Mar 14 Mar - 22:25
Weiss Von Arendt
Opale / Noble
- 26 ans / 15 Pthelior
- Humaine / Femme
- Opale
- Lesbienne / Elle/Elle
- Héritière
- Weiss Schnee - RWBY - Dishwasher1910
Description
Weiss exsude la noblesse. Que ce soit par sa posture droite et millimétrée, sa diction, sa tenue soignée ou son vocabulaire. Le tout à même tendance à lui donner une impression de froideur et de détachement comme si rien n’arrivait à la troubler. La seule chose qui aurait tendance à atténuer un peu tout cela est sa taille car même avec des bottines surélevées ou des talons aiguille, elle peine à atteindre le mètre soixante cinq. Ce qui se voit d'autant plus que sa silhouette est fine, dépourvue de formes marquées. Quand à sa taille réelle c’est un secret qu’elle garde très précieusement.L’héritière des Von Arendt arbore de plus quelques caractéristiques singulières comme la couleur de sa chevelure d’un blanc éclatant ainsi qu’une pâleur de peau prononcée, bien que ses yeux soient d’un bleu clair tout à fait commun. Ses cheveux coupés au carré arborent une mèche plus longue que les autres et qui lui tombe jusqu’aux épaules, tressée en une natte qu’elle laisse soit pendre ainsi ou qu’elle vient ramener dans sa chevelure pour relier une oreille à l’autre en guise d’ornement.
Le détail qui tranche le plus pourtant est très probablement la cicatrice qui barre verticalement son œil gauche, qui ne semble pas souffrir de quelconques séquelles. La peau rose, presque rouge, de la cicatrice se démarque de manière assez prononcée du reste de sa peau d’albâtre. Une des raisons – non négligeable – de pourquoi plusieurs ne manquent pas de la dévisager.
Du reste, si elle arbore parfois quelques robes de soirées pour les événements auxquels elle se doit d’être présente en allant du blanc au bleu nuit et en passant par toutes les teintes entre, elle leur préfère le plus souvent des tenues pratique qui si elles sont certes d’excellente qualité n’ont pas le « prestige » que l’on pourrait rattacher à son statut. Toujours dans les mêmes teintes, cependant.
Habiletés et pouvoirs
Aucun pouvoir particulier en tant qu’humaine si ce n’est le fait de ne pas trop avoir à s’inquiéter de ce qu’il y a dans son compte en banque, grâce à son statut. Initiée à l’autodéfense et portant toujours une arme de poing – un pistolet à six-coups en l’occurrence – la principale particularité de Weiss vient d’un de ces fameux cristaux dont elle tait religieusement l’existence et ne montre à personne.Hérité de son grand-père qui l’avait récupéré grâce à une des expéditions officieuses des Von Arendt dans la Brume, ce cristal lui permet au prix de migraines plus ou moins violentes et de saignement de nez d’avoir de brèves visions du passé en touchant personnes et objets (Cristal d’Intelligence de Cognition acquis en rerollant).
Biographie
Assise à son bureau où plusieurs feuilles reposaient de manière plus ou moins ordonnée, Weiss vint se prendre la tête entre les mains en soupirant, massant ses tempes. Il était tard à en juger par la hauteur de la lune dans le ciel Opalien et la journée avait été longue. Pourtant la jeune femme avait peu d’espoirs de retrouver son lit prochainement.Être destinée à devenir la cheffe de la famille Von Arendt et la dirigeante de la compagnie du même nom avait son lot davantage, pour sûr, mais la liste d’inconvénients était tout aussi longue. Voir bien plus longue même. Biberonnée aux affaires politiques et commerciales depuis son plus jeune âge, Weiss eut droit à une enfance isolée où ses rares amis étaient en général des enfants de serviteurs plus que ceux des autres familles dirigeantes d’Opale, qui n’auraient de toute façon pas été approuvés par les siens en raisons de diverses magouilles et accords.
Un père absent, une mère suicidée alors qu’elle était encore jeune, une sœur aînée qui avait fuit ses responsabilité et le reste de sa famille attendant en embuscade le moindre de ses faux pas pour au mieux prendre sa place et au pire la faire disparaître avaient fait d’elle l’héritière « par défaut ». Et ce père absent lorsqu’elle était jeune et qu’elle en avait besoin ne manquait pas de lui rappeler à présent, le lien familial entre eux ayant bien peu d’importance comparé aux bénéfices de sa société ou de ses nouvelles secrétaires.
