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[Horologium Park] La Maison Hantée

[Horologium Park] La Maison Hantée Brandw10
Mer 26 Oct - 21:26

La maison hantée

Horologium Park

Est-ce un manoir, est-ce un château ? Ressemblait-il réellement à cela à l'époque où il fut construit ? Nul ne sait et les réponses ne peuvent se trouver qu'à l'intérieur. Devant vous se dresse pourtant cette gigantesque bâtisse, mystère ne demandant qu'à être résolu. S'il existe un trésor, il doit forcément être ici, à condition d'aimer les huis clos et de ne pas avoir peur du noir. Aucune lumière ne perce à travers les épais carreaux, pas même la lueur d'un cristal toujours en activité.

Non, si vous choisissez de rentrer là-dedans, ça sera dans le noir complet...
Jeu 3 Nov - 19:56
Ici.
À peine la pensée lui traverse-t-elle l’esprit que son corps aussitôt pivote dans l’espace et se laisse tomber entre les bras avides de la gravité. Ses ailes tantôt déployées pour un long vol plané se rabattent sur sa peau blême et coruscante.
Les yeux mi-clos, le visage enfoui dans son manteau qu’il tient contre lui, Alae goûte cet instant d’abandon dont même le temps ne saurait le lasser. Cette pincée de secondes où il ne vole plus, mais chute. Une parenthèse dans le cours des choses, entre le ciel et la terre, il n’y a que le vide et lui, au plus concret de lui-même, retenu par rien.
Mais comme toujours, le muscle finit par se tendre et redresse les os couverts de plumes vissés au dos du Grigori : lève les voiles afin qu’en plein contrôle, Alae puisse atterrir dans la Brume. Ce qu’il fait en repliant ses ailes alors que ses pieds ne touchent pas encore tout à fait leur cible. La manœuvre a pour effet de le faire se poser en un bond. Alae s’accroupit pour amortir le choc, mais cela ne suffit pas. Sous ce poids inattendu, le toit de la bâtisse émet de terribles grincements et dans un nuage de poussière et une pluie de débris, s’effondre sous Alae qui, pris de court, sombre dans la plaie béante.

Il toussote, gémit, se redresse péniblement tandis que les lieux ont recouvré leur calme. Malgré la brèche dans la haute toiture et l’aura qui tient bon, la noirceur régnant dans l’endroit est étouffante. L’instinct intime à l’Eshim de rebrousser chemin, mais la curiosité lui fait enfiler son manteau et y ranger ses ailes, puis rabattre sa capuche sur sa tête.
Immobile, Alae respire lentement et tend l’oreille. La pièce dans laquelle il se trouve semble spacieuse et peu encombrée. Hall? Salle de bal? Il pivote sur lui-même. Ses pieds nus crissent sur le plancher et le son aigu fait écho. Exagérément. Fronçant les sourcils, Alae inspire profondément et d’un coup :

« AH! »

Et ils semblent être soudain des dizaines et des dizaines d’Alae à se renvoyer le même cri de part et d’autre et de haut en bas de la salle. Malgré la fourrure contre sa peau, un frisson parcourt son dos de l’atlas au sacrum. Un brin de folie lui tire le coin des lèvres.
C’est donc ce type de paysages qui veillent dans l’obscurité.
Entre la peur et l’excitation, il ne sait trop encore sur quel pied il dansera.
Dim 6 Nov - 11:22
La Princesse vient de fuguer une énième fois, se détournant non sans mal du regard de son garde du corps Argas, et déambule désormais seule à travers cette fragile bâtisse, apeurée et déboussolée. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle a frôlé la crise cardiaque dans les étages du dessous. Poings serrés et attention à son paroxysme, elle avance prudemment à tâtons, coincée entre une excitation morbide et une peur abyssale qui semble grignoter ses entrailles.

« Courage, Neela. T'es courageuse, plus que tu ne le penses. Des lieux comme ça, tu vas en découvrir plein en explorant le monde. Arrête de... » Chuchote t-elle, tentant de se rassurer tant bien que mal avant d'apercevoir une silhouette tapis dans les ombres.

La Demoiselle s'arrête, bras croisés, tandis qu'un frisson parcourt son corps. C'est elle, dans un miroir. Des dizaines et des dizaines de miroirs formant une mosaïque tout autour d'elle. La jeune femme contemple pendant quelques secondes ces objets intrigants, leur offrant quelques grimaces et sourires. Cet amusement n'est que de courte durée, malheureusement. Un volatile, comparable à une étincelante météorite, transperce le bâtiment et s'écroule à quelques mètres de la Princesse dans un nuage de poussière. Aux intonations, il s'agit d'un jeune homme. Peut-être ? Cette dernière ne peut s'empêcher de pousser un cri strident avant d'attraper un morceau de toiture et de menacer l'individu ailé en train de se relever péniblement.

« Qui êtes vous ? Reculez ! » S'exclame t-elle, avant de lancer son arme de fortune vers Alae.

Le projectile atterrit à deux mètres de sa cible. Elle n'a manifestement pas le compas dans l'œil.
Dim 6 Nov - 23:45
01
La maison hantée

Featdu monde



Une envie d'avoir peur, Emmet?

