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Mer 4 Mai - 22:42

Géographie

Ce que l'on sait d'Uhr et au-delà




Le Kobold suppose que ce serait Orzad qui aurait donné son nom à notre astre, Adhra, après y avoir dispersé les restes du Premier-qui-vint et ainsi donné naissance aux Alrunes. Selon les textes antiques qui ont été retrouvés, la planète aurait jadis été ronde, ce que les panthéistes considèrent comme une énième forme d'hérésie censée nous montrer l'imposture du kobolisme. Je ne suis pas de cet avis : après tout, le Kobold mentionne déjà l'existence des Hespérides comme des incarnations de la nature alors que l’Église n'a jamais cessé de réfuter leur existence. Les kobolistes les voyaient d'ailleurs comme des divinités mineures, préservant leurs territoires durant ces lointains éons.
- « Au sujet d'Adhra » d'Arius Perséflore

Adhra a ses propres règles. Comme c’est par exemple le cas de sa géologie, lui conférant une curieuse forme torique, telle un donut, ou bien de sa lune et de son soleil qui passent par le centre et s’éloignent respectivement vers les pôles nord et sud. C’est dans la face intérieure, au sud de l’astre, que se trouve le continent d'Uhr, encerclé par la Mer de Brume qui compose près de soixante-dix pour cent d’Adhra. D’où son surnom de « Planète Grise ».

Si ce phénomène soulève de nombreux tollés, c’est essentiellement car depuis plusieurs siècles il est source de désaccord entre l’ordre religieux et la communauté scientifique, si bien que cette dernière en a fait son cheval de bataille dans sa lutte contre l’obscurantisme. Tandis que selon les prêtres, le Soleil et la Lune seraient deux déités primitives cherchant à rivaliser de vitesse, lors de leurs révolutions respectives, pour les savants, il est évident qu’il s’agit de deux satellites naturels gravitant autour des pôles de l’astre, l’un étant une naine blanche et l’autre une protoplanète.

Évidemment, le sujet fait débat et chacun campe sur ses positions. D’autant plus qu’il semble difficile de déterminer qui a raison et qui a tort, puisque pour cela, il faudrait au moins lancer une expédition sur la Lune. Ou bien faire la rencontre du Soleil au cours de l’une de ses pauses, que l’on dit n’arriver que lorsque personne n’est là pour en être témoin.


Dernière édition par Uhr le Dim 31 Déc - 0:43, édité 9 fois
Lun 20 Juin - 0:36

Continent d'Uhr

L'Enclave des Dieux




Situé dans l'une des zones les plus propices à la vie d'Astrebrume, le continent d'Uhr est celui sur lequel l'humanité a survécu après la Guerre des Esprits il y a pratiquement deux millénaires de cela. Si jadis ce dernier abritait des ruines d'antiques civilisations, comme le suspecte aujourd'hui la communauté scientifique, force est de constater qu'il n'en reste rien ; ainsi, les religieux n'ont jamais pu nier qu'il s'agissait d'une terre vierge, une terre offerte par les dieux pour que l'homme puisse y prospérer sous leur égide. Pourtant, les révélations qui ont fait suite à la Catastrophe de Dainsbourg laissent croire que cela aussi pourrait être un mensonge et que l'enclave n'est probablement rien d'autre qu'une terre dépouillée de son passé, de son histoire et de traces laissées par ses premiers habitants. Au profit de la croyance, de l'obéissance, de l'obscurantisme.

N'existant que dans le présent et dans un passé relativement proche, connu de tous, Uhr est pourtant un véritable berceau de cultures et de différentes formes de vie tentant tant bien que mal de coexister sans s'entretuer. Pratiquement à ses quatre points cardinaux existent des villes suffisamment grandes et influentes pour être considérées comme « Hautes », s'arrogeant chacune des territoires sur lequel elles exercent une emprise et au-delà desquels on est rien, un contadin, une poussière. Ses reliefs sont nombreux et l'on peut dénombrer plusieurs chaînes de montagnes qui traversent la terre, au moins autant que de mers qui la bordent, sans compter la Mer de Brume elle-même. Celle-ci encercle l'enclave et grignote ses frontières, notamment depuis que Dainsbourg s'est faite submerger, il y a trente ans. Plus que jamais, des gardes patrouillent donc, dans les contrées limitrophes, à l'affût d'un autre mouvement, d'une autre Catastrophe. Ceux-là vont le long des chemins sinueux, de pierre ou de terre, qui traversent le continent en long et en large.

