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[Echec] Le secret des pyramides

[Echec] Le secret des pyramides Brandw10
Dim 23 Avr - 23:56

On en entend des vertes et des pas mûres dans les tavernes d'Aramila, où épopées religieuses se mêlent aux soifs d'aventures inassouvies de voyageurs imbibés. Des histoires à dormir debout, rocambolesques, si invraisemblables que l'attention de la foule s'estompe avant la fin, condamnant les auteurs à sombrer dans l'oubli. Mais pas lui. Peut-être que son récit est mieux ficelé, que son intention et sa capacité à captiver la foule se font meilleures, ou bien c'est la lueur dans ses yeux qui poussent l'auditoire à lui accorder le bénéfice du doute, à relater ses interventions, ce bon vieux bouche-à-oreille faisant son office dans l'ombre.

On en entend des vertes et des pas mûres dans les tavernes d'Aramila, mais ce soir, vous êtes en quête de son histoire. Petite troupe hétéroclite aux ambitions, vous vous êtes rassemblés en constatant être à la recherche du même homme ; l'union fait la force, n'est-ce pas ? Nous aurons tout le temps de le vérifier, soyez-en assurés. Pour l'heure, l'un d'entre vous a obtenu une information relativement fiable sur l'endroit où l'ecclésiastique s'abreuverait : dépêchez-vous de vous y rendre, si vous ne voulez pas passer la nuit à lui courir après !


Dernière édition par Prune Øystein le Mer 10 Mai - 21:08, édité 2 fois
Dim 30 Avr - 22:28
La Déesse Tohorâ a des façons singulières de faire comprendre des choses à sa prêtresse, la tritonne Atahara. Des chants de baleine résonnant dans son esprit, un nuage évoquant la forme d’un pachyderme marin, un coquillage pointu sous la voûte plantaire d’un pied devenu douloureux ou plus directement par le passage d’une baleine au lointain littoral. Cette fois-ci, la Déesse s’est réveillée à la fin d’une séance de méditation qui lui était dédiée. La plupart des gens qui fréquentaient le culte de Tohorâ à Aramila ne sont pas des fervents croyants, mais plutôt des personnes spirituelles et mystiques prêtes à s’essayer à différentes religions alternatives pour peu que ça leur fasse du bien. Cela signifiait qu’il y avait pas mal de brassage de personnalités différentes et de tous les niveaux de la société. Néanmoins, cette fois-là se révéla être un peu différente. La méditation se terminant, un homme qu’Atahara ne connaissait pas encore discutait avec une des fidèles du temple au sujet d’une rumeur.

Une rumeur ? Atahara n’est pas du genre à écouter les racontars et autres histoires de quartier, mais… Mais la lumière dans les vitraux du temple amena le bleu intense du verre à se refléter contre le portrait en mosaïque de baleine situé juste derrière le duo de pipelettes. C’était évidemment un signe de Tohorâ qui faisait comprendre à sa prêtresse qu’elle ferait bien de tendre l’oreille sur ce qui se passe dans son lieu de culte au lieu de rêver à sa prochaine séance de bronzage sur la plage attenante. Alors, elle avait sagement écouté les paroles innocentes du nouveau venu. Son discours concernait un homme aux croyances religieuses bien distinctes des cultes classiques au sein d’Aramila. Et apparemment, il avait beaucoup de choses à dire, et à partager. Le problème, c’est que celui-ci se croyait en danger à cause de “ce qu’il savait”, du coup, il changeait d’établissement (comprenez de taverne) tous les soirs afin de ne pas se faire attraper. Par qui ? Atahara se le demandait bien puisque de nombreux cultes sont autorisés à Aramila…. Était-ce un illuminé paranoïaque ? Le nouveau venu se targuait de savoir où il serait dans la soirée, si jamais des gens étaient intéressés pour écouter ses histoires…

Peut-être, ou peut-être pas. Dans tous les cas, la prêtresse avait eu le signe direct, clair et évident de la part de sa Déesse qu’elle devait tirer cette affaire au clair. Tohorâ était l'incarnation de la paix et de la sagesse, il y avait donc certainement une excellente raison à cet encouragement. Du moins, c’est ce qu’espérait Atahara. Afin de localiser ce mystérieux prêcheur qui n’en était peut-être pas un, elle questionna le nouveau venu à la sortie de son temple. Elle avait donc l’adresse exacte et savait où se rendre et à quelle heure. La peur la tenaillait en songeant à y aller seule, une taverne mal famée dans un endroit peu recommandable… Il fallait trouver des alliés assez insensés pour l’accompagner dans cette folie. C’est peut-être à nouveau Tohorâ qui lui souffla à l’esprit le souvenir de cet automaton qu’elle avait croisé juste quelques jours plus tôt et qui lui avait dit où le trouver en cas de besoin. Un signe divin qu’elle ne laissa pas s’échapper puisqu’elle se présenta directement à l’adresse laissée par le soldat mécanique. Embarquant deux autres personnes en prime, ils arrivaient donc en groupe à la taverne.

- Bien. C’est donc ici. Installons-nous à l’intérieur et le premier qui entend un drôle de bonhomme dire des choses étranges fait signe aux autres. Que Tohorâ soit avec nous.

