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[Animation] Le grand frisson

[Animation] Le grand frisson Brandw10
Mer 21 Fév - 13:20

Sous le signe de l'amour

Animation N°10

Le grand frisson

Le manoir hanté et les 998 fantômes

Vous aimez le grand frisson et une nouvelle attraction vient d'ouvrir ses portes : un château hanté. Le défi : survivre à une nuit d'horreur dans les longs couloirs sombres de la bâtisse. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas seul.e. Le propriétaire des lieux vous a mis dans les pattes l'autre curieux.se. Vous arrivez tous deux en fin de journée, on vous laisse avec Frank, l’intendant jovial qui ricane tout seul, comme seul guide du manoir. Retenez bien ce qu'il vous dit car là, en vous présentant votre chambre, il fait un pas en arrière. Lorsque vous vous retournez, il a tout simplement disparu. Seul son ricanement résonne dans les couloirs. Un pendule sonne, des grincements se réveillent, la nuit tombe soudainement. Une cloche retentit, c'est l'heure du dîner… Ne vous faites pas prier voyons, de toute façon vous voilà coincé ici jusqu'au petit matin.*

*Le rp peut se terminer en 6 à 10 postes (mais libre à vous de faire durer le plaisir!)
Arno
Duscisio
Jeu 29 Fév - 9:48

Le Grand Frisson

Sous le signe de l’amour - Animation



Vous savez, je reste persuadé qu’on reste tous des grands enfants à l’intérieur. On aime à se faire peur, un petit sursaut d’adrénaline avant d’aller courir dans les jupes de nos mères. Nos mères sont loin ou ne sont plus maintenant, et il paraît absurde de se jeter dans leurs bras.

Mais on reste des grands enfants, et quand je vois une occasion de faire palpiter le sang dans mes temps, que ce soit d’effort, d’amour ou d’effroi, j’y vais. La raie lumineuse commence à décliner par la fenêtre. Une vue bouchée par un nouveau bâtiment, non pas qu’elle était mieux avant, mais elle avait le mérite d’exister. Arrête de tergiverser Arno, ça va bien se passer. Oui tu peux rester là dans le coin si tu le souhaites, après tout c’est moi qui aie voulu y aller… Et c’est le Magistère qui paye.

Je dévale la volée de marche, valise sous le bras. Arrivé dans le hall je prends quand même le temps de regarder si du courrier est arrivé dans la boîte aux lettres au nom d’Eustache Cassandre. Rien, parfait, un véritable fantôme dont le seul nom permettait d’éviter les questions.

J’espérais juste que je ne serai pas le seul fantôme ce soir et… Il faut dire qu’ils mettaient déjà le paquet d’entrée. Un être à la pureté blanche presque absolue attendait dans le hall du manoir hanté. Acteur ou participant à l’expérience, je n’aurais su le dire, mais il rendait bien dans le décor en tout cas. Je me présentais à l’accueil, énonçant le nom de Cassandre et comme quoi j’avais fait une réservation. Le petit intendant semble couiner d’excitation, moi aussi mon vieux, même si je comprends pas encore bien pourquoi l’autre monochrome nous suit.

Arrivée devant la chambre, la porte s’ouvre et l’illumination se fait en posant ma valise au seul. Une chambre lourdement décorée, sombre et avec une légère odeur de renfermée. Véritable tour de force pour une batisse qui venait d’ouvrir au public. Par contre, il y avait encore des approximations, notamment sur les réservations. Un seul lit double et l’albinos ne quittait pas la chambre.

Attendez, il doit y avoir une erreur !criais-je.

Seule réponse qu’un écho de rire, plus personne dans le couloir quand j’y passe la tête. Il faisait plus sombre non ? En tout cas c’était plus sinistre. Je prends une seconde pour assimiler et comprendre que mon rêve d’effroi va se transformer en véritable cauchemar. Reprends une contenance mon grand, il faut que tu remportes la mise et que ce soit toi qui dorme dans cette chambre que tu as réservé.

Bon, on trouvera sans doute moyen de régler ça… Eustache Cassandre, lui dis-je dans un sourire en lui tendant la main. Que diriez-vous d’aller dîner comme l’a proposé notre charmant hôte ? On aura tout le temps de régler le souci de chambre une fois le ventre plein.