Bien qu'elle abrite une centaine de millions d'êtres humains, ou humanoïdes, Uhr a toutefois su rester sauvage et il peut donc s'avérer dangereux de quitter les sentiers battus. Non seulement car il est possible de tomber sur un morceau de Brume ayant réussi à passer la frontière, une Nebula, que par la présence de bêtes sauvages, de bandits de grands chemins, ou pire encore, de véritables monstres. Sans compter sur le climat qui peut s'avérer lui aussi un ennemi mortel dans les régions Nord et Sud, tantôt hivernal à vous glacer le sang par -60°C, tantôt aride et chaud au point de vous dessécher en moins d'une journée d'exposition au soleil. Car on oublie souvent que les astres sont plus proches et que le continent se trouve au centre du tore, ce qui peut provoquer des effets de marée ou des périodes de sécheresse dévastateurs, comme ce fût le cas dans les années 1630, favorisant les révoltes qui ont entraîné la chute de Sancta et la fondation d'Epistopoli.

Uhr en chiffres:


Dernière édition par Uhr le Dim 23 Oct - 12:44, édité 11 fois
Lun 20 Juin - 15:29

Mer de Brume

La corruption de la Malice




Portent aujourd'hui le nom de « Mer de Brume » toutes les terres submergées par cet étrange brouillard aux vertus paranormales, épargnant de rares endroits comme Uhr ou les Monts Alcalins. Pendant longtemps, les habitants de l'enclave ont eu du mal à se figurer ce qui pouvait bien exister au-delà de la frontière naturelle que la Brume n'a jamais su franchir, sinon à travers ses Nebulas. D'aucuns ont essayé de braver les interdits de l'Eglise, s'y rendant malgré tout et revenant, dans le meilleur des cas, en un seul morceau pour être considérés comme des hérétiques et finir sur le bûcher. Aujourd'hui, l'ère du fanatisme religieux est définitivement révolue et, à mesure que l'on en découvre davantage au sujet de la Brume, on en sait aussi beaucoup plus sur les environs du continent d'Uhr... qui en vérité tient davantage d'un sous-continent, extrémité méridionale d'une vaste espace s'étendant loin vers le Nord.

Depuis trente ans, nombre de cartographes s'arrachent les cheveux à essayer de décrire ce qui se trouve sous la Mer de Brume. Les expéditions rapportent l'existence de villes délabrées et recouvertes de végétation, de villages pratiquement rayés de la carte par les affres du temps... et ce dans d'importantes quantités. Au Nord et à l'Est, il est dit qu'il faudrait marcher pendant des semaines pour réussir à rejoindre la mer. Et encore, ce ne serait là qu'un bras de l'océan, s'avançant dans les terres septentrionales et provoquant pratiquement la séparation de deux continents. Patrouilleurs et troupes expéditionnaires affirment avoir vu, à travers la Brume, des golfes si grands et des horizons si lointains qu'ils auraient manqué de tomber inconscients. « Le monde est vaste, au-delà d'Uhr. Bien plus que n'importe qui ici aurait un jour pu l'imaginer. »

Longtemps, la documentation, le recoupage et l'archivage des informations glanées lors des expéditions ont été un travail lent et fastidieux et plus d'une fois les historiens et archéologues ont espéré un miracle. Ce n'est qu'en 1900, suite aux évènements survenus à Dainsbourg, que bon nombre de questions ont pu être éclaircies : grâce à l'inspection minutieuse des Archives, où figuraient des écrits interdits, il a été possible de mettre la main sur des cartes en bon état datant d'avant l'apparition de la Brume. L'existence de trois grands continents ne fut pas réellement une surprise pour la communauté scientifique, puisque déjà rapportée par les Saraphs et Grigoris, toutefois leur taille colossale par rapport à l'enclave constitua un véritable électrochoc.

Sous l'impulsion de l'Alliance, la « mappa mundi » a depuis été démocratisée et est devenue un outil précieux pour tout bon explorateur qui se respecte. Certains parlent aujourd'hui d'une nouvelle ruée vers la Brume, repoussant les limites de ce qu'il était jadis possible de découvrir au-delà des frontières d'Uhr. En réponse, l'exploration maritime s'est vue redynamisée, au même titre que l'usage d'aéronefs, en vue d'atteindre des terres lointaines, des îles et, pour les plus téméraires, d'autres continents.


Dernière édition par Uhr le Sam 1 Juil - 1:19, édité 12 fois
Lun 20 Juin - 15:44

Voie Terrestre

Charrettes, voitures, trains...

