Sam 11 Fév - 19:40
Xandrie ville poubelle.
Nuï, tu la fuis ! Oh, c'est la guilde qui te force à y revenir souvent. Trop, trop souvent ! Mais tant pis. Tu as pris tes quartiers dans un bois pas très éloigné. Un jour, deux jours… tu n'y vas que quand tu veux prendre des missions après tout, un peu de trajet ce n'est pas bien grave. Tout de même fou tous ces ouvriers, tous ces employés qui ont renoncés à cette liberté. Parfois on les regarde, de loin, dans leurs étranges manèges… Oui, pour ne pas avoir subir au quotidien tout le va-et-vient, tu préfères le retrait sauvage. Ils ne te manquent pas, les géants ? Regardes donc ces piètres arbustes tout rabougris… et plus au Nord, les bosquets qui longent le grand lac de la région sont encore pire ! Non, ce n'est pas la Nature qui te retiens en ces lieux. La nourriture ? Un peu. C'est tout de même de bien étranges mets qu'ils servent par ici. On n'en aurait pas eu l'idée sur notre île. Des idées, ça en regorge ! Dans chaque coin, à chaque seuil, des nouveautés, jusque dans le crâne des nouveaux-nés ! Des machines, des bidules, du bric-en-vrac ou des concepts purement spirituelles ! Ils se complexifient la vie, si tu veux notre avis, mais parfois y'a le truc qui nous fait disjoncter ! C'était quoi le dernier ? De la vache enfourragée au bleu brumeux ? On a vu passer la chose un coup... c'est pas supposer vivre et pourtant... C'est comme si ils essayaient de jouer à la Brume... ça les perdra un jour. Mais plus ils se concentrent, plus ils s’agglomèrent, plus ils dégénèrent ! Jusqu'à se déverser en tumulte indigeste... pire que nous ! Trop de coffre dans de si grand être. Plus c'est grands, moins ça se groupe... dans la Nature, c'est presque une loi. Sauf les géants, mais eux, c'est pas pareil. Et toi ? Qu'est-ce que tu fais par ici ? Surtout, ne va pas nous dire que tu te sens utile ! On t’envoie au turbin au quatre coin d'Uhr et au-delà des frontières… Ah oui, c'est ça ! Parfois on oublie… Pas bien grave !
Pour le moment c'est une pause méritée après une petite sortie dans la Brume ! Du genre qui coûte en homme ce que tu rapportes en trésor. Une nuée de Fledermaus ce n'est jamais bien simple à leurrer. Deux compagnons de perdus pour ton retour saine et sauve, on a vite fait le point, c'était donnant-donnant ! Ou donnant-prenant ? Détail, détail tout ça ! Tu es dans ton petit bois de substitution et c'est le repos, on a dit !
Soierie suspendue par temps sec, étendard à la faveur des vents, marque ton repère de nos couleurs pastels. Toi, c'est ton pelage que tu revêts. Pour dormir, il n'y a pas mieux. En tout cas pour nous, lovés tout contre toi, alignés en nos bonnets de nuit.
Nichée haut, haut dans le trou confortable d'un arbre, tu bailles… sommeil agité, de petits yeux frottés. Tu t'es accaparé l'habitat d'un de tes frères de fourrure. Toute cette place, il n'en avait pas besoin. Toi, par contre, tu es un peu à l'étroit ! Tu remues doucement à la recherche d'une meilleure position. Une chouette hulule et tes naseaux frémissent doucement dans la nuit. *Clap clap* tout petits bruits à tes oreilles. « Psss ! Psss ! Nuï ! Ça remue par là-bas ! » Tes yeux nocturnes percent la pénombre. « … remue par là-bas… »
En effet, tu le constates aussi. Ça n'a pas l'air petit petit. Mieux vaut se méfier. Les dangers hors de la Brume c'est toujours les plus complexes à appréhender.
Ça ne sent pas le sang.
Ça ne sent pas la peur…
Nuï à la tête grise sortie du tronc. Petite tête de la taille d'un gros gros poing, un de ceux entre lesquels il ne faut pas finir si on ne veut pas être broyé ! Et dire que tu avais choisi une clairière retranchée et aspergé, dans de grandes quintes d’éternuements, du répulsif tout autour… Va falloir qu'on y retourne pour exiger remboursement ! Pis elle n'était pas sympa sympa la vendeuse.
Tu guettes, tu attends, patiemment.
Nuï au clair.
« Hé ! C'est de la noix qui pousse juste là ! », « Un lancer, et hop, on est fixé ! », « La nuit, c'est fait pour dormir ! », « Roooh, v'là qu'on s'fait un peu trop aux mœurs locales !! », « Vuiiii, du temps des géants, la nuit c'était pour voleter ! », « La nuit… les nuits ? Elle nous les a volé ! »… « … Et pour rembourser… elle va caillasser de noix ! »
Tu soupires, mais dans un grand bâillement, tu te trahis. On ne va pas rester là à zieuter le vide des heures durant… Prochaines fois qu'on te retrouves les champis qui t'ont fait ça… On les brûlera ! On les récoltera ! … On décidera sur le moment !
Pour l'instant l'important ce sont les fourrées là-bas. Alors, tu tends ton bras rétif et détache quelques fruits à coques. Tu avises et tir en parabole. « Si ça grogne, c'est quarante points ! », « Si ça grimpe, c'est une nuit écourtée ! » Tu déploies tes oreilles en sonar, prête à capter la plus infime information.
