Lun 14 Aoû - 20:10
Horace Dolls
Epistopoli / Chapardeur des cieux
- 23 ans / Date de naissance
- Humain-Amélioré / Masculin
- Epistopoli
- Hétéro
- Contrebandier
- Hélium Korjev - Portrait (1955)
Description
Horace est d’une beauté presque tristement banale, possédant toutefois la jeunesse comme suprême allié. Semblant avoir été façonné pour représenter l’arrogance et l’insolence d’une génération juvénile emplis de "moi je", il parait incarné l’archétype du petit con qui pense que le monde lui est due. Un sourire presque malicieux habillant une trogne dénué de particularités, ses iris noisettes ont pris la fâcheuse de rouler en direction des cieux dès lors que son interlocuteur se trouve être un brin pompeux. Quelques balafres parsèment sa peau claire, remplissant le vide que laisse le manque de tatouage pourtant habituellement légion dans sa profession.Une tignasse blonde disciplinée surmontant une bouille logée au sommet d’un corps… diaboliquement commun lui aussi pour quiconque devant parfois faire parler l’acier et la gueule d’un pistolet plutôt que la poésie et la douce chaleur d’un Alexandrin.
Disposant d’une carrure à peine au-dessus de la moyenne, il est doté d'épaules larges contrastant un brin avec son physique longiligne. Carrurement parlant (j'invente des mots), le jeune homme oscille entre l’athlète et une espèce d’épouvantail à peine assez bonne pour effrayer les corbeaux. Longtemps dégingandé durant son enfance, ce n’est qu’après son macabre incident qu’il délaisse non sans effort et rigueur la nonchalance qui lui collait à la peau, avec pour objectif de s’affûter avant de ne réclamer vengeance. Brrr, sombre passé.
Bien moins pataud et régulièrement une clope entre les lèvres, le vandale arpente le pont en laissant son regard fureter d’une mine patibulaire à une autre, haussant un sourcil lorsqu'on le fixait en retour.
Amoureux du beau mot, son envie de parler et de railler semble intarissable. Peu avare en moquerie aussi bien pour des amis que des ennemis, distribuant moqueries comme un vieux boxeur belliqueux : à l'aveugle. Ne connaissant ni filtre et retenu, à la limite de l’impulsif, le triste pitre prend plaisir à piquer à de nombreuses reprises, faisant fi de la susceptibilité de sa cible.
Cependant, il faut pondérer ce tableau peu élogieux en évoquant quelques qualités d’Horace. Déterminé, casse-cou presque brave, loyal avec les siens, le rancunier qu’il est sait qu’aussi têtue qu’il soit, la victoire ne s’atteint que rarement en soliste.
Se fantasmant charmeur convoitée de toutes les dames, parfois même chevalier solitaire ou futur héros d’une révolution, le blondin demeure un rêveur mélancolique qui s’est persuadé des années auparavant que le monde pouvait être changé, ou bien embrasé par une langue de feu vomis par la gueule métallique d’un revolver.
Le verbe taquin, vénérant le cynisme, le sarcasme et l’ironie conjuguer à un accent fort et une manie de mâcher les mots trahissent bien souvent son milieu social, debusquable immédiatement parmi les nobles alors qu’il demeure une vrai petite anguille dans le vaste océan impitoyable des requins patibulaires.
Habiletés et pouvoirs
Équipement : Un masque intégral en acier muni de filtre l'aidant à respiré en haute altitude tout comme respirerer dans les ruelles polluées des recoins malfamés d'Epistopoli, lui offrant un style questionnable. À la ceinture fournie et parée de rangement sont logés de quoi faire pleuvoir la galère. Un revolver au fonctionnement capricieux, quelques lames pour les câlins de proximités et ses précieuses gélules, entre autres breloques plus ou moins utiles.Cœur Amélioré : Le bijoux d'artisanat produit par un scientifique excommunié qui bat dans sa poitrine offre quelques améliorations, en échange d'un coût exorbitant. Premier avantage, le tenir en vie, ce qui n'est pas négligeable.Le coût demeure élevé, transformant Horace en un camé dépendant de pilule à l'origine peu éthique, en plus de douleurs récurrentes parfois atroces.