Non pas qu’elle s’en préoccupait beaucoup maintenant adulte, ayant fait le deuil il y a bien longtemps d’avoir une vraie famille. Pourtant malgré les embûches, la jeune femme s’accrochait. Il y eut quelques écueils et certains stigmates demeuraient présents encore aujourd’hui telle la cicatrice à son œil. Mais Weiss rêvait d’une société Opalienne plus juste, comme son grand-père lui en parlait lorsqu’elle était petite. Rare influence positive, il lui avait remis en secret un cristal avant sa mort, lui conseillant de n’en parler à personne et surtout pas à son gendre dont il aurait préféré qu’il s’étouffe avec. Elle avait mis des années à comprendre son fonctionnement mais les brèves visions qu’elle arrivait maintenant à avoir grâce à lui étaient devenues ses plus fidèles alliées. Un schéma récurent à Opale pour tout ce qui concerne la Brume, il semblerait.
Car la tâche était grande, colossale même. Et son champ d’action limité. Dans sa grande mansuétude, son père lui avait octroyé la direction de la branche médicale de la Compagnie Von Arendt. De part ses liens plus qu’étroits avec le Magistère, la Compagnie était bien souvent à la pointe des derniers traitements ou sur le dépôt de brevets liés à l’application de la myste, notamment dans le domaine de l’armement.
Alors que lui s’occupait du reste, elle avait donc toute latitude pour ce pôle-ci, soit-disant en tout cas.
Dans les faits, elle n’était qu’un pantin de plus avec un champ d’action limité, en témoigne les multiples papiers d’entreprise caviardés éparpillés sur son bureau. Parfois ce n’était qu’un mot dans une phrase, parfois des lignes entières. Mais c’était plus que suffisant pour deviner que des expériences qui n’avaient pas lieu d’être ou qui manquaient à tout protocole de sécurité avaient lieu dans son dos.
Se redressant, elle prit une feuille au hasard et vint la parcourir rapidement. D’ordinaire elle aurait fait appel à son cristal pour avoir une meilleure idée de la situation et percer les secrets derrière l’encre, mais il était encore trop tôt depuis la dernière fois. Et elle voulait autant éviter de s’épuiser davantage que d’attirer l’attention, ayant déjà gagné l’ire de plusieurs subalternes ambitieux ou de scientifiques peu scrupuleux. Elle ne pourrait jamais le prouver mais elle soupçonnait que c’était à cause d’une de ses visites de contrôle surprise dans un des laboratoire de la C.V.A qu’un mercenaire l’avait retrouvée alors qu’elle rentrait chez elle. Elle avait eu de la chance qu’il n’arrive qu’à manquer de l’éborgner avant que son service de sécurité ne lui tombe dessus.
Elle aurait probablement pu s’épargner la cicatrice si elle l’avait voulu, mais elle avait choisi de la garder pour montrer deux choses : que ceux qui lui en voulaient avaient échoué et qu’elle était plus solide qu’elle n’en avait l’air. Elle avait engagé un ancien membre de la Garde tout de même pour qu’il lui apprenne à se défendre et à tirer, et elle avait maintenant toujours son revolver avec elle. Pour donner un peu de corps à ses intentions.
Weiss reposa la feuille une fois sa lecture finie avant de se lever pour se diriger vers la fenêtre et observer la ville, croisant ses bras dans son dos. Contrairement au silence de son étude, elle se doutait que le reste d’Opale, malgré l’heure tardive, devait encore bien s’activer et profiter de toutes sortes de distractions. Pour l’instant, cela suffisait et le pays faisant son beurre sur le dos de Xandrie. Mais si un jour il venait à manquer de myste ou qu’une catastrophe de grande ampleur arrivait ? Si les scandales se multipliaient ? Tôt ou tard, les artifices ne suffiraient plus.
Et c’était ce pourquoi œuvrait Weiss dans l’ombre depuis quelques années maintenant : construire un futur plus juste et stable pour Opale et leur voisin de Xandrie, qui ne reposerait pas entièrement sur quelque chose d’aussi instable et volatile que la myste.
Poussant un nouveau soupir, l’héritière de la C.V.A retourna et son bureau et pris une nouvelle feuille frappé du sceau de sa famille.
Il y avait encore beaucoup de travail.
Je suis si vieux / They
Reroll de Yehva o/