Tu es là, devant cette maison étrange...Tu as osé quitté temporairement ton nid douillet suites aux diverses rumeurs que tu as entendues. Nul ne sait réellement si tu là par curiosité, ou juste si c'est pour empêcher les quelques villageois de ton village de venir ici. Ce serait bien trop dangereux pour des êtres comme eux, bien que la vie humaine est courte, tu préfères qu'ils la vivent pleinement, plutôt que de la perdre de manière stupide. Autant satisfaire ta curiosité et celle de tes "proches" au passage.

Après un moment d'hésitation, tu entres dans la demeure. Pas de lumière rien. Juste l'envie de faire demi-tour, tant l'ambiance n'est pas des plus agréables. Pourtant, tu t'avances encore. Doucement, prudemment, tâtonnant les murs pour garder un repaire.

Jusqu'à entendre de l'agitation. Oh? D'autres se sont laisser happés par la curiosité ? D'un côté... Tant mieux. Tu admets malgré toi qu'avoir un brin de compagnie dans ce genre d'endroit est le bienvenu. Alors tu tentes de rejoindre l'origine de la voix. Peut-être que tu devrais te dépêcher, vu le ton de la voix.

-En voilà de l'animation dans un lieu soi disant vide...

Finis-tu par dire peu après avoir rejoint le...Duo? Oh, donc vous êtes trois en tout pour le moment ? Tu as du mal à bien discerner à cause de l'obscurité présente.

-Tout le monde se porte bien ?

Demandes-tu calmement, comme si de rien était.Pour le moment, tu sembles te soucier des êtres présents avant tout, bien que tu restes tout de même à une certaine distance, au cas où.

Emme


Lun 7 Nov - 4:42
Trop absorbé – pour ne pas dire assourdi – par le son de sa propre voix, Alae met un moment à saisir qu’il n’est pas seul. En fait, ledit moment trouve sa fin à l’instant où l’objet non identifié s’échoue non loin, mais suffisamment loin, de lui. Il sursaute et en même temps, prend conscience de sa vulnérabilité en levant les yeux vers la fente par laquelle il a atterri. Ce serait plus compliqué de s’y refaufiler sans risquer d’y perdre plus de quelques plumes. Il croyait s’être tiré indemne de sa triste entrée en scène, mais voilà qu’une légère sensation de brûlure bat la mesure au milieu de son dos.

Dans une longue expiration, Alae laisse tomber la capuche de son manteau sur ses épaules et ne recule pas, malgré les menaces de la… femme, déduit-il.  Il y a dans cette voix des relents de cette peur qu’il admet, bien qu’en secret, ressentir aussi.
Sans oser s’approcher davantage, il plisse les yeux afin de mieux discerner son interlocutrice, en vain.

« Qui je suis? Répète-t-il bêtement en haussant un sourcil et en croisant les bras. Je suis… Poursuit-il comme s’il cherchait ses mots, pour finalement lâcher platement : euh… Alae. »

L’impression de mal connaître son texte, de ne pas savoir adopter le bon ton avec ces… autres, lui donne envie de prendre ses ailes à son cou et de disparaitre derrière le premier nuage venu.

« Mais vous… Avez tenté de m’assommer…? » Demande-t-il, incertain et suspicieux.

En guise de sauveur peut-être, un troisième perdu – ou pas! – se joint au bal.

En voilà de l'animation dans un lieu soi disant vide...
« Oh… »
Alae coule à nouveau un regard vers le toit, sa porte de sortie potentielle. C’est que cela commence cruellement à manquer de silences inquiétants et de solitude pesante. Qu'il aurait de loin préférés à ces voix sans visage et à la nécessité de devoir leur répondre.
Tout le monde se porte bien ?
« Mmm... Je ne sais pas. » Soupire-t-il. « Elle. » D’un geste inutile il indique la position approximative de la femme. « Elle lance des… hum… choses. »

Il grimace, agacé par lui-même, son insignifiance, ou plutôt cette version de lui-même, qui lui échappe, et dont ses souvenirs épars l’avaient épargné. Il comprend pourquoi, les remercie intérieurement et les prie de le replonger incessamment dans l'oubli.
Lun 7 Nov - 19:07
La jeune femme n'avait pas attendu bien longtemps avant de comprendre que l'homme-ailé n'était pas si différent d'elle et ne semblait pas être une menace. Non, ce n'était pas un démon vengeur tombé du ciel pour dérober son âme. Elle ne cacha pourtant pas son étonnement face à cette rencontre inopinée. Diantre, un Grigori. Une créature mythique. Elle était passée à quatre doigts de frapper un Grigori avec un morceau de toiture.

« JE SUIS DÉSOLÉE. » S'exclama t-elle en joignant les mains, signe d'excuses sincères. « Vous assommez ? Vous exagérez, je n'ai pas cette force. Encore une fois, je vous prie de me pardonner, Monsieur Alae. »

Jamais deux sans trois. Une tierce personne s'ajouta dans cette valse horrifique au sein de la Maison Hantée d'Horologium Park. Un homme... Ailé. Encore une fois aux ailes blanchâtres. Quelle chance.

« Rien qu'un morceau de toiture, mais n'allez pas croire que je suis dangereuse. Je suis juste une jeune femme seule et effrayée dans un lieu sombre et effrayant. » Réplique t-elle en croisant les bras. « Ravie de vous rencontrer, et ravie de ne plus être justement seule. Princesse Neela Deshmukh. Enchantée. »

Un miroir tomba du plafond, deux mètres devant Neela. Probablement l'une des séquelles de la fracassante chute de l'ange à travers la toiture.