Historiquement, premier mode de transport entre les cités, la Voie Terrestre perd depuis quelques années du terrain face à la Voie Aérienne et la Voie Maritime, suite aux dernières avancées technologiques. Il n'y a en vérité pas grand-chose à dire de plus que ce que s'imagine le commun des mortels : certaines routes, plus praticables que d'autres, sont communément empruntées par des caravanes ou des marchands avec moins de moyens. Pas forcément la plus rapide ni la plus expéditive, c'est toutefois la façon la moins chère de se déplacer dans Uhr. Malgré tout, nombreuses sont les innovations qui sont apparues ces dernières décennies permettant d'assurer un transport terrestre plus fiable et plus rapide, qu'il s'agisse de la voiture, du train ou bien même des poids lourds (encore au stade de prototype et nécessitant des routes parfaitement plates).

La plupart des chemins sont cependant encore en terre, parfois pavés, et il existe des zones d'ombre où l'on peut aussi bien prendre le risque de se faire attaquer par un monstre que par des voleurs ou bien encore devoir passer à travers la Brume. Certains pays sont plus à cheval que d'autres sur la sécurité des transports et mettent à disposition des patrouilles, mais dans tous les cas les mercenaires et maraudeurs sont aussi une constante à bord des convois. La traditionnelle carriole ou charrette reste donc le moyen privilégié pour faire passer des marchandises à travers les lignes terrestres jusqu'à aujourd'hui, là où l'état des routes laisse à désirer.

Les lignes terrestres

On parle souvent des lignes de chemins de fer comme étant les « lignes terrestres », étant donné qu'elles ont progressivement remplacé les Grandes Voies reliant les différents pays. Ceci n'est pourtant vrai que pour Opale et Epistopoli et seulement pour des échanges à l'intérieur du pays, essentiellement du transport humain. Malgré tout, une nouvelle voie, considérée comme la plus longue, est en construction entre Opale et Xandrie depuis plusieurs décennies et devrait être finalisée dans les prochaines années. Elle est d'ores et déjà utilisées par un petit contingent de riches marchands et de nobles, mais n'est pas ouverte au grand public, ce qui est largement questionné par la population xandrienne.

Bien qu'elle ne soit pas automatisée, la Grande Voie reliant Aramila à Xandrie n'est aujourd'hui empruntée que par quelques rares caravanes possédant un laissez-passer pour voyager en terres epistotes. Un document qu'il est aussi dur que cher à avoir et qui a largement favorisé le développement d'échanges aériens entre les deux cités depuis un demi-siècle.

Enfin, le Passage de Céleste n'est pratiquement plus utilisé en raison de la dangerosité des montagnes et des monstres y habitant, notamment dans les parties les plus caverneuses de la route. Celle-ci n'existe d'ailleurs même plus sur les cartes et n'est plus connue que par quelques vieux marchands. Malgré tout, chaque année, nombreux sont ceux à se risquer sur ce sentier passant entre les montagnes et dans des tunnels étroits pour rejoindre Doucerive ou Marie-du-Val, contemplant les ruines d'une route qui jadis était extrêmement passante et relique d'une époque révolue où Opale et Epistopoli échangeaient beaucoup par voie terrestre.


Dernière édition par Uhr le Dim 16 Oct - 18:15, édité 11 fois
Dim 16 Oct - 17:39

Voie maritime

Navigation et lignes maritimes

Aujourd'hui, la majeure partie du trafic se fait via les fleuves et les rivières. La plupart des bateaux sont donc à faible tirant d’eau, mais assez robustes pour supporter les courants une fois en pleine mer, qui peuvent se déchaîner en quelques minutes, puis revenir au calme plat. Les flux restants sont essentiellement des voyages commerciaux longeant les côtes et passant temporairement par la Mer de Brume à différents endroits d'Uhr (il faut donc une bonne raison pour s’y aventurer). Ceux-là sont généralement conduits par des capitaines de renom, des hommes chevronnés et des bagnards venus tirer leur peine de prison, ou mourir en essayant.

La Brume pouvant évoluer jusqu’aux eaux sombres et profondes des mers de l’est, il est assez fréquent pour une compagnie maritime de perdre des hommes et des marchandises. Cela reste néanmoins le moyen le moins cher et le plus rapide pour Opale, comme pour d’autres, de faire circuler ses marchandises aux négociants, si bien qu’un armateur peut rapidement faire fortune, au détriment de la vie humaine. Heureusement pour eux, nombreux sont les marins briguant la prime de risque faramineuse promise par le métier : un appât financier semblant justifier les dangers et permettre au secteur de ne jamais tomber à court de main d’œuvre.