Le coût demeure exorbitant, transformant Horace en un camé dépendant de pilule à l'origine peu éthique, en plus de douleurs récurrentes parfois atroces. Un joli cadeau d'Epistopoli.
Biographie
« Je ne réclame pas justice. Balance l'pognon ou c'est une pluie d'gnons. »Horace vit le jour un peu moins d’une dizaine d’années après la chute effroyable et imprévue de Dainsbourg, dévoré par cette malédiction qui portait la douce appellation de «Brume. ». Bien que n’ayant pas vécu cet événement bouleversant la géopolitique, cet incident marquant pesait sur son enfance, comme celles des autres marmots avec qui le fils Dolls se mit a traîner. Issue d’une famille aux revenues autant médiocres qu’un certain, gamin d’ouvriers précisément, ses parents subissaient de plein fouet l’avancée technologique fulgurante d’Epistopoli et la crise qu'elle engendrait pour la classe basse, le règne impitoyable des machines sur le monde du travail poussant de nombreux foyers à la précarité. Ce fut dans ce contexte que le blondinet vit passer les saisons. Ses parents mendiants régulièrement en quête de quoi se nourrir, priant pour obtenir une place précaire dans une industrie, le jeune garçon s’éclipsait pour découvrir le monde, monde bien étroit délimité par les quartiers pauvres de la superbe Epistopoli.
Et quelle vie. Bien souvent, l’on imagine que les gamins ayant grandi dans des conditions misérables frôlant avec l’abominable parfois traumatisait ces marmots… Il n’en fut rien pour Horace. Se couchant le ventre creux plus d’une fois, Horace espérait que le sommeil vint l'éteindre rapidement, histoire de rapidement repartir s’amuser avec le groupe d’enfant du même âge, le lendemain. Plus d’une fois, les éclats de rire de cette bande comme cent autres résonnaient entre les murs des ruelles pullulant de nécessiteux, pollués par les inventions bancales d’inventeur raté.
À l’origine plus d’une quinzaine, seule une poignée parviendra à atteindre l’adolescence, les malchanceux ayant connu une fin tragique et révoltante. Famine, dommages collatéraux d’un règlement de compte entre bandits. L’existence étant bien souvent succincte pour les vermines des bas quartiers.
En plus d’Horace, cette troupe de chenapans était composée d’Aveline, une brune aux cheveux longs recouvrant une partie de son visage brûlée et tuméfié, la faute à un père aimant plus l’alcool que son sang. Aym’, un roux au nez cassé dont personne ne connaissait le vrai prénom, Deidre, une fille âgée du même âge et curieusement né le même jour qu’Horace, les deux s’amusant à argumenter sur qui des deux était le plus âgés, ainsi que Vernon et Ambrose, deux frères difficilement différentiable, si bien qu’ils étaient constamment insultés de « jumeaux de putin » par l’un des derniers artisans d’une des ruelles sombres composant une alternative aux artères principales de quartier au charme questionnable.
Cette bande, autoproclamée les « Rebus de l’acier », alternait entre larcins et service rendu pour des tiers de la pègre. Rien d’important ou d’essentiels, mais des services de guetteurs ou d’espionnages occasionnels sans prétention, sans oublier les nombreux filatures. Cette vie qu’ils fantasmaient pleine d’adrénaline et d’aventure se révéla quelques années plus tard un simple costume que la faucheuse avait enfilé, montrant patte blanche avant la moisson.
À l’orée de ses 18 ans, son père dégota, pour sa personne comme pour son fiston un poste jalousé les chômeurs, dans une industrie à proximité. Loin du prestige, c’était un boulot à la chaîne qui les attendait. Mal payés, dangereux et précaire, mais une vraie opportunité convoités pour les rats des bas quartiers. Abandonnant les Rébus de l’acier, Horace se mit à la tâche, ne rechignant que par ego. Accompagnés de son paternel, les deux travaillèrent avec acharnement durant plusieurs mois, le garçon « soufflant ses bougies » de nuit, sans ralentir la cadence, les deux Dolls faisant preuve d’une exemplarité typique d’un crève la dalle agripper à une bouée de sauvetage. Pourtant, la situation prit virage malheureusement bien trop courant dans Epistopoli.
