Ven 2 Déc - 17:49
SAUVONS LES NARANGPÉS !
Ft. Bora Seol
Les braconniers avaient parlé de Lapis.
Elizawelle les suivaient depuis maintenant plusieurs semaines. Elle avait été engagée par un amoureux des animaux à Epistopoli, alors qu’elle y était pour une tout autre mission, pour le compte de la guilde. Elle n’avait pas revu Opale depuis de longs mois, et elle profitait d’être loin de chez elle pour visiter le monde et se faire quelques astras ici et là. La prime que proposait cet étrange scientifique épistote était d’autant plus intéressante qu’il n’avait pas hésité une seule seconde avant de lui payer une place pour prendre le large vers Lapis, après que la jeune aventurière lui ait rapporté ses trouvailles sur les intentions des braconniers.
Liz n’aimait pas du tout naviguer, même si cela était un comble pour une opaline. Le mal de mer la saisissait inévitablement, et même si elle savait d’instinct nager, les fonds marins étaient une source constante d’inquiétude. Tout cela aurait en revanche été plus facile à supporter si au moins elle n’avait pas eu le mal de mer. Elle failli donc pousser un cri de joie lorsque le capitaine annonça leur arrivée prochaine dans la cité scintillante. Son visage pâle n’avait pas quitté les teintes de vert depuis qu’elle avait quitté les côtes épistotes, et dès que la terre fut en vue, elle ne la quitta plus des yeux, guettant avidement les hauts toits de la cité, puis les teintes d’ocres et d’ivoire qui lui apparaissait peu à peu.
La zoan fut la première à mettre le pied sur le port, et elle failli rendre immédiatement le contenu de son estomac. La terre ferme, après tant de temps passé en mer, lui faisait l’effet d’une houle violente, et l’impression que le sol se dérobait sur ses pieds amplifiait ce mal de mer qu’elle avait espéré quitter en même temps que le navire. Elle entreprit, le pied hésitant, de s’engager plus profondément dans le port, et à mesure que la cinétose la quittait, son regard s’ouvrait sur la ville qui l’entourait. Il lui faudrait rapidement retrouver les pistes de ces braconniers, mais pour l’instant, l’aventurière devait prendre ses marques.
Lapis était aussi magnifique de près que de loin, même si elle n’égalait en rien la superbe qu’offrait la technologie opaline. Alors qu’elle avait ressenti depuis la mer l’aspect grandiose de la cité côtière, elle pouvait maintenant admirer le fin contraste entre l’émail orangés des toits et les motifs d’un bleu aquatique qui courraient sur les murs. La température, toutefois, était étouffante, et même si la zoan était habitué aux climats humides, elle n’arrivait pas du tout à trouver cette chaleur agréable. Son attention fut cependant rapidement détournée de la température, et c’est avec plaisir qu’elle découvrit les étals marchands qui ponctuaient sa visite du port.
Elle aida une vielle dame à transporter l’énorme sac d’agrumes que celle-ci venait de se procurer. Bien que cette aide ait été offerte de manière désintéressée, elle eut le bonheur d’en apprendre plus sur la créature que cherchait les braconniers qu’elle avait suivi jusqu’ici. La jeune aventurière mentionna à la dame qu’elle pourrait facilement nourrir tout un groupe de narangpé avec cette quantité de fruit. Cela la fit rire, et Elizawelle mena habilement le sujet. Grâce à cette conversation, elle glana quelques informations sur l’habitat de la créature, et se fit remercier d’une limonade plus que bienvenue. Satisfaite du déroulement plus que prometteur de cette journée, Elizawelle quitta la dame avec un sourire.
Le soleil était haut dans le ciel, et la zoan retourna rapidement dans le feu de l’action, écoutant les conversations des passants tout en sirotant sa boisson fraiche. Elle marcha encore un bon moment avant de s’arrêter près d’un marchand de pierre à l’air sympathique, s'enquérant d'un endroit où elle pourrait dormir après son long voyage et ses dures nuits passés dans la cale du navire qui l’avait mené jusque-là. Tout aurait pu se dérouler normalement si elle n’avait pas soudain été bousculée par un jeune homme qui lui fit échapper sa limonade. Celle-ci s’écoula au sol, la privant brusquement du précieux rafraichissement.
Furieuse, Liz se retourna vivement pour l’apostropher et fut soudain frappé par l’odeur pestilentielle de fruits qui se dégageait du jeune homme. Une odeur de fruits ? Il n’en fallu pas plus à la zoanthrope pour comprendre à qui, ou plutôt à quoi elle avait à faire. Et en plus de la mine d’information que représenterait vraisemblablement ce garçon s’il acceptait de la renseigner, il serait très probablement dans l’intérêt de celui-ci de l’aider dans sa mission, si toutefois elle ne se trompait pas sur la nature du jeune homme.
– Tu as gâché ma limonade, s’exclama-t-elle, visiblement irrité. J’ose croire que tu as ce qu’il faut pour la remplacer ?
Elizawelle les suivaient depuis maintenant plusieurs semaines. Elle avait été engagée par un amoureux des animaux à Epistopoli, alors qu’elle y était pour une tout autre mission, pour le compte de la guilde. Elle n’avait pas revu Opale depuis de longs mois, et elle profitait d’être loin de chez elle pour visiter le monde et se faire quelques astras ici et là. La prime que proposait cet étrange scientifique épistote était d’autant plus intéressante qu’il n’avait pas hésité une seule seconde avant de lui payer une place pour prendre le large vers Lapis, après que la jeune aventurière lui ait rapporté ses trouvailles sur les intentions des braconniers.
Liz n’aimait pas du tout naviguer, même si cela était un comble pour une opaline. Le mal de mer la saisissait inévitablement, et même si elle savait d’instinct nager, les fonds marins étaient une source constante d’inquiétude. Tout cela aurait en revanche été plus facile à supporter si au moins elle n’avait pas eu le mal de mer. Elle failli donc pousser un cri de joie lorsque le capitaine annonça leur arrivée prochaine dans la cité scintillante. Son visage pâle n’avait pas quitté les teintes de vert depuis qu’elle avait quitté les côtes épistotes, et dès que la terre fut en vue, elle ne la quitta plus des yeux, guettant avidement les hauts toits de la cité, puis les teintes d’ocres et d’ivoire qui lui apparaissait peu à peu.
La zoan fut la première à mettre le pied sur le port, et elle failli rendre immédiatement le contenu de son estomac. La terre ferme, après tant de temps passé en mer, lui faisait l’effet d’une houle violente, et l’impression que le sol se dérobait sur ses pieds amplifiait ce mal de mer qu’elle avait espéré quitter en même temps que le navire. Elle entreprit, le pied hésitant, de s’engager plus profondément dans le port, et à mesure que la cinétose la quittait, son regard s’ouvrait sur la ville qui l’entourait. Il lui faudrait rapidement retrouver les pistes de ces braconniers, mais pour l’instant, l’aventurière devait prendre ses marques.
Lapis était aussi magnifique de près que de loin, même si elle n’égalait en rien la superbe qu’offrait la technologie opaline. Alors qu’elle avait ressenti depuis la mer l’aspect grandiose de la cité côtière, elle pouvait maintenant admirer le fin contraste entre l’émail orangés des toits et les motifs d’un bleu aquatique qui courraient sur les murs. La température, toutefois, était étouffante, et même si la zoan était habitué aux climats humides, elle n’arrivait pas du tout à trouver cette chaleur agréable. Son attention fut cependant rapidement détournée de la température, et c’est avec plaisir qu’elle découvrit les étals marchands qui ponctuaient sa visite du port.
Elle aida une vielle dame à transporter l’énorme sac d’agrumes que celle-ci venait de se procurer. Bien que cette aide ait été offerte de manière désintéressée, elle eut le bonheur d’en apprendre plus sur la créature que cherchait les braconniers qu’elle avait suivi jusqu’ici. La jeune aventurière mentionna à la dame qu’elle pourrait facilement nourrir tout un groupe de narangpé avec cette quantité de fruit. Cela la fit rire, et Elizawelle mena habilement le sujet. Grâce à cette conversation, elle glana quelques informations sur l’habitat de la créature, et se fit remercier d’une limonade plus que bienvenue. Satisfaite du déroulement plus que prometteur de cette journée, Elizawelle quitta la dame avec un sourire.
Le soleil était haut dans le ciel, et la zoan retourna rapidement dans le feu de l’action, écoutant les conversations des passants tout en sirotant sa boisson fraiche. Elle marcha encore un bon moment avant de s’arrêter près d’un marchand de pierre à l’air sympathique, s'enquérant d'un endroit où elle pourrait dormir après son long voyage et ses dures nuits passés dans la cale du navire qui l’avait mené jusque-là. Tout aurait pu se dérouler normalement si elle n’avait pas soudain été bousculée par un jeune homme qui lui fit échapper sa limonade. Celle-ci s’écoula au sol, la privant brusquement du précieux rafraichissement.
Furieuse, Liz se retourna vivement pour l’apostropher et fut soudain frappé par l’odeur pestilentielle de fruits qui se dégageait du jeune homme. Une odeur de fruits ? Il n’en fallu pas plus à la zoanthrope pour comprendre à qui, ou plutôt à quoi elle avait à faire. Et en plus de la mine d’information que représenterait vraisemblablement ce garçon s’il acceptait de la renseigner, il serait très probablement dans l’intérêt de celui-ci de l’aider dans sa mission, si toutefois elle ne se trompait pas sur la nature du jeune homme.
– Tu as gâché ma limonade, s’exclama-t-elle, visiblement irrité. J’ose croire que tu as ce qu’il faut pour la remplacer ?
Dernière édition par Elizawelle Flatterand le Sam 21 Jan - 2:26, édité 1 fois