Le commerce pour chaque pays:

Les lignes maritimes et fluviales

Malgré leurs relations diplomatiques pauvres, certaines contrées ont signé un accord de libre-échange des biens et des hommes dans une optique purement commerciale. Ces traités ont permis la création de lignes maritimes et fluviales entre les quatre grandes cités. Aujourd'hui, trois lignes sont particulièrement réputées, la première étant celle reliant Opale à Epistopoli. Fruit d'une alliance totale entre les deux pays, à savoir commerciale et militaire, il s'agit de l'accord commercial le plus solide d'Uhr. Celui-ci permet l'import massif de technologies epistotes dans la Cité aux Mille Lumière, notamment pour des domaines où le Myste ne permet pas d'avancée, en échanges d'hydrocarbures prélevés dans les terres septentrionales et dans les mers orientales.

Un autre traité, aussi connu, est celui reliant Xandrie à Opale. Bien plus à sens unique et réputé pour ses répercussions désastreuses sur Xandrie, il est souvent décrié par la population comme typique de l'esclavage moderne. Celui-ci inclut notamment l'exploitation des ressources minières et leur raffinement sur les terres xandriennes, dans le but de fournir du Myste à Opale qui le revend ensuite le triple du prix à Xandrie.

Enfin, la troisième ligne maritime et probablement la plus ancienne est celle entre Opale et Aramila, à travers laquelle des navires viennent mensuellement délester l'excédent de denrées aramilannes, perçues comme rares et luxueuses dans d'autres régions du monde. Il s'agit par exemple du café, du chocolat, des amandes... et d'autres ressources poussant uniquement dans les terres les plus méridionales et dans un climat précis. Ces cultures ne sont trouvables qu'à Aramila et légèrement à Epistopoli, depuis que celle-ci a annexé le Renon.

Légendes et mythes marins

Ci-dessous, figure une liste non-exhaustive des croyances que l'on peut retrouver en mer et des événements inexplicables qui y ont eu lieu. Nombreux sont ceux affiliés à la Brume ou bien à des monstres légendaires du Bestiaire, lorsqu'il ne s'agit pas d'attaques perpétrées par les Nagas. Toutefois, quelques mystères demeurent entiers...
Le Mauvais Présage

Nombreux sont les marins à raconter avoir un jour aperçu la carcasse d'un navire fantôme, apparu de nulle part et flottant à l'horizon sans équipage à son bord. Selon les légendes, il s'agirait du Mauvais Présent, un des nombreux navires d'Opale ayant disparu au siècle dernier, visiblement sans jamais couler. Fait étrange, ce vestige aurait la réputation d'être toujours navigué par son équipage, maudit pour l'éternité, dont l'objectif serait de mener des navires perdus dans la Brume et de les faire s'échouer sur des récifs. Évidemment, les armateurs ne croient pas ces fadaises et imaginent qu'il s'agit tout simplement de pirates ou de Tritons dissidents, voire d'un équipage de Nagas, bien qu'on n'en ait jamais vu. Quand bien même, pour les marins ayant survécu à une rencontre avec le Mauvais Présage et ayant senti quelque chose de ténébreux en émaner, le doute demeure.

L'épave de la Trinité

Parmi les nombreux navires sillonnant les mers d'Uhr se trouvent des remorqueurs espérant retrouver des épaves et récupérer leur cargaison. Bien que la pratique soit souvent jugée malhonnête, elle n'est pas illégale et la chasse aux trésors constitue un véritable sport dans le milieu maritime. Le plus grand qui n'a encore jamais été trouvé à ce jour serait celui du Trinité qui aurait été emporté par les flots au sud de Martelheim. Beaucoup pensent qu'il a été victime du Charybde, un monstre légendaire sévissant au large des côtes ; pour d'autres, il ferait sens qu'il aurait été attaqué par des pirates et aurait sombré avant que ceux-ci ne puissent le piller. Dans tous les cas, ce navire possédait à son bord une véritable fortune, puisqu'il aurait servi à réaliser l'échange le plus fructueux à ce jour entre Opale et Aramila : la livraison d'une statue en bronze colossale représentant le Dieu Uhr, que l'on peut retrouver sur la place centrale de la capitale. On dit aussi que c'est après ce naufrage que les relations entre les deux cités se seraient détériorées et que les dirigeants d'Opale auraient fondé le Magistère...

La déesse Kalistha

Bien plus qu'un mythe, la déesse Kalistha est une croyance extrêmement répandue chez les marins. Nombreux sont les navires à posséder une figure de proue à l'effigie de la Mère de l'Océan et à peu près sur tous les navires, il est possible de retrouver un ou plusieurs fétiches censés la représenter. Figure protectrice des braves qui s'aventurent en mer, elle est louée à chaque voyage par tous les capitaines, même ceux parmi les plus agnostiques.