Atahara ne faisait pas la fière, mais entra la première et s’installa à une table discrète éloignée de l’entrée.
Lun 1 Mai - 12:19
L'automate se tourna vers la porte de la chambre.
Pas léger. Claudiquement gauche léger, excès de poids d'un côté de la ceinture sur le long terme. Réceptionniste numéro 4.
Mise en pause diagnostique. Relance module social. Relance module vocal.
Toc Toc.
- Vous êtes demandé dans le hall par Dame Athara.
- Je vous remercie, je descends dans un instant
Fermeture des panneaux et remodulation de coque: Configuration quotidienne.
Clôture des routine de diagnostique. Conclusion: Modifier le système d'aération interne pour gérer l'infiltration du sable. Proposition 1: Sceller toute ouverture. Proposition 2: Augmenter le taux d'aération interne en dirigeant les flux pour éviter les composants vulnérable. Calcul de risque-gain en cours.

Mordekai se mit en route vers le rez-de-chaussée tandis qu'une série de très léger jets de vapeur sortait d'aérations camouflées. Il salua d'un signe de tête la jeune réceptionniste qui était venu le prévenir et qui aidait un autre résident très âgés. La discussion dans le hall fut rapide.
Signe de comportement anormal d'un individu reconnu par la communauté. Implication: inconnu. Niveau de Danger: Inconnu. But réel de la mission: à définir. Récupération mémoire. Enregistrement de "Bernard le goulot":  "Les meilleurs soirées ne sont jamais prévues".

Il suivit la prêtresse jusqu'à une taverne animée puis se rendit au comptoir pour commander un mélange à base de myste.
Modification portée capteur: 60% de capacité. Modification tri des données reçues: Recherche d'individu. Signalement: Propos incohérent, lien possible au Cincum(?), religieux convaincu. Calcul de probabilité de réussite: approximation trop grande.
Dans une taverne Aramilanne, une tel description pouvait désigner un peu trop de monde à la fois.


Dernière édition par Mordekai Wepnu le Mer 19 Juil - 17:17, édité 1 fois
Lun 1 Mai - 13:43
Depuis sa rencontre avec l'automate, Liana rêvait de ces fameuses expéditions embrumées. Mais elle ne savait pas où aurait lieu la prochaine. Néanmoins, elle avait fait jouer ses relations (avoir une famille importante, autant que ça serve), graissé des pattes, embauché des informateurs qui avaient pour mission de se répandre un peu partout dans Uhr et de laisser traîner leurs oreilles à la recherche de la moindre information intéressante. Elle leur avait laissé carte blanche pour cela, la seule contrainte étant de lui faire des rapports réguliers.
Certains avaient eux-même embauché des informateurs, d'autres étaient allés interroger les clients dans les tavernes, d'autres encore avaient préféré s'infiltrer dans toutes sortes d'établissements... Liana était satisfaite. Avec autant de diversité dans les moyens utilisés, nul doute qu'elle aurait bientôt son information.

Bingo ! À peine quelques jours plus tard, on lui rapporta des rumeurs venues d'Aramilia. Rien de très clair, mais c'était à n'en pas douter très intéressant ! Immédiatement après avoir congédié l'informateur, elle alla trouver sa mère, pour laquelle elle mit en place un mensonge qui, elle le savait, lui offrirait ce qu'elle désirait.

- Veuillez me pardonner de vous déranger, mais il semblerait qu'un potentiel prétendant se soit révélé à Aramilia. Néanmoins, j'aimerais le connaître avant d'en parler à Père...

- Vraiment ? Voilà que tu deviens raisonnable, ma fille ! Très bien, je vais de ce pas donner des ordres pour qu'on te prépare le nécessaire pour le voyage. Va préparer tes affaires et retrouvons-nous devant le portail.

Alors qu'elle lui faisait sa révérence d'au revoir, elle ne put retenir un sourire victorieux. C'était plus facile que prévu. À présent, il lui resterait à se détendre dans le carosse pendant plusieurs jours jusqu'à l'arrivée. Et une fois sur place, elle devrait se débrouiller pour semer son escorte. C'était l'aventure ! Et c'était terriblement excitant. Quant à savoir pourquoi elle reviendrait bredouille sans vouloir en parler à son père, son excuse était déjà toute prête : elle et son prétendant imaginaire ne se seraient pas trouvé de point commun, ils ne s'entendaient pas. Fin de l'histoire, passons à autre chose.

Une fois arrivée sur place, elle avait à peine réussi à s'isoler qu'elle perçut une tête connue. Cet automate... Elle sourit. Etait-il là pour les mêmes raisons qu'elle ? Si oui, tout cela promettait d'être encore plus intéressant que prévu... Elle s'avança donc vers le groupe, les saluant d'une nouvelle révérence.

Elle n'eut pas vraiment le temps d'en faire plus que l'autre femme prit la direction des opérations. Bien. Il fallait donc partir à la pêche aux informations... Parfait. L'un de ses informateurs s'était justement rendu dans les environs. Lorsqu'elle le retrouva, elle lui transmit les instructions, en ajoutant de prévenir l'un des quatre membres de son nouveau groupe en cas de découverte intéressante. Quant à elle... Elle se contenta d'errer dans la taverne. Après tout, son accoutrement criait "noble étrangère", et elle le savait. Nul doute que quiconque avait des histoires à raconter sauterait sur ce genre de cible apparement naïve et facilement impressionnable...
Lun 1 Mai - 15:09
Il n’était pas rare que dans cette ville de tolérance et d’ouverture, apparaissent parfois des fissures dans la réalité qu’il convient de boucher. Des jours maintenant que cette brèche était ouverte, que la rumeur continuait de refluer sur le port, nuits après nuits, les oreilles et les yeux disséminés ça et là ne pouvait nous tromper.

