Light
Dark
Bas/Haut

Gauss Blass

Gauss Blass  Brandw10
Mar 2 Mai - 15:54

Gauss Blass

Epistopoli   / Noble

19 ans
Strigoi-Amélioré / Masculin
Epistopoli
Hétéro
Espion
Sol, the Heretic Saint by Paul Nong

Description

Gauss. Un être blanchâtre qui erre parfois dans les rues d'Epistopoli. Son teint pâle et ses longs cheveux d'ivoire lui confèrent l'aura d'un fantôme. D'un pas calme et silencieux, il glisse, telle une ombre sur le goudron de la cité. Il s'immisce, se faufile avec aisance et se fond dans la foule. Personne ne le remarque. Il peut remercier son allure svelte et sa stature peu imposante pour cela. La majorité des hommes adultes le surplombe d'au moins dix centimètres. Sa musculature fine, délicate lui donne une grande agilité. Plus de muscles voudraient simplement dire plus de poids à soulever lors de ses ascensions nocturnes. Son style vestimentaire n'aide pas non plus à vous taper dans l'oeil, il se cache constamment sous une capuche et une tenue noir. Il se blottit, se courbe et se fait le plus petit possible. Afin de mieux se poster dans un coin, adossé à un mur ou perché sur un toit pour vous épier, vous dépouiller du regard à votre insu. La seule fissure dans cette armure de discrétion, dont il apprécie si chaleureusement les bienfaits, sont ses yeux. Ses yeux carmin, brillant d'une curiosité avide, beau à en tomber et tranchant, transperçant même. Associé aux traits fins, efféminé de son visage, rayonnant d'une beauté pure et innocente, un charme particulier se dégage de ce jeune noble. Un charme doux et mystérieux qui a une fâcheuse tendance à attirer les avances des hommes, le croyant d'un genre différent. Mais heureusement pour lui, son arme de séduction est cachée sous un masque respiratoire peu proéminent qui dissimule le bas de son visage. Un ustensile devenu vital après son "amélioration". Opération qui lui a d'ailleurs valu une cicatrice peu esthétique entre ses deux pectoraux.
   
   "*Lorsque la pénombre s'empare des rues, mon royaume ouvre ses portes. Je déambule alors, caché dans les ténèbres, salivant d'avance les mystères que cette nuit aura à m'offrir. Les murs de cette ville n'ont rien d'un rempart pour moi, je les grimpe et les arpente avec la même aisance que d'autres montent des escaliers. Je les escalade depuis tant d'années maintenant. Après avoir acquis mes nouveaux poumons d'acier, je pouvais enfin sortir, jouer et courir ! Alors je courus, je courus et courus encore mettant à rude épreuve ce nouvel organe. Mais il a tenu bon, et quand les rues n'avait plus de recoin, plus de ruelles, plus de passages inexplorés, alors mes yeux monta vers les astres célestes et y découvrit un nouveau terrain de jeu. Et je gravis, gravis et gravis encore ces parois, malgré les dangers et le maintes fois où ma vie n'a tenu qu'à un fil, qu'à une once de chance, je gravis. Car quand vous avez failli mourir alors que vous n'avez point vécu, ne pas vivre pleinement est plus terrifiant que la mort.
   Et du haut de ces toits, je peux assouvir ma passion première, celle qui m'anime chaque matin et me berce chaque soir. Je ne sais plus quand cela a commencé. Etait cette nuit où, glané du haut d'un balcon, j'admirais pour la première fois les ébats intimes d'amants trop passionnés ? Ou était-ce la fois où j'ai été témoin de l'irréparable ? De ce meurtre sordide dans une ruelle de la basse ville ? Je ne sais plus quand mais j'ai découvert une appétence… excessive, même obsessive des secrets des autres, de leur intimité, de leur plus vile péché. J'ai envie de voir ce qu'il ne faudrait pas voir, d'entendre l'inentendable, de savoir l'inavouable. Alors j'épie, je guette, j'espionne dans l'espoir de surprendre des moments d'intimité, d'être témoin d'un crime fratricide ou d'entendre les plus grandes bassesses de la haute-cité.
   Ah, douce nuit, de quel interdit me fera tu me délecter aujourd'hui.*"