« AH. » Cria t-elle en sursautant et en se cachant derrière Emmet d'un bond.

La Princesse regrettait profondément d'avoir semé son garde du corps. Quel lieu horrible. Mais... Malgré toutes ces frayeurs, la jeune femme arborait toujours un rictus. Elle avait hâte de découvrir le reste.
Lun 7 Nov - 21:13
01
La maison hantée

Featdu monde



Ton regard voyage entre les deux silhouettes face à toi. Est-ce un semblant de dispute à laquelle tu es en train d'assister ? Pourtant, tout est vite dissipé grâce à quelques explications. Tu t'es contenté de rester silencieux et de ne pas prononcer de commentaire sur leur drôle de querelle, acquiescent devant les présentations.

-Emmet, enchanté.

Tu t'es retenu de justesse de demander ce qui a bien passé dans l'esprit d'une princesse pour mettre les pieds dans ce genre d'endroit. Surtout... Seule? Cependant, c'est quelque chose qui ne te regarde pas et celle-ci n'a pas l'obligation de se justifier non plus. Tout ce que tu peux faire, c'est soupirer mentalement très fort. Quant à l'autre personne, elle est également là par... Envie ? Ou un atterrissage raté. Hypothèse qui te traverse l'esprit après avoir relevé un peu le visage.

Ah.

Quelque chose s'écrase sur le sol, qui dérive ton attention temporairement, tandis que la princesse se réfugie derrière toi. Tu étends l'une de tes ailes, comme si tu voulais la protéger d'on ne sait quelle étrange menace... Avant de te rendre compte qu'il n'y avait rien. Plus de peur que de mal.

-Je suppose que nous sommes ici pour les mêmes raisons ? Dans ce cas, on devrait avancer.

Pour les mêmes raisons ? Les trésors ne t'intéressent absolument pas. Tu veux juste jeter un œil pour faire taire la curiosité dangereuse de tes proches, nuances. Alors que tu allais faire un pas en avant, un mouvement à tes pieds te figea pendant un court instant, te faisant froncer les sourcils par la même occasion.

-Ah....Je crains qu'il y'ai des probables rats dans les parages....Faites attention en marchant.

Ou bien, était-ce ton imagination ? Maintenant, tu ne sembles même plus sur ce que tu as vu. Au final, tu replies l'aile que tu avais déployée, décidant de prendre les devants. Plus vite, ce sera exploré, plus vite, tu pourras rentrer.


Emme


Mar 8 Nov - 2:17
En fin de compte, ce sont les excuses de la demoiselle qui lui forcent lentement un premier, puis un deuxième pas vers l’arrière. Ses excuses ou plutôt le caractère sur lequel elle les lui sert. Impressionné devant sa vivacité, tandis qu’elle joint les mains, Alae porte plutôt les siennes à son visage afin d’en étirer les traits, dans une tentative de se redresser le portrait.

« … D’accord. » Répond-t-il à la demande de pardon, dans un murmure à peine audible.

Et le voilà réconcilié avec la… Princesse? Il ne saurait dire pourquoi précisément, mais l’information le fait grimacer de saisissement et le laisse hébété. Il saisit malgré cela le prénom du nouveau venu et s’entend répéter le sien en automate.

Un coup d’éclat, dont il n’est pas le responsable cette fois, le tire de son immobilisme et le pousse à reculer de plus bel. C’est cependant le bruissement de l’aile qui se déploie, et la silhouette qu’il est certain de ne pas halluciner dans la noirceur, qui le saisissent davantage.
Un Grigori.
L’information est impossible à assimiler. Il comprend sans mesurer. Cette aventure n’a décidément rien de conventionnel, mais à quoi s’attendait-il, exactement?
Qu’importe pour l’instant. Bien qu’en ce qui le concerne, il manque de raisons pour se justifier, Alae songe qu’Emmet n’a pas tort. Il faut bouger. Ce qu’il fait en entreprenant de les rejoindre, quand il pose par inadvertance le pied sur une queue de rat. La petite bête pousse un cri de terreur et se retourne aussitôt contre son assaillant en plantant ses dents acérées dans le pied coupable.

« HEY! »

Insulté et loin de craindre les rongeurs, l’Eshim empoigne la bestiole qui semble aussitôt lâcher prise en s’immobilisant. Bizarre…
Alae approche le rongeur inerte de son visage afin de mieux le voir et comprend alors que ce qui semble être en effet un rat, n’a plus de tête. Et bien que sa poigne soit ferme sur le corps de l’animal, elle n’est pas à ce point ferme pour qu’il en sente les chairs poisseuses et les lambeaux de peau… Et que dire de cette odeur de pourriture…

« Euh… »

Ce rat était mort avant de perdre la tête.

Le petit cadavre retombe sur le sol dans un bruit sourd et aussitôt, un incessant cliquetis de griffes martelant le sol se fait entendre derrière lui. Cette fois, Alae ne résiste pas à l’instinct qui le pousse à aller de l’avant. Il rejoint Emmet et Neela au pas de course et leur empoigne chacun le bras afin de les inciter à presser le pas et à emprunter l’issue la plus proche, c’est-à-dire un étroit escalier en colimaçon pas plus rassurant que le reste.
Mar 8 Nov - 10:11


Le divan s’enfonce sous mon poids et craque, imperceptiblement.
Face à moi, l’expression de mon hôte demeure imperturbable. J’essaie de ne pas ricanner comme un idiot.
Capitaine Lawrence, c’est bien ça ?
Euh… ouais, m’sieur.
Discret bruit de déchirement. Les coutures du canapé sont en train de rompre sous mon postérieur ; mon interlocuteur et moi-même, nous tâchons de conserver une expression neutre et professionnelle. J’admire notre réserve. Surtout la sienne. De son point de vue, il est impossible de savoir si c’est bel et bien le tissu qui cède, ou si je suis pris d’une crise soudaine de flatulences.

