Lun 12 Déc - 7:11
Jisène-Érodnar, dit Jivar, Estroneil
Xandrie / Vagabond
- 36 ans, né le XX XX 1864
- Humain ♂ (Augmenté)
- Epistopoli, ville haute
- Nostalgia / Il/Ça/Cela/…
- ''Leader'' d'une section terroriste de la révolution, déserteur, acteur déchu
- OC – Valentina Remenar
| | | TW (au cas ou) : (auto-)mutilation ; dimorphisme/altération corporelle ; … | | |
Noyau vestigiale
Et le monde s’effondra… pour ne laisser qu'ombre moqueuseVestige fantasque d'un dramédien en puissance condamné à une cruelle comédie. En inversion et contre-pied, à moins d'une emprise plus littérale, la logique vient à manquer dans ce cerveau vitrifié. Processeur défaillant de cyborg patenté – l’amalgame le dévisage d'un éclat gris-acier. La chair purulée couverte de cette carcasse à la stabilité douteuse, Myste est sa signature. Occulte erreur, de science n'a aucune prétention, seul un sadisme pur semble l'avoir travestie. D'acteur, le voici pantin d'horreur, rôle dont il se drape tel une nouvelle peau… bien vite tranche les fils : « Indépendance », Il crie.
Et toute son ombre et son cortège de crissement métallique l'enjoignent.
Douleur est sa nature.
Seuls les ruines demeurent… drames et charniers oubliés
Pointe d'espoir qui réside en son cœur. Être abjecte, la Brume l'a amnistié, des aiguillons atroces l'a même libéré. Quelques instants de répit… Juste suffisants pour prendre Conscience. De sa vie, de ses échecs, de ses déboires, … et de ses pertes, légions. L'en voudrait-elle, la Brume, qu'il épouse sa noirceur ? Pour un pied à terre, un équilibre, il prie. Monstre à deux faces. Ça sent le cramé. Fume, fume et fume, la paume soupire. Pyrolyseur, avait-on soufflé, « Désolation », il rit.
Sursis expiré.
Bienvenue à nouveau, voile l'esprit, distance réalité, Souffrance de canopée.
Les nuits, elles, ne sont plus… obscurité arrachée
*Clic*
Juste un petit bruit à son oreille.
Le crépuscule se fait. Il le sait plus qu'il ne le constate. Orbites rougeoyantes… ses yeux verts extirpés. Il les hallucine parfois, fixant. Jugement du passé. Longtemps que le temps s'est effrité, seul ce témoin inconstant subsiste. Regard réprobateur. Qu'y peut-il ? Il s'épargne ce supplice, son act(ion) est plus capital. Théorie ? Que nenni. Anomie ? Zoupla. BOUM. Saccage. Saccage, sa rage. C'est une révolution ! Prédicateur Nihiliste à la pensée poreuse. Sa harangue devant ses vauriens ? « Extase », il pleure.
Déchéance, tu m'enlaces ?.
Juste un Souvenir transposé, sensation sur sa peau.
Tourment de perdition.
Fonctions dégradées
Armure cloutée à même la chair, fusion d'effroi, métal vivant. Sentez son pouls sur les plaques, les taules lacérées. Elles pulsent. Ça ronronne sec, enflamme l'air, Pyroliseur. C'est son bras qui dégage ce fumet ? L'eau à la bouche, le cannibale renifle. Pourquoi qu'à tombe pas ? Pourquoi qu'à cri pas ? Pourquoi qu'à scille pas ? À sent rien ! Analgésie, dans son cœur, un écho de Brume sursiliant. Et, d'une lame rétractable, tranche la gorge du dément. Pour ne laisser que son reflet. Éternel, il ne peut se soustraire à sa vue, même dans les ténèbres, nocturne vision.Le reste… il ne sait plus, ça lui vient parfois, sans savoir d'où.