Le problème, celui qui semblait être l’avatar de cette folie était aussi insaisissable que l’air. Il se déplaçait sans logique de taverne en taverne pour déclamer ses élucubrations à une foule toujours plus grande. Si le groupe des badauds grandissait, c’est bien que l’information devait circuler d’une façon ou d’une autre, la chance d’être là au bon moment ne pouvait suffire. Non, il y avait forcément des rabatteurs, agissant également dans l’ombre.

Sur mes étals, les senteurs épicées se mêlaient à celles iodées du port. La journée avait été plutôt avare, peu de ragots, peu de messages importants. Certains Caravaniers avaient pu passer pour récupérer des bribes de conversations entendues çà et là, parfois être un simple intermédiaire était suffisant pour la cause, chaque engrenage avait son importance. Je commençais à plier boutique, me préparant à aller au petit bonheur trouver une taverne pour dépenser quelques pièces durement gagnées. Peut-être aurais-je de la chance.

Elle se présenta plus tôt. Un dernier “client” qui aurait entendu qu’un automate avait rendez-vous avec une prêtresse tritonne ce soir. Dit comme ça, c’était déjà assez étonnant comme rencontre, suffisamment en tout cas pour que je tourne mon attention vers eux. N’importe quelle piste ou événement sortant de l’ordinaire était bon à prendre. Une poignée de main chaleureuse, une pièce en échange d’épices et un sourire entendu.

Merci mon ami, que Lugrilen accompagne tes pas.


On ferme messieurs dames, revenez plus tard, pour ce soir, j’ai à faire. Refermant les jarres et recouvrant d’une bâche la carriole qui repartait vers la ferme, je saluais rapidement le conducteur de l’attelage qui s’éloigna dans ce qui allait rapidement devenir la nuit. Signe de tête au garde qui me le rend, rien de particulier.

Mes pas légèrement claudiquant d’être resté debout toute la journée sans faire autre chose que piétiner, m’amènent vers une placette où la lumière commence à se diffuser à travers les fenêtres et les odeurs de ragoût à se faire sentir. Comme un phare au milieu de la mer, difficile de rater cet automate et je n’étais pas le seul à l’avoir remarqué. Ils étaient plutôt rares dans les environs, une histoire de grain de sable dans les rouages sans doute. La prêtresse était là, de même qu’une autre personne qui, aux manières, devait être une étrangère ayant eu une certaine éducation.

Présentation habituelle, pas besoin de sortir un autre rôle sur mon terrain que ma meilleure couverture, je suis un marchand curieux qui vient simplement écouter si la rumeur est vraie. Eux aussi sont là pour la même raison. Voyons si on peut tirer quelque chose de cette situation, trouver la cible et la faire parler pour évaluer la menace. Puis agir en conséquence.

Bonne chose que nous nous dispersions une fois rentrés dans les lieux, n’ont pas que la compagnie de Mordekai n’était pas intéressante, mais un être dans son genre attirait irrémédiablement les regards et mieux valait ne pas être sous les feux des projecteurs.

Je me dirigeais vers le coin des joueurs de cartes pour regarder les parties en me mêlant à un autre groupe d’observateurs qui attendaient qu’une place se libère quelque part. Un bon mot par ci, un léger sifflement d’admiration pour un bon coup par là, je balayais régulièrement la salle du regard allant des tables isolées de la prêtresse, en s’arrêtant au comptoir sur l’automate ou sur l’autre jeune femme du groupe qui déambulait dans l’espace, attirant les regards.
Mer 10 Mai - 21:34

Rien qui ne sorte de l'ordinaire, dans cette taverne. Des tablées de voyageurs et d'habitués, partageant repas, boissons et bonnes compagnies. Des aventuriers profitants d'un retour de mission paisible pour se reposer, panser leurs plaies, ressourcer leurs esprits malmenés. Un barde dans un coin, gratte ses cordes et surplombe le bruit ambiant d'une mélodie chaleureuse, un fredonnement léger remplaçant les habituelles paroles ou histoire contées. Au fond de la salle s'organise des paris, jeux de cartes et de dés, l'argent circule, les mises sont donnés, et à la table la plus prisées, où l'argent s'étale plus que de raison, un homme encapuchonné persiste et signe dans sa misère, dilapidant son argent pour appâter le chaland. La partie se termine, les gagnants quittent la table, sourire aux lèvres, et ne boudent pas leurs commentaires concernant le vieillard : "heureusement que c'est un bon pigeon, parce qu'il gonfle tout le monde à radoter ses histoires !"

Deux places de libres, un homme mélange les cartes. Son regard parcourt la salle en quête de nouvelles proies potentielles.
Jeu 11 Mai - 12:46
La taverne ressemblait à la plupart des établissements de son genre à Aramila. Des boissons alcoolisées, un barde qui joue des airs plus ou moins enjoués, des parties de cartes, des jeux d’argent et surtout un éclectisme des populations parmi la clientèle. Atahara, installée dans un coin qu’elle espérait comme discret, surveillait les mouvements de ses compagnons de mission tout en attendant de passer sa commande au serveur. Ainsi, elle put constater que le réflexe de l’automaton fut d’aller directement prendre une boisson au bar sans même s’installer. C’était certainement la procédure intégrée au système du robot qui l'incitait à faire de la sorte. Les clients des autres tablées oscillaient entre différents spectacles, celui du robot buveur de myst, la prêtresse habillée à la mode d’Améthyste et enfin une potentielle noble se pavanant telle une âme errante.