Gauss. Il n'est pas seulement blanchâtre d'apparence, ses émotions sont elles-même effacées. Tous ceux qui l'ont côtoyé, principalement les servants de sa demeure, l'ont vite constater. Essayer de lire ses expressions est peine perdue, encore plus équipé avec son masque. Il se peut que vous soyez témoin d'un léger sourire, d'un subtil froncement de sourcil, mais vous ne l'entendrez jamais rire au éclat ou hausser la voix. Pourtant, il n'est pas dénué d'émotions, il aime s'amuser autant que tout le monde et peut perdre patience comme chaque jeune homme de dix-neuf ans. Mais sa nature silencieuse le rend peu expressif et seul ses mots bienveillants ou ses actions menaçantes vous feront comprendre ses pensées. Bien que ,bienveillant, soit un terme trop prononcé pour le décrire. Tout comme, malveillant, serait un mot trop extrême. Disons que c'est un homme respectable, qui a certaines valeurs, mais qui jouit aussi d'un grand plaisir à se montrer sarcastique, sordide, cruel, obscène voir malicieux. Par simple amusement, plus que par réelle volonté. Non, sa volonté, elle, est régie par deux choses : un pragmatisme instruit par son père, et une satisfaction maladive de dévoiler une part de votre personnalité, dissimulé, inavoué ou bien inexploré.

Habiletés et pouvoirs

Poids plume (diminué) : Né strogoi, il est capable de se mouvoir avec agilité et sans faire un bruit. Sa masse corporelle est par nature très légère, l'aidant ainsi dans ses ascensions dangereuses. Cependant l'alliage qui lui sert de poumons, bien que commandé le plus léger possible, le rend plus lourd que n'importe quel strogoi qui ferait deux fois sa taille.
   
   Poumons Améliorés: Il a reçu une greffe de poumon énergétique pour remplacer les siens défaillants. Il est ainsi capable d'être plus endurant que la moyenne et de garder sa respiration pendant plus longtemps. Mais ses nouveaux poumons l'obligent à utiliser un masque à filtre. De plus sa médication constante à accentuer sa physionomie strogoi et l'a rendu hypersensible aux lumières trop éclatantes, lui donnant des maux de crânes et l'aveuglant plus facilement.
   
   En plus de ses qualités de grimpeur hors pair, il est capable de se faufiler dans bien des demeures grâce à ses outils de crochetage. Bien qu'il pénètre chez les citoyens pour voler nulle autre richesse que des papiers importants, ou bien pour surprendre ses victimes avec un appareil photo lors de moment intime.
   
   Il fut également instruit dans le maniement des armes à feu et des armes blanches. Son père insista grandement lorsqu'il comprit que son fils déambulait bien trop souvent loin des rues sereines de la haute cité. Il ne sort jamais sans son revolver et sa dague depuis. Mais ses armes de prédilection restent la discrétion et la fuite.

Biographie

  "*Je me souviens encore du froid glaçant, du froid métallique, de cette table d'opération lors de ma première fois. Ma première fois qui aurait pu être ma dernière fois. Je me souviens de la peur, pas celle de la mort, car celle-là était déjà passée, acceptée même, mais de la peur de la douleur. Aurai-je mal quand les docteurs m'ouvriront en deux pour sortir l'un des organes le plus volumineux et le mieux protégé de mon corps ?
   
   « Êtes vous certain de savoir ce que vous faites ? Vous connaissez les conséquences si vous échouez. »
   « Mr Blass. Je n'en suis pas à ma première greffe, vous savez. Mais il faut accepter qu'opérer sur un enfant de huit ans comporte des risques. Et ce peu importe vos menaces Mr Blass. Mais vous savez aussi très bien les conséquences si je n'opère pas. Donc je suis votre seul espoir. »
   « Vous êtes la plus chère, alors j'attends de vous un résultat, Dr. Mayer. »
   
   La plus chère. C'est étrange car mon père n'est pas vraiment un homme de sentiments. Il est pragmatique, instruit et organisé. Et n'as jamais démontré la moindre affection pour moi. Pourtant, il ne m'a jamais traité comme ce que je suis, un poids, un fardeau, et une perte sèche d'argent. Beaucoup d'argent. Quand les docteurs m'ont diagnostiqué une malformation pulmonaire à la naissance, il n'a rien dit et a payé pour mon traitement. Quand mon état s'est aggravé et qu'on m'a diagnostiqué six mois à vivre, il n'a rien dit, et a payé. La plus chère des docteurs, d'ailleurs pour remplacer mes poumons. Cependant, j'étais un enfant, et les enfants grandissent, même moi qui eu une croissance amoindrie. Et les poumons ont dû être changés, et changés. Et il a payé et payé. Etrange donc, pour mon père si froid qui ne raisonne qu'en chiffre et en bénéfice. Alors je lui ai demandé un jour. Pourquoi ? Pourquoi ne pas m'avoir abandonné sur cette table d'opération. Cela t'aurait épargné bien des dépenses. Parce que c'est le devoir d'un parent. Dit il simplement. Pour lui c'était limpide, ça n'a jamais été une question de combien, mais de comment. L'argent n'est qu'un moyen, et non un objectif. Quelle chance alors d'avoir un père si riche, un père si doué en affaires, au succès fulgurant au sein la cité d'Epistopoli. Et jouissant de puissante relation familiale dans la cité opaline. Mais quel dommage d'avoir été engendré par cette mère.Cette mère si sublime qui m'a légué son visage angélique féminin, et sa condition si frêle. La pauvre était si faible qu'elle ne s'en est jamais remise de mon accouchement, et mourut malade deux ans après. Je ne l'ai jamais connu, alors je ne regrette pas vraiment sa mort, seulement ces poumons malades.
   