Après tout, peut-être était-ce encore un tour des propriétaires du lieu et que le bel albinos disparaîtrait au détour d’un couloir pour réapparaître par surprise plus loin. Rien n’était moins sûr. Suivons le script pour l’instant en plus… Je meurs de faim.
Jeu 29 Fév - 16:13



Le Grand Frisson

Sous le signe de l’amour - Animation



Il y a des mois de cela, Seraphah lui avait demandé si une femme avait eu la chance de lui prendre son cœur. Si sa réponse à ce moment-là était qu’il en avait un uniquement fait en ronce, cela n’a pas empêché à l’apothicaire de s’essayer à l’expérience qui lui était offerte alors que le printemps arrive doucement avec Raphalos qui n’est que le deuxième mois de l’année. Qui plus est, quitte à rester dans une ville entre les vents chauds du sud et le vent glacial du nord, autant en profiter pour essayer de nouvelles choses. Si ce n’est l’étrangeté, se retrouver ici par un moyen traditionnel, l’hôtel dans lequel il séjournait pour une seule nuit, n’avait en rien tenu la promesse d’une rencontre digne de ce nom avec une belle jeune femme qui chercherait la même chose que lui.
 Juste pour l’expérience, vraiment.

Loin d’imaginer qu’une femme eut vent de la même expérience que lui, cela parait fort plaisant. Même s’il peut se contenter de l’observer, cela raviverait un peu de chaleur dans ce fameux cœur de ronce. Même en se faisant pousser une grosse branche au bon endroit, il ne se passera rien d’autre. Déjà arrivé, qu’il attend avec une très grande patience que la compagnie et la chambre promises lui soit fourni. La jeune femme qui allait lui être assignée n’aurait nul autre compagnie que l’argenté et ceux pour porter un tel surnom, s’attendra à porter une tenue à la hauteur de ce titre. S’il ne vit que de son métier, cela ne l’empêche pas d’être particulièrement élégant ce soir pour l’occasion. Elle fait contraste avec l’ambiance sombre des lieux au point de se demander s’il n’était l’éclairage principal de la pièce.
Entièrement habillé de blanc, de nombreux motifs doré recouvrent le tissu au point que l’on pourrait réellement se demander s’il n’était pas un noble plus qu’un simple campagnard. Sa chevelure se rajoute à la décoration et à fournir l’effort de laisser paraître de nombreuses roses blanches entre les mèches malgré la saison. Il termine sur une belle parure qui ferme le kimono blanc.

C’est un homme derrière lui qui se présente. Duscisio fait rapidement la conclusion que ce n’était pas la personne qu’il attendait pour la soirée. Par contre, il est grandement surpris qu’il fut tout de même appelé à se rendre dans leur chambre respective. L’intendant paraît de plus en plus suspect à fur et à mesure que les marches et couloirs sont franchis et une fois devant la porte, les deux hommes sont laissés pour compte comme ayant l’unique pièce restante comme leur chambre. Si l’apothicaire ne présente aucune animosité sur son visage, la déception est pourtant très grande. Son regard qui avait tout pour plaire pénétra chaque détail de la chambre comme une erreur. Il garde néanmoins son calme malgré son colocataire hurlant pour justifier une erreur flagrante après un ricanement. Visiblement, on a oublié de lui dire que cette nouvelle attraction était loin d’être de celle qu’il pensait pour une journée qui se veut sous le signe de l’amour… Le regard apaisant qu’il affichait s’est transformé en un trait à yeux mi-clos, inspirant une méfiance qui se justifie par une position défensive calme. Heureusement, l’apothicaire n’est point agressif et soupire d’exaspération une fois la blague faite. Alors qu’il allait se retourner pour prendre la parole, le dénommé Frank qui lui avait été présenté à son arrivée disparaît après un ricanement glauque.

