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[Requête] Sauvetage élémentaire

[Requête] Sauvetage élémentaire Brandw10
Ven 25 Oct - 21:30



Opale / ????

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Que lui ont-ils fait ? Dans quel but ? Ils ont eu les réponses qu'ils voulaient, pourquoi continuer leur expérience ? Ses humains, le myste, leur machine, leur technologie. Il les déteste… Ils peuvent disparaître, cela ne calmera point sa colère. Il a beau tout leur avoir dit ce dont il se souvenait, ses hommes étaient toujours plus avides de connaissances au point de transformer son corps. Leur nourriture est infecte, même pour un élémentaire qui n’a aucune papille gustative. Leur question se répète sans arrêt et les réponses qui vont avec aussi. Ils en veulent toujours plus, quitte à sacrifier la nature de leur sujet. Ce sont des monstres.
Tuer un ou deux scientifiques pour exprimer sa colère n’a pas joué en sa faveur. L’énergie déployée a été la même pour le sanctionner. C’était encore plus dur de supporter cette chose qui le manipulait. La Brume… Il veut revoir la Brume. Ce qu’il considère comme sa mère s’éloigne de lui et attise encore plus sa colère et sa peine. Il se jure de sortir d’ici et de leur faire payer cet affront. Plus le temps passe, plus sa fureur augmente. Il la canalise, la garde bien au fond de lui pour que le jour où elle explosera, rien n'y survivra. Il s’économise du mieux qu’il le peut, garde ses forces pour le jour J, jusqu’à ce qu'il soit finalement laissé de côté. Sans nourriture, sans eau, sans lumière.

Quel jour il est ? Quel mois ? Quelle année ? Sa notion du temps est encore plus altérée et imprécise. Cette lueur qui sort de son écorce fragile à plusieurs endroits, il ne veut pas la voir. Mis en boule, il veut s’en débarrasser. Quelque chose l’empêche de reprendre cette forme de graine qui l’a aidé autrefois. Renaître encore pour se débarrasser de cette ignominie. Se purifier et retrouver sa nature première. Voilà un autre objectif.
Non, pas vraiment. Se rapprocher de la Brume a toujours été son but. Ses hommes n’ont fait que le retarder. Il retrouvera sa génitrice, cette entité que les hommes ne comprennent toujours pas. Il les hait. Qu’ils meurent tous sans exception.
Il parait plus calme, mais ce n’est qu’une cocote-minute sur une douce flamme de vengeance qui l’attise. Plus le temps passe, plus sa colère augmente. Gare à l’explosion, humains. La vengeance est un plat qui se mange froid…
Malheureusement, il ne peut qu’économiser le peu de force qui lui reste et attendre la meilleure occasion pour sortir d’ici. Que quelqu’un vienne le chercher, peut-être.



Dernière édition par Duscisio Balibe le Mar 10 Déc - 16:56, édité 1 fois
Mar 10 Déc - 15:02

Sauvetage élémentaire

Infiltration en compagnie de Duscisio Balibe et Mordekai Wepnu

Alors c'est ici qu'ils le retiennent prisonnier ?
En effet, le fameux bâtiment-prison trônait au beau milieu de nulle part. Une zone montagneuse située à l'écart de la civilisation. Un lieu sauvage, en dehors des frontières d'Opale. Un endroit à l'abri des regards indiscrets, notamment auprès de ceux des quatre factions qui n'avaient de toute façon aucun pouvoir dessus.
Pour cette mission, je ne dois mes ordres qu'à une seule et même personne.
Lady Ellendrine Brightwidge, son employeuse aramilane depuis quelques mois déjà. L'archéologue lui avait proposé par courrier de participer à la libération d'un de leur ex-camarade de mission - la plus récente : celle en lien avec l'Arbre Dieu. L'élémentaire "vert" avait donc disparu, mais pas sans laisser de trace ; le docteur Muridas s'était donné du mal pour le retrouver. Non pas l'individu proche de la sylve mais le lieu dans lequel on l'avait injustement enfermé.
Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne travaille pas seule.
Un automate la gratifiait de sa présence. Le genre en qui la lady, qui n'avait pas répugné à ouvrir son porte-monnaie en grand pour la réussite de cette opération, avait confiance. Un robot de taille humaine qui n'était peut-être pas aussi mignon que le droïde d'une certaine détective mais qui bossait dans un domaine, disons, plus musclé.
Je suis donc censée avoir affaire à un professionnel.
D'une certaine manière, cela restait à prouver.
Dissimulée dans l'ombre un piton rocheux, l'ex-assassine avait pris le temps de bien étudier son environnement avant d'endosser sa cape d'invisibilité. Sans surprise, des gardes se trouvaient sur son chemin : deux hommes armés, bien entendu, qui essayaient malgré tout de se faire discrets à côté de ce bâtiment louche et anonyme. Ils ne parlaient pas beaucoup entre eux, n'échangeant que selon le strict nécessaire.
Des salopards pour le moins vigilants...
Nostell avait donc proposé un plan à son robuste collègue de métal. Un plan simple, qui consistait à créer une diversion de son cru afin que l'ex-Ombre en profite pour se glisser en douce dans le repaire malfamé. De cette manière, elle n'aurait aucun mal à en pousser les portes sans que ces dernières n'émettent un vilain grincement dénonciateur. Parce que mine de rien la structure, dans son ensemble, ne payait pas de mine.
Le but n'est pas de repeindre les murs avec leur sang.
Pour les libérateurs, ça ne l'était pas, non.
Mais du côté de Duscisio - soit la victime de cette histoire potentiellement sordide - les vœux n'étaient sûrement pas les mêmes. Dans quel état - émotionnel, ou même physique - la mercenaire allait-elle le retrouver ? Sera-t-il en mesure de lui prêter une oreille ? La reconnaîtra-t-il après tout ce temps passé en isolement ?
Elle qui n'avait pas tant échangé que ça avec lui au cours de leur précèdent voyage à travers la nature hostile...
Le nom de ceux qui m'ont employé suffira-t-il à lui rafraîchir la mémoire ? je suis moyennement convaincue.
Pour toucher sa récompense, elle n'avait d'autre choix que de tenter une approche mesurée.
En attendant, les couloirs de ce repaire ne lui inspiraient aucune peur ; Engoulevent, comme on l'appelait naguère au sein de son ordre diabolique, avait passé une bonne partie de sa vie dans des lieux aussi obscurs et labyrinthiques.