J’ai ouïe-dire que vous ne manquiez pas de ressources.
Nous y voilà. Après avoir calmement écouté ma proposition commerciale, le voilà prêt à me dévoiler la véritable raison pour laquelle il a accepté de me recevoir.

Mon interlocuteur (un petit propriétaire d’usine) me fait passer un dossier contenant plusieurs photographies. La première représente un homme, jeune, dont le style me paraît inimitable avec son haut-de-forme fuschia et sa moustache en guidon. Un profil assez typique du Xandrien aisé qui essaie de se faire accepter dans les cercles Opalins.
Il s’agit de mon frère cadet. Il a fait partie de la première vague d’imbéciles à partir à l’aventure après la publication du récit de la patrouilleuse.
...vous voulez que j’vous le ramène, donc ?
Non, je me moque de ce corniaud.
Hein ?
Cet idiot a convaincu le fils de Lord Cresson de l’accompagner dans ses frasques. Si cela devait se savoir… et s’il devait lui arriver malheur, mon commerce serait ruiné.
J’vais faire mon possible.


*


La porte de la cuisine émet un grincement assez théâtralement sinistre.
Sans conviction, je me glisse à l’intérieur du manoir présumé hanté.



Nombre de mots : 336. Pour faire moins, il aurait fallu sacrifier la blague sur le canapé. C’était au-dessus de mes forces.

Résumé du RP : Le Capitaine Lawrence est sollicité par un partenaire commercial Xandrien pour retrouver le fils d'une relation d'affaires.

Situation : Le Capitaine est seul. Il entre dans la maison hantée en passant par la porte de service (qui mène à la cuisine, au rez-de-chaussée).

Préférences : Si quelqu'un souhaite me rejoindre, je préférerais que ce soit une personne à la fois, si possible ! Et ce n’est pas obligé de me rencontrer directement dans la cuisine. Vous pouvez juste glisser une petite mention HRP pour me dire que nos chemins vont bientôt se croiser.
Mar 8 Nov - 19:34
Avancer ? Rester grouper ? Excellente idée. Neela ne comptait de toute manière pas quitter ses deux compères de fortune. Elle regarda Alae articuler des gestes saccadés, comme pour se débarrasser de quelque chose. La jeune femme n'avait pas vu la carcasse inanimée et décapitée du rat, et ne compris donc pas immédiatement la réaction de son camarade. Qu'importe. Elle ne cherchait pas de réponse à ses questions. Tout ce qu'elle souhaitait à ce moment, c'était être loin de cette pièce. La Princesse suivit donc sans broncher les deux jeunes hommes ailés à travers des escaliers qui, elle devait l'avouer, ne lui inspiraient guère confiance. Les trois individus dévalèrent les marches dans un rythme bien trop effréné pour le peu de lumière qu'ils avaient. Un étage dévalé. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Diable, à quelle point cette bâtisse était grande ? La jeune femme, plongée dans ses pensées, s'était déconcentrée et glissa dans un instant qui sembla durer des heures. Heureusement, elle se rattrapa in extrémis à son collègue Emmet qui se tenait devant elle. Quelle chance, cette étourderie aurait pu être douloureuse. Mais... Le bras qu'elle venait d'attraper était glacial.

« Qu'est-ce que...? » Chuchota t-elle, levant et plissant les yeux.

Elle ne s'était pas rendue compte durant la course qu'Emmet et Alae n'étaient plus à ses côtés. Un forme opaque, comme une ombre couverte d'un voile blanc, se tenait en face d'elle. La chair du bras qui tenait Neela était comme en décomposition. La Princesse parvint, malgré l'obscurité presque étouffante, à apercevoir un cafard sortir d'une plaie. Sans surprise, elle hurla à pleins poumons et remonta les escaliers à contre-sens. Elle passa à travers la première porte qu'elle trouva avant de se prendre de plein fouet un homme. Vieux. Négligé. Barbu. Encore un nouvel individu qui rentre cette danse horrifique.
Mar 8 Nov - 21:02
01
La maison hantée

Featdu monde



Vous avez longuement gravi les marches de l'escalier. Ou plutôt. DES escaliers. Il y en avait eu combien sous vos pieds? Peut-être que tu aurais dû faire un peu plus attention. Au bout d'un moment, tu finis par t'arrêter à ce qui semble être un étage avec diverses portes... Jusqu'à remarquer que vous avez perdu quelqu'un.

-Alae, j'ai une mauvaise nouvelle. On as perdu la princesse, tu penses qu'on devrait s'inquiéter ?

Demandes-tu en te tournant vers la forme de l'autre Grigoris. Tu as toujours cette voix un peu blasée, comme si tu venais d'annoncer quelque chose de normal qui arrive tous les jours. D'un côté, tu es tiraillé entre l'envie de faire demi-tour et de potentiellement te briser les cordes vocales pour retrouver le probable humain. De l'autre...Ta fainéantise roule des yeux et te propose de continuer sans penser aux choses inutiles. Dilemmes, dilemmes ! Tu hésites un petit moment, avant de conclure que tu finiras probablement par la retrouver d'une manière ou d'une autre en explorant.