En effet, en plus de Mordekai, une certaine Liana s’était mêlée au groupe et se retrouvait désormais dans la taverne à tenter de trouver le fameux raconteur d’histoires. Sa garde-robe semblait un peu trop riche pour l’auditoire, ce n’était pas le genre de lieu fréquenté par des gens de la haute société, ou même de la bourgeoisie. Ceci étant dit, la jeune femme avait l’air de bien cacher son jeu tout en se déplaçant parmi les tables et le comptoir. La prêtresse de Tohorâ se questionnait sur ce qui avait bien pu attirer cette Liana à partir à la recherche de cet homme. Est-ce qu’elle compte lui soutirer des informations ou le surveiller pour le compte de quelqu’un ? Mystère pour le moment.

Le dernier membre du groupe était un jeune homme qui ne se fit pas prier pour se rendre directement vers les tables des jeux de cartes. C’était une très bonne idée puisque c’est à cet endroit que risque de se trouver les langues les plus faciles à délier. D’ailleurs, son intuition se fit bonne puisque peu après leur arrivée, quelques joueurs se levèrent de leurs chaises en décrivant une attitude qui pourrait correspondre à l’homme recherché. Par Tohorâ ! Cela semblait si facile ! Est-ce qu’ils avaient déjà atteint leur cible ? Atahara se prenait déjà pour une espionne de haute volée en constatant que le plan de se disperser avait déjà marché à merveille.

Néanmoins, la prêtresse n’avait pas envie d’aller jouer aux cartes avec l’homme en question. Pour elle, il semblait évident que le jeune homme risquait d’aller jouer, peut-être accompagné par l’autre femme ? L’automaton serait un adversaire bien particulier dans une telle situation, il calculerait toutes les probabilités de victoire ou de défaite sans même s’embêter à jouer réellement. Aucun intérêt pour l’entreprise de renseignement en cours. Ainsi, Atahara se leva de sa place pour finalement aller commander sa boisson au bar. Son regard alternait entre la table de l’homme et la carte des suggestions. Après quelques instants de réflexion, elle régla la somme demandée pour un cocktail à la banane qui lui faisait bien envie. Elle n’avait plus qu’à se poster dans le dos de l’homme, piquant une chaise au passage aux voisins de table. Au moins, posté ainsi, elle pourra tout entendre de ce qui dit l’homme, tout en laissant l’opportunité aux autres de venir le défier aux cartes.
Ven 12 Mai - 15:13
.
..
...
Entité 01111: rejeté
Note: Présence du profil connu 1001 Liana Elerior
Entité 10000: rejeté
Entité 10001: potentiel
Entité 10010: rejeté
Entité 10011: rejeté
Entité 10100: rejeté
Entité 10101: potentiel
Entité 10110: potentiel
Entité 10111: rejeté
Entité 11000: correspondance complète
Redirection vecteur de surveillance et d'écoute passive sur les 7 potentiels, mise en banque mémoire des enregistrements
Redirection surveillance active sur l'entité 11000. "...sonne qui veut faire une nouvelle partie? Allons je suis sur que nous aurions tous à y gagner!"

Approche du tenancier du bord de comptoir.
- Je vais reprendre la même chose merci.
Sam 13 Mai - 11:20
Alors qu'elle croisait l'un des joueurs dont la partie venait de se terminer, elle entendit son commentaire. Cela lui fit tourner la tête vers la table dont il venait. Quelqu'un qui perdait aux cartes mais en profitait pour raconter des histoires, hein ? Voilà qui pourrait être intéressant... Elle rejoignit donc les tables, retrouvant au passage un autre membre de son groupe. Après avoir poliment salué les personnes présentes, elle prit place sur l'un des sièges désormais disponibles. Son collègue improvisé prendrait-il l'autre place ?

Au moment de miser, elle mit en jeu une somme volontairement conséquente, afin d'impressionner son monde, bien que jamais elle ne l'aurait admis à haute voix. Puis, alors que les règles étaient énoncées, elle observa la table avec intérêt. Les cartes... Traditionnellement, il s'agissait d'une occupation d'hommes, elle-même n'y avait jamais vraiment touché. Mais elle était prête à essayer. Et puis, elle avait déjà assisté à des parties, à défaut d'y prendre part elle-même. Et de toutes manières, le but n'était pas de gagner, mais d'écouter ces fameuses histoires.

Néanmoins, s'il en raconta, elle fut bien forcée de constater, à la fin de la partie, qu'elle n'y avait absolument pas fait attention, toute concentrée qu'elle était sur sa partie. À ce qu'il semblerait, elle avait gagné ? Alors que tous les pronostics étaient contre elle ? Ah bon ? Elle qui tentait encore de s'approprier les règles du jeu ? Et là, elle se retrouva perdue. Que devait-elle faire ? Quitter la table pour laisser sa place à quelqu'un d'autre, visiblement. Et l'homme leur avait-il raconté quoi que ce soit ? Finalement, le jeu avait rempli son objectif : elle n'avait pas vu le temps passer.
Mer 17 Mai - 11:02
Des sourires en coin et des yeux brillants avant de reprendre une contenance, de saluer les adversaires et de disparaître vers le bar pour déjà dilapider une partie des gains. L’automate était posté là-bas, peut-être apprendrait-il des choses en écoutant les discours ivrognes des deux joueurs ? La chance avait été avec eux, si tant est qu’elle avait quelque chose à voir là dedans. Les places vacantes m'appelaient. Il faut savoir faire confiance à son instinct et cette personne encapuchonnée semblait trop peu touchée par les sommes perdues.

