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Une nuit, la belle et le Strigoi

Une nuit, la belle et le Strigoi - Page 2 Brandw10
Mar 24 Jan - 15:16










Lorsque le regard de glace d’Ekiel, c'était finalement posé sur elle, la jeune blonde fut parcourue d’un frisson. Pourquoi diable son corps réagissait au moindre fait et geste de l’homme ? Elle n’osa pas bouger ni même le regarder. De quoi avait-elle donc peur ? Elle avait peur que son corps la trahisse, que son tempérament de feu l’emporte à nouveau. Elle craignait de lire la déception et la réprimande dans son regard. Elle prit le temps d’assimilé tous que l’homme venait de lui dire.

En effet, elle avait grandi un moment parmi la haute société, mais traumatisme surement, elle n’avait que très peu de souvenir de son passé et de cette époque. Elle se prenait parfois à rêver sa vie parmi la noblesse, mais en entrant à la guilde, on lui avait souvent expliqué que s’était abandonné son statut passé. Après tout vu ce qu’il lui restait du passé, cela avait semblé être le meilleur choix, mais peut-être aurait elle dû choisir autre chose comme métier, quelque chose qui aurait pu lui permettre de regagner son statut ou du moins un statut plus digne. Elle aurait pu être artiste vue son don pour le dessin, seule passion de ses souvenirs qu’elle avait continué à aiguiser et qui grâce à la nebula était devenu une force considérable.

Elle n’avait parlé de son traumatise qu'à son père adoptif, c'est peut-être pour cela qu’il n’avait pas insisté pour lui apprendre les bases du comportement en haute société. Il était probablement temps de l’expliquer à d’autre personne. Et puis Ekiel avait toujours veillé sur elle, elle sentait qu’on pouvait lui faire confiance et tout cas pour tous qu’il la concernait. La preuve était qu’il ne lui avait pas claqué la porte au nez pour rester avec la magnifique rousse. Elorya hésita quand même quelques secondes puis se lança.

-        Pour tout t’avouer, lors de l’abandon de mes parents, j’ai été choqué. Choqué au point de subir une sorte d’amnésie post-traumatique… Elle m’empêche d’accéder à beaucoup de souvenir de cette période, j’ai beau essayé… au final, il ne reste que peu de chose… Je ne sais même pas si je serai capable de reconnaitre mes parents si je les avais face à moi…Lucius n’a pas était laxiste ! Il a juste voulu me protéger et me permettre de grandir avec une nouvelle identité, de nouveau souvenir. La seule chose qui me reste de se passer c’est un physique agréable et le dessin.

L’aventurière soupira, l’exercice était moins facile que ce qu’elle avait pu imaginer, mais c’était la vérité. Longtemps, elle avait été bloquer dans un monde auquel elle n’avait plus l’impression d’appartenir. Jouant avec ses mains qu’elle fixait sans ciller, elle continua son monologue.

-        Quant à disparaitre de ta vie, je le pourrais. Enfin si c’était vraiment ce que tu voulais, ça me briserait le cœur… je ne sais pas pourquoi… Mais je promets que je partirai loin. À l’autre bout d’Uhr s’il le faut… assez loin pour que mes pieds ne puissent plus me ramener ici… Un mot et je passe la porte pour partir à jamais… je voulais juste m’excuser en premier lieu.

L’ancienne noble voulait abolir les barrières entre eux, mais lui semblait bien décidé à dresser un mur. Son corps voulu s’élancer en avant pour réduire la distance qui les séparait, pour qu’elle puisse à nouveau sentir son odeur et sa proximité, mais elle se retenu de toutes ses forces. Ce n’était pas le moment et puis elle craignait de faire quoi que ce soit qu’il prendrait de nouveau mal. Apprendre a dompté le feu ardent qui naissait en elle ne serait surement ni facile ni agréable, mais si s’était le prix à payer pour rester « proche » d’Ekiel alors, elle le ferait.

-        Tu as entre 30 et 35 ans, ce n’est pas tant d’écart que cela… Je sais que je ne devrais pas… que l’on ne se connait pas… qu’il y a surement un millier de bonnes raisons pour lesquels je ne devrais pas ressentir ça, pour lesquels je ne devrais pas rester ici. Mais je n’y arrive pas, tu as empli mon esprit… Et je n’ai jamais était une personne très raisonnable.

Tentant un dernier tout pour le tout, au moins elle pourrait l’esprit tranquille d’avoir tout dit, tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle accrocha son regard de flamme plein de sincérité au sien glacé. Pourrait-elle un jour se lasser de leurs couleurs ?