Si ellle n'est pas morte.

Un frisson te parcourt, tandis que tu secoues ton visage. Ce n'est pas le moment de commencer à penser à ça, Emmet.

-Je vais regarder si elle est derrière cette porte. Peut-être qu'elle a eu peur de quelque chose et qu'elle a voulu se cachée ?

Fis-tu en te dirigeant vers la fameuse porte, avant de l'ouvrir en grand. Tu fus accueilli par une ribambelle d'yeux qui te fixèrent. Dans les secondes qui suivent, tu fermes instantanément la porte, avant de marcher lentement à reculons D'accord. Pas celle-ci.

-Tu as trouvé quelque chose de ton côté, Alae ?

...Il est passé où ? Déjà que c'est un peu compliqué d'y voir quoi que ce soit, si en plus tu perds de vue encore quelqu'un... Bravo Emmet !

Emme


Mer 9 Nov - 16:16
Monter, monter… Comme si ça pouvait déboucher sur le ciel. En vain.
Alae ne prend conscience de l’absence de Neela qu’à l’instant où son compagnon le lui apprend. Il lui répond en tâtant les murs près de lui.

« Oh! Et bien, je n’ai pas souvenir d’avoir perdu une princesse auparavant mais… » Il se tourne vers Emmet, du moins d’où provient sa voix. S’il se fit au ton de son comparse Grigori, lui ne semble pas s’inquiéter plus qu’il ne le faut. Quoiqu'il prend quand même la peine de demander. « Je suppose que ce serait… Naturel? De s’inquiéter. » Portant la main à son cœur, il réfléchit à voix haute : « Mmm… Je crois que je suis un peu inquiet, oui. »

C’est le mieux qu’il puisse faire dans le moment.
Alae acquiesce en silence à la proposition d’Emmet, songeant que si lui-même a envisagé la possibilité de déguerpir à plus d’une reprise, il n’est pas impossible que la princesse ait tenté d’en faire de même. Il tourne le dos au Grigori et cherche de son côté, glissant ses mains le long d’un mur.
Soudain, son bras s'enfonce. Un étroit couloir dessine une tranchée d’ombre encore plus dense qu’aux alentours. Mais à travers, une lueur orangée à peine plus grosse qu’une luciole émerge et vient virevolter près du visage d’Alae, avant de replonger dans les ténèbres.

« Emmet! »

Il trouve sa main.

« Vient, vient! »

C’est peut-être idiot, mais cette étincelle lui a fait l’effet d’une étoile filante.

« Il y a de la lumière par là. »

Bien que mince, Alae en mène large avec ses grandes ailes recroquevillées sous son manteau. Poussé par une excitation qu'il ne saurait contenir, il parvient à se faufiler dans la brèche. Aussitôt, la lueur vient à sa rencontre, puis trouve Emmet et à nouveau s’enfonce plus loin dans le passage. Bientôt, elles sont des dizaines à leur tournoyer au-dessus de la tête.
Mer 9 Nov - 19:38


A la lueur de ma lanterne, j’explore la cuisine du manoir.
L’endroit est un capharnaüm sans nom. J’y devine le passage de moult aspirants-aventuriers, ayant cru bon de dégager les gravats à coups de pied, sans égard pour le bruit et l’attention qu’ils pourraient susciter.
Nul doute que le frère de mon employeur est du même acabit ; je soupire en imaginant combien de jeunes gens se sont improvisés explorateurs, cette nuit.
Et combien d’entre eux réaliseront bientôt que ce n’était pas une très bonne idée.

Les planches de bois vermoulu protestent sous mes bottes.
Je me fraie prudemment un passage à travers les décombres.
Pour commencer, je vais...
La main sur la poignée de la porte, je perds le fil de ma pensée en entendant les bruits d’une course effrénée. J’ai à peine le temps de reculer d’un pas qu’une adolescente me percute. Si je ne lâche pas ma lanterne, le choc me coupe néanmoins le souffle.

En grognant, je referme une main sur l’épaule de la jeune éplorée, avec une envie impérieuse de lui tirer les oreilles... néanmoins, je lui demande :
Rien d’cassé, petite ?
Peu de chance. Le Capitaine est doté d’un certain embonpoint, je ne doute pas que l’impact ait été amorti.

Je soupire en baissant les yeux sur cette enfant. Jeune faon au regard d’émeraude et à l’échine tremblante.
...mais qu’est-ce que tu fiches ici, toute seule...? C’est pas un endroit pour les...
Je m’interromps en constatant que la demoiselle est accompagnée.
D’ici, je distingue la silhouette blanche d’un vieux monsieur (sans doute charmant), qui lui emboîte le pas : son chaperon, j’imagine.
C’est tant mieux. Je n’avais pas l’intention de m’improviser baby-sitter.

Surveillez vot’gamine, vous voulez bien ?
Gentiment, je la pousse vers le vieux monsieur.
Avec un peu de chance, ils rentreront chez eux et me laisseront faire mon travail en paix.



Nombre de mots : 350. Pas tout à fait dans les clous, mais j'ai essayé.