À moins que, comme parfois, c’était la volonté de vouloir se refaire qui l’animait, quand on est au fond du trou, on ne cherche qu’à remonter, quitte à creuser encore plus. Je regardais rapidement autour de moi en posant ma main sur le tabouret face à la table avant de m’asseoir. Je fus rapidement suivi par l’étrangère qui s’installa à côté. Restant impassible, mon plan de fortune se mettait déjà en place dans ma tête.

Laisser passer une première main, deuxième pioche, une bonne. Joué sûr, gagner quelques tours, ou en tout cas ne pas perdre, et se sentir grisé, commander une bière. Perdre gros en une manche face à la noble étrangère et pester pour moi. Un investissement, si l’homme encapuchonné était bien qui je croyais, lui qui semblait se contenir de parler trop ouvertement. Je souris, las.

Les Douze ne sont pas avec moi ce soir.


Un petit parjure, comme si les Dieux encourageaient ce genre de pratique et les jeux de hasard, mais pour mon image de marchand qui voyageait, c’était devenu normal de parler ainsi. Mais la réaction ne tarda pas, un raidissement de ses mains et un petit pincement de lèvres. Il était à point. La partie continua, mais maintenant que le silence avait été brisé, il se répandait tel un fleuve.

“Vous savez, si vous attendez vraiment leur aide, vous pouvez attendre longtemps…”


Je le regardais dubitatif, la bière tièdissant à mon côté alors que, sous couvert de ce qu’il aurait entendu dans d’autres contrées. Était-il un marchand lui aussi ? Il ne répondit pas, continuant ses élucubrations. Il y aurait une preuve quelque part, il connaissait quelqu’un qui avait fui Dainsbourg qui lui avait affirmé l’avoir vu. À l’évocation du nom de la ville sinistrée, une légère tension s'empara de la table et de ceux qui écoutaient distraitement. Certains se signèrent et Arno en fit de même, ce qu’évoquait cet homme, c’était le Cincum. Sans doute que les autres contrées ne tiquaient déjà plus sur ce genre d'histoire, mais ici nous n'étions pas n'importe où. En quelques années, ce mot avait disparu des registres grâce au zèle du Concile et à l’influence de l’Eglise pour réduire les études sur le sujet à néant. Apparemment certaines graines continuaient à couver attendant de pouvoir germer. Un danger supplémentaire, c’est pour ça que certains sont aujourd’hui dans le nord, pour atteindre Dainsbourg avant les autres et s’assurer que seule la Vérité subsistera.
Jeu 18 Mai - 15:52

Est-ce bien utile de préciser que la chance de Liana n'est pas au goût de vos adversaires ? des regards s'échangent et les hommes correspondent en silence ; la p'tite dame n'est-elle pas suffisamment couverte de richesses ? Mieux vaudrait pour votre groupe surveiller vos arrières en sortant de la taverne, qui sait, peut-être que des mauvais perdants pourraient demander des comptes...

Le vieil homme toise la tablée, évince très vite de son attention ceux qu'il estime trop pusillanimes (pour ne pas dire ceux ayant depuis le départ abandonnés l'idée de le prendre au sérieux) et se focalise sur vous : toi, la demoiselle à la chance insolente — tu n'as pas triché, au moins ? — et puis toi, profane itinérant, qui a su attirer l'œil de cet étrange personnage. Feriez-vous l'affaire ?

« Dites-moi, jeunes gens, seriez-vous tentés de vivre une formidable aventure ? »

Autour de la table, on roule déjà des yeux : depuis le temps qu'il récite encore et toujours les mêmes mots à chaque nouvelle arrivée, les pauvres joueurs vont finir par connaitre son babillage sur le bout des doigts. Percer le mystère de la Grande Pyramide, plonger en son cœur pour y récolter ses plus vieux secrets et peut-être, peut-être ! obtenir des réponses au mal qui ronge Uhr ? Une lampée de sa boisson et le voilà qui se met à rire, la voix alourdie par l'alcool :

« M'enfin, pour en percer l'entrée, il faudrait acquérir les notes de ce bon vieux Ader'rhazak, aux archives du Concile... Et les Douze m'en soient témoins, personne n'est encore jamais parvenu à trouver une faille dans la ronde des gardes ! »


Dernière édition par Prune Øystein le Mer 31 Mai - 20:13, édité 1 fois
Jeu 25 Mai - 10:09
Qualité de captation 98%
Calcul d'optimisation: rapprochement nécessaire.
Calcul social de réponse acceptable.
Réponse acquise.

Le robot se leva du comptoir dépliant sa vaste silhouette au milieu du bouge. Il mis le cap avec son verre vers la table de jeu dans une trajectoire parfaite, esquivant croche-patte, mobilier et cadavre de verre. Son ombre couvrit un bref instant les mains des joueurs avant qu'il ne s'écarte d'un mouvement fluide. Ses pas le menèrent non loin de sa cible, lui bloquant l'accès direct à la sortie.
- Ne vous dérangez pas pour moi, je ne m'intéresse qu'à l'aspect statistique. Que les Douze vous soient favorables.
Il leva imperceptiblement son verre pour saluer la noble lorsque ses yeux croisèrent sa face lisse.

Analyse de main
calcul de probabilité de réponse
calcul de tirage potentiel en dernière carte
détection mouvement annexe léger de la main gauche
analyse impact tentative de triche
enregistrement pour impact ultérieur
calcul de gain annexe lancé pour production d'écart de résultat de la partie
...
...
...
Ven 26 Mai - 19:51
Rapidement, elle rendit leurs mises à ses concurrents.

- Les gains ne m'intéressent pas. Je voulais simplement apprendre et m'amuser. En cela, cette partie a été un franc succès, merci à vous.