-        Ekiel, je ne pense pas m’avancer lorsque je dis que je te plais. Est-ce que je me fais vraiment des idées ? où est-ce que tu te mens a toi-même et refuse de te l’avouer ? Tu es était en charmante compagnie, tu aurais pu me claquer la porte au nez, mais tu ne l’as pas fait… et… et tu as eu cette façon d’agir, de me regarder… j’aimerais juste qu’on fasse connaissance, comme deux adultes et que tu commences enfin à me tutoyer par exemple. Je n’attends pas une demande en mariage, juste… vivre.

Mar 24 Jan - 20:28
Une nuit, la belle et le Strigoi


Elorya avait finalement relevé la tête et le regardait franchement, voilà qui était beaucoup mieux. Il n'aimait pas les gens fuyants et encore moins ceux qui ne reconnaissaient pas leur tord. Un bon point pour elle, puisqu'elle avait pris sur elle de venir jusqu'à lui s'excuser. Certes, elle aurait pu choisir un meilleur moment, mais ce qui était fait, était fait. Quant à Surrie, nul doute qu'il la reverrait très bientôt pour terminer ce qu'ils avaient si bien commencé.
Il venait de lui parler de son passé et que les bases, elle les avait, qu'il lui suffisait de chercher dans sa mémoire. Seulement, il ne s'attendait pas à ce qui suivit. Elle lui avouait avoir subi un traumatisme lors de son abandon et avoir occulté cette partie de son passé. Et Lucius en bon père n'avait pas cru bon de les lui rappeler. Ekiel Reyesavait un léger rictus, comprenant la démarche de son amie envers Elorya. Seulement avec le temps, elle avait acquis des mauvaises manières et celles-ci allaient être dures à corriger, surtout si elle envisageait de côtoyer le Strigoi.

" Ainsi donc, vous pratiquez le dessin, c'est déjà un bon départ."

Ekiel Reyes n'en ajoutait pas plus, la laissant parler, encore et encore. Elle ne s'arrêtait plus et déballait tout ce qu'avait sur le cœur. Et le sujet qui occupait une place dominante dans le cœur de la belle, c'était lui. Lui et pas un autre. Elle était prête à quitter Xandrie et de partir au loin afin de ne plus être tenté de revenir si jamais il le lui demandait. Mais quelle idée ? Elle insistait sur le fait qu'elle était là pour s'excuser, mais que devoir partir loin de lui , lui déchirait le cœur. Il ne manquait plus que ça. Elle allait d'extrême en extrême. Pas à dire, de ce côté, elle ressemblait trait pour trait à Lucius . Elle aurait été sa fille biologique, on n'aurait pas fait mieux.

Quand il lui affirmait ne pas être un homme pour elle, elle argumentait sur leur différence d'âge, énonçant le fait que cela n'avait pas d'importance. Et pourtant, la différence était de taille. Elle poursuivait sur ce qu'elle éprouvait pour lui, qu'elle ne se l'expliquait pas et qu'elle n'avait jamais été raisonnable dans ce domaine.
Aussi, quand elle émit le fait qu'elle lui plaisait, il soupirait. Bien sûr qu'elle était jolie, même largement au-dessus de la moyenne, tout à fait son style de femme, mais elle était humaine et avant toute autre chose, la fille de Lucius.
Confiante, elle ajoutait qu'il aurait pu la chasser alors qu'elle interrompait sa soirée en tête et tête et qu'il ne l'avait pas fait. Elle marquait un point. Un autre soupir avant qu'il ne s'approche d'elle et lui relève le menton alors qu'elle se noyait dans regard.

"Trente, trente-cinq ans… d'apparence seulement. Tu es bien loin du compte, très très loin. Je ne suis pas comme toi, Elorya. Envisager de lier ta vie à la mienne serait une folie et ne ferait que te renvoyer à ta propre mortalité. Lucius n'aurait pas voulu ça et je ne le veux pas non plus. Trouve-toi quelqu'un d'autre."

Il se penchait vers elle et murmurait suavement à son oreille, refermant un bras autour de la taille de la demoiselle, la ramenant tout contre lui.



Ekiel Reyes la relâchait et s'éloignait d'elle.

"Alors toujours décider à vouloir faire parti de ma vie et de mon entourage, jeune fille? Si oui, tu sais à quoi t'en tenir à présent."