Résumé du RP : Le Capitaine Lawrence est interrompu dans ses recherches par Neela, qui semble effrayée.
Pensant qu'il s'agit d'une jeunette évaporée en mal de sensations fortes, le Capitaine ne s'en alarme pas.

Au contraire, en avisant la silhouette du vieux monsieur (sans doute charmant) qui marche derrière elle, il se dit qu'il s'agit de son chaperon... et pousse gentiment Neela dans sa direction.


Situation : Le Capitaine est accompagné de Neela. Dans la cuisine.
Avec potentiellement un Jiangshi qui leur lorgne dessus (surtout sur Neela) depuis le couloir.
Jeu 10 Nov - 16:40
01
La maison hantée

Featdu monde




Alléluia. Fort heureusement pour toi, Alae est toujours présent avec toi. Celui-ci ne te laisse pas le choix et t'embarque de force (bon...Il faut aussi dire que tu ne lui as pas opposé de résistance non plus).  Tu aperçois des lueurs, similaires à des lucioles. Peut-être que brièvement, comme ton confrère grigoris, tu t'es un peu laissé aller en voyant ce phénomène. Tel un papillon de nuit attiré par la lumière, tu décides de suivre en repliant autant que tu peux tes propres ailes. Plus vous avancer, plus les lueurs sont nombreuses.

Jusqu'à déboucher sur une nouvelle pièce, ou les lueurs sont désormais un peu plus distinctes. C'est effectivement très beau à admirer, tu ne le nies pas. Tu restes même un moment à bêtement les fixer, comme hypnotiser. Jusqu'à entendre une certaine voix familière, qui te renvoie presque quelques années en arrière. Peut-être que si tu aurais été un brin crédule, tu aurais tendu une main vers ces lucioles...Qui n'en sont pas.

-C'est la première fois que je rencontre des feux follets ! ...Je ne pense pas que cela soit une bonne idée de rester trop longtemps en leur présence.

Aussi tentant que cela puisse être, tu n'as pas spécialement envie qu'on te chaparde ton âme, ou autre. Lentement, tu tâtonnes les murs, en quête d'une sortie. Tu crois à nouveau apercevoir les "rats" par terre, ce qui te fait un peu grimacer.

Au final, tu sens la poignée d'une porte, que tu tentes de pousser. Malheureusement pour toi, celle-ci est bien coincée, ta force actuelle n'aide pas. Tu souffles, tu laisses échapper un petit râle, avant de te souvenir de la présence d'Alae. Peut-être....

-Est-ce que tu pourrais m'aider à ouvrir cette porte ? A deux on devrait pouvoir la faire bouger.




Emme


Jeu 10 Nov - 18:42
La jeune femme Lapisienne, après avoir percuté l'inconnu bourru, se sentit brièvement rassurée. Un homme costaud. Vaillant. Presque encore dans la fleur de l'âge. Que pouvait-elle demander de plus pour être secourue face aux ombres de cette maison hantée ?

« Ah ! » Fit-elle de surprise. « Non, rien de cassé. Monsieur, aidez-moi, je suis... »

Elle tenta d'expliquer le problème, de faire comprendre à son interlocuteur qu'une chose rôdait tapis dans l'obscurité. Cependant, elle se fit pousser en arrière d'un côté, et saisir de l'autre par un vieil homme. Aucun échappatoire. La Princesse bacula en arrière, et la porte se ferma aussitôt derrière elle.

« Nooooooon ! » Cria t-elle en s'éloignant dramatiquement.

La jeune femme tomba en arrière et roula au sol à travers l'escalier qu'elle venait par chance de fuir. Une fois arrêtée, déboussolée et désorientée, elle demeura quelques secondes au sol, recroquevillée sur elle-même. Sa rotule et son épaule gauche en avaient pris un sacré coup. Heureusement, à priori rien de grave. Après quelques secondes, Neela leva la tête. Elle se tenait au centre d'un salon, seule. Encore une fois, la maison hantée se jouait d'elle. Où était passée cette ombre ? Était-elle capable de prendre l'apparence d'un humain ? Était-elle véritablement dangereuse ? Le salon n'était pas bien plus chaleureux que le reste de la maison. Deux canapés déchirés et dépecés en face d'une cheminée éteinte. Un lustre. Une grande table sale. Une bibliothèque bien trop remplie. Un tapis délivrant une fragrance nauséabonde. Elle pensa un instant à ses deux compagnons Grigoris, et ne souhaitait que les retrouver. Ses pensées dérivèrent ensuite vers le vieil inconnu dans la cuisine. Lui aussi, elle souhaitait le retrouver pour lui montrer de quel bois elle se chauffe.
Jeu 10 Nov - 19:42
« Non? Pourquoi pas… » demande-t-il sans conviction.

Bonne idée ou pas, les feux follets l’attirent et Alae ne résiste pas. La lumière, bien que ténue, a cet effet apaisant, réconfortant, et la tension qui jusque-là ne relâchait pas son emprise, s’amenuise. Ainsi Alae se fait envahir par un sentiment de fatigue et de langueur. Sa chute de tout à l’heure le rattrape et lui pèse lourdement sur les épaules. Son dos endolori le prie de ralentir. Là encore, Alae ne résiste pas et, au beau milieu de la pièce et des petites flammes dansantes qui semblent étrangement ravies, il ploie la nuque, courbe l’échine et s’accroupit. Sous son manteau, ses ailes se relâchent et font paraître quelques plumes.

