Ven 11 Nov - 23:37
Ben Sirah
Contade / Vagabond
- 24 ans
- Humain
- Forêt de l'Arbre-Dieu
- Hétérosexuel / Il
- Philosophe
- Kalisami - Made of Stardust - Aeron
Description
C'est parce qu'il ne tolérait pas son corps et son esprit d'enfant fébrile et fragile qu'il s'infligea les charges les plus lourdes à supporter jusqu'à ce que sa force se réjouisse. Voyageant en solitaire entre le désert et les côtes, Ben Sirah vit une existence d'ermite là ou la majeur partie de la population préfère le confort des villes, forçant ainsi son corps à se renforcer pour survivre et son esprit à se fermer à la douleur de la solitude.Son visage est doux, possède des traits fins et élégant, quoiqu'une expression légèrement sévère ce lit dans ces yeux, lui donne un certain charme princier malgré son statut de vagabond. Son corps s'est suffisamment renforcé pour manier un espadon avec aisance tout en restant bien proportionner. Sa musculature n'est pas exagérée, ce qui lui offre une apparence plutôt svelte.
Sa tenue peut varier, mais dû à sa condition, il ne porte rien d'extravagant. Sa tenue peut varier, mais dû à sa condition, il ne porte rien d'extravagant. Emballé dans des lambeaux de tissus blancs, se trouve un espadon faisant presque sa taille attaché à une sangle de son dos. Certains le confondent avec un mercenaire pour son apparence, et il est vrai que les arts de la guerre et du duel ont toujours eu grand intérêt à ses yeux.
Ben Sirah aime la philosophie, la métaphasique, les réflexions internes, trouver un sens à tout paradoxe et surtout à l'art du combat. Souvent, on l'entendra récité des poèmes ou des tirades philosophie, mais jamais simplement pour la beauté des paroles, toujours avec une signification derrière ayant pour but de faire réfléchir son interlocuteur, faire "voyager son esprit" comme il le dit.
Il s'exprime toujours d'une manière détaché. Polie, aimable mais distant par moment, ne montrant que rarement sa propre joie même lorsqu'il affirme être heureux. Comme s'il ne désirait pas avoir d'attache particulière avec son interlocuteur. Pourtant, malgré ce fait, il est toujours ouvert à la conversation et n'a de tabou sur aucun sujet. Si on oublie qu'il ne montre que très peu d'émotion, c'est un interlocuteur tout à fait agréable. Il aime écouter, parler, réfléchir et exposer conseil et théorie et ce, avec n'importe qui. Mais s'il existe quelqu'un qui loue sa rencontre avec Ben Sirah auprès de la civilisation, le vagabond n'en n'aura que faire. Il n'a pas de considération envers le regard des autres, des normes, des conventions voir même des rangs sociaux. Si un grand roi venait à sa rencontre en lui demandant s'il peut l'aider Ben répondra "Oui, ôtes-toi de mon soleil." Au contraire même, il invitera empereur et esclave a s'entretenir avec lui sur un pied d'égalité. Et si cet empereur ou cet refuse, grand bien lui fasse, mais Ben leur parlera toujours sur un pied d'égalité. Cela peut ressembler à une insulte pour d'autre mais pour lui il s'agit du plus grand des respects qu'il puisse accorder.
Ben est bienveillant de nature. Non pas, car il ne faut pas être mauvais avec son prochain, mais parce qu'il ne voit pas d'intérêt à agir autrement avec autrui. Accorder son aide aux autres est plus une fierté personnelle dans sa façon d'être, qu'un simple désir d'altruisme. Tout simplement parce qu'il a conscience d'une chose simple : c'est pour soi-même qu'on aide les autres. C'est pour éviter une douleur intérieure que l'on accorde du temps à qui est dans le besoin. Et Ben Sirah ne veut pas juste éviter cette douleur. Il veut offrir le maximum d'aide dont il est capable, voir même au-delà. Conseil, encouragement, méditation, il est prêt à offrir le maximum à son prochain, non pas par un sentiment de bienveillance, mais parce qu'il n'image pas son existence autrement que ce tenant à ce principe.