Codage par Libella sur Graphiorum
Mar 24 Jan - 23:52










Lorsqu’il attrapa son menton, la jeune femme se perdit corps et âme dans son regard azur, vraiment, elle ne pourrait jamais s’en lasser. Et le contact de leur peau l’électrisa, déclenchant un feu ardent dans son corps, qu’elle essaya tant bien que moi de contenir avant qu’il ne l’enflamme totalement. Puis une phrase l’interloqua, puis deux ou trois, elle n’avait pas réellement compté. « D’apparence seulement », « très très loin du compte », « propre mortalité ». Bon sang ou voulait-il en venir ?

-        Tu ne comprends dont rien ?

Cette voix pouvait parfois être plus qu’agaçante par moment. Bien sûr qu’il y avait quelques chose à comprendre et ceux depuis le départ, mais elle passait toujours à coter sans réussir à mettre le doigt dessus. Son cerveau essayé de faire des connexions le plus rapidement possible. Elle était en général plutôt vive d’esprit, mais dès que l’homme d’État rentrait dans l’équation, tout s’embrouillé. Bon sang pourquoi lui faisait elle cet effet. Puis tout à coup, elle réalisa.

-        Tu n’es pas humain !

Elle avait annoncé ça comme une révélation.

-        Il n’y a que toi qui n’avais pas encore compris ! Cet homme a raison, il n’est pas bon pour toi, partons.

Mais Elorya en avait décidé bien autrement. Il n’était pas humain et alors ! Elle n’était plus totalement humaine elle non plus et elle avait souffert du rejet à cause de cela. Comment aurait-elle pu le rejeter pour une raison si futile à ses yeux ? Elle ricana.

-        Ce n’est que cela ? Je ne vois pas où est le problème ! Je te rappelle que je ne le suis plus vraiment non plus. Je ne suis pas mes parents, je ne compte pas te repousser pour une chose aussi insignifiante. Et quand bien même, tu aurais cinquante, quatre-vingts, cent, deux-cents ou bien même trois-cents ans, cela ne changerait rien pour moi. Je te veux toi, je veux te connaitre.

Voilà qu’il la collait contre lui et mettait le feu à tout son être, un feu dévastateur, ne lui laissant que sa soif de lui. Personne ne lui avait jamais parlé comme ça et cela avait eu un effet immédiat sur son corps. Son regard brulait littéralement de désir et lorsqu’il se recula, elle ne sentit que le froid et la frustration. Il lui fait plus, elle en voulait plus et elle n’était pas sûre que même assouvis cette sensation passerait. Elle le fixa de son regard de flamme et lui répondit très taquine.

-        Parce que tu crois être si doué que cela ?

Elle s’avança vers lui, se tenant à moins d’un pas, mais ne le touchant pas, le fixant, elle ajouta.

-        Je ne compte pas partir si tu ne l’imposes pas. Et si pour cette nuit ont oublié que je suis sa fille ? Si pour ce soir, on apprenait à se connaitre comme deux adultes qui se découvrent et viennent de se rencontrer. Parce que là, tu m’as donnée encore plus envie de te découvrir après tant de promesse.

Elle leva la main, l’approchant de son torse, la ou sa main était entrée pour la première fois en contact avec la peau de l’homme d’État. Elle s’arrêta et vient lui souffler à l’oreille malicieuse.

-        J’apprécie beaucoup que tu me tutoies enfin. Est-ce que cette fois, tu vas me laisser te toucher sans me repousser ?

Se mordillant nerveusement la lèvre, elle poursuivit un peu plus audacieuse.

-        Accepterais-tu de supporter mes manières de rustre ? Peut-être que je te laisserai me corriger de la manière qui te plaira.

Mer 25 Jan - 20:15
Une nuit, la belle et le Strigoi

Ekiel Reyes savait quand posant les mains sur elle, Elorya atteindrait un point de non retour. Il le savait et pourtant il la toucha, allant même jusqu'à déposer un baiser dans le cou de la demoiselle.
Ne comprenait-elle pas qu'en agissant ainsi, il l'embarquerait pour un voyage dont elle ne reviendrait pas. Qu'elle ne pourrait plus se détacher de lui. De toute évidence, elle ne se doutait pas de ce que cela impliquait.
Il venait d'activer les flammes du désir chez la jeune femme, il en était parfaitement conscient. A voir la façon dont elle le dévorait du regard, le fait qu'il lui annonce à demi mot qu'il n'était pas comme elle, ne semblait pas la faire reculer, bien au contraire.

"Oui, je ne suis pas humain."   soufflait-il à mi-voix.