Elle était sur le point de se lever pour s'en aller, lorsque l'homme qu'ils cherchaient attira son attention. Des gardes ? Une faille à trouver ? Elle retint un fou rire à grand-peine. Les gardes, loin de s'applatir devant eux, elle les commandait ! Certes, ceux-là n'étaient pas sous son autorité, mais elle était convaincue d'être capable de les convaincre de les laisser passer. Alors, sur un ton de confidence, elle lança :

- Connaissez-vous l'un des avantages d'être une fille de bonne famille dont personne ne se méfie ? Eh bien, il est facile d'apprendre certaines choses... Je peux les éloigner ou les distraire, vos gardes !

L'invitation était claire. Qu'il les guide jusqu'à ces fameuses archives et elle se chargerait de leur libérer le passage.
Mar 30 Mai - 8:49
Elle s'apprêtait à se lever en laissant ses gains sur la table. Les visages se crispent autour de nous, ce n’était pas le moment de rajouter de l’huile sur le feu. Mon poing se serre sur la table, mon visage se tend et je cherche le bon ton, la bonne balance des mots.

“Madame… Ne nous faites pas l’affront de partir sans votre dû. Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ici… Chance du débutant ou que sais-je, qu'elles viennent de quelques menues économies, d’un salaire de marin ou de mes ventes du jour, ces pièces sont vôtres désormais. Jusqu'à la prochaine partie.”

Je lui donnais un conseil, en évitant la colère du reste de l’assemblée. On ne quitte pas une table comme ça, dans ces lieux, la loi de l’argent a souvent plus de valeur que celle des Douze. Prenez votre argent et arrêtez de vous faire remarquer. Il serait temps plus tard de régler la situation à l’amiable certainement ou avec l’aide de l’automate qui approchait. Pour l’heure, les langues avaient fini par se délier, ceux qui entendaient l’histoire pour la première fois restaient tandis que les autres repartaient vers d’ordres tables ou vers le tavernier.

Les archives du Concile donc, certes des gardes en barraient l’accès, mais pour quelqu’un comme moi, le passage serait facilité, mais ça n’en ferait pas une promenade de santé. Néanmoins, ça aurait sans doute attiré la suspicion du reste du groupe qui ne risquait pas de me lâcher. Comment expliquer qu’un simple marchand ait des accès privilégiés de la sorte ? Non, il devait y avoir une autre solution et, une nouvelle fois, l’étrangère affiché une confiance venue d’on ne sait où. Je me retenais de rire, mais pour une raison différente d’elle. Peut-être qu’elle pouvait commander dans ses terres, mais elle n’était pas chez elle.

Elle attirait l’attention en tout cas, en bien ou en mal. C’était toujours intéressant de travailler en périphérie de quelqu’un du genre, brillant, lumineux, les regards convergent vers eux. Le danger aussi. Il est alors plus facile de se mouvoir dans l’ombre. Elle voulait prendre les devants, j'acquiesce également.

“Nous allons tout de même avoir besoin d’un plan. Passer les gardes est une chose, mais va savoir ce qui nous attend à l’intérieur.”

Même moi, je n’étais pas au fait de toutes les protections qui entoure le palais, et c’est bien normal, on ne met pas ses œufs dans le même panier. Je pensais à mon frère, lui devait pouvoir y pénétrer facilement maintenant, je chassais cette idée de ma tête rapidement, hors de question de le recontacter pour ça. D’autant plus avec des inconnus.
Mar 30 Mai - 23:03
La partie de cartes n’était pas forcément très intéressante à suivre. Ainsi, Atahara loupa une des manches, perdue dans ses pensées relatives à Tohorâ, la déesse baleine. Néanmoins, lorsque le vieil homme parla de vivre une aventure, l’attention de la prêtresse revint instantanément. Voilà une information des plus intéressantes, surtout lorsqu’il ajoute qu’il fallait d’abord dérober des notes planquées quelque part dans des archives gardées. Cela signifiait que si l’on souhaitait récupérer les carnets, il fallait d’abord et absolument déjouer les gardes d’une façon ou d’une autre.

La jeune femme aux cheveux rosés qui s’était installée à la partie de cartes et avait remporté la mise se redressa, et laissa ses gains avec une certaine audace vu l’endroit dans lequel ils se tenaient. Néanmoins, elle proposa d’emblée de participer à la recherche des notes et était persuadée d’être le meilleur atout de diversion du groupe. Elle était certainement douée en la matière, Atahara n’en avait aucun doute et lui faisait largement confiance sur ce qu’elle avançait. Le dernier venu était un peu plus tempéré sur le sujet, il propose un plan élaboré, ce qui convient également à la prêtresse. De toute façon, quoi qu’ils fassent, ce sera forcément un franc succès puisque la déesse baleine est avec eux !

- C’est fascinant ! Je me demande bien ce que peuvent cacher ces notes ! Vous pouvez nous en dire plus à ce sujet ? C’est si exaltant !

Retournée sur son siège en direction de la table de jeu, ses paroles s'adressent directement au vieil homme. La curiosité l’envahissait, et elle avait clairement envie d’en savoir plus, mais est-ce que l’homme allait accepter de parler davantage ? En attendant une éventuelle réponse du bavard, Atahara souhaitait aussi participer à l’élaboration du plan pour déjouer les gardes, envahir les archives et récupérer les fameuses données. Cela serait très amusant, et même si c’était risqué, le jeu en valait forcément la chandelle. Ainsi, sans vouloir reprendre les idées de la fille de bonne famille, elle avait l’idée d’être suffisamment exotique pour servir d’hameçon.