Dernière édition par Nostell An'mbeidh le Dim 12 Jan - 12:45, édité 1 fois
Dim 5 Jan - 13:36
Matrice d'archive
  • Exploration
  • Protection
  • Diplomatie
  • Repos

MORD3941 Wepnu

Nostell An'mbeidh

Duscisio Balibe

Des étincelles envahissaient la table de travail de la gnome dont le visage s'abritait derrière d'épaisses lunettes de protection. Son protégé était revenu d'un long voyage dans le sud avec autant d'histoire que de questions et interrogations sur lui même, et si Cathilda était amusé de constaté que son petit boulon faisait une sorte de crise d'identité adolescente trop biologique pour ses circuits, elle était nettement plus inquiète de sa manière de faire face à la situation. Ayant jugé que ses capacités étaient insuffisante, Mordekai avait fait un passage au Guet pour obtenir l'autorisation et le matériel estampillé nécessaire à son amélioration, puis par le ministère dont il dépendait qui lui donna, en plus de la validation pour l'installation du matériel, une nouvelle mission: Un Xandrien était en danger.

En en discutant autour d'un bon repas, la drôle de famille avait échangé sur l'incongruité de la demande, mais selon le papier donné par l'intendant Pulsipher, il s'agissait plus d'une question de principe que de l'importance du Xandrien capturé (bien qu'elle soit tout de même prise en compte), celui-ci ayant été retenu captif dans une installation hors juridiction à l'affiliation douteuse mais jugée possiblement opalienne, et les rumeurs sur les possibilités de son traitement n'arrangeait pas l'humeur des informés. L'automate bien que dépourvu de module émotionnel avait accusé un ralentissement de processeur en lisant la liste que les rumeurs renvoyait, tandis que sa mère adoptive avait proprement blanchi de son côté.

L'installation de toutes les modifications pris une petite semaine, la laborantine ayant eu besoin de deux bons jours rien que pour trouver ou caser tout ce que son boulon avait pris avec lui. Si les nascents de polyglossie et de barrière avait trouvé leur place assez aisément dans le bras droit et sous la gorge de Mordekai, ne nécessitant purement que la modification des plaques brachiales pour qu'elles puissent se déployer au delà de leur plan initiale pour servir de structure à la barrière, l'intégration de la mitrailleuse dexar nécessita une modification importante tant de tout l'espace disponible derrière les mâchoires mécaniques que de l'arme elle-même pour permettre de lui donner l'aspect télescopique a son canon, nécessaire a son camouflage en position replié. Une journée pleine passa dans un silence imposant tandis que le rubikon à la surface du crystal rendant mordekai vivant forçait chaque centimètre de fil, circuit et puce dans un gros projet mnémonique visant a créer une nouvelle routine complète pour le déploiement de l'arme automatique: placement du corps en position simili-trépied, déploiement de l'arme automatique en position de tir, verrouillage du corps pour éviter le recul, empêchant malheureusement 80% des mouvements pendant le tir pour les limiter à l'orientation du canon qui se déplierait de la bouche vers sa cible.

Le temps imparti se pressant, l'automate fraichement amélioré repassa une dernière fois par le Guet avant de partir en mission, s'élançant de la plateforme d'envol de l'armée sur un drake dont le totem reposait dans sa poche de poitrail, le voyage lui permettant de finir sa reprogrammation sans perdre plus de temps qu'il ne pouvait se le permettre.

