Sam 29 Juil - 9:05
La cité aux Mille Lumières : Opale la gigantesque. C’était la première fois que la prêtresse du culte de Tohorâ se déplaçait jusqu’ici. Et honnêtement, elle n’avait pas vraiment envie d’y rester trop longtemps. Cette ville suscite en elle trop de sentiments mêlés et contradictoires. De toute façon, si elle était là, à parcourir les ruelles du quartier marchand, c’est que sa déesse baleine lui avait envoyé des visions mystiques concernant la grande Opale. Des produits précieux s’y trouvaient, et Atahara devait s’y rendre rapidement. C’est en tout cas ce qu’elle avait interprété de ces messages divins.
Comment ne pas être fasciné par l'effervescence et la modernité d’Opale ? En tant que tritonne habituée à la vie tranquille et sacrée d’Aramila, ville ô combien religieuse, Atahara est émerveillée par l’agitation de cette vie urbaine, les grands marchés animés, les tours imposantes et les bâtiments majestueux qui s’élèvent vers le ciel. C’est un monde si éloigné de son temple serein au bord de l’océan…
Elle découvre également la technologie et l’économie florissante d’Opale et observe avec curiosité les innovations et les inventions modernes qui facilitent la vie des habitants de la ville, des engins mécaniques sophistiqués, aux avancées permises par la brume qui semblent presque futuristes pour elle. Cela éveille en la prêtresse un désir de découvrir davantage les connaissances et les cultures extérieures, tout en restant évidemment fidèle à ses traditions et à sa foi envers Tohora.
Malheureusement, Opale est loin d'être qu’une source d’admiration. L’importance économique de cette ville priorise automatiquement les intérêts matériels au détriment des valeurs spirituelles et écologiques. Surconsommation des ressources naturelles, impacts sur l’écosystème marin, des sujets qui touchent profondément la prêtresse de la déesse baleine. Atahara se sent parfois dépassée par le rythme rapide de cette vie urbaine et par l’agitation incessante des affaires commerciales. Les hauts bâtiments et la densité de la population contrastent fortement avec les vastes étendues d’océan et l’intimité de son temple à Aramila. Après quelques jours sur place, elle se sent un peu isolée et nostalgique de la tranquillité et de la simplicité de sa vie habituelle. Heureusement, elle quitte tout ça ce soir, qu’elle ait trouvé ou non ce que la déesse cherche.
- “L'échoppe des Profondeurs” ? C’est ce que j’ai vu en méditation ! Merci Tohora, merci !
Atahara s’exclame en parlant toute seule lorsqu’elle passe devant cette petite boutique nichée au cœur du quartier des commerces. La devanture de la boutique est ornée d’une mosaïque étincelante représentant des coraux et des créatures marines chatoyantes, exactement comme dans ses visions ! Lorsqu’elle pousse la porte en bois ornée de symboles aquatiques, elle est accueillie par une douce brise marine et l’odeur enivrante d’encens, les mêmes encens qu’elle avait achetés à Afila il y a quelques semaines de ça.
L’intérieur est décoré dans des tons de bleu et de vert, rappelant les profondeurs de l’océan. Il n’y a que quelques personnes dans cette petite boutique, ce n’est pas l’heure de pointe, mais le marchand semble déjà bien occupé. Elle va sagement attendre son tour, et en attendant, elle en profite pour regarder les étagères remplies de flacons et d’amphores en verre qui scintillent sous les lumières tamisées.
Comment ne pas être fasciné par l'effervescence et la modernité d’Opale ? En tant que tritonne habituée à la vie tranquille et sacrée d’Aramila, ville ô combien religieuse, Atahara est émerveillée par l’agitation de cette vie urbaine, les grands marchés animés, les tours imposantes et les bâtiments majestueux qui s’élèvent vers le ciel. C’est un monde si éloigné de son temple serein au bord de l’océan…
Elle découvre également la technologie et l’économie florissante d’Opale et observe avec curiosité les innovations et les inventions modernes qui facilitent la vie des habitants de la ville, des engins mécaniques sophistiqués, aux avancées permises par la brume qui semblent presque futuristes pour elle. Cela éveille en la prêtresse un désir de découvrir davantage les connaissances et les cultures extérieures, tout en restant évidemment fidèle à ses traditions et à sa foi envers Tohora.
Malheureusement, Opale est loin d'être qu’une source d’admiration. L’importance économique de cette ville priorise automatiquement les intérêts matériels au détriment des valeurs spirituelles et écologiques. Surconsommation des ressources naturelles, impacts sur l’écosystème marin, des sujets qui touchent profondément la prêtresse de la déesse baleine. Atahara se sent parfois dépassée par le rythme rapide de cette vie urbaine et par l’agitation incessante des affaires commerciales. Les hauts bâtiments et la densité de la population contrastent fortement avec les vastes étendues d’océan et l’intimité de son temple à Aramila. Après quelques jours sur place, elle se sent un peu isolée et nostalgique de la tranquillité et de la simplicité de sa vie habituelle. Heureusement, elle quitte tout ça ce soir, qu’elle ait trouvé ou non ce que la déesse cherche.
- “L'échoppe des Profondeurs” ? C’est ce que j’ai vu en méditation ! Merci Tohora, merci !
Atahara s’exclame en parlant toute seule lorsqu’elle passe devant cette petite boutique nichée au cœur du quartier des commerces. La devanture de la boutique est ornée d’une mosaïque étincelante représentant des coraux et des créatures marines chatoyantes, exactement comme dans ses visions ! Lorsqu’elle pousse la porte en bois ornée de symboles aquatiques, elle est accueillie par une douce brise marine et l’odeur enivrante d’encens, les mêmes encens qu’elle avait achetés à Afila il y a quelques semaines de ça.
L’intérieur est décoré dans des tons de bleu et de vert, rappelant les profondeurs de l’océan. Il n’y a que quelques personnes dans cette petite boutique, ce n’est pas l’heure de pointe, mais le marchand semble déjà bien occupé. Elle va sagement attendre son tour, et en attendant, elle en profite pour regarder les étagères remplies de flacons et d’amphores en verre qui scintillent sous les lumières tamisées.