Cela ne semblait pas la déranger et comme pour le convaincre elle ajoutait qu'elle ne l'était plus vraiment et cela le fit rire.

"Oh si, tu es tout ce qui a de plus humain. Je peux te l'assurer. "  

Il se campait près de la fenêtre, fixant quelques secondes la rue avant de revenir poser son regard sur Elorya.

" Tu dis me vouloir moi, mais tu ne comprends toujours pas ce que cela implique. Tu n'as pas le recul nécessaire pour ça. Je vais te dire comment les choses vont se passer. Oh bien sûr au début, tu seras heureuse. Tu profiteras pleinement de cette nouvelle vie, mais les années vont s'écouler inlassablement, tes cheveux blanchir, ta peau se rider, tes mouvements se raidir peu à peu, tandis que moi....moi, je resterai tel que tu me vois aujourd'hui, éternellement jeune. Le temps passant tu prendras conscience que tu as gâché ta vie, que je ne vieillirai pas à tes côtés comme le simple mortel que tu aurais dû aimer.  Mais il sera trop tard et tu me haïras pour ça et plus encore quand tu approcheras de la fin. Est-ce cela que tu veux, Elorya ?"  

Ekiel Reyes faisait quelques pas dans la pièce voulant lui faire comprendre combien il ne lui serait pas profitable de se lier à lui.

" Rester à mes côtés impliquerait que tu sois exposée aux yeux de tous. Qu'il faudra faire ton entrée dans le grand monde et passer de réceptions en dîners mondains. Sans compter que tu seras sûrement amenée à croiser tes géniteurs, tôt ou tard. Auras-tu la force d'affronter leurs regards et leur présence dans la même pièce que toi? Auras-tu la force nécessaire de te plier au protocole sans rechigner ? Es-tu prête à mettre ton poing dans ta poche, lorsque je serais amené à côtoyer d'autres femmes ? Lorsqu'elles tenteront de me séduire et que j'entrerai dans leur petit jeu ? Accepteras-tu de me voir partir en déplacement vers d'autres factions parce que mes tâches l'exigent ? Je ne suis pas un homme lambda, Elorya. Je suis Ministre des affaires étrangères et Chef d' Etat de Xandrie. Es-tu consciente de ce que cela implique réellement ?"    

Le Strigoi voulait se montrer clair, qu'elle réfléchisse bien avant de franchir le pas, car après, il serait trop tard pour faire marche arrière .Lorsqu'elle lui demandait taquine s'il était aussi douté que cela, Ekiel esquissait un sourire carnassier, alors qu'elle s'approchait de lui. Elle le provoquait ouvertement. Il l'écoutait parler et ajoutait d'un ton serein.

 "Tu veux oublier que tu es sa fille soit, oublie le, mais cela m'est impossible. Tu veux que l'on discute comme des adultes et bien installons-nous sur le divan et discutons."  

Dans une dernière tentative, il lui expliquait ce qu'il était. Mais voudrait-elle le comprendre et renoncer à lui ? Toute la question était là ?

 "Elorya, tout ce que tu ressens pour moi, n'est pas réel. Tout chez moi est fait pour que tu succombes comme tu es en train de le faire. Ma voix, mon physique, mon odeur... tout n'est que piège. Tu devrais fuir, avant qu'il ne soit trop tard."

Elle semblait ne pas vouloir comprendre et ce geste qu'elle eut en sa direction le confirmait. Il n'y avait plus qu'un seul moyen à présent. Il fallait la mettre au pied du mur. N'écoutant même plus ce qu'elle racontait, Ekiel Reyes l'alpaguait brutalement par le poignet et venait plaquer la main de la demoiselle contre son torse.

"C 'est ce que tu veux ? Jouez avec le feu et te bruler les ailes. Et bien jouons."

Sans autre forme de procès, il la renversait sur le sofa, la couvrant de son corps. Comme pour la provoquer, il demandait ….

"Et maintenant ?" 

Deux options s'offrait à elle, fuir ou succomber ?

Codage par Libella sur Graphiorum
Jeu 26 Jan - 14:52










Si on lui avait dit, ce matin, qu’elle se retrouverait dans cette situation, Elorya n’y aurait jamais cru. L’homme avait créé en elle de vraies interrogations, des débuts de doutes, étaient-ils obligés d’aller aussi vite ? S’il disait la vérité, que tout chez lui était fait pour la charmer, elle devrait peut-être prendre du recul, s’éloigner à contre cœur pour savoir ce qu’elle ressentait vraiment, mais avant cela, elle voulait le connaitre. Il lui avait demandé si elle était prête à beaucoup de chose et clairement à cet instant la réponse était non. Et puis elle aurait pu lui retourner certaine de ses questions. Allait-il supporter de la voir partir en mission dans la brume avec d’autre homme ? de la voir vieillir ? son côté rebelle et n’en fait qu’à sa tête ? Il n’était pas prêt ni l’un ni l’autre.

