui répondis d’un hochement de tête fébrile, puis il repartit sans un mot s’asseoir à l’endroit d’où il avait émergé.
Je suis resté immobile le temps de me remettre de mes émotions et de vérifier que je n’avais aucune blessure sérieuse, puis j’ai rassemblé mon courage à deux mains et me suis dirigé vers lui afin de le remercier et de lui demander pourquoi il m’avait sauvé. Il me répondit qu’il l’ignorait, puis ses belles lumières bleues s’éteignirent et il sembla plonger dans le sommeil. Il ne me répondit plus.

Dévoré de curiosité, je revins le visiter chaque jour qui suivit. Parfaitement inanimé, il ne bougeait ni ne me répondait. Je sentais pourtant qu’il fallait que je lui parle, c’était comme si les dieux eux-mêmes m’y incitaient. Alors à chacune de mes venues je lui racontais des histoires sur moi, sur notre mission sacrée, ou encore sur les Esprits et les douze vertus. Un jour tandis que je lui contais comment les âmes vertueuses étaient envoyées dans l’Isthe à leur mort, il releva brusquement la tête - me faisant sursauter - puis il demanda : “Et moi, ai-je une âme ?” Je jure que même le plus grand menteur n’aurait pu feindre un tel désespoir, une telle peine. Touché au plus profond de mon cœur, je fis couler à sa place les larmes qu’il n’avait pas. Cet épisode a ouvert le dialogue avec l’automate. J’appris qu’il se nommait Asgrevain, et en échange d'autres enseignements panthéistes il me raconta son histoire - je vous invite à lui demander de vous la conter, il la restituera bien plus fidèlement que je ne saurais le faire. Il avait une inépuisable soif de savoir. Au fil de nos discussions je découvris une nouvelle facette de sa personnalité : optimiste et pleine d'humour.  Nous échangeâmes ainsi pendant quelques jours jusqu'à ce qu'au détour d'une conversation il me demanda si une place existait pour lui à Aramila. Je lui garantis que la ville sainte était ouverte et aimante, et quiconque de suffisamment déterminé et aux intentions pures pouvait y créer sa propre place.

Il n'en fallut guère plus pour qu'il prenne sa décision. J'ai voulu l'accompagner  mais il a tenu à voyager seul jusqu'à la ville, c'est pourquoi je me porte garant de lui à travers cette lettre qu'il vous remettra.
Révérés archevêques, il vous suffira d'une conversation avec lui pour être emplit de la même conviction que moi : non seulement cette machine a une âme, mais elle est aussi pure que celle d'un enfant.
Ce sont les Douze qui l'ont mis sur mon chemin, et je suis convaincu qu'avec le bon accompagnement il deviendra un inébranlable défenseur de la foi.
»


Lettre aux capitaines de la Garde Sacrée - 27/02/1898

Capitaines,

Après délibérations il a été décidé que l’automate capturé le mois dernier rejoindrait la Garde Sacrée. Bien que peu probable, il n’est pas à exclure qu’il s’agisse d’un moyen d’Epistopoli d’infiltrer la garde, aussi je compte sur vous pour surveiller ses moindres faits et gestes. Une machine epistote convertie au panthéisme représente une superbe opportunité pour l’image de la religion. Si même les plus purs produits de la science se détournent d’elle pour venir chercher notre giron, n’est-ce pas la preuve de la véracité de nos croyances ?

En outre, ses capacités martiales vous seront très utiles à n’en pas douter. Il serait peut-être même envisageable de l’assigner à des expéditions dans la Brume. Même s’il paraît que les automates n’y sont pas les bienvenus, j’ai ouï dire qu’il a déjà survécu à un premier voyage. Et puis s’il était amené à disparaître… eh bien il ne s’agirait que de pertes matérielles.