Si la cloche sonne l’heure du diner, le plancher grince en se retournant vers l’autre locataire de la chambre et que la nuit tombe bien trop vite, un détail s’ajoute. L’élémentaire n’affiche plus aucune rose. La magie disparaît en même temps que la décoration naturelle de sa chevelure, chacun de ses bourgeons avait définitivement disparu en boutons clos, donc le moindre pétale ce compact entre trois feuilles vertes retirant définitivement l’élégance de la soirée. Le sourire n’avait plus sa place également.

- J’espère bien… commence-t-il, hésitant presque à se présenter à ce Eustache Cassandre tant il est déçu de la tournure des événements. Duscisio Balibe. Je vais accepter l’invitation. Je m’occuperai moi-même des négociations…

Sans préciser qu’il préfère quitter les lieux maintenant que de trouver une solution, il est impoli de refuser une invitation. Qui plus est, il sera à même de savoir pourquoi ils sont tous les deux présents ici si une conversation venait à s’engager.
Pour ce qui est de manger… C’est un détail qui se réglera une fois à table.

Mer 6 Mar - 11:32

Le Grand Frisson

Sous le signe de l’amour - Animation



Et bien, ça vous posait votre homme, un peu de froideur, un peu de déception. Ne croyez pas que je sois plus ravi que vous mon cher, mais j’ai au moins le mérite de mieux le cacher. Joli tour de magie au passage, c’est dommage, elles étaient belles ces roses… Ducisio Balibe, déformation professionnelle, je passais en revue rapidement pour savoir si le nom m’évoquait quelque chose. Non, rien à signaler, comme une graine tout juste sortie de terre.

J’affichais un sourire entendu, je vous laisse gérer ça comme vous voulez mon vieux, loin de moi l’idée de vous déranger. Au mieux, vous réussissez et la situation se règle sans heurts, au pire, on vous proposera de reprendre votre bagage et de partir? J’étais gagnant dans les deux cas sans avoir à trop cogiter. Laissons-nous un peu aller sur les rails du scénario. Je ressortais de la chambre, légère excitation tout de même. J’avais fait l’animation du train fantôme sur la ligne qui devait ouvrir pour Xandrie prochainement, une façon pour eux de commencer à faire tinter les Astras sur ce projet d’ampleur. Ça avait été bien, mais l’espace de jeu était réduit.

Ainsi, je regardais partout autour de moi en marchant tranquillement. Ne faisant plus trop cas de l’albinos, car nous allions dans la même direction. Porté par les odeurs douces et le fumet d’une volaille, j’avançais dans le couloir sans trop d’hésitation, cherchant quand même les ficelles, là où le décor s’écaille, où le parquet grince. Encore une déformation professionnelle, tu ne peux donc pas juste me laisser profiter de la soirée Arno ? Enfin bref, continuons.

Un bruit de parquet qui craque, un mouvement dans ma vision périphérique. Une silhouette inconnue et sinistre qui traverse l’encadrement d’une porte. Un éclair de lumière et le tonnerre qui gronde dans la milliseconde faisant trembler le bâtiment. Et bien, ils savaient y mettre les formes ! J’avais sursauté sur cet enchaînement, que dis-je cette chorégraphie. Bien sûr, la silhouette avait disparu comme l’avait fait Frank précédemment.

Et bien, vous avez vu ça ? Ils y vont pas de main morte ! soufflais-je d’admiration. Je sifflais même entre mes dents. C'était bien fait, une overdose de stimuli en très légère désynchronisation pour perdre le cerveau. Pour un début d’attraction et de tour, ils étaient au point. Est-ce que Ducisio avait vu ça ou bien était-ce uniquement un privilège qui m’avait été accordé ? Chacun pouvait bien avoir son menu à la carte après tout.

En quelques instants, ils m’avaient conquis, je sais reconnaître un diamant brut quand j’en vois un. Ça me donnait encore plus envie de voir la suite, un grand enfant je vous dis. La cloche sonnait à nouveau alors que j’arrivais en bas de l’escalier, coup d'œil vers le hall d’accueil. Était-il aussi sombre il y a quelques minutes ? Rattrapé par les parfums, l’odeur venait de derrière cette porte double que j’ouvris de façon théâtrale. Rentre dans le thème Eustache, devient une partie de l’histoire qui se joue.