-        C’est le moment de partir, il est encore temps.

Cette voix était aussi utile que pénible. La jeune femme avait beau douté sur un avenir commun avec le chef d’état, il y a une chose sur laquelle elle avait une vision claire et ça incluait de passer cette nuit dans ses bras.

-        Il te l’a avoué à demi-mot, c’est un monstre.

Intérieurement, elle gifla la voix qui l’accompagnait depuis son adolescence. On ne traitait personne de monstre devant elle, il n’était pas humain et alors ! elle n’était pas ses parents, elle avait l’esprit ouvert. Et quand bien même, il y avait peut-être des raisons valables, être un politicien ne devait pas inclure que des côtés reluisant.

-        Ok, fait toi bouffer !

Se faire manger ? La blonde esquissa un sourire, pourquoi pas ? Après tout, il n’allait pas la tuer, il avait veillé sur elle tout ce temps. De loin certes, mais il n’avait pas l’air d’être le genre d’homme à faire tant d’effort pour un tel résultat. Quand as se bruler les ailes, la réponse était déjà toute trouvée.

-        Ça tombe bien, je n’ai pas d’aile !

Elle se retrouva sous lui, allongé sur le sofa, offerte a son regard et à tous qu’il voudrait. Les doutes, assaillez son esprit, mais elle les repoussa, il serait toujours temps d’y penser plus tard contrairement à ce que monsieur affirmé. Taquine, elle lui lança :

-        Je ne pensais pas qu’on s’installerait de cette façon sur le divan, Monsieur.

Il avait posé sa main contre son torse et elle prenait cela comme une autorisation a le toucher. Une autorisation qu’elle aurait désirée avoir le matin déjà, mais c’était le passé. Il n’en fallait pas beaucoup pour qu’elle oublie tout le reste et se laisse happer par le présent et surtout le corps au-dessus du sien. Elle caressa doucement son torse d’une main puis elle prit un peu plus confiance. Elle ouvrit la chemise d’Ekiel venant tracer sur sa peau chaque courbe de son torse et ses abdominaux.

Et maintenant ? Elle se redressa et l’embrassa avec passion, lui mordant la lèvre inférieure comme plus tôt. Le mordillé ainsi l’amusé beaucoup. Elle finit par lui souffler à l’oreille d’une voix la plus suave possible.

-        Maintenant, on se consume, le reste attendra plus tard. Montre-moi qui tu es Ekiel Reyes... Enfin si tu l'oses...
Jeu 26 Jan - 20:18
Une nuit, la belle et le Strigoi (+18)


Une fois de plus, elle jouait avec les mots, faisant la maline en affirmant qu'elle n'avait pas d'ailes et argumentait qu'elle ne voyait pas leur discussion dans une telle position. Le regard d'Ekiel reyes était celui d'un prédateur s'apprêtant à dévorer sa proie. Après ce qui lui semblait comme quelques instants d'hésitation, Elorya osait caresser la peau sombre du Strigoi. D'abord timidement puis s'enhardissant, elle prenait confiance, déboutonnait la chemise déjà partiellement ouverte, laissant ses mains s'aventurer sur le corps d'Ekiel, savourant chaque parcelle de peau qui passait sous ses mains. De toute évidence ce qu'elle sentait sous ses paumes lui plaisait, puisqu'elle venait l'embrasser passionnément alors qu'il énonçait son « Et maintenant ». Quant à la réponse comment dire... elle était ce à quoi il s'attendait. Elle voulait allez plus loin, ne comprenant visiblement pas dans quelle galère elle s'embarquait. Lorsqu'elle lui mordait la lèvre inférieure comme elle l'avait déjà fait au matin, il émettait un léger grognement. La demoiselle voulait qu'il lui montre qui il était, très bien, elle allait le savoir et pas plus tard que maintenant.




Codage par Libella sur Graphiorum
Sam 28 Jan - 22:47












Dim 29 Jan - 10:49
Une nuit, la belle et le Strigoi (+18)





Codage par Libella sur Graphiorum
Sam 25 Fév - 14:40












Sam 25 Fév - 16:24
Une nuit, la belle et le Strigoi(+18)



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