Il a cependant une limite : il n'accorde son aide que lorsqu'il est sûr de faire s'élever celui qui la demande ou qui en a le besoin. Si le désir de son prochain est de dominer les autres, d'humilier une personne précise ou encore que cela pourrait nuire, Ben Sirah préférera l'affronter pour ainsi "l'aider" à atténuer, voir changer son désir. On ne le verra donc jamais travailler avec des organisations ou groupuscules simplement malveillants.
- Petit passage sur sa psychologie:
- Mais malgré ses avantages physiques, Ben refuse d'en tirer avantage. Sa façon de vivre le lui interdit.
Depuis des années, il vit avec un principe, des valeurs et une philosophie que les religieux qualifieraient sans hésiter de blasphème. Ben Sirah veut s'élever, s'élever plus haut que son humanité ne le permet et faire s'élever toute chose avec lui. Car ainsi, en s'élevant au-delà de son humanité, il mettra fin à son humanité et deviendra un être supérieur. Un être suprême qui devra être considéré comme le véritable dieu de la terre qu'il foule. Et il invite tout à chacun à devenir ce dieu.
Il invite tout à chacun à renier les valeurs que la société, la religion et plus largement la morale qui leur a été transmissent et à en créer de nouvelles. Des valeurs qui ne répondrait aux interdits de tel ou tel chimère, mais ne répondant qu'à celui qui les a créé. Il invite tout à chacun à ne pas dire "c'est mal" ou "ceci est péché" mais plutôt "ceci n'est pas nécessaire, il est parasite pour le dieu que je veux faire naître. Il invite à ce que le chaos en eux fasse périr l'étoile de leur humanité et que ce déclin fasse naître cet être suprême.
Mais surtout, cet être suprême ne doit pas rabaisser, humilier ou dominer. Il doit enseigner, tendre plus de mains qu'il n'en possède et tiré vers lui-même les plus humbles et les plus sages pour les rendre fiers de leur ego et de leur folie.
Car on ne rabaisse, humilie et domine que plus faible que soit. Pour cela, on a donc besoin des faibles. Mais l'être suprême n'a besoin que des forts, il n'a pas besoin de rabaisser, humilier ou dominer. Tout cela n'est que pauvreté ordure et, en un sens, pitoyable contentement de soi-même. Cela est pour les faibles. Pitoyable contentement de soi-même, car le faible ne veut que faire valoir sa force actuelle sur les faibles et refuse même l'exaltation suprême du dépassement de soi. Mais l'être suprême veut le déclin du faible, il doit donc abandonner ces trois choses : rabaissement, humiliation et domination.
De bien belles paroles qui peuvent être traduites simplement par : "Aime te surmener plus que nécessaire, au-delà même de ce que la morale te permet. C'est ainsi que fonctionne le dépassement de soi. Et surtout, ne te repose jamais sur tes acquis." Ainsi, malgré son apparence avantageuse, il n'en jouera jamais pour obtenir quoi que ce soit. Il préféra toujours obtenir acquérir toujours plus de connaissance, de savoir-faire et ainsi se dire que sa fierté n'est pas ce qu'il possède (que ce soit en savoir ou autre) mais en sa passion pour obtenir toujours.
Ben Sirah a fait de ce principe le moteur de sa vie. Aller toujours plus loin et toujours plus fort, en triant ce qui peut être bon ou mauvais dans sa philosophie, forgea ainsi sa propre morale, s'y tiendra, mais acceptera de la remettre en cause s'il se trouve face à une impasse afin de redéfinir à nouveau ce qui est bon ou mauvais.
Ben Sirah vit de manière modeste. Il gagne sa vie de diverses manières (le plus souvent en se louant à services honnêtes), il vit de ses voyages, de ce qu'il apprend et enseigne en retour. Son esprit ne cesse de réfléchir et souhaite toujours apprendre. Il échange ainsi souvent sa sagesse contre des enseignements martiaux de guerrier voyageant dans les mêmes environ que lui, car, dans les plaines, personne n'est à l'abri d'une attaque de bandits ou autre. Il en a souvent fait les frais et se dit à présent que pour chaque pas qu'il fait dans une plaine, mille horreurs, meurtre, viol, sauvagerie sont perpétré par les siens ou par d'autres races. C'est cette réalité l'a pousser qui l'a pousser à se renforcer, à consolider sa philosophie et son désir d'élévation. Il tire ses enseignements de ce qui est mauvais des pires bassesses et cruauté de ses congénères et le bon est ce qui permet de l'anéantir. Pas de l'éviter, pas de le combattre, mais de l'anéantir, afin de préparer la terre à un être qui vivra sans avoir recours à ces cruautés et bassesses pour la simple fierté de ne pas ressembler à ceux qui les commettent.