- Les fidèles de Tohorâ pourraient faire une manifestation pacifique sur la place des archives ! Il est évident que cela créerait une telle surprise que la garde serait forcément désorganisée le temps de s’assurer que ce n’est en rien dangereux. Après, il y aura forcément des gardes à l’intérieur des archives, alors comment faire ?

Oui, Atahara a des idées loufoques et sait être extrêmement créative. Malheureusement, ses idées ne sont pas toujours réalisables, mais peut-être que celle qu’elle vient de présenter pourrait éveiller un autre projet plus sérieux dans l’esprit des autres aventuriers ? Elle se creusait les méninges pour trouver une idée, quelque chose qui serait peut-être plus crédible ou réalisable. Se faire passer pour quelqu’un ? Mettre le feu au bâtiment ? Enlever la mère du responsable des archives et la monnayer en échange des fameux carnets ? Hmm, que de bonnes idées ! Pourtant, sa suggestion, celle de faire diversion, restait sa préférée, elle imaginait déjà les danses méditatives sur la place du bâtiment des archives, avec de grands drapeaux floqués d’une baleine gigantesque et majestueuse. Et les gardes arrivant à la débandade pour arrêter tout ce bazar, relâchant ainsi leur surveillance et leur poste !
Mer 31 Mai - 20:34

C'est qu'il n'a plus trop l'air lucide, le vieux : il hoquète plus qu'il ne respire et son regard se trouble de malice à chaque nouvelle rasade. Il vous observe, tant bien que mal, peut-être tente-t-il de jauger vos chances de réussite, et son sourire ne cesse de s'agrandir à chacune de vos propositions, souvent excentriques, parfois plausibles. Qu'a-t-il à perdre, après tout ? Si vous parvenez à tromper les gardes, à arriver dans la salle des archives et à dérober les pages manuscrites, tant mieux, vous pourrez ensemble vous aventurer dans le désert et vous confronter à l'énigme de la Pyramide, et si vous vous faites prendre la main dans le sac, et bien... Qui pourra lui tenir rigueur votre crédulité ? Quand on décide de donner du crédit aux paroles d'un soulard, il faut s'attendre au pire.

Ce dernier éclate d'ailleurs d'un rire gras, malgré son allure de fil de fer, et lorsqu'il repose sa boisson sur la table avec fracas, c'est une voix chantante qui se fait entendre :

« Ah, la fougue de la jeunesse ! clame-t-il d'un ton rêveur. J'n'ai malheureusement pas en ma possession d'immense informations sur l'Concile : tout le monde sait qu'la garde est sur les nerfs d'puis la chute de Dainsbourg, c'est une véritable forteresse maintenant ! En plus des gardes, 'parait-il que l'accès aux archives est renforcé, quoi qu'ça puisse bien vouloir dire : peut-être bien qu'ils ont trouvé des Golems pour garder les portes ! »

Et qu'il rit de plus bel, s'époumone presque avant de partir dans une quinte de toux l'obligeant à se calmer, à reprendre son souffle pour continuer, plus posément :

« M'enfin, tout c'que j'peux vous dire, les jeunes, c'est qu'les gardes ne sont pas du genre à s'laisser mener par le bout du nez, quand bien même on possède un joli minois. », clin d'œil en direction de la nobliarde, il se lève d'un pas chancelant, rattrape son verre vide, bien décidé à aller se resservir. « Voilà c'que je vous propose, mes mignons : chaque soir, pendant... Disons trois jours ?? J'vous attendrais ici, à cette même table. D'ici-là, vous aurez l'temps de ficeler un plan, et peut-être même de récupérer l'butin. On avisera en fonction de vos prouesses ! Sur ce, mes braves. »

Le voilà qui tire une révérence maladroite, tapote la carcasse mécanique de l'automate non sans un sifflement épaté, et disparait parmi les consommateurs, son ricanement mourant sous les notes du barde.
Mer 7 Juin - 9:24
Process d'informations acquise.
Lancement chronomètre: 72 heures. Top.
Intervention illégale potentiellement nécessaire
Risque de dégradation des relations Xandrie-Aramila en cas de découverte: 100%
Risque physique pour l'équipe: Données Manquantes
Risque matériel pour l'équipe: Données Manquantes
Risque psychologique pour l'équipe: Données Manquantes
Niveau de danger potentiel: 40-100%
Risque de conséquence sur le programme Dragon: 100%
Recherche de plan parallèle.

Départ entité cible
Enregistrement donné biologique et biométrique: 60%.
Profil incomplet pour contrôle. Profil complet pour poursuite.

Mordekai laissa un instant passer tandis qu'il cherchait quoi faire, puis il se tourna vers Liana qui lui semblait plus à même de répondre sur le fonctionnement des personnes de haute noblesse/haut-placée dans la hiérarchie:
- Je manque de donnée sur la sécurité d'Aramila et ne puis donc fournir de statistique claire quand a nos chances de réussite, auriez-vous des informations sur ce point? Par ailleurs, n'existe-t-il aucun autre moyen d'obtenir l'accès à ces informations? lanca-t-il également au groupe avec un geste ouvert de la main.
Mer 7 Juin - 11:49
La solution proposée par l'étrange dame était... Pour le moins originale. Mais cela pourrait fonctionner. Après tout, l'originalité était bienvenue s'il fallait créer une diversion.

- Voilà qui pourrait également être une bonne idée... Qu'en pensez-vous, Monsieur ?