Nuï, tu la fuis ! Oh, c'est la guilde qui te force à y revenir souvent. Trop, trop souvent ! Mais tant pis. Tu as pris tes quartiers dans un bois pas très éloigné. Un jour, deux jours… tu n'y vas que quand tu veux prendre des missions après tout, un peu de trajet ce n'est pas bien grave. Tout de même fou tous ces ouvriers, tous ces employés qui ont renoncés à cette liberté. Parfois on les regarde, de loin, dans leurs étranges manèges… Oui, pour ne pas avoir subir au quotidien tout le va-et-vient, tu préfères le retrait sauvage. Ils ne te manquent pas, les géants ? Regardes donc ces piètres arbustes tout rabougris… et plus au Nord, les bosquets qui longent le grand lac de la région sont encore pire ! Non, ce n'est pas la Nature qui te retiens en ces lieux. La nourriture ? Un peu. C'est tout de même de bien étranges mets qu'ils servent par ici. On n'en aurait pas eu l'idée sur notre île. Des idées, ça en regorge ! Dans chaque coin, à chaque seuil, des nouveautés, jusque dans le crâne des nouveaux-nés ! Des machines, des bidules, du bric-en-vrac ou des concepts purement spirituelles ! Ils se complexifient la vie, si tu veux notre avis, mais parfois y'a le truc qui nous fait disjoncter ! C'était quoi le dernier ? De la vache enfourragée au bleu brumeux ? On a vu passer la chose un coup... c'est pas supposer vivre et pourtant... C'est comme si ils essayaient de jouer à la Brume... ça les perdra un jour. Mais plus ils se concentrent, plus ils s’agglomèrent, plus ils dégénèrent ! Jusqu'à se déverser en tumulte indigeste... pire que nous ! Trop de coffre dans de si grand être. Plus c'est grands, moins ça se groupe... dans la Nature, c'est presque une loi. Sauf les géants, mais eux, c'est pas pareil. Et toi ? Qu'est-ce que tu fais par ici ? Surtout, ne va pas nous dire que tu te sens utile ! On t’envoie au turbin au quatre coin d'Uhr et au-delà des frontières… Ah oui, c'est ça ! Parfois on oublie… Pas bien grave !
Pour le moment c'est une pause méritée après une petite sortie dans la Brume ! Du genre qui coûte en homme ce que tu rapportes en trésor. Une nuée de Fledermaus ce n'est jamais bien simple à leurrer. Deux compagnons de perdus pour ton retour saine et sauve, on a vite fait le point, c'était donnant-donnant ! Ou donnant-prenant ? Détail, détail tout ça ! Tu es dans ton petit bois de substitution et c'est le repos, on a dit !
Soierie suspendue par temps sec, étendard à la faveur des vents, marque ton repère de nos couleurs pastels. Toi, c'est ton pelage que tu revêts. Pour dormir, il n'y a pas mieux. En tout cas pour nous, lovés tout contre toi, alignés en nos bonnets de nuit.
Nichée haut, haut dans le trou confortable d'un arbre, tu bailles… sommeil agité, de petits yeux frottés. Tu t'es accaparé l'habitat d'un de tes frères de fourrure. Toute cette place, il n'en avait pas besoin. Toi, par contre, tu es un peu à l'étroit ! Tu remues doucement à la recherche d'une meilleure position. Une chouette hulule et tes naseaux frémissent doucement dans la nuit. *Clap clap* tout petits bruits à tes oreilles. « Psss ! Psss ! Nuï ! Ça remue par là-bas ! » Tes yeux nocturnes percent la pénombre. « … remue par là-bas… »
En effet, tu le constates aussi. Ça n'a pas l'air petit petit. Mieux vaut se méfier. Les dangers hors de la Brume c'est toujours les plus complexes à appréhender.
Ça ne sent pas le sang.
Ça ne sent pas la peur…
Nuï à la tête grise sortie du tronc. Petite tête de la taille d'un gros gros poing, un de ceux entre lesquels il ne faut pas finir si on ne veut pas être broyé ! Et dire que tu avais choisi une clairière retranchée et aspergé, dans de grandes quintes d’éternuements, du répulsif tout autour… Va falloir qu'on y retourne pour exiger remboursement ! Pis elle n'était pas sympa sympa la vendeuse.
Tu guettes, tu attends, patiemment.
Nuï au clair.
« Hé ! C'est de la noix qui pousse juste là ! », « Un lancer, et hop, on est fixé ! », « La nuit, c'est fait pour dormir ! », « Roooh, v'là qu'on s'fait un peu trop aux mœurs locales !! », « Vuiiii, du temps des géants, la nuit c'était pour voleter ! », « La nuit… les nuits ? Elle nous les a volé ! »… « … Et pour rembourser… elle va caillasser de noix ! »
Tu soupires, mais dans un grand bâillement, tu te trahis. On ne va pas rester là à zieuter le vide des heures durant… Prochaines fois qu'on te retrouves les champis qui t'ont fait ça… On les brûlera ! On les récoltera ! … On décidera sur le moment !
Pour l'instant l'important ce sont les fourrées là-bas. Alors, tu tends ton bras rétif et détache quelques fruits à coques. Tu avises et tir en parabole. « Si ça grogne, c'est quarante points ! », « Si ça grimpe, c'est une nuit écourtée ! » Tu déploies tes oreilles en sonar, prête à capter la plus infime information.