Tandis que son homologue cherche une issue, une lueur vient à lui. Il la cueille au creux de sa main. Quelque chose dans les nuances des couleurs qu’elle déploie le ramène très loin derrière, hors du territoire chaotique défini par sa mémoire en temps normal. Le sentiment est d’abord doux, mais ne tarde pas à s’assombrir d’un insondable et lourd chagrin d’enfant. Une pulsation précise et aigüe parcourt sa colonne vertébrale comme pour tenter de le garder ici et maintenant. Pressentant le gouffre dans lequel il glisse, sans se relever, Alae se défait de sa pèlerine et la laisse choir à ses pieds. Torse nu, il frissonne. La petite flamme s’éloigne lentement.

« Toi plutôt… Toi tu m’aides, d’abord, tu veux bien? » Les longues ailes d’Alae balaient le sol jusqu’à se refermer en cocon devant lui. Il dévoile ainsi son dos. « Y’a quelque chose de coincé là… » Fragment de verre ou de miroir, éclat de bois… Qu’importe vraiment, tant qu’il s’en libère.
Ven 11 Nov - 1:41


Nooooooon !”

...
C’était... un sacré cri de détresse.

J’entends des bruits étouffés qui indiquent une chute brutale dans les escaliers noyés de pénombre.
Dans un claquement sinistre, la porte se referme sur la pauvrette.
...et je demeure seul dans la cuisine, à regarder dans le vide avec – je n’en doute pas – une sacrée tronche de faisan.

J’ai “peut-être” mal évalué la situation.
Crotte.

Rapidement, j’essaie d’actionner la poignée de porte, pour la découvrir verrouillée.
Je ne me laisse pas arrêter. Je ne sais pas dans quel état est la pauvrette, en bas des marches, mais après le sale tour que je viens de lui jouer : je lui dois bien ça.
Alors, je prends de l’élan et en grognant sous l’effort, j’éclate la planche de bois vermoulue d'un coup de botte.
L’impact est satisfaisant, l'obstacle saute de ses gonds et caracole au bas de l’escalier. L'espace d'un instant, à l’éclat blême de ma lanterne, je surprends la silhouette du vieil homme en blanc... (pas du tout un chaperon, donc), que mon projectile improvisé percute de plein-fouet.
L’inconnu et la porte dévalent pêle-mêle la pente.

Je descends les marches quatre à quatre.
Les feulements d’une gorge putréfiée résonnent en contrebas.
Dans la pénombre, je distingue la forme sauvage et hurlante qui se débat sous la porte. Sur sa gauche, au milieu du salon enténébré, j’avise la petite jeunette à l’air déconfit... vers laquelle le monstre tend ses griffes avec appétit.

Je décide de le mettre au régime ; avant qu’il ne s’extirpe de sous le vantail, je bondis.
Les 90 kilos du Capitaine s’écrasent sur la porte et épinglent la créature au sol avec un bruit mou.
Désolé, ma p’tite.” Annoncé-je avec un rictus coupable. “Je crois que j’ai mal jaugé la situation.
...mais ce n’est pas le moment de tailler le bout de gras.
Cette saleté se débat, et je dois jouer du talon pour conserver mon équilibre, et l’empêcher de se tirer de ce traquenard pour se ruer sur la pauvresse.
Maint’nant, si t’es en état de te relever, cherche-nous donc un truc au bout pointu...
...et fais-lui un grand trou dans la caboche, d’accord ? J’vais pas l’retenir bien longtemps.
”  
Se voulant rassurant, le sourire de vieille fripouille du Capitaine s'étire sur mes lèvres.



Nombre de mots : 438. Échec critique, j’ai raccourci de mon mieux, mais c’était pas évident.

Résumé du RP : Le Capitaine Lawrence réalise qu’il est une triple-buse et vole à la rescousse de la jeunette qu’il a poussé dans les bras du Jiangshi. Il enfonce la porte, qui fauche le mort-vivant en train de descendre les escaliers, et saute dessus pour clouer la créature au sol avant qu’elle ne se relève.

...après quoi, il suggère à Neela de profiter de l’occasion pour faire un grand trou dans la caboche du monstre. Et rapidement si possible.


Situation : Le Capitaine est accompagné de Neela. Debout en équilibre sur une porte arrachée de ses gonds, sous laquelle se trouve un Jiangshi. Dans un salon, au bas des marches.
Sam 12 Nov - 0:27
01
La maison hantée

Featdu monde




À la demande un peu étrange de ton congénère, tu as fini par te retourner. Pour le voir entouré par les feux follets. Qu'est-ce que la curiosité ne nous fait pas faire... Tu ne peux même pas émettre la moindre plainte à ce sujet, car tu as été à deux doigts de vouloir essayer de sympathiser avec. Tant qu'ils restent inoffensifs...

Tu finis par briser la distance entre toi et Alae. Oui, peut-être que tu aurais très bien pu l'ignorer et essayer malgré tout d'ouvrir cette porte, mais tu n'es pas le genre d'être à agir de manière autant égoïste. Une fois derrière Alae, tu tentes de voir ce qui peut bien être coincé. La lueur des espèces de fantômes aide quand même un peu, mine de rien.

-...Tu as tout mon respect pour avoir réussi à ignorer aussi longtemps les bouts de verres dans ton dos..

