Mar 21 Fév - 11:23
Ce matin-là, Elvira était complètement perdue. En effet, alors qu'elle était sortie pour effectuer sa sortie habituelle, elle avait été abordée par ce qui lui semblait être une patrouille parfaitement ordinaire. Elle ne leur avait donc pas accordé plus d'attention que cela. Jusqu'à ce qu'ils viennent lui parler, et lui demander son nom.
- Elvira Flaccilla ?
- C'est bien moi.
- Veuillez nous suivre.
Il ne lui serait jamais venu à l'idée de désobéir à des hommes armés, aussi s'était-elle exécutée. Néanmoins... Si elle ne désobéissait pas, il était hors de question qu'elle se taise. Elle les avait donc abreuvés de questions, auxquelles elle n'avait reçu aucune réponse. Mise à part l'une d'entre elles :
- Qu'ai-je fait de mal ?
- Aucune idée.
- Mais enfin, si vous arrêtez quelqu'un, vous devez savoir pourquoi, non ?
- Aucune idée. La patronne veut vous voir, on n'en sait pas plus.
- Ah bon ?
Voilà qui était étrange. Si on voulait la voir, on savait où la trouver, normalement... D'un autre côté, elle ne pensait pas être connue à Opale. À moins que cette personne ne veuille faire étalage de sa richesse, en lui envoyant un message voulant dire quelque chose comme "vous voyez ? J'ai les moyens d'employer des soldats pour des tâches insignifiantes !" Quel comportement immature ! En effet, il serait peut-être une bonne idée qu'elle ait une conversation avec cette fameuse "patronne". Qu'elle lui apprenne que si on voulait forcer l'admiration, ce n'était pas ainsi qu'il fallait s'y prendre.
Alors que la petite troupe semblait arriver à destination, Elvira était prête. Prête à lui dire sa façon de penser. Mais tout en subtilité, afin de ne pas alarmer les gardes. De toutes façons, elle ne voulait aucun mal à cette dame. Bien au contraire, elle voulait l'aider.
- Elvira Flaccilla ?
- C'est bien moi.
- Veuillez nous suivre.
Il ne lui serait jamais venu à l'idée de désobéir à des hommes armés, aussi s'était-elle exécutée. Néanmoins... Si elle ne désobéissait pas, il était hors de question qu'elle se taise. Elle les avait donc abreuvés de questions, auxquelles elle n'avait reçu aucune réponse. Mise à part l'une d'entre elles :
- Qu'ai-je fait de mal ?
- Aucune idée.
- Mais enfin, si vous arrêtez quelqu'un, vous devez savoir pourquoi, non ?
- Aucune idée. La patronne veut vous voir, on n'en sait pas plus.
- Ah bon ?
Voilà qui était étrange. Si on voulait la voir, on savait où la trouver, normalement... D'un autre côté, elle ne pensait pas être connue à Opale. À moins que cette personne ne veuille faire étalage de sa richesse, en lui envoyant un message voulant dire quelque chose comme "vous voyez ? J'ai les moyens d'employer des soldats pour des tâches insignifiantes !" Quel comportement immature ! En effet, il serait peut-être une bonne idée qu'elle ait une conversation avec cette fameuse "patronne". Qu'elle lui apprenne que si on voulait forcer l'admiration, ce n'était pas ainsi qu'il fallait s'y prendre.
Alors que la petite troupe semblait arriver à destination, Elvira était prête. Prête à lui dire sa façon de penser. Mais tout en subtilité, afin de ne pas alarmer les gardes. De toutes façons, elle ne voulait aucun mal à cette dame. Bien au contraire, elle voulait l'aider.