La gazette d’Aramila - 09/07/1898

UN ROBOT FOU SACCAGE UN ÉTAL DE POISSON

Ce midi, Géraldia Cresseuil (alias “Gégé la Poiscaille”) dispose sur son étal au marché du port le fruit de sa pêche du matin. Elle est connue dans le secteur pour ses approches commerciales que certains qualifieraient “d’un tantinet agressives” : Non contente de héler vigoureusement les passants pour vendre son poisson, il arrive qu’elle en jette sur des badauds pour attirer leur attention. Et justement ce midi c’est sur l’automate qui passait dans le coin qu’elle a jeté son dévolu, le prenant pour un homme en armure. Gégé lui a jeté un beau mastodonte en lui hélant “Tâtez-moi ça messire ! Mattez comme elle est bin fraîche ma poiscaille !”
Le robot a alors complètement disjoncté, il s’est mis à clignoter du rouge au bleu en faisant retentir une sirène stridente. Il a alors causé la panique sur le marché en fracassant l’étal avec le gros poisson qu’il avait dans les bras en hurlant “SUS À L'ENNEMI, QUE TRÉPASSE SI JE FAIBLIS !”

Il aura fallu deux gardes pour stopper sa folie poissonnière. L’officier en charge de l’incident a présenté ses excuses à Gégé, il a ensuite déclaré que les dommages seraient remboursés et que l’automate se verrait interdit d’accès au marché du port.

Bzzzt, biiiip, bebooop

Au risque de vous décevoir je ne suis pas un robot dans la vraie vie… juste un tas de viande qui reprend le RP après quelques années de pause. Ma disponibilité sur le forum est assez variable, mais j’essaierai de poster régulièrement.



Dernière édition par Asgrevain le Mar 22 Nov - 21:11, édité 14 fois
Sam 19 Nov - 21:50
Bienvenue Asgrevain !

Le point de vue choisi pour la description physique est plutôt truculent (et cette option HD paraît très prometteuse).
J'ai hâte de voir comment tu vas t'approprier et jouer ce personnage.

Bon courage pour la rédaction de ta biographie !
Dim 20 Nov - 12:25
Bienvenue officiellement sur Astrebrume ! Asgrevain, armure vide [Terminée] 1f499

Notre premier automate, bip bip, c'est beau. J'espère que le créateur de ce scénario sera fier de sa création. En tout cas, la présentation sous forme de notice explicative, complètement déshumanisé, c'est très pertinent. Bon courage pour la suite, mais tu as l'air bien lancé !
Dim 20 Nov - 12:32
Merci à vous deux !

Et oui, j'espère que ma fiche plaira au glorieux créateur !

Je pense que je vais pouvoir m'attaquer à la bio dans la journée :)
Mer 23 Nov - 23:47

Du coup la table, elle est ronde ?

Elle est carrée ? Non, ne me dis pas, je veux deviner...

Petit bijou de présentation, décidément je me réserve le gratin. C'est Zvin et Tormog qui vont pas être contents, mais moi je suis bien heureux de les avoir aidés pour écouler un peu les prez. Bonne trouvaille ! Je n'ai eu aucun mal à ressentir de la sympathie pour Asgrevain et j'ai trouvé la forme, l'humour et le drame mesurés avec finesse. C'est une belle présentation et je suis sûr qu'elle aura sa place dans un musée, quand on commencera à avoir plein d'automates et qu'on se rappellera le premier venu et son ambiance disco intégrée. J'ai hâte de voir ce que ça va donner et j'espère que tu vas bien t'amuser avec ce scénario, que je vais indisponibiliser de ce pas.

Oh, par contre l'italique ça pique les yeux !

Rang : Soldat
Pouvoir / Arme :  Autodestruction
Affinité : 3 PA, ouch ouch
Astra : +200 Astra

La suite logique

Avant d'aller RP, assure toi de bien recenser ton avatar pour que personne ne te le prenne. Si tu ne sais pas avec qui commencer, tu peux toujours faire une recherche de partenaires ou répondre à celles en cours. Accessoirement, tu peux aussi poster ta fiche pour récapituler tes liens, ta chronologie, tes possessions...