Au moins, ce n'est rien de trop grave non plus. Tu grimaces juste un peu, avant d'enlever les petits morceaux de verre, essayant de faire au plus vite. Comment est-ce qu'il a pu...? Aaaaah le toit, tu as cru comprendre qu'il a fait une entrée très fracassante pour arriver ici.

Après avoir terminé, tu recules, fixant ensuite le feu follet non loin d'Alae. C'est vrai qu'il avait opté pour faire ami-ami avec. Si vous n'étiez pas dans un lieu aussi dangereux, tu aurais totalement fait de même. C'est une... Expérience comme une autre.

-Est-ce que ça va allez ? ...Tu as appris quelque chose de ton nouvel ami?

Fis-tu en pointant "l'âme". Oui, c'est une piètre tentative d'humour de ta part. Ce n'est pas une chose que tu arrives à bien maîtriser, tu sais juste que ça aide à apaiser certaines situations.

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Résumé :
-Emmet décide d'aider Alae, en essayant de faire au mieux...Et il tente de faire de l'humour,mais c'est très bancale il s'auto déséspère sur ce coup là.
-Mots : 313 sorry

Emme


Dim 13 Nov - 16:45
Quand on parle du loup, on en voit la queue. Le capitaine débarqua dans un bruit sourd, étalé de tout son poids sur la créature précédemment rencontrée. La jeune femme comprit rapidement qu'il était arrivé à temps pour la protéger, et la vision qu'elle se faisait du vieil homme changea de ce fait en un claquement de doigts. Elle attrapa fermement le pique-feu posé contre la cheminée et abattit lourdement le manche de son arme de fortune sur le crane de la bête agitée au sol. Une fois. Deux fois. Trois fois. Forcément, la créature s'agitait désormais beaucoup moins, offrant à l'homme un peu de répit. Légèrement haletante, elle tendit ensuite le pique vers le capitaine.

« Premièrement, vous n'êtes pas encore pardonné. Vous n'avez pas seulement mal jaugé la situation, vous m'avez poussé dans les bras de cette... Chose. » Répliqua t-elle rapidement en désignant le Jiangshi. « Deuxièmement, je ne vais sûrement pas lui planter un pique-feu dans le crâne. Vous m'avez aidé, je vous aide en retour. À vous de faire le reste. »

La Princesse tendit l'arme vers le capitaine. Il ne s'agissait pas seulement d'un caprice, elle n'était pas friande de violence, que ce soit sur un humain ou sur une créature. Cependant, une pensée vint frapper son esprit : les paroles du Seraph Tlaxlheel Azcalxotil. Lorsque qu'on apprend à se battre, on est ensuite confronté au fait de défendre sa propre vie ou celle des autres. C'était indéniable et elle l'avait constaté plusieurs fois dans cette maison hantée. La Demoiselle se mordit la lèvre et souffla du nez. Elle reprit le pique-feu à deux mains et le planta d'un coup sec dans la tête du monstre, énervée de se prouver à elle-même qu'elle avait eu tort. Elle recula ensuite de quelques pas, contemplant sa victime inanimée au sol.

« Bon. Pas de commentaire s'il-vous-plait. » Demanda t-elle, troublée.

C'était la première vie qu'elle prenait et ne savait pas comment réagir face à ça.
Dim 13 Nov - 20:10
Durant un temps qu’il ne saurait compter, Alae vacille en ce lieu étrange, en équilibre entre la douleur et le soulagement, livré aux mains d’un confrère – enfin, qu’est-ce qu’un confrère? Il n’en sait trop rien – dont il n’aurait jamais soupçonné la rencontre jusqu’à ce jour. Là encore, il ne sait trop que penser de ce hasard. Peut-être n’a-t-il tout simplement pas de sens. Ou pas encore.

La flamme a tenté de s’éloigner, mais Alae a refermé ses ailes sur elle. Sans paniquer, elle change néanmoins de couleur, passe de tons chauds à des tons plus froids. Elle rapetisse. Entre deux grimaces que lui tirent les manipulations auxquelles s’adonne Emmet, Alae reprend le petit feu entre ses paumes. Et puis ça y est. Le soulagement l’emporte. Les plaies demeurent, mais elles sont superficielles et le tiraillement n’y est plus. La chair respire, Alae aussi. Quoique…

Tout en se relevant, Alae replie ses ailes sur son dos et fait face à Emmet.

« Je ne saurais trop dire. » Fait-il en un haussement d’épaules et sans vraiment saisir le degré d’humour des propos de l’Eshim. « Je vais l’apporter. Enfin, s’il le veut bien. » Alae porte la petite lumière bleutée à son épaule qui, aussi simplement que contre toutes attentes, s'y perche, en quelques sortes. « Bon! » Clame-t-il dans un sérieux exagéré et en plaquant ses poings contre ses hanches. « Voyons voir cette porte! »

Elle résiste un temps, mais pas suffisamment. La porte finit par flancher et s’ouvre d’un coup dans un craquement sonore. S’ouvre sur… Rien. Le vide. Un puits dont on ne saurait sonder le fond ni le ciel, et qui semble compter quelques mètres de diamètres.

« Tu voles? » Plaisante-t-il à son tour.

Alae adopte un feu follet, pose à la Wonder Woman, découvre un large et insondable puits de rien du tout derrière une porte, et tente malheureusement de faire de l'humour à son tour... ¯\_༼ ಥ ‿ ಥ ༽_/¯