La mission avait été transmise sur la base d'une demande d'engagement de garde du corps pour personnalité en déplacement depuis Aramila, demande qui avait fait l'objet d'une enquête approfondi suite au statut particulier acquis par l'unité Dragon en la ville même. Il devait soit disant pourvoir à la protection et l'agrément d'une dame An'mbeidh, prénom Nostell. Les addendum Xandrien à la demande initiale ainsi que la rencontre brève avec le sujet théorique de son déplacement lui affirmèrent le caractère tout autre de l'intervention qui démarrait à présent.

Sa coéquipière ayant visiblement plus d'information que lui sur la situation, l'automate avait suivi le plan de distraction et il attendait désormais que les gardes attirés par le léger fracas de roc s'approchent suffisamment.
Trois... le premier garde avancait dans le coupe-gorge, arme en avant et le regarde plongé sur l'abime dans lequel les rocs avait été poussé par mordekai
Deux... l'arme du second le précéda dans une approche plus concentré sur les surplombs, dont le roc qui abritait la machine xandrienne
Un... rejoindre son camarade pour regarder aussi le fond du ravin fut la première et la dernière erreur du garde ce jour là.
Zéro. Trois pas, deux mouvements fluides frappant la pomme d'adam, la force du coup suffit tant à couper le souffle et le cri des malheureux qu'a les envoyer inspecter de beaucoup plus près les pierres qui les avait attirés là.
Première étape réussie sans accroc.

Hier à 13:31

Sauvetage élémentaire

Infiltration en compagnie de Duscisio Balibe et Mordekai Wepnu

Souhaitant éviter les morts inutiles, la mercenaire évoluait à travers les couloirs sous le couvert des ombres. Elle ne se pressa point, se rangeant tantôt dans un coin pour laisser passer des gardes qui ressemblaient davantage à des mercenaires tantôt dans une pièce plus discrète - souvent pas plus grande qu'un placard à balais. Lors de son périple silencieux, Nostell croisa également des hommes en blouse blanche. Des scientifiques, selon toute vraisemblance.
J'espère qu'ils n'ont pas encore disséqué notre élémentaire...
Elle n'allait sûrement pas tarder à le découvrir !
Toujours équipée de sa cape d'invisibilité ô combien utile en de telles circonstances, la strigoi se déplaçait sans bruit. Elle ne recourait à son nascent qu'à des occasions purement stratégiques. Comme avec les cristaux, il n'était pas question d'abuser de ses pouvoirs au risquer d'en payer le prix dans une situation qu'elle aurait vite fait de regretter.
Le moment venu, je tiens à être en pleine possession de mes moyens.
Elle dépassa quelques cellules vides dont certaines, bien glauques, puaient la crasse, le sang ou la mort.
Des parfums qui me sont outrageusement familiers.
Plus que sa soif de sang, c'était son envie de faire chanter l'acier léger qui lui brûlait tant les phalanges ! Heureusement, Nostell n'était pas du genre à s'emporter - y compris sous le coup d'une vive émotion ; elle avait depuis longtemps appris à maitriser ses pulsions. Un comportement essentiel à sa survie.

Au bout du compte, l'infiltrée dut malgré tout se défaire d'un garde particulièrement vigilant. L'homme mourut une lame logée dans la gorge. Il n'y eut personne pour l'aider. Aussi, lorsqu'il se fut noyé dans son propre sang, son assassine n'eut qu'à traîner son corps dans une cachette qu'elle avait, bien entendu, déjà prévue à cet effet.
Je chauffe.
Son instinct le lui soufflait. Il y avait, au fin fond de ce complexe nébuleux, une cellule qui abritait un pensionnaire. Prison non loin de laquelle déambulait un autre garde. Nostell le surprit avant qu'il ne la remarque. Ce qui lui permit de s'emparer de son arc, d'encocher une flèche et de viser. A peine l'homme eut-il ouvert la bouche qu'une hampe en dépassait déjà. Après son foudroyant décès, Nostell n'eut qu'à se précipiter sur lui pour le rattraper, empêchant son corps massif de chuter dans un bruit sourd.
Les grands arbres font les plus belles chutes.
Cette fois-ci, elle ne prit pas la peine de ranger le cadavre. Car, en projetant son regard au-delà des barreaux, elle le découvrit, roulé en boule au fond de sa cellule. Une lueur étrange et fort peu naturelle émanait, par endroits, de sa silhouette comprimée.
Que diable lui ont-il fait subir ?
Rangeant son arc dans son dos au bénéfice d'une dague qu'elle serrait dans son poing, Nostell s'en approcha et demanda d'une voix calme :

- Duscisio ? Est-ce bien vous ? puis, après un blanc sonore, elle ajouta : Vous souvenez-vous de moi ?

Elle ne pouvait pas le libérer avant d'en être sûre.
Peut-être était-il devenu un danger pour les autres ? ou pour lui-même ?
La mercenaire, qui ignorait précisément l'épreuve que son ancien équipier avait dû traverser, espérait que son supplice n'avait pas trop écorché sa psyché.
Elle n'était pas venue jusqu'ici pour mettre fin à ses jours mais, en cas de folie destructrice, Nostell ferait le nécessaire, comme toujours...