Mar 20 Déc - 23:15
Xil’latloph
Aramila / Ménagère
- 26 ans (née en 7190 selon le calendrier triton)
- Tritonne
- Aramila, quartier submergé
- Son Mesmérée d’amour, avec qui elle a prononcé ses voeux l’an dernier
- Robuste maillon omnicompétent de l'économie informelle rendant service à beaucoup de monde dans ses cercles étendus (cad femme au foyer pas encore maman)
- Du fait maison de ce fin gentleman amateur de xénomorphes si vous visitez sa galerie (>clic!<). Et merci à Nours pour sa patience et son coup de pouce pour l'avat' ^^
Description
Sur des critères classiques, elle est tout à fait jolie et souvent attirante. Pour qui aime bien les écailles rugueuses, la peau moite, les épines aiguisées, les nageoires frétillantes et la délicate odeur de poisson frais. Ce qui signifie généralement les tritons, et parfois des gens qui ont des fétiches très spécifiques mais on va pas juger. Xil’ juge, sans vraiment le montrer.Quand elle évolue en surface, elle se revêt de plusieurs couches de vêtements successives et s’immerge dans l’eau aussi régulièrement que possible pour se draper de moiteur, l’objectif étant de se protéger du soleil et maintenir sa peau humide. Habillée de la sorte, elle ne fait heureusement pas sac de patates, suivant la voie tracée par d’innombrables générations de stylistes et couturières tritonnes qui ont su concevoir et diffuser des pièces de toges, de ponchos et des chapeaux de bon aloi qui lui vont à ravir, malgré leur modeste facture.
Sous l’eau par contre, Xil’latloph ne s’encombre généralement pas de vêtement, ceux de sa race n’y trouvant aucune utilité au quotidien (ça ne conserve aucune chaleur avec l’eau qui circule au travers, et à part s’encombrer d’un tissu gorgé d’eau…). Un soutien-gorge en guise de coquetterie ou lorsque les usages le privilégient, une tunique s’il faut sophistiquer son apparence, ça n’ira guère plus loin.
Et en parlant de coquetterie, niveau bijoux et accessoires, Madame ne se fait pas prier pour en porter quelle que soit la circonstance, à l’instar d’un bon nombre de ses congénères qui bénéficient des largesses de l’océan pour disposer de pierres et de minerais précieux en abondance. A chaque visite dans les abysses, quelques fois à l’année, la jeune femme s’offre quelques pièces pour une bouchée de pain par rapport à ce que sa bourse lui permettrait à la surface.
En temps normal, Xil’ a le contact facile, tout en finesse, met facilement les gens à l’aise en prenant soin des petits détails, aime aider son prochain et tire une grande satisfaction de leur reconnaissance. Elle a aussi une fâcheuse tendance à s’y mettre même quand ça l’incommode ou la fait clairement chier. Pas vraiment par altruisme ou bienveillance, même si elle aime sincèrement rendre des services aux gens qu’elle apprécie. Surtout pour satisfaire à ses pulsions spontanées qui l’encouragent non-stop à se rendre et se sentir utile, à se faire reconnaître et gratifier comme telle. Toute une panoplie d’automatismes hérités d’idées préconçues qu’elle a sur elle-même depuis un sacré paquet de temps, et qu’une poignée de personnes, quelques amis et généralement son cher et tendre (à son grand désespoir) désamorcent ponctuellement en trouvant les bons mots. Le temps de quelques heures seulement, faut pas déconner.
Du genre à planifier toutes ses journées et la moindre de ses activités, Xil’latloph s’agace et agace vite tout le monde dès que le programme prévu n’est pas suivi à la lettre, et semble perdue, presque désarçonnée quand les choses prennent l’eau ou que, pire, on se retrouve face à l’incertitude et que, par toutes les saintes écailles de l’impératrice Chterl, on soit contraints d’improviser. Elle déteste ce mot et semble toujours avoir l’équivalent d’un kit de survie de médecin-ingénieur militaire dans sa besace tant elle est toujours prête en cas de pépin.
Quand le naturel s’exprime au travers d’une discussion, on la découvre vite extrêmement curieuse à poser énormément de questions sur des sujets variés, capable de comprendre ou au moins de cerner des sujets pas toujours accessibles au premier venu, et déjà sacrément versée dans un bon nombre de sujets, qu’il s’agisse de culture, de science, de technique ou de religion. En plus d’aimer comprendre les choses et d’essayer de nouvelles activités, la jeune femme adore lire sur son temps libre et ne rate jamais l’occasion de converser avec des spécialistes. Ou de mettre la main à la patte pour aider ceux qui font dans le pratique et apprendre en même temps.