   Mais maintenant je jouis d'une vie luxueuse, d'où je peux contempler la haute cité, du haut de ma haute tour, au milieu
   de la haute société. Et après, on s'étonne que j'ai la folie des hauteurs.

   
    « Votre masque, maître Gauss, cela fait déjà plusieurs minutes. »
   
   Ah, ces servants si serviables et savoureux. Celui-là, par exemple, a un goût plutôt chaud et épicé. Sans doute dû à son alimentation pimentée. Père a choisi ses servants plus par la saveur de leur sang que par leur serviabilité. C'est bien plus un buffet exquis qu'il a assemblé qu'un amas de bon petits soldats. Et quand vous êtes un aussi fin gourmet, vous ne tuez pas vos vaches à lait si promptement. Pratique alimentaire auquel j'ai également adhéré. J'aime juste leur rappeler leur réelle utilité, en leur donnant des noms plus adaptés. C'est également plus pratique lorsque je commande un menu.
   
   «  Ne t'inquiète pas tant, poulet tandori, je n'en mourrai pas. Vois-tu, mon masque sert surtout à filtrer l'air pour éviter d'encrasser mes poumons. Tu peux imaginer le nombre de produits désastreux qui circulent dans cette ville, non ? Toutes ces émanations vaporeuses, toute cette pollution. Une catastrophe pour le génie mécanique qui me sert à respirer. Mais qui demande bien plus que dix minutes d'air non filtré pour lâcher. »
   « ... »
   « *toux toux* Cela dit, la toux qui survient rapidement sans mon masque, elle, est désagréable. Mais je me suis toujours demandé, délicieux petit poulet tandori, combien de temps je tiendrais là-bas ? Dans les tréfonds de la mer de brume ? Combien de temps avant que l'étrange matière, si réfractaire à l'électricité, produise un effet un irréparable au contact de mes poumons. »
   
   La brume. La mer de brume et ses secrets. Un mystère qui me fascine et m'attire inlassablement. Bien plus que tous les espionnages que je réalise pour mon père. Bien plus que tous ces péchés assouvis que j'observe dans la nuit. C'est bien en ces lieux lointains que se cache les plus grands des secrets et les plus grandes des conspirations. Bientôt, j'irai l'explorer. Bientôt.*"
Si vis pacem, para bellum / Il

Un peu rouillé, je me remet doucement à écrire avec cette prez. Je suis plutôt du genre à geeker fort sur mon temps libre, ca va me changer un peu.

Mar 2 Mai - 20:53

Y'a pas à dire,

un vrai sale gosse !

En voilà une paire d'yeux bien curieuse ! La noblesse épistote n'a qu'à bien se tenir, les murs ont des oreilles, désormais. À l'instar d'une brise glacée, il s'immisce dans l'intimité sans y être invité, s'empare de l'instant, et le chiffonne entre ses doigts ; les hypocrisies aristocratiques vont-elles survivre ? Il nous tarde de le découvrir ! Eh, Gauss : on sait pas ce qu'il adviendra de toi si tu te glisses dans la Brume, mais si tu fais trempette dans le Lac Sancta, est-ce que tu fais des bulles ?

Rang : Noble
Pouvoir / Arme :  Poids plume (pouvoir racial), poumons améliorés, revolver et dague.
Affinité : 3 PA
Astra : +200 Astra

La suite logique

Avant d'aller RP, assure toi de bien recenser ton avatar pour que personne ne te le prenne. Si tu ne sais pas avec qui commencer, tu peux toujours faire une recherche de partenaires ou répondre à celles en cours. Accessoirement, tu peux aussi poster ta fiche pour récapituler tes liens, ta chronologie, tes possessions... Enfin, si ton personnage fait partie d'une organisation, n'oublie pas de demander à la rejoindre ou à l'ajouter, si elle n'existe pas encore.