Note :
[Prothèses] : Pyroliseur défectueux : produit communément une importante chaleur au contact au prix de sa propre chair déjà largement carbonisé. Potentiel lance-flamme… efficacité à démontrer ; Exosquelette obsolète : Bien plus la base de son corps actuel qu'autre chose, un set de prothèse de membre ou un véritable exosquelette… dur à dire ; Lame(s) rétractable(s) : à l'origine il devait y en avoir deux… celle de droite sort bien trop de biais à présent à force d'être chauffée à blanc ; Vision Nocturne détraquée : *Clic* *Clic* … Yup, pas moyen de désactiver.
[Portebrume] : Analgésie variant simple d'(Insensibilité)
Mémoire corrompue
éclats mnésiques qui affleurent
à l'horizon de sa Douleur,
lambeaux sortis des nuées
tachés de désillusions,
en un script dégoulinant griffonné
au sang impur de ses veines,
Mensonge est son apanage
et d’honnêteté il se repaît [Haine],
lisez si vous en sentez le courage,
parcourez cette vérité sujette à caution
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Tout commença dans une taverne. Pochtron endeuillé.
Le voici bien vite traîné côté jardin. Un acte loupé.
- Il a signé !
- Y sent la gnôle ton pap'lard !
- Quelle importance !
Il entend ça de sa ouate, le cobaye. Quelle importance, en effet.
Quelle importance a ce corps. Adulé autrefois. Il n'est plus.
Quelle importance ont ces jambes. Parcourant des planches rendues glissantes par l'éthanol. Traîtresses !
*Cling* *Cling*
Il tente de les arracher tant bien que mal. D'y plonger ses doigts malingres, d'en déloger l'os moite de noirceur insondable, tordu à creuser sa carne, il enjoint ses dents, sa langue, à l'ouvrage. Le goût ferreux l'inonde. Trop métallique. À s'en broyer la mâchoire… Elles sont déjà soudés.
Et lui toujours attachés.
- T'es sûr pour l'Myste chauffé ?
- Le tout, c'est qu'ça colle, pis c'est bien coupé… Devrait pas y avoir de problème… cette fois ! Ouvre juste c'qui faut pour la connectique ! L'boucher prend plus les abats, ça sert à rien d'faire d'morceaux.
- … Malgré la dose qu'on lui a mit, y fait une drôle de tête…
- Chu, chu, incise, raccorde et… arrose.
Il les entend toujours ?
Quelle importance ont ces bras, ces mains. Juste bonnes à blesser. Un geste… un simple geste… et Son visage morne en réponse… toujours morne, impassible, depuis si longtemps. Comment va-t-Elle aujourd'hui ? Un simple geste… et Son visage tuméfié. Il contemple son forfait, interdit. Il ria. Dans son esprit, il riait. À s'en étouffer dans sa pinte. [Acte loupé]
- Raconte moi tout, l'ami. T'as la sale mine des mauvaises jours qui durent depuis trop longtemps. Ah, j'dis pas, ça te vas bien !
- J'ai revu ma fille l'autre jour…
- Oh vraiment ? Depuis le temps qu'elle est morte ? Elle avait quoi ? Quelques mois ? J'me souviens bien ?
[Lui, imperturbable :]
- … elle va mieux. Elle se bat. Elle veut… la chute ?
- Oui, oui, oui. La chute d'un régime… Pourquoi ? Quel rapport avec toi ?
- Je l'aide… comme je l'ai toujours fait.
- Comme tu l'as toujours fait ?
- Non, mieux, bien mieux. Je fais tout. Je la porte… sa mère… n'est pas en état.
- Ah, ouais… y'a pas, tu dérailles toujours autant, l'ami…
Le Myste le rongeait, dissolvant fatal, Chair-Métal. Sa nouvelle peau. De grisé au mors, il mugit. Il préférerait la bière. Sa dernière était de mise.
Et la nébula d’inhiber les afflux de nociception.
Maigre réconfort. La névralgie ne fait que s'intensifier alors que se dissipe les brumes disparates qui détenaient le corps en sa prison d'agonie.
Cesse de te tourmenter petite chose et continue de battre mon cœur, j'ai besoin de ta mesure pour ma prochaine expiration. Imagines-tu fléchir mon soliloque ? Moi, qui suis la rébellion, son esprit, son spectre vengeur. Qui pour me le refuser ? Les démunis me craignent autant que les puissants, je frappe, indistinct. Portant la voie des tourments. Je lève le survivant à mes lèvres et lui susurre les questions auxquelles nuls ne peut répondre. Je l'observe, car il remue les lippes. Elles ne font pas que trembler. Je l'entend. Sage qu'il est. C'est le silence qui suinte de lui. Je m'en délecte, le remercie pour cet échange. D'autres prétendent savoir où sont les vérités perdues. Ceux-là ne méritent aucune clémence. Oh, ma Clémence. Oui, j'ai perdu ton nom, mais je te sais Sarrasine. Hurle et défends toi, joins donc tes voix. Sois ton propre Syndicat.
Cracha de vapeur brumeuse. Accès brisé.
- T'as tu finis de raconter tes conneries ?
- Y reste ton visage qu'à pas été renforcé.
- Tu tiens bien l'ami.
[Les deux en blouses blanches de reluquer l'homme du bar. Interloqués un moment. Puis la scène se poursuit.]
- Tes yeux ont les laisses à nos amis korrigans tout c'qui est micro- y s'y connaissent. Nous, on risquerait de t'les crever, ça s'rait con. On a dit :
[les trois à l’unisson] : - On garde tout !
Mais ne resta que Souffrance.
Infinie.
Corps sans frontière.
Outil d'infanterie.
Lobotomisé dans l'espoir d'un asile pour sa compagne prise de catalepsie.
Désargenté par l'ivresse, avilie par elle… Que pouvait-il faire d'autre ? Une vie d'opulence ne forme pas aux armes. Si il vendait sa vie à l'armée, il se devait d'en devenir incarnation.
Il aurait dû le rester… Quel régiment dément a fait économie en engageant des toubibs xandriens ?
Il aurait dû… Mais non… dans ce corps contrefait,
Ça s'est éveillé.
Perdu en pleine Brume. Oppressante qu'elle était. Belle, si belle. Il implora… « Que Douleur cesse. » Et elle le fut. À sa grande surprise.
Alors,
il erra.
Un temps.
Au bord de
l'Inconscience.
Pas chancelant.
Pour arriver enfin prés de mine de souffre et de Myste. Un message. Une quête. L'instrument est sous un joug infrangible. D'un maître il passe simplement à un autre. Pourtant l'emprise faiblit. Un simple mou sur sa laisse. Leurs desseins ne font qu'un. Il n’erre plus a présent. Il va, par les chemins, par les campagnes, par les avenues, par les artères, jusqu'à une porte délabrée, il entre…
Tout commença dans une taverne…
- Patron, un verre de lait !
- Tout d'suite, Chef !
- Garçon ! … Rideau !
Sourire carnassier voilé, passant une main à travers le velours de rouge déchiré, pour salut, calcina.
Représentation unique !
Payez en sortant.
Données résiduelles
- 1864
- Je me souviens encore de cet appartement mondain de la haute Epistopoli dans lequel j'avais passer mes premières années… Fils de petits cadres sans grandes ambitions, je m’évertuerais pour ma part à devenir quelqu'un. Est-ce ce besoin de reconnaissance qui me mena là où j'en suis à présent ?… à moins que l'on ne puisse échapper à son destin ? Ah, concept insipide dans cette nouvelle ère… Pourquoi même tenter de réécrire l'histoire en hypothétique alors même que ma psyché semble encline à me plonger dans l'illusion à tout instant… Ne perdons pas plus de temps dans l'enfance.
[Entrée Suivante]
- 1881
- Ces regards braqués sur soi… J'ai tout de suite adoré la scène. Il n'y avait pas besoin d'être. Un paraître assumé et l'adoration vint d'elle même. Était-je véritablement doué ? J'en doute aujourd'hui alors qu'il ne me reste pour lègue que fragments narcissiques et prose décadente. Mes prestations étaient peut-être grandiloquentes, mais je demeurais un éphémère. Bien plus que mon jeu, ce sont mes amitiés qui me permettaient de m'octroyer des rôles prestigieux. Mais je n'étais pas non plus un acteur désastreux, tiens toi le pour dit !
[Entrée Suivante]
- 1886
- Quelques années suffirent pour faire de ma vie une idylle. Ma carrière allait bon train et avec elle flot de proposition en tout genre… Mon dévolu s’abattit sur Elle. Avec le recul, j'aurais du rester de ceux qui se laisse courtiser, mais ses jeux là n'étaient pas de mon amusement. Cela aurait-été mieux pour Elle… Erianne, je crois, si mon esprit ne me joue pas de tour. Qui était-elle pour moi ? Une femme d'esprit ? Une partenaire de jeu ? Une adoratrice cynique ? Un regard qui s'arrachait d'une audience déjà désabusée ? M’entraînant avec lui… Inspiration, muse… quelle importance à présent… Si l'histoire c'était poursuivie ainsi peut-être… J'aurais dû n'être qu'un nom sur des affiches collées sur les murs d'Epistopoli, un homme réputé, un simple mondain. Le sort en a décidé autrement. J'ai apprécié cette époque, j'en suis sûr… pourtant… je n'en garde que bien peu de bribes.
[Entrée Suivante]
- 1889
- 1889… Au lendemain des saturnales… Nous… Je… tout allait si bien jusqu'alors… Pourquoi ? Les injustices frappent aveuglément, tu sais ? Peut-être que des vacances à Andoria nous ferons du bien ? Un air pur, loin de la pollution… De l'une d'elle. Le mal qui me ronge ne se calme pas. Ici, aussi, je bois. Cruauté vivace des vapeurs d'alcools. Entre deux déambulations le long du Drolzin, lutant contre l'envie d'y plonger, s'engouffre en moi Ce Froid. Elle en est victime, également, mais n'en demeure pas indemne… Non… Pourquoi part-elle aussi ? Aaaaaaah… – Vlac Blgerr – *souffle haletant* je sais, je dois rester lucide… consigner le passé, ne pas l'éluder… Onze ans déjà parait-il…
[Entrée Suivante]
- 1891
- Je suis né à nouveau. Mais ma peau est Souffrance et mes cris Agonis. Piégé dans un recoin sinueux de mon esprit liquéfié, je contemple, impuissant, les marches de l'armée à travers la brume. Les cliquetis métalliques et le son des bottes dans la boue pour berceuse. Sommeil.
[Entrée Suivante]
- 1899
- D'expédition en expédition quelque chose se fissura. J'entendais le monde se rouvrir. La Douleur cesser ponctuellement, un ersatz de conscient me revenir. Sans en connaître la cause, sans en savoir le déclencheur, la Brume pour sauveur ? Me voici face à une ville… La suite de l'histoire tu la connais.
[Entrée Suivante]
- 1946
- Ah non… comment t’arrêtes ça ? Crictolg ? J’espère que ça ira comme ça ? Y'a tout ce qu'il faut… Je sens que je n'ai plus beaucoup de temps. Pas de nouveau problème avec le guet ? Et qu'importe… tu as ce que tu veux. Ne me force plus à boire ta mixture infâme… Je sens mon crane percé et mes yeux brûler… Laisses moi me complaire dans un instant diffracté. Les flux reviennent… Coupes ça veux-tu ? – *soupire* Cra Vlag Esbbec…
[Arrêt de l'enregistrement]
Enregistrement n°[16-23] (sélections) – tentative de restauration mémorielle – échec
Juste pour un autre taré…
… Je… DC de Naetish. Déjà… (Merci Astra-Klaus) mais bon après tout, pourquoi pas 'w' C'est trop riche, trop de potentiel d'univers, trop de candidat qui se bouscule dans le dedans de ma tête et celui-là qui a poussé un peu plus fort que les autres pour sortir. Aled…
Sinon… z'êtes tous la pipouterie incarnée. J'vous aime. *un peu de sucre après la rencontre avec ce psycho, ça ne fait pas de mal*