Habiletés et pouvoirs
C’est une tritonne tout à fait digne de ce nom : son corps est naturellement taillé pour tenir des pressions et des températures qui mettent à mort beaucoup d’autres races, ce qui la rend sensiblement moins fragile qu’en apparence - une robustesse qui la rend presque indifférente aux rigueurs du voyage et des intempéries, sans servir à grand-chose en cas d’agression. De même, Xil’latloph se contente très facilement d’aliments crus, même si de bons petits plats restent plaisants.Les écailles qui composent sa partie inférieure sont suffisamment solides pour prévenir toute gêne ou blessure quand elle se déplace au sol, et rendent d’éventuels coups de queue particulièrement dangereux (c’est énormément de muscles, mine de rien). Mais ça, c’est dans l’hypothèse que Xil’ soit en mesure d’effectuer ce genre de cabrioles, parce qu’à l’air libre avec sa locomotion à coups de reptations successives, elle n’est vraiment pas à l’aise pour des acrobaties au quart de tour.
La miss s’immerge et s’humidifie autant que possible pour se maintenir à l’aise, et ne souffre plus vraiment du différentiel d’oxygène à l’air libre, même si elle s’essouffle infiniment plus vite en surface que sous l’eau.
Biographie
En VO, ça se prononce X̸̺̺̜͈̺͕̲̭̩͋̒̈́̾͝i̶̭̹̱͎͇̳̻̝̬̤̟͗̿͠͠ͅl̴̢̛̺̗͓̻̤̜̗̫̭̬̫͒͐̅͑̓̋̎̉̃̿̕͝’̸͓͒̃ͅļ̵̦̞͉̈̓̊̌̇͗̍͋ä̷͎̗̜͎͖̤͎̀͐͑̉̉͆͝t̸̡̛̰̦͉̥̖̜͋̔͗̓̇̀̌͠l̴̨̛̝͚̝̺̦̥̩͖͕̪̻͑̀̿̄͋̆̈̑̇͝o̴̢̝̩͕͖̟̠̹̊̑̿͒̀̏̑͑͑̊̕͝ͅp̶̢̛̤̬̺̼̣͂̀̏͆̓͂̎́̕ȟ̴̡̨̛̫̜̺̙̲̜͜ͅ ̵̧̛͈̟̍͊͗͒͋͐͋Y̷̱̪̩̺̤̟͍̩̞͚̭̫̐̈́̿̕͠n̶̨̗̥̥͙͔͇̪̈g̸͎̯̳͖̮͈̺̹̳͚̪̀̄ͅȩ̵͙̬̮͓͍̼̭̜̹̜́̇̾̅̓̇͊͛͗̕͠͠g̸̪̦̗̳̯͓̻̞̎̄͋̆̀͂̌ͅh̴̡̙͙̫̼̖̭͖̾͒̓̄́̎̄̍̿̕ͅů̸̡̝͉͍͈̺̲͗̾̐͐̓̿͌, mais comme ça n’est pas un langage très audible à l’air libre…Xil’latloph est un prénom typique des populations abyssales, mais pas ce qui se donne le plus fréquemment pour les résidents des hauts-fonds. La faute à son père, originaire des profondeurs, qui triompha de sa femme, une native du littoral, au terme d'un combat en cinq duels de bataille de pouces lorsque vint le moment de décider du prénom de leur première enfant : à lui de proposer, l’autre pouvant simplement apposer son veto ou affiner la suggestion. Pour sa part, Madame a eu la priorité pour les jumeaux suivants ainsi que pour la petite dernière.
Xil’, donc, fille de Yovhiondatl et Viritie Yngeghu…
D’aussi longtemps qu’elle a vécu, son père a toujours été un artisan travailleur de métaux installé à la lisière d’Aramila, le plus souvent ferronnier mais parfois feuillagiste lorsqu’il avait de la chance, maréchal-ferrant ou forgeron quand il n’avait plus l’occasion de produire de belles pièces pour les temples de la cité. De quoi permettre à sa famille de vivre modestement, sans jamais manquer de rien, sa femme complétant leurs revenus plus ou moins avantageusement selon la période tout en s’occupant de leur progéniture.
La concernant, une enfance sans histoire (c’était une chieuse envers quasi tous les adultes mais très à l’aise avec les autres mioches), une préadolescence tempétueuse (parce qu’elle avait les pires parents du monde et que le grand karma universel n’arrêtait de pourrir son existence avec son gros sniper vicieusement opportuniste : d’où est-ce que ce gros bouton super horrible lui poussait sur le nez le jour où elle devait réciter la liturgie devant tout le monde ?!), des relations saines avec son entourage basées sur une communication sincère et empathique (hurler trois fois par jour sur les insupportables demi-têtards écervelés qu’on lui avait refourgué en guise de petits frères, surtout qu’ils n’arrêtaient pas de l’espionner quand elle invitait ses copines à la maison pour potiner), jusqu’à ce que la dissolution de son boys-band préféré de tous les temps (« c’est le septième groupe pour lequel tu dis ça », se moquait sa mère en s’esclaffant devant la chose qui servait de coupe de cheveux éclectique au chanteur principal) sur une sordide histoire de coucherie avec une actrice du moment (« mais en plus elle était trop bien, comment elle a pu faire ça ?! Ils étaient si mignons ensemble ! ») la plonge dans un état catatonique le temps de quelques jours au terme desquels elle ressorti grandie et prête à entamer sa vie d’adulte.
