Mar 29 Aoû - 12:11
Ce soir là, le vent de l'est amenait avec lui du sable amarilien. Bientôt, tous les véhicules et les façades des maisons s'empilant là seraient couvert d'ocre. Le fantôme se déplaçait par les toits, à la recherche du bien de son patron. Enfin, presque un ami. Il le payait grassement, leur partenariat ne tenant que sur cet état de fait. Se mouvoir dans les ombres, sauter de toits en toits, une capabité qui lui avait coûter des blessures en pagailles. Mais le fantôme se fichait de la douleur, il ne la ressentait plus depuis l'accident qui l'avait fait basculé du "côté obscur" de la force, si l'on puit dire ainsi. En tout les cas l'avait-il poussé vers l'illégalité, ne supportant plus son quotidien morne et ennuyeux de bureaucrate. En une dizaine d'années, il était devenu une entité crainte dans le milieu. On ne savait jamais s'il était là ou pas, et avait la fâcheuse tendance à disparaître sans prévenir si vous détourniez le regard. Il ne disait ni bonjour, ni au revoir -une perte de temps pour lui, et s'en tenait aux faits, aux simples faits.
C'était le chef des miliciens du gang, celui qui donnait des directives sur le terrain quand il le fallait. Cependant, le fantôme les avaient tous formés à cet art de combat, mêlant des coups avec des prise, un genre sambo particulièrement dangereux e douloureux. Et puis il ne gardait pas ceux qui ne savaient pas se débrouiller seuls .... La machine, bien huilée, lui permettait de s'absenter comme ce soir.
La pluie s'invita à la partie, mais portant un long manteau noir, le fantôme ne se plaignait pas. De toute façon, il économisait les mots, comme s'il avait un quota. Il sauta sur un dernier toit. C'était ici. Selon son indic' toutes sortes de transactions se faisaient là, et il y commencerait son investigation.
Personne ne s'offusqua qu'il porta un masque pour protéger son identité, et il s'assied à une table, commandant une boissons forte, mais dans un shooter. Réveiller les sens, et se donner un coup de fouet, voilà l'intérêt de ce verre. Puis ça aurait été louche de voir quelqu'un entrer dans le bar sans en commander au moins un. Vodka cerise avalé, il alpagua la serveuse :
- Dites moi, j'ouïe dire qu'il y'a d'autre "articles" qui se vendent ici, serait-il possible de participer ?
Elle fit les gros yeux, et presque lui cria-t-elle dessus.... Mais elle posa le regard sur l'homme, et surtout les yeux de ce dernier. Elle n'y sentait aucune sensations, aucun sentiments, aucune pitié. Ses yeux étaient ceux d'un mort, qui fauchaient les vies pour épargner la sienne.... Du coup elle bégaya : Heu... Oui ? Suivez moi ....
Et pendant que l'ambiance battait son plein, ils descendirent des escaliers en colimaçon ...
C'était le chef des miliciens du gang, celui qui donnait des directives sur le terrain quand il le fallait. Cependant, le fantôme les avaient tous formés à cet art de combat, mêlant des coups avec des prise, un genre sambo particulièrement dangereux e douloureux. Et puis il ne gardait pas ceux qui ne savaient pas se débrouiller seuls .... La machine, bien huilée, lui permettait de s'absenter comme ce soir.
La pluie s'invita à la partie, mais portant un long manteau noir, le fantôme ne se plaignait pas. De toute façon, il économisait les mots, comme s'il avait un quota. Il sauta sur un dernier toit. C'était ici. Selon son indic' toutes sortes de transactions se faisaient là, et il y commencerait son investigation.
Personne ne s'offusqua qu'il porta un masque pour protéger son identité, et il s'assied à une table, commandant une boissons forte, mais dans un shooter. Réveiller les sens, et se donner un coup de fouet, voilà l'intérêt de ce verre. Puis ça aurait été louche de voir quelqu'un entrer dans le bar sans en commander au moins un. Vodka cerise avalé, il alpagua la serveuse :
- Dites moi, j'ouïe dire qu'il y'a d'autre "articles" qui se vendent ici, serait-il possible de participer ?
Elle fit les gros yeux, et presque lui cria-t-elle dessus.... Mais elle posa le regard sur l'homme, et surtout les yeux de ce dernier. Elle n'y sentait aucune sensations, aucun sentiments, aucune pitié. Ses yeux étaient ceux d'un mort, qui fauchaient les vies pour épargner la sienne.... Du coup elle bégaya : Heu... Oui ? Suivez moi ....
Et pendant que l'ambiance battait son plein, ils descendirent des escaliers en colimaçon ...