Elle s'était adressée à l'humain, ayant encore du mal à considérer l'automate comme une personne à part entière. Comme s'il l'avait compris, il lui posa directement une question. Elle prit le temps de réfléchir, puis hasarda :

- Je dois bien admettre ne pas connaître Aramilia, je peux donc me tromper. Cependant... J'imagine que si ces documents sont si importants, ils ne seront pas laissés sans surveillance. Les gardes à l'entrée ne seront certainement pas les seuls que nous devrons éloigner. Quant à nos chances de réussite, je ne suis qu'une simple humaine, je ne peux pas faire de tels calculs. Néanmoins, vous me faites penser à quelque chose. Chercher à distraire les gardes n'est peut-être pas la bonne approche. Ils seront nombreux... Le temps que nous parvenions à notre objectif, les premier gardes distraits auront probablement le temps de prévenir les autres. Et si... Nous nous faisions passer pour des invités, ou quelque chose comme cela ? Je pourrais tenter de jouer les envoyées diplomatiques. Quant à vous.. Qu'en pensez-vous ?

Ce n'était peut-être pas le meilleur plan, elle en avait conscience. Mais ils étaient encore dans la phase de discussion et de consertation. Leur tactique n'était pas encore figée, ils étaient encore en train de la mettre en place. Alors, chacun pouvait se contenter d'émettre ses idées pour le moment, et un véritable plan finirait tôt ou tard par émerger.
Jeu 8 Juin - 12:02
Le vieil homme s’éloigne, non sans avoir bien en tête son visage et sa démarche. Dans tous les cas, nous nous reverrons sous trois jours et ensuite… Et bien on verra si on entend encore parler de lui.

J’avalais une gorgée de bière, pas de la meilleure qualité, et tiède, mais au moins ça me permettait de donner de la contenance pendant que j’écoutais les autres avancer leurs idées. Je levais mon verre à l’homme en continuant d’écouter distraitement. Je regardais autour de nous. Les coups d'œil, les mots échangés à voix basse. Un homme se retournant. Nous n’étions pas invisibles, et le géant de fer n’aidait pas à se faire discret.

Si les yeux passaient par nous, les oreilles pouvaient traîner aussi et, ce dont on parlait pourrait nous retomber dessus. Chope vidée, je regardais mes collègues de fortune.

Je viens à Arimilia régulièrement donc je connais certaines des méthodes de sécurité du coin. Mais on ne devrait pas en parler ici. Les murs ont des oreilles…

Je reposais le verre sur la table et me levais du tabouret inconfortable sur lequel j’étais. J’avais besoin d'étirer mes jambes. Je souriais un peu las, je n’avais pas envie de passer pour un paranoïaque, mais je connaissais bien cette ville. Si je pourrais me sortir de la situation avec une pirouette, pas sûr qu’on laisse les autres tranquille. Et ils pouvaient toujours être utiles.

On n’avancera pas plus en conjecture et théorie. Nous avons trois jours pour réfléchir, observer et potentiellement agir. Atahara et moi-même venons de la région, on ne fera pas tâche si on traîne vers le Concile ou la Tribune.

On pouvait en effet envisager plusieurs options, plusieurs plans, avec nos profils si différents. à voir comment transformer ça en force et quelles informations je pourrais trouver sur ce Ader'rhazak que le vieux fou à mentionner.
Mer 14 Juin - 20:40
- Quel que soit le plan, il y aura toujours une variable de doute et de situations inconnues qui nous feront prendre des risques. Qui ne tente rien, n’a rien. C’est bien ce que l’on dit, non ? Tout se passera bien, à condition d’y croire !

Bon, la constatation était simple à faire. Personne n’avait d’idée précise pour élaborer un plan savant qui permettrait de récupérer les importantes informations dont ils avaient besoin. L’Automaton n'obtient aucun résultat en parcourant sa base de données sur Aramila, la bourgeoise n’est pas certaine de l’efficacité de ses idées, et le dernier jeune homme, lui, était certainement le plus lucide de tous, sans pour autant proposer quelque chose. Mmh, il avait tout de même raison sur sa méfiance à l’égard de la taverne. Il était inutile de se mettre en danger aussi bêtement, et cela, dès le début de leur aventure !

- Oui, partons ! Nous avons trois jours ! TROIS jours !

Atahara avait à peine terminé sa phrase qu’elle se leva pour quitter la taverne. Un plan, il fallait un plan, un stratagème suffisamment fort pour réussir la mission, mais surtout rester discret et ne pas se faire repérer ! Fallait-il se pointer tous ensemble ? Se séparer pour créer des diversions comme elle l’avait imaginé un peu plus tôt dans la soirée ? Sa réflexion n’avançait pas beaucoup.

- Il faut déjà aller voir sur place pour étudier les lieux. Essayer de mieux cerner le système de ronde des gardes. Eh puis, il y a des commerces tout autour de la place, peut-être que l’un d’entre eux partage une arrière-cour avec les archives du Concile ? Ou du moins un passage à l’arrière des bâtiments ? Et pourquoi ne pas vérifier les égouts ? C’est certainement dégoûtant, mais si ça nous permet d’accéder au bâtiment…. Nous pourrions nous disperser demain et chacun fera un compte-rendu de ce qu’il a pu analyser ? Qui veut faire quoi ?

La prêtresse n’était pas une cheftaine née, mais elle se disait que ses idées étaient plutôt bonnes. Il n’y avait plus qu’à se partager les tâches, et tout mettre en commun pour avoir une vision suffisamment globale de la scène à mettre en place. Pitié, que personne ne lui refile les égouts sous prétexte qu’elle est une tritone, beuh.