Devant le parvis d’un temple conjoint de Raphalos et de Keladron (empathie et abnégation pour les incultes), ceux des douze qui l’attiraient le plus naturellement et qui avaient constitué sa meilleure porte d’entrée dans la culture Aramilianne, à elle qui berçait nativement dans les pratiques propres à la communauté du quartier immergé. Sans intégrer leurs rangs, elle participa de plus en plus à leurs œuvres de bienfaisance (ça n’était pas comme si elle avait d’autres projets en vue de toute manière), puis étendit progressivement sa sphère jusqu’à poser le pied dans un comptoir de la guilde des aventuriers.
Et c’est ainsi que pendant six ans, ce qui aurait dû n’être qu’une source d’activité parallèle prit de plus en plus d’ampleur et déborda au point de l’occuper à temps plein (et de devenir financièrement indépendante de ses parents, aussi). Mais les voyages forment la jeunesse, et l’amenèrent à faire énormément de choses. Pêle-mêle :
-Fabriquer des pièges à rats (formats standard, mais aussi d’autres modèles relevant du piège à ours pour les TRES gros rongeurs), ainsi que diverses pâtes toxiques à leur intention,
-Servir la soupe populaire et aider à des distributions et remises en état de vêtements (mais ça, elle le faisait avant et n’a pas arrêté),
-Travailler dans les champs et aider à des reconstructions diverses suites à des catastrophes et pillages ça et là (c’est assez rigolo de découper des trucs avec une scie, mais les journées étaient si looongues…),
-Faire office de postière et de messagère paramilitaire aux quatre coins du pays (sauf dans le désert, pour l’avoir fait une fois, PLUS JAMAIS DE LA VIE),
-Rechercher et pister des embarcations de pirates jusqu’à leurs repaires (ce qui est super facile pour des tritons),
-Négocier des trêves avec des villages nagas (de type « Les humains aux drapeaux blancs sont très cons mais pas méchants, d’ailleurs ils nous ont donné tous ces coffres remplis de cadeaux utiles pour qu’on vous les remette, histoire de se faire pardonner d’être passés sur votre territoire, y’a moyen que vous arrêtiez de les attaquer à vue ? Promis ils ne navigueront plus ici ! C’est pas qu’ils sont sans gêne, c’est juste qu’il savaient pas ! »),
-Soigner et suturer des bobos et blessures ça et là, des enfants à la rue, des guerriers et chasseurs amochés en pleine brousse (‘fin les gros trucs elle servait d’assistante pendant que le chirurgien gérait évidemment),
-Traquer et appréhender, éliminer des bandes de pillards persistantes (par le pouvoir du nombre essentiellement, elle sait brandir une lance et se servir d’un arc mais cherchez pas une championne),
-Participer à une expédition Aramilanne dans la brume, qui s’est mine de rien très bien passée pour ce que c’est grâce à plusieurs caravaniers présents incognitos,
-Aidé une éleveuse de drakes isolée dans la pampa à nourrir ses bestiaux le temps qu’elle se remette de sa dernière déception amoureuse,
-Entre autres mais principalement.
Mais ça c’était avant. Rassasiée et un brin épuisée par ces cinq années d’aventures, désireuse de passer plus de temps avec le pauvre triton qu’elle monopolisait depuis seize ans par un pacte d’union rituelle typiquement Aramilan établit selon des standards millénaires (« Quand on sera grands tu te marieras avec moi hein ? Promis juré ? D’accord, je veux bien être ton amoureuse ») et le choyer dignement pendant qu’il subsistait au bord du gouffre, écrasé par les exigences de son apprentissage de la médecine, elle cessa ces activités quasiment du jour au lendemain au grand regret du tableau des requêtes de la guilde. Même si, à sa petite échelle, elle continua informellement à rendre service ça et là dans la cité. Tout le temps.
Mais techniquement, elle est toujours inscrite dans la guilde, et y a encore plusieurs amis qui lui proposent régulièrement de les rejoindre le temps d’une petite mission. Et maintenant que son Mesmérée peut (presque) enfin souffler à ne plus avoir des cernes grosses comme des soucoupes… pourquoi pas ?
La seule chose qui l’inquiète, c’est que sa grosse peluche de lamantin de mari perde du poids si elle repart à l’aventure et ne soit plus présente pour le goinfrer à chacun de ses repas. Le bougre s’est remis à faire de l’exercice, mais elle le trouve tellement plus craquant avec de belles rondeurs et sa jolie petite bouée autour du ventre…
Blablabla pour faire genre / Wouf
Gentil clown distrayant, poto des premiers membres qui ira cafter au staff comme un gros sale tout ce qu’on lui dira, adepte des posts à indemnités kilométriques qui mettent des plombes à arriver, évangéliste de la pnjisation des co-Rpistes, fou-furieux multi-catégories qui carbure à la flemme et l'enthousiasme. Premier degré uniquement.