Ainsi, même si on lui propose de vivre loin du danger et dans le confort, ce n'est à présent plus ce qu'il souhaite.
C'était l'enfant qui souhaitait survivre. Mais aujourd'hui, l'homme souhaite faire de la vie et de la dignité une chose universelle que l'on ne peut prendre simplement par égoïsme. Il refusera donc l'offre. Et il proposera lui-même d'offrir à son donneur la même conviction profonde que la sienne.
Habiletés et pouvoirs
Composer des textes et des chants devient plus un passe-temps qu'une réelle activité en fil du temps. Ben sait qu'il aura toujours à apprendre dans ce domaine, car après tout, cela peut lui servir pour dispenser ses enseignements sur cet être à venir, pour qui il faut préparer la terre à sa venue. Mais il ne peut les réciter qu'en simple poème ou tirade philosophique. Il n'a pas la voix qu'il faut pour les chanter ni même le talent pour donner un rythme à ses chants, chose qu'il aimerait apprendre d'ailleurs.Non, si Ben Sirah se démarque vraiment dans un domaine, c'est lors de duel ou d'escarmouche. Vagabonder dans les plaines et de village en village lui a fait rencontrer tout type d'ennemis, avec lesquels il a appris à manier son espadon, autant pour désarmer, neutraliser... Que tuer ? Et si la mort ne doit être qu'en dernier recours, Ben à parfaitement conscience qu'il ne peut y avoir de dissuasion sans une capacité de destruction. Il apprend donc à tuer pour montrer qu'il en sera parfaitement capable de sang-froid dans le simple but d'éviter ce scénario. Apprendre à tuer pour ne pas tuer.
C'est aussi pour cette raison qu'il se passionne pour tout type d'arme. Il manie pour le moment l'espadon et l'arc de temps en temps, mais il maniait par le passé une simple épée à deux mains, et souhaite encore apprendre à manier d'autres armes. Sa ferveur et sa volonté de connaître son en réalité ses armes les plus redoutables.
Biographie
Relève la tête et constate avec dédain.
Relève la tête et regarde le ciel, les étoiles et l'infini, avec ce même dédain.
Qu'as-tu appris venant du firmament ?
Rien, hormis que le ciel n'arrive en rien refléter ton désir ou ta souffrance.
Pourtant, chaque étoile dans le ciel est née d'un désir profond.
Elles naissent, vivent et insuffle la force et la foi et celui qui fut perdu dans le désert ou dans les plaines, loin des esprits et de ses dieux, trouva sa force dans le reflet des étoiles.
Hélas, quelle étoile t'a accordé sa foi ? Quelle étoile t'a sauvé alors que ton village et les tiens se firent massacrer.
Personne.
Bannis, tu as été banni.
Damnés, tu as été damné.
Tu as erré sur la terre et tu as appris que le rejet de ses étoiles et de morale t'a permis de survivre.
Et aujourd'hui, tu as suffisamment survécu, tu t'es suffisamment battu comme le lion aux lourdes charges pour conquérir ta liberté dans ces vallées hostiles.
Où tu survivais dans les plaines et le dessert, aujourd'hui, tu vis. Tu as conquis ta propre vie en te refusant à la fois et aux étoiles, à la morale et la vertu préconstruite.
t qu'as-tu fait par la suite ? As-tu simplement accepté cette vie et t'es tu avachis ? As-tu cédé à la paresse et n'as point chercher meilleur ?
Non.
Tu t'es fait enfant.
Tu as créé, encore et encore.
Ta propre morale envers le monde, ta propre foi envers la terre.
Pour toi, âme et corps ne font qu'un, car après tout, le sang du corps n'est rien d'autre que le reflet de l'âme.
Mais avant toute chose, tu veux périr.
Non pas toi, mais ton humanité.
Tu as compris que le malheur vient de l'Homme et qu'il doit périr.
Il doit périr, car il doit laisser place à un nouvel être.
Un être qui sera le sens de la terre que tu foules.