Alors qu’Horace réajustait la manœuvre d’une machine façonnant une pièce, un hurlement déchirant retentit, résonnant dans l’entièreté du hangar. Toutes les trognes noires de suie y pivotèrent vers d’où émanait ce rugissement. Bien que la frimousse badigeonnée de suie, Horace pâli. La où se trouvait autrefois affecté son père, il n’y avait que des jambes gesticulant, brassant de l’air, à l’horizontale. Le haut de son corps luttait avec l’une des machines imposante aux couleurs rappelant le cuivre, une presse infernale et infatigable. Sans perdre une once de seconde, Horace abandonna son poste pour se précipiter au secours de son père, suivi par quelques autres ouvriers, des rares ayant encore conservé un peu d’humanité.
La situation déchirante parvint à devenir plus macabre encore.
- [Gore +18]:
- Son père hurlant en sentant petit à petit, inéluctablement, la lourde machine broyée sa cage thoracique, le bruit des os broyés parvenant à recouvrir les suppliques désespérées de son fils, qui luttait par tous les moyens pour tenter d’arrêter l’appétit aveugle de la créature de fer.
- [Gore +18]:
- Du sang chaud, accompagné de chair et de résidu d’os aspergèrent le visage effaré d’Horace.
Les vêtements ainsi que la peau mouchetés de sang, le regard vide, le dernier Dolls se mit a errer dans les ruelles des bas quartiers. Un jour, un mois, un an, une vie, le jeune homme n’en savait plus rien, tant ce passage de sa vie lui parut hors du temps.
Ce fut Aveline qui le recueillit. Était ce lui qui avait marché jusqu’à elle, ou le hasard ? Le jeune homme n’en possédait plus aucun souvenir. La demoiselle avait parcouru du chemin, s’étant émancipé de son père à la main lesté grâce à une indépendance acquise en servant la pègre. Horace demeura silencieux durant des semaines, n’émettant que de rares râles bougons. Jamais son amie ne le questionna plus que de raison, lui offrant généreusement un toit et de quoi se nourrir. Stoïque, muet et proche du cadavre, l’esprit d’Horace s’ébouillantait pourtant de réflexions. Petit à petit, une idée se mit à germer. D’abord un chuchotement, puis une voix, puis un cri, pour finir par un grondement. À table, les yeux logés dans ceux d’Aveline, Horace venait de revivre pareil au phœnix, et prononça ses premiers mots depuis des semaines.
« Je veux du sang. »
Il n’en fallut pas plus à Aveline, qui acquiesça.
***
« Putain ! Deidre dépêches toi !
-Reuben !
-Deiiidre ! La derrière !
-Horace ! Baisse-toi ! »
Les rebus de l’acier s’époumonaient dans cette contre-attaque à leur misérable et désilusionnelle vendetta. Du moins ce qu’il en restait.
- [Gore +18]:
- Aveline n’avait pas même passé l’une des premières palissades avant de voir sa caboche traversée par un projectile plus large qu’une pièce d'argent. De l’arrière de son crâne se déversait les restes de sa cervelle, inondant le sol, une cascade d'hémoglobines et de grumeaux écoeurant.
« Deidre ! Ouvre la porte ! Ouvre-la… »
Une exposition retentit et le trio de rescapé fut projeté à plus d’une dizaine de mètres avec perte et fracas, atterrissant sur les pavés morne et peu confortable.
- [Gore +18]:
- Les tripes de Reuben, découper en deux par l’explosion aspergèrent le désormais duo.
« Horace, tu es.. »
L’espace d’un instant, la jeune femme sentit sa gorge se serrer en apercevant le dernier Dolls, couché sur le dos, un résidu métallique, transformé en pieux pour l’occasion, embrochant le cœur d’Horace. Le garçon tenta de lui adresser quelques mot réconfortant, mais seuls du sang s’échappa de ses lèvres. Boum boum.
« Horace, tient bon… je… tu verras il… »
Les mots s’effaçaient petit à petit, sa vue se masquait lentement, le froid du sol et de la mort parcourant ses veines, la vie du jeune homme quittant mollement son corps.
Boum boum. Boum boum. Seuls les battements de son cœur transpercés rythmaient ses derniers instants. Boum boum. Boum… boum… boum boum. Boum.
***
Dolls réajustait son long manteau couleur chocolat d’un mouvement d’épaule. Un épais nuage grisâtre rappelant un dragon s’échappa de ses narines avant d’être happé par une bourrasque. Coincé entre ses doigts, un cigare bon marché. Horace, sur le pavillon déambulait. Finalement, il vint se loger à lavant du pont du Zeppelin « l’ange pourpre », une facétie de son capitaine. Sa sénestre parcourut l’une des balustrades, ses yeux passant d’un nuage à un autre. Il fut rapidement rejoint par Gary, le contremaître. Gary était un type imposant, aussi grand qu’une porte de ferme, des biceps comparable à des cuisses. Une longue balafre habillait son visage, mais c’était l’un de ses yeux vitreux qui accaparait le regard des observateurs indiscret.
« Cap’taine Lok’ a dit qu’la proie allait être à portée d’ici quelques minutes.
-Qu’est c’qu’on attaquer, Gary ?
-Un convoi d’marchandises.
-Sur quoi on met main mise ?
-J’sais pas trop. On suit les ordres. Prends tes pilules l’camé bionique, t’vas avoir b’soin d’un cœur du tonnerre, vieux frère ! »
Un sourire malin habilla la frimousse d’Horace, accompagné du même brève douleur imaginaire au niveau de la poitrine, là où son cœur désormais de métal battait. L’affreuse impression qu’un pieu y fut encore logée soufflait l’idée au blondinet de gratter la peau pour s’arracher cette aberration d’ingénierie. Par précaution, le pirate farfouilla, trifouilla dans ses poches pour s’emparer des gélules cruciales à sa survie. Sans, son corps allait finir inlassablement par rejeter cet organe artificiel.
« Ils sont là.
-Ouais Gary. Impossible d’les manquer, comme ta grosse mère obèse.
-Sale con. S’tu continue comme ça, t’pourras finir par t’payer ton propre navire, et appart’nir à la loge, t’pourras naviguer sur la mer d’nuage.
- Attends j’fais semblant d’en avoir quelque chose à faire d’ta déclaration d’amour, j’t’ai d’ja dit, t’pas mon genre crâne d’œuf.
- Débile. »
L’insulte amicale mit un terme à cette discussion viriliste débordant de testostérone. Le pavillon de leur cible était distinguable parmi les nuages. Cependant, et s’il refusait de l’avouer sous la torture, Horace se répétait l’idée en boucle. « Mon propre navire… », en plus de la perspective d’amasser suffisamment de pognon pour réclamer ce qui l’animait désormais. La Vengeance. Animé désormais par un désir malsain depuis sa défaite, la haine et l’amertume s’étant odieusement mélangé, le hère sans cœur à intégrer une loge malfamée de voleurs des cieux, la cupidité servant un objectif éphémère et autodestructeur. L’envie de voir périr ceux qu’Horace estimait coupable.
Tu veux voir un tour de magie ? / Il
Pas-grand-chose à dire, j'adore le sport, je fais un taf de planqué et j'suis à la recherche d'aventure épique ! Tous à bord ! Un brin taquin, j'essaye d'me contenir ! En-tout-cas, j'suis prêt écumer les cieux d'Astrebrume. Clairement influencé par les univers SDA, WoW, Warkok, WarBattle et AOS ! Ouais j'suis un mec à sigle.
Dernière édition par Horace Dolls le Mar 15 Aoû - 17:01, édité 2 fois