Un être pour qui la terre doit être préparé, par le travail, l'invention et une bonté excessive, car tu veux donner plus que tu ne possèdes et ne rien recevoir en retour.
Pas même la gratitude que tous recherchent pour soulager leur cœur.
Et le ciel a été étrangement ironique à ton sujet.
Car lorsque tu l'as abandonné et t'es dédié à la terre.
Une nouvelle étoile est née, une nouvelle foi, un nouveau dieu.
Cette étoile a péri dès sa naissance.
Et le souffle de son déclin est parvenu jusqu'à la terre, happée par les nuages qui se transformèrent en orage.
Tu les as vues, ses nuages chargés des éclairs du déclin, de ton déclin.
Et un beau jour, tu auras suffisamment préparé la terre, et tu leur ordonneras :
"Je souhaite périr ! Il est temps !"
Et l'étoile qui a périe t'accordera son dernier miracle, là où ses paires t'ont regardé avec dédain.
Elle t'accordera son éclair, elle te foudroiera.
Et l'être humain périra,
Pour que naissent l'être suprême.
Relève la tête et regarde le ciel, les étoiles et l'infini, avec ce même dédain.
Qu'as-tu appris venant du firmament ?
Rien, hormis que le ciel n'arrive en rien refléter ton désir ou ta souffrance.
Pourtant, chaque étoile dans le ciel est née d'un désir profond.
Elles naissent, vivent et insuffle la force et la foi et celui qui fut perdu dans le désert ou dans les plaines, loin des esprits et de ses dieux, trouva sa force dans le reflet des étoiles.
Hélas, quelle étoile t'a accordé sa foi ? Quelle étoile t'a sauvé alors que ton village et les tiens se firent massacrer.
Personne.
Bannis, tu as été banni.
Damnés, tu as été damné.
Tu as erré sur la terre et tu as appris que le rejet de ses étoiles et de morale t'a permis de survivre.
Et aujourd'hui, tu as suffisamment survécu, tu t'es suffisamment battu comme le lion aux lourdes charges pour conquérir ta liberté dans ces vallées hostiles.
Où tu survivais dans les plaines et le dessert, aujourd'hui, tu vis. Tu as conquis ta propre vie en te refusant à la fois et aux étoiles, à la morale et la vertu préconstruite.
t qu'as-tu fait par la suite ? As-tu simplement accepté cette vie et t'es tu avachis ? As-tu cédé à la paresse et n'as point chercher meilleur ?
Non.
Tu t'es fait enfant.
Tu as créé, encore et encore.
Ta propre morale envers le monde, ta propre foi envers la terre.
Pour toi, âme et corps ne font qu'un, car après tout, le sang du corps n'est rien d'autre que le reflet de l'âme.
Mais avant toute chose, tu veux périr.
Non pas toi, mais ton humanité.
Tu as compris que le malheur vient de l'Homme et qu'il doit périr.
Il doit périr, car il doit laisser place à un nouvel être.
Un être qui sera le sens de la terre que tu foules.
Un être pour qui la terre doit être préparé, par le travail, l'invention et une bonté excessive, car tu veux donner plus que tu ne possèdes et ne rien recevoir en retour.
Pas même la gratitude que tous recherchent pour soulager leur cœur.
Et le ciel a été étrangement ironique à ton sujet.
Car lorsque tu l'as abandonné et t'es dédié à la terre.
Une nouvelle étoile est née, une nouvelle foi, un nouveau dieu.
Cette étoile a péri dès sa naissance.
Et le souffle de son déclin est parvenu jusqu'à la terre, happée par les nuages qui se transformèrent en orage.
Tu les as vues, ses nuages chargés des éclairs du déclin, de ton déclin.
Et un beau jour, tu auras suffisamment préparé la terre, et tu leur ordonneras :
"Je souhaite périr ! Il est temps !"
Et l'étoile qui a périe t'accordera son dernier miracle, là où ses paires t'ont regardé avec dédain.
Elle t'accordera son éclair, elle te foudroiera.
Et l'être humain périra,
Pour que naissent l'être suprême.
L'Homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux (oui je sais ça pète la classe :3)
Jolan, âgé de 23 ans, pronom il, essai de reprendre doucement le RP !
Dernière édition par Saraël le Mer 16 